Contribution n°25 (Web)
Déposée le 18 mai 2025 à 23h03
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Contribution n°24 (Web)
Déposée le 18 mai 2025 à 22h25
Madame la Commissaire Enquêtrice,
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Je souhaite, par la présente, apporter une contribution à l’enquête publique relative à la révision du Plan Local d’Urbanisme de Saint-Malo, et plus spécifiquement à la zone d’activités artisanales de la Guymauvière.
Depuis 2024, je porte avec un partenaire un projet d’implantation de Vertical’Art, une enseigne française de salles d’escalade de bloc combinant pratique sportive, lieu de vie et espace de restauration. Ce projet est autofinancé, structurant, créateur d’emplois, ouvert à tous les publics et sans équivalent dans la ville.
Malgré sa solidité et sa pertinence, ce projet a été confronté à une absence prolongée de réponse de la part de l’administration municipale (Urbanisme, Aménagement, Mairie). Pendant plusieurs mois, j’ai tenté de contacter les élus concernés à travers une dizaine de relances, par mail, téléphone, en mairie, en copie au Maire (tout est en pièce jointe). Aucune réponse concrète ne m’a été apportée durant cette période, dont des promesses de rdv jusqu'à aujourd'hui non tenues.
Ce silence prolongé, malgré des engagements verbaux et écrits de rendez-vous ou de mise en relation, interroge sur la transparence et l’équité dans le traitement des porteurs de projets à Saint-Malo.
Je souhaite porter à votre attention plusieurs éléments objectifs :
1. Des locaux vacants depuis plusieurs années et sans perspective de réactivation
Les deux bâtiments identifiés rue de la Guymauvière sont vacants depuis quatre ans et un an et demi. Lors de notre unique rendez-vous avec l’urbanisme en décembre 2024, nous avons présenté des plans de faisabilité concrets réalisés par un architecte, démontrant que ces locaux répondaient techniquement aux besoins du projet. Les propriétaires et agents immobiliers eux-mêmes ne comprennent pas que des surfaces aussi vastes, inoccupées depuis des années, ne puissent accueillir un projet viable, autofinancé et structurant pour le territoire.
2. L’existence d’un traitement différencié sur un projet similaire accepté de manière dérogatoire
Dans un article publié par Ouest-France, le Maire indique avoir autorisé un complexe multisport privé (padel, escalade, restauration), avenue du Général-de-Gaulle, à quelques centaines de mètres de la zone que nous ciblons, en raison d’un futur changement de zonage dans le PLU. Je cite :
« Le maire de Saint-Malo, Gilles Lurton, a donné le feu vert au projet de l’avenue du Général-de-Gaulle “de manière dérogatoire” compte tenu “du changement de zonage dans le futur PLU”. »
Ce projet a donc été accepté dérogatoirement, dans une logique de souplesse anticipant la révision du PLU. Notre projet, situé dans des conditions similaires, se voit quant à lui écarté sans justification claire.
Sur quels critères ces dérogations sont-elles accordées ? Pourquoi un traitement différencié entre projets équivalents ? Ce flou génère un sentiment d’injustice, partagé par d’autres porteurs de projets sportifs, et nuit à l’image d’une ville pourtant souvent citée comme dynamique.
3. Une forte demande pour des structures sportives privées et modernes
La multiplication des projets similaires à Saint-Malo traduit une réalité : la demande est là, et elle est forte. Comme partout en France, les citoyens expriment un besoin croissant d’équipements sportifs, d’espaces de bien-être, de lieux de lien social. Vertical’Art s’inscrit pleinement dans cette dynamique, avec une vision inclusive, intergénérationnelle, éducative, et un savoir-faire reconnu.
Quatre questions doivent, à mon sens, guider cette enquête :
Pourquoi maintenir une zone rigide, sans dialogue, malgré une vacance prolongée des locaux ?
Pourquoi traiter certains projets de manière dérogatoire et pas d’autres, sans grille de lecture claire, et surtout sans même leur répondre ?
Pourquoi ne pas adapter le zonage à la réalité des besoins locaux, alors que l’objectif même d’un PLU est de planifier un développement cohérent et utile pour le territoire ?
Enfin, comment encourager demain les citoyens à entreprendre localement si les démarches les plus sérieuses se heurtent à un mur de silence administratif ?
Conclusion
Je demande simplement que soit ouvert un dialogue équitable, permettant à des projets structurants d’être étudiés sur leurs mérites, leur faisabilité, leur contribution à l’attractivité et à la qualité de vie de Saint-Malo. Je demande a ce que notre projet d'implantation de notre franchise Vertical Art soit entendu et traité à égalité.
Un projet comme celui-ci ne se monte pas à la légère : il demande des mois de travail, un investissement personnel et financier conséquent, et une énergie constante pour convaincre, fédérer et construire. C’est une démarche vertueuse, bénéfique pour la ville, pour la région, et pour le tissu économique local. Voir une telle dynamique bloquée par des silences ou des zones grises est profondément décourageant, surtout quand on agit avec transparence, sérieux et engagement.
Je remercie sincèrement la commission d’enquête pour son écoute, et j’espère que cette démarche pourra faire évoluer une situation qui, jusqu’à présent, a surtout produit silence et blocage.
Vous trouverez en pièce jointe tous les mails échangés, dont de nombreux restés sans réponse, ainsi qu’un tableau synthétique retraçant ces démarches.
J'espère sincèrement obtenir un retour à ma contribution et être interrogé sur la réalité du traitement de mon projet qui pose beaucoup de questions.
Je vous remercie.
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Contribution n°23 (Web)
Déposée le 18 mai 2025 à 22h03
Veuillez trouver ci-joint mes observations à la modification du PLU de Saint Malo - Proposition de mutation du site de l'usine de métallurgie LONCLE, 37 avenue Aristide Briand.
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Contribution n°22 (Web)
Déposée le 17 mai 2025 à 17h50
Contribution n°21 (Email)
Déposée le 16 mai 2025 à 09h40
Bonjour,
Ci-joint, nos observations et propositions pour la révision du PLU en cours.
Et PJ, courrier envoyé à Mr Le Maire.
Vous en souhaitant bonne réception,
Bien cordialement.
Elodie FREGARD
(Absente le mercredi après-midi)
"L'entreprise sera exceptionnellement fermée les vendredis 2, 9 et 30 mai. Merci de votre compréhension. "
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Contribution n°20 (Email)
Déposée le 16 mai 2025 à 09h21
Bonjour,
Dans le cadre de l'aménagement de l'îlot E, inscrit dans le périmètre de l'OAP sectorielle n°6 – Général de Gaulle, nous proposons :
Une augmentation ponctuelle des hauteurs bâties (maximum 2R+9+S), sans modification de la densité globale exprimée en surface de plancher. Cette adaptation morphologique vise à optimiser l'organisation volumétrique tout en respectant les objectifs de l'OAP en matière d'émergences, de transitions d'échelle et de traitement des linéaires urbains. L'élévation localisée des gabarits permet de structurer les angles et les percées visuelles, assurant une meilleure lisibilité du tissu urbain et renforçant la hiérarchisation des séquences bâties.
Sur le plan fonctionnel, cette approche dégage une emprise au sol pour les usages piétons, la végétalisation et l'infiltration des eaux pluviales, en cohérence avec les prescriptions environnementales de la ZAC et les orientations en faveur de la trame verte et brune. En augmentant le nombre de niveaux tout en réduisant l'emprise au sol, le projet améliore également l'ensoleillement des cœurs d'îlot, la qualité des vues et la ventilation naturelle. Cette configuration permet en outre de favoriser des implantations en double ou triple orientation, limitant les vis-à-vis frontaux et garantissant une meilleure qualité résidentielle.
Du point de vue de l'impact urbain, le maintien de la densité permet de conserver les projections en termes de flux de circulation et les besoins en stationnement. Les hauteurs projetées s'inscrivent dans les seuils règlementaires existants sur les fronts bâtis majeurs, notamment en bordure de l'avenue du Général de Gaulle.
Ainsi, cette évolution typologique constitue un levier pertinent pour répondre aux exigences d'intégration urbaine et architecturale et de performance environnementale portées par le projet de ZAC.
Un découpage de cet ilot E en 2 ilots (E1 et E2). E1 représentant l'assiette foncière cadastrée sections AP 299 et AP 132, tandis que E2 représentant la soulte de l'assiette foncière de l'ilot E initial.
Bien à vous,
Louis Chaintron
Directeur développement
Agence Bretagne Nord
1 Rue du Docteur Baderot – 35000 Rennes
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Contribution n°19 (Web)
Déposée le 16 mai 2025 à 11h38
Je ne comprends pas comment un projet aussi gros a pu être décidé sans qu’on en parle avec les gens du coin. Je n’ai pas entendu parler de réunion publique à ce sujet, alors que pour d’autres quartiers, il y en a eu. Ce manque de transparence me paraît très injuste.
Je suis aussi choquée de voir qu’on veut supprimer des terres agricoles, alors qu’on parle partout d’écologie, de nature et de préserver ce qui reste. Ici, ce sont des champs cultivés, et aussi des passages pour les animaux. Je vois souvent des oiseaux, des chauve-souris même des hérissons. Avec ce projet, tout ça va disparaître. Et la belle vue qu’on a depuis l’avenue du Maréchal Juin sera aussi bouchée. C’est comme si la ville tournait le dos à ses propres engagements.
On nous dit qu’il faut construire pour répondre aux besoins, mais est-ce qu’on a regardé s’il y avait vraiment besoin de tant de logements ici ? Quelles sont les mesures prises pour être sur que ces logements profitent aux actifs résidents ? Et est-ce qu’on a pensé aux risques ? On entend parler de montée des eaux, de ruissellements, de nappes qui remontent, et pourtant on continue à construire comme si de rien n’était. Je trouve que ce n’est pas raisonnable.
Je ne suis pas une experte, mais je connais bien ce secteur pour y vivre depuis longtemps. Je vous demande simplement de ne pas valider ce projet Campus 2. Ce serait une erreur, pour la nature, pour les habitants, pour l’avenir.
Merci de m’avoir lue.
Contribution n°18 (Web)
Déposée le 16 mai 2025 à 08h23
Contribution n°17 (Web)
Déposée le 14 mai 2025 à 17h45
Je suis atterrée de constater qu'à La Banneville, en face de maisons individuelles, dans un quartier calme et résidentiel de pavillons, vont apparaître des immeubles allant de 11 à 27 mètres de hauteur.
Comment peut-on y voir « un urbanisme apaisé qui préserve notre environnement ». Des projets de petits pavillons étaient évoqués depuis de nombreuses années, mais force est de constater que des immeubles vont fleurir, sans aucune information préalable de la mairie, dont la communication a malheureusement fait défaut. Certes, il est nécessaire de favoriser le développement de Saint-Malo, mais pas à n'importe quel prix. Tout d'abord, sans surévaluer le nombre de logements nécessaires. La loi Le Meur, qui institue une « servitude de résidence principale », n’est pas, me semble-t-il, intégrée dans les plans locaux d’urbanisme.
D'autre part, quand on connaît la vulnérabilité des ressources en eau sur Saint-Malo, et le déficit engendré par les sécheresses qui ne manqueront pas de croître, l’artificialisation des terres à La Banneville, (comme dans d’autres OAP) ainsi que des zones agricoles et des zones humides, vont à l’encontre des grands discours écologiques de la mairie. Avant d’étendre les constructions à tout va, comment justifier notamment la construction d’immeubles allant jusqu’à 5 étages, au vu et au su des maisons résidentielles actuelles, alors que les bâtiments du campus actuel, comme le gymnase et le restaurant universitaire, n'ont pas d'étages ? Ceux-ci auraient été plus légitimes pour accueillir, par exemple, des logements étudiants dans leurs étages. D’ailleurs, développer un campus à l’ère du développement massif de l’enseignement à distance limite la pertinence de ce projet, sachant que Saint-Malo n’est nullement une université autonome. La baisse notable des naissances n est pas plus favorable à cette démarche.
Force est de constater également que la ville n'a pas gardé l’IFSI et l’IFAS sur Saint-Malo, puisqu’ils déménageront à Dinan dès 2025, avec les incohérences que cela entraînera (distance des terrains de stage, etc.).
Sinon, À l’heure où le PADD affirme vouloir protéger les terres agricoles rétro-littorales, limiter l’étalement urbain et intégrer la résilience climatique, l’urbanisation à outrance de La Banneville me paraît renier ces engagements. À priori, ces terres ne font pas partie des « terres maraîchères nourricières malouines » que Monsieur le Maire veut absolument protéger.
Sans parler du remplacement de l'avenue du Maréchal Juin (4 voies) par une simple 2 voies, dont le tracé se rapproche fortement des habitations. Que dire de la pollution, du bruit, du coût engendré et de l’incohérence de ce projet. Souvenons nous de l’expérimentation réalisée en 2020 avec la réduction à deux voies de l’avenue actuelle. Elle avait engendré de forts embouteillages et dû être stoppée. Avec de nombreux logements supplémentaires à La Houssaye, Rotheneuf, la Banneville et un flux toujours plus grand des communes limitrophes, ce choix paraît ahurissant.
Il resterait encore beaucoup de choses à dire, mais je laisse à d autres le soin de compléter et d’étayer car comment ne pas s’inquiéter, à la lecture de ce PLU, du devenir architectural de Saint-Malo, de sa biodiversité et de ce qui en découlera inévitablement pour les décennies à venir.
Il ne reste plus qu’à espérer que ce projet soit largement revu, voire annulé.
Contribution n°16 (Web)
Déposée le 14 mai 2025 à 16h29