Contribution n°29 (Web)
Déposée le 21 mai 2025 à 14h12
Madame, Monsieur,
Je vous écris avec une vive inquiétude après avoir pris connaissance du Plan Local d’Urbanisme (PLU) actuellement en révision, et notamment de l’Orientation d’Aménagement et de Programmation dite « Campus II ».
À ma grande surprise, j’ai découvert que ma parcelle, cadastrée section VI, N°42, à la Banneville, figure dans le périmètre du projet, sans que je n’en ait été informée préalablement. Sur le document 3-1 11 Campus II, il est noté qu’un « espace d’un collectif à créer/et à qualifier » se situe sur cette parcelle N°42.
Je déplore profondément l’absence de communication de la part de la municipalité. En tant que propriétaire directement concernée, j’estime essentiel d’être consultée en amont de toute décision d’urbanisation susceptible de transformer radicalement l’usage et l’environnement de mes terres.
Actuellement, ma parcelle est entourée de terres agricoles. Elle participe à un paysage rural encore préservé, aux fonctions écologiques multiples et à une économie locale agricole fragilisée. Or, cette intégration de terres naturelles et agricoles, dans un projet d’urbanisation, va clairement à l’encontre des engagements pris au niveau national et régional en matière de lutte contre l’artificialisation des sols. Il est contraire aux principes de sobriété foncière et aux obligations légales.
Le projet d’extension urbaine porté par l’OAP Campus II est incompatible avec l’objectif de Zéro Artificialisation Nette (ZAN) fixé par la loi Climat et Résilience (n°2021-1104 du 22 août 2021). À compter du 22 août 2026, ces objectifs deviendront juridiquement contraignants (article L.101-2-1 du Code de l’urbanisme). Il est donc incompréhensible que la municipalité continue de défendre ce projet par des projections de besoins en logements exagérés et non justifiés, alors même que l’autorité environnementale (MRAe) souligne, dans son avis du 10 avril 2025, l’absence de démonstration rigoureuse de la nécessité d’une telle extension.
Le chiffre de 530 logements/an avancé par la Ville repose sur des hypothèses maximalistes, fondées sur un scénario démographique peu réaliste, qui prévoit une hausse continue des résidences secondaires et un fort desserrement des ménages. Or, les données de l’INSEE montrent qu’entre 2014 et 2020, la population a crû de 263 habitants/an avec un rythme de construction de 421 logements/an. Cette cadence s’est donc révélée suffisante pour absorber la croissance réelle sans pression excessive sur le marché du logement.
De plus, un gisement de logements vacants, sous-occupés ou susceptibles d’être remis sur le marché d’ici 2050, est identifié. Leur réhabilitation représente une alternative beaucoup plus respectueuse du territoire et des engagements climatiques. Elle permettrait d’éviter une extension injustifiée sur des terres naturelles et agricoles.
Enfin, il existe des outils juridiques mobilisables pour freiner le développement de résidences secondaires et de meublés touristiques afin que Saint Malo reste une ville vivante toute l’année où les générations coexistent.
L’urbanisation prévue menace directement ces terres essentielles à l’alimentation locale, la biodiversité et la régulation climatique. Une fois artificialisées, ces terres sont perdues de manière quasi irréversible. Il est à noter que les zones concernées incluent aussi des éléments de patrimoine naturel comme des haies, des zones humides et un réseau hydraulique superficiel.
La consommation de foncier agricole contribue à fragmenter les écosystèmes, augmente les îlots de chaleur urbains et aggrave la vulnérabilité de notre territoire face aux effets du changement climatique. Ce projet est en rupture avec les recommandations du SRADDET Bretagne, qui promeut une gestion économe du foncier et la préservation des espaces naturels et agricoles.
Aucune étude sérieuse ne démontre que les besoins identifiés ne peuvent être satisfaits autrement que par l’extension. Il est étonnant que la densification raisonnée, la réhabilitation du bâti ancien, et la reconversion des logements vacants n’aient pas été priorisées. Ces solutions sont plus rapides à mettre en œuvre, moins coûteuses et beaucoup plus sobres sur le plan environnemental.
La réhabilitation du parc existant, soutenue par les aides de l’ANAH ou MaPrimeAdapt’, constitue une opportunité insuffisamment exploitée. Elle devrait être le socle de toute stratégie d’aménagement moderne, au lieu de projets d’extension hérités de logiques obsolètes d’urbanisation massive.
Enfin, je tiens à exprimer mon étonnement quant à la méthode employée pour élaborer ce projet. Ni les riverains, ni les propriétaires concernés n’ont été associés à la définition du périmètre de l’OAP Campus II. Cette opacité est en contradiction avec les principes de participation citoyenne pourtant inscrits dans le Code de l’environnement (articles L.121-1 et suivants).
Le projet présente une absence flagrante de concertation, ce que de nombreux habitants de mon quartier de la Banneville déplorent également. Il ne suffit pas d’organiser une enquête publique en fin de parcours pour satisfaire aux obligations démocratiques. Une information précoce, continue et accessible aurait été indispensable.
Pour toutes ces raisons – contradiction avec la loi climat, artificialisation des terres agricoles, besoins non démontrés, impact environnemental lourd, absence de concertation – je m’oppose fermement à l’inclusion de ma parcelle dans le périmètre du projet Campus II et je demande le retrait pur et simple de ma parcelle de l’OAP et la révision du PLU en faveur d’un urbanisme plus sobre, plus respectueux de l’environnement et de ses habitants.
Questions adressées à la municipalité :
1. Pourquoi n’ai-je pas été informée personnellement de l’inclusion de ma parcelle dans le périmètre de l’OAP avant que le PLU ne soit rendu public ?
2. Quels critères ont permis de sélectionner les parcelles agricoles destinées à être urbanisées ?
3. Existe-t-il une étude justifiant que les besoins en logements ne peuvent être satisfaits sans recourir à l’extension ?
Vous remerciant de votre attention et espérant que vous tiendrez compte de mes demandes, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations respectueuses.
Marion ROY, le 21 mai 2025
Document joint
Contribution n°28 (Email)
Déposée le 20 mai 2025 à 11h34
Bonjour,
Dans le cadre de la révision du PLU que vous menez actuellement, nous nous interrogions sur le projet concernant la montagne Saint Joseph.
En effet, un chêne, un cyprès et deux tilleuls sont situés en bordure de la parcelle cadastrée 1AUR2 (vois photos). Est-il prévu, dans votre révision, que ces arbres soient conservés?
Je vous remercie,
Bien à vous,
Damien FERRY
GNSA Pays de Rance
Document joint
Contribution n°27 (Web)
Déposée le 20 mai 2025 à 11h12
Aujourd’hui, en tant que jeune ménage, il n’est plus possible de s’y installer. L’absence de foncier disponible, combinée au coût élevé du terrain, rend toute implantation quasi impossible.
Dans un contexte de dérèglement climatique, il est plus que jamais nécessaire de protéger ce secteur, en particulier les zones humides identifiées. Le projet initial de 800 logements relevait d’une véritable aberration.
Cependant, je m’interroge. Sous couvert de préservation de la biodiversité, certains riverains semblent opposés à toute nouvelle construction — alors même qu’ils ont pu, il y a plusieurs décennies, s’y installer eux-mêmes. Peut-on raisonnablement refuser aujourd’hui à d’autres ce qui leur a été permis hier ?
Je suis un Malouin, simplement dans l’attente de pouvoir construire une (petite) maison sur une (petite) parcelle.
Contribution n°26 (Web)
Déposée le 19 mai 2025 à 13h49
Document joint
Contribution n°25 (Web)
Déposée le 18 mai 2025 à 23h03
Documents joints
Contribution n°24 (Web)
Déposée le 18 mai 2025 à 22h25
Madame la Commissaire Enquêtrice,
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Je souhaite, par la présente, apporter une contribution à l’enquête publique relative à la révision du Plan Local d’Urbanisme de Saint-Malo, et plus spécifiquement à la zone d’activités artisanales de la Guymauvière.
Depuis 2024, je porte avec un partenaire un projet d’implantation de Vertical’Art, une enseigne française de salles d’escalade de bloc combinant pratique sportive, lieu de vie et espace de restauration. Ce projet est autofinancé, structurant, créateur d’emplois, ouvert à tous les publics et sans équivalent dans la ville.
Malgré sa solidité et sa pertinence, ce projet a été confronté à une absence prolongée de réponse de la part de l’administration municipale (Urbanisme, Aménagement, Mairie). Pendant plusieurs mois, j’ai tenté de contacter les élus concernés à travers une dizaine de relances, par mail, téléphone, en mairie, en copie au Maire (tout est en pièce jointe). Aucune réponse concrète ne m’a été apportée durant cette période, dont des promesses de rdv jusqu'à aujourd'hui non tenues.
Ce silence prolongé, malgré des engagements verbaux et écrits de rendez-vous ou de mise en relation, interroge sur la transparence et l’équité dans le traitement des porteurs de projets à Saint-Malo.
Je souhaite porter à votre attention plusieurs éléments objectifs :
1. Des locaux vacants depuis plusieurs années et sans perspective de réactivation
Les deux bâtiments identifiés rue de la Guymauvière sont vacants depuis quatre ans et un an et demi. Lors de notre unique rendez-vous avec l’urbanisme en décembre 2024, nous avons présenté des plans de faisabilité concrets réalisés par un architecte, démontrant que ces locaux répondaient techniquement aux besoins du projet. Les propriétaires et agents immobiliers eux-mêmes ne comprennent pas que des surfaces aussi vastes, inoccupées depuis des années, ne puissent accueillir un projet viable, autofinancé et structurant pour le territoire.
2. L’existence d’un traitement différencié sur un projet similaire accepté de manière dérogatoire
Dans un article publié par Ouest-France, le Maire indique avoir autorisé un complexe multisport privé (padel, escalade, restauration), avenue du Général-de-Gaulle, à quelques centaines de mètres de la zone que nous ciblons, en raison d’un futur changement de zonage dans le PLU. Je cite :
« Le maire de Saint-Malo, Gilles Lurton, a donné le feu vert au projet de l’avenue du Général-de-Gaulle “de manière dérogatoire” compte tenu “du changement de zonage dans le futur PLU”. »
Ce projet a donc été accepté dérogatoirement, dans une logique de souplesse anticipant la révision du PLU. Notre projet, situé dans des conditions similaires, se voit quant à lui écarté sans justification claire.
Sur quels critères ces dérogations sont-elles accordées ? Pourquoi un traitement différencié entre projets équivalents ? Ce flou génère un sentiment d’injustice, partagé par d’autres porteurs de projets sportifs, et nuit à l’image d’une ville pourtant souvent citée comme dynamique.
3. Une forte demande pour des structures sportives privées et modernes
La multiplication des projets similaires à Saint-Malo traduit une réalité : la demande est là, et elle est forte. Comme partout en France, les citoyens expriment un besoin croissant d’équipements sportifs, d’espaces de bien-être, de lieux de lien social. Vertical’Art s’inscrit pleinement dans cette dynamique, avec une vision inclusive, intergénérationnelle, éducative, et un savoir-faire reconnu.
Quatre questions doivent, à mon sens, guider cette enquête :
Pourquoi maintenir une zone rigide, sans dialogue, malgré une vacance prolongée des locaux ?
Pourquoi traiter certains projets de manière dérogatoire et pas d’autres, sans grille de lecture claire, et surtout sans même leur répondre ?
Pourquoi ne pas adapter le zonage à la réalité des besoins locaux, alors que l’objectif même d’un PLU est de planifier un développement cohérent et utile pour le territoire ?
Enfin, comment encourager demain les citoyens à entreprendre localement si les démarches les plus sérieuses se heurtent à un mur de silence administratif ?
Conclusion
Je demande simplement que soit ouvert un dialogue équitable, permettant à des projets structurants d’être étudiés sur leurs mérites, leur faisabilité, leur contribution à l’attractivité et à la qualité de vie de Saint-Malo. Je demande a ce que notre projet d'implantation de notre franchise Vertical Art soit entendu et traité à égalité.
Un projet comme celui-ci ne se monte pas à la légère : il demande des mois de travail, un investissement personnel et financier conséquent, et une énergie constante pour convaincre, fédérer et construire. C’est une démarche vertueuse, bénéfique pour la ville, pour la région, et pour le tissu économique local. Voir une telle dynamique bloquée par des silences ou des zones grises est profondément décourageant, surtout quand on agit avec transparence, sérieux et engagement.
Je remercie sincèrement la commission d’enquête pour son écoute, et j’espère que cette démarche pourra faire évoluer une situation qui, jusqu’à présent, a surtout produit silence et blocage.
Vous trouverez en pièce jointe tous les mails échangés, dont de nombreux restés sans réponse, ainsi qu’un tableau synthétique retraçant ces démarches.
J'espère sincèrement obtenir un retour à ma contribution et être interrogé sur la réalité du traitement de mon projet qui pose beaucoup de questions.
Je vous remercie.
Documents joints
Contribution n°23 (Web)
Déposée le 18 mai 2025 à 22h03
Veuillez trouver ci-joint mes observations à la modification du PLU de Saint Malo - Proposition de mutation du site de l'usine de métallurgie LONCLE, 37 avenue Aristide Briand.
Document joint
Contribution n°22 (Web)
Déposée le 17 mai 2025 à 17h50
Contribution n°21 (Email)
Déposée le 16 mai 2025 à 09h40
Bonjour,
Ci-joint, nos observations et propositions pour la révision du PLU en cours.
Et PJ, courrier envoyé à Mr Le Maire.
Vous en souhaitant bonne réception,
Bien cordialement.
Elodie FREGARD
(Absente le mercredi après-midi)
"L'entreprise sera exceptionnellement fermée les vendredis 2, 9 et 30 mai. Merci de votre compréhension. "
Documents joints
Contribution n°20 (Email)
Déposée le 16 mai 2025 à 09h21
Bonjour,
Dans le cadre de l'aménagement de l'îlot E, inscrit dans le périmètre de l'OAP sectorielle n°6 – Général de Gaulle, nous proposons :
Une augmentation ponctuelle des hauteurs bâties (maximum 2R+9+S), sans modification de la densité globale exprimée en surface de plancher. Cette adaptation morphologique vise à optimiser l'organisation volumétrique tout en respectant les objectifs de l'OAP en matière d'émergences, de transitions d'échelle et de traitement des linéaires urbains. L'élévation localisée des gabarits permet de structurer les angles et les percées visuelles, assurant une meilleure lisibilité du tissu urbain et renforçant la hiérarchisation des séquences bâties.
Sur le plan fonctionnel, cette approche dégage une emprise au sol pour les usages piétons, la végétalisation et l'infiltration des eaux pluviales, en cohérence avec les prescriptions environnementales de la ZAC et les orientations en faveur de la trame verte et brune. En augmentant le nombre de niveaux tout en réduisant l'emprise au sol, le projet améliore également l'ensoleillement des cœurs d'îlot, la qualité des vues et la ventilation naturelle. Cette configuration permet en outre de favoriser des implantations en double ou triple orientation, limitant les vis-à-vis frontaux et garantissant une meilleure qualité résidentielle.
Du point de vue de l'impact urbain, le maintien de la densité permet de conserver les projections en termes de flux de circulation et les besoins en stationnement. Les hauteurs projetées s'inscrivent dans les seuils règlementaires existants sur les fronts bâtis majeurs, notamment en bordure de l'avenue du Général de Gaulle.
Ainsi, cette évolution typologique constitue un levier pertinent pour répondre aux exigences d'intégration urbaine et architecturale et de performance environnementale portées par le projet de ZAC.
Un découpage de cet ilot E en 2 ilots (E1 et E2). E1 représentant l'assiette foncière cadastrée sections AP 299 et AP 132, tandis que E2 représentant la soulte de l'assiette foncière de l'ilot E initial.
Bien à vous,
Louis Chaintron
Directeur développement
Agence Bretagne Nord
1 Rue du Docteur Baderot – 35000 Rennes
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