Les contributions

Contribution n°45 (Web)

Par JACROT Monique
Déposée le 23 mai 2025 à 14h06
Bonjour

Je tiens à exprimer mon opposition à ce projet, notamment en raison de l’absence manifeste d’évaluation environnementale [...]
Bonjour

Je tiens à exprimer mon opposition à ce projet, notamment en raison de l’absence manifeste d’évaluation environnementale renforcée et d’étude de bruit. Ce manquement constitue une violation des articles R.151-1 du Code de l’urbanisme et L.572-5 du Code de l’environnement. Or, il s’agit là d’exigences fondamentales dès lors qu’un projet est susceptible de générer des nuisances significatives et de porter atteinte à des milieux naturels.
Cette lacune dans la procédure soulève de sérieux doutes quant à la légalité de l’approche suivie. En effet, selon une jurisprudence constante, toute modification substantielle du PLU doit faire l’objet d’une nouvelle enquête publique. En l’espèce, les transformations envisagées affectent profondément l’environnement urbain, naturel et humain, ce qui rend indispensable une telle démarche.
De plus, il apparaît que la hiérarchie normative a été méconnue, notamment en matière de respect des principes du Code de l’environnement, du SRADDET Bretagne et de la loi Climat et Résilience. Le non-respect de ces normes expose la commune à un risque contentieux élevé, qui pourrait retarder voire invalider le projet.
Par conséquent je vous questionne :
• Pourquoi aucune évaluation environnementale approfondie n’a-t-elle été menée malgré l’ampleur du projet ?
• Quels éléments permettent de conclure à l’absence d’impact sonore significatif ?
• La Ville envisage-t-elle de réviser le dossier pour se conformer aux exigences réglementaires et éviter un contentieux ?
Dans ce contexte, je demande expressément la suspension de l’actuelle procédure de révision du PLU pour le secteur OAP Campus II, en attendant la conduite d’une évaluation environnementale complète et d’une concertation adaptée.


Monique JACROT

Contribution n°44 (Web)

Par JACROT Fabrice
Déposée le 23 mai 2025 à 13h57
SAINT MALO LE 24/05/2025

Habitant près du rond-point des Français Libres, je souhaite exprimer mon inquiétude quant à l’impact du [...]
SAINT MALO LE 24/05/2025

Habitant près du rond-point des Français Libres, je souhaite exprimer mon inquiétude quant à l’impact du futur boulevard prévu dans le cadre du projet de PLU.
La création d’un nouvel axe routier au niveau du rond-point rendra la sortie de mon domicile non seulement difficile mais surtout dangereuse. Aujourd’hui, la circulation reste relativement fluide et sécurisée dans ce secteur. Demain, selon les projections de la ZAC voisine, plusieurs centaines de véhicules supplémentaires pourraient transiter quotidiennement à proximité immédiate de ma résidence, sans qu’aucune étude d’impact précise ne soit présentée dans le dossier d’enquête.
Ce projet ne prévoit aucune mesure claire de sécurisation pour les riverains : pas de ralentisseurs, pas de protection piétonne suffisante, pas d’évaluation sérieuse des risques d’accidents. L’exemple de l’expérimentation de la voie douce sur l’avenue du Maréchal Juin, interrompue suite aux plaintes, montre que ces aménagements, s’ils ne sont pas pensés en lien avec les usages réels, peuvent aggraver les nuisances.
Le déplacement du trafic routier plus près des habitations va nécessairement entraîner des nuisances sonores, une augmentation de la pollution de l’air et un sentiment d’insécurité accru. Or, aucune alternative crédible n’est étudiée, ni sur la gestion du flux automobile, ni sur la protection des riverains.
Je me permets de poser les questions suivantes à la mairie de Saint-Malo :
• Avez-vous des données précises sur le trafic routier généré par ces centaines de logements supplémentaires ?
• Quelle garantie avez-vous que le nouveau boulevard n’augmentera pas les risques d’accidents dans ce secteur résidentiel ?

La transformation de la voirie sans prise en compte sérieuse des usages existants trahit une absence de concertation réelle avec les habitants. Or, la Loi Climat impose, dès 2026, une modération forte de l’artificialisation des sols et une révision de nos modèles d’urbanisation.
En l’état, ce projet va à l’encontre de ces objectifs et compromet gravement la sécurité des habitants de mon quartier.


Fabrice JACROT

Contribution n°43 (Web)

Par JACROT FABRICE
Déposée le 23 mai 2025 à 13h47
Saint Malo le 23 mai 2025


Madame la Présidente de la Commission d’Enquête,
En tant qu’habitant du quartier de la BANNEVILLE, je [...]
Saint Malo le 23 mai 2025


Madame la Présidente de la Commission d’Enquête,
En tant qu’habitant du quartier de la BANNEVILLE, je me permets de vous adresser ce courrier dans le cadre de l’enquête publique relative à la révision du Plan Local d’Urbanisme de Saint-Malo, et plus particulièrement à l’Orientation d’Aménagement et de Programmation n°11 dite « Campus II ».
Dès les premières lignes de ce projet, une contradiction majeure surgit : comment concilier une urbanisation massive consommant près de 52 hectares de terres agricoles avec les engagements formels de la France, de la Région Bretagne et des collectivités locales en matière de Zéro Artificialisation Nette (ZAN). Cette orientation va frontalement à l’encontre des principes du SRADDET Bretagne, qui prône une limitation stricte de la consommation d’espaces naturels et agricoles, au profit d’une densification modérée et d’un renouvellement urbain. À l’horizon août 2026, l’objectif ZAN deviendra juridiquement contraignants. Il serait donc irresponsable d’approuver aujourd’hui un projet qui deviendra de facto illégal dans un avenir proche.
Au-delà de l’artificialisation, la question de la mobilité illustre aussi les failles de conception du projet. La transformation de l’actuelle avenue du Maréchal JUIN route 2x2 voies, en une voirie réduite à 1x1 voie, traversant une zone humide, est engagée sans étude sérieuse d’impact sur le trafic. Cette décision pourrait entraîner de graves congestions, particulièrement en saison estivale, des nuisances sonores accrues, une pollution atmosphérique aggravée, et une augmentation des risques pour les usagers.
Par ailleurs, le projet prévoit le report d’une part non négligeable du trafic automobile sur des voies résidentielles. Cette déviation affecterait directement la sécurité des piétons et des cyclistes, sans qu’aucune mesure de protection ou d’aménagement adapté ne soit envisagée à ce jour. Est-ce compatible avec les engagements de la commune en matière de mobilités douces et de ville apaisée ?
Le patrimoine local n’est pas non plus épargné. Le projet prévoit l’implantation d’un bâtiment jusqu’à R+2+ comble à moins de 10 mètres de ma maison, générant des vis-à-vis, et un impact acoustique inacceptable. De plus, le mur d’enceinte du domaine de La Banneville,ainsi que les arbres centenaires pourtant identifié comme élément patrimonial à préserver, serait mis à mal par la proximité de ces constructions.
Je m’interroge donc sur les éléments suivants :
• Pourquoi engager une artificialisation aussi massive alors que la densification douce du tissu existant permettrait d’absorber les besoins réels ?
• Quelles études précises de circulation, de bruit et de pollution ont été menées pour anticiper les conséquences du nouveau boulevard prévu ?
• Comment la municipalité justifie-t-elle la fragilisation du patrimoine bâti protégé dans un secteur classé ?
• Pourquoi aucune alternative n’a-t-elle été sérieusement étudiée, comme la réhabilitation du parc bâti ou la surélévation de structures existantes ?
Les analyses démographiques récentes montrent que la croissance de la population à Saint-Malo est modérée, portée essentiellement par des arrivées de retraités. La ville vieillit, et ses besoins évoluent : réhabiliter, adapter l’existant, créer des logements intergénérationnels ou étudiants dans le centre, voilà des approches durables. L’extension urbaine vers des terres agricoles est une réponse dépassée, coûteuse, et contre-productive.
En conclusion, je vous demande de ne pas valider cette OAP Campus II dans sa forme actuelle. Il est impératif de privilégier des projets d’aménagement respectueux de l’environnement, cohérents avec les engagements légaux à venir, et adaptés aux dynamiques réelles du territoire. Une autre voie est possible : celle du renouvellement urbain, de la sobriété foncière, et de la concertation véritable avec les habitants.
Je vous remercie par avance pour l’attention que vous porterez à cette requête.
Veuillez recevoir, Madame la Présidente, l’assurance de ma considération distinguée.


Fabrice JACROT

Contribution n°42 (Web)

Par Luc
Déposée le 23 mai 2025 à 12h39
Bonjour,
Habitant et travaillant à Saint-Malo , je m’interroge sur les futurs aménagements de la ville et en particulier sur oap, [...]
Bonjour,
Habitant et travaillant à Saint-Malo , je m’interroge sur les futurs aménagements de la ville et en particulier sur oap, du port. En effet de ce que j'ai compris la place de la voiture sera fortement réduite, si il me semble important de développer encore plus les mobilités douces il ne faut pas pour autant réduire l'accessibilité au centre-ville.
En effet la vieille ville est un quartier enclavé qui pour garder son attractivité a besoin d'être connecté aux autres quartiers de la ville. Et au vu de la moyenne d'âge des habitants et de l'aire urbaine, il me semble difficile d’effacer la voiture définitivement dans les 30 années avenir .
Autre interrogation alors que l'on nous a expliqué que le musée devait être construit ailleurs, il apparaît sur l'oap que des zones de parkings deviennent constructibles sur le Quai Duguay Trouin. Or j'avais compris que cette zone était en submersion marine ?
Dans l'attente de vos explications
Cdt

Contribution n°41 (Web)

Par Goncalves Manuel
Déposée le 23 mai 2025 à 12h12
Bonjour
je souhaite vous dire que je suis contre le projet PLU de la Banneville
Les habitants n’ont pas été consultés sur ce projet, [...]
Bonjour
je souhaite vous dire que je suis contre le projet PLU de la Banneville
Les habitants n’ont pas été consultés sur ce projet, c’est pas bien, pour une mairie qui se dit démocratique.
Et puis peut-on transformez les terres agricoles qui sont vendus à des promoteur privés en espaces de promenade, ou en forêt. Saint Malo c’est la mer, mais aussi la terre.
Saint malo met en danger la nature. Il faut un moment donné arrêter la bétonnissation de la ville. On remplace des vieilles maisons par des immeuble,

Il faudrait démontré que saint malo a besoin de logement, pour les jeunes, dans une ville de vieux
Manuel Goncalves

Contribution n°40 (Web)

Par LE NORMAND Bruno
Déposée le 22 mai 2025 à 15h29
Bonjour,
Je réagis aux contributions sur ce registre dématérialisé et notamment aux personnes qui souhaitent que ce PLU soit mis en [...]
Bonjour,
Je réagis aux contributions sur ce registre dématérialisé et notamment aux personnes qui souhaitent que ce PLU soit mis en place.

Certes, je comprends l’argument d’une nécessaire adaptation du territoire à l’accueil d’une population plus jeune.
je mesure l’impact concret de l’inaccessibilité du logement pour les jeunes actifs locaux.

Mais faut-il pour autant accepter une urbanisation extensive, sur des terres agricoles aujourd’hui encore exploitées, alors même que l’analyse des données démographiques, foncières et sociales démontre que Saint-Malo n’a nul besoin d’un tel volume de logements neufs pour répondre à ses objectifs ?

Il faut avoir en tête que la population de Saint-Malo augmente faiblement, uniquement portée par un apport migratoire de retraités. Le solde naturel est négatif depuis plus de 10 ans.
Le parc de logements est déjà surdimensionné, avec 11 896 logements non utilisés comme résidences principales (vacants ou secondaires), représentant près d’un tiers du parc total.
Le taux d’occupation moyen est très faible (1,78 personne/logement), ce qui illustre une forte sous-utilisation du bâti existant.
Par ailleurs, la stratégie de réhabilitation, division ou reconversion du bâti existant, est à la fois plus rapide, plus économique (2 à 3 fois moins coûteuse par logement), et plus respectueuse de l’environnement. Elle permet une réponse immédiate à la tension sur le logement sans artificialiser de nouveaux sols.

D'autre part, en ce qui concerne la création d'un Campus 2 à côté de l'actuel Campus , le fondement de cette création est incertaine. L’offre actuelle est limitée, et aucun établissement ne s’est engagé à s’implanter sur ce futur site. La démographie étudiante régionale est en recul structurel, comme l’indiquent les projections nationales et bretonnes à horizon 2035-2050.

Saint-Malo doit demeurer une ville vivante, équilibrée, accessible et durable. Elle ne doit pas se transformer en vitrine figée pour touristes ou en maison de retraite à ciel ouvert. Mais elle ne peut pas non plus copier aveuglément les modèles d’urbanisation d’un autre siècle, alors que les outils juridiques, les incitations fiscales, et les contraintes environnementales nous invitent à faire autrement.
Jacques Chirac disait "notre maison brûle et nous regardons ailleurs". Arrêtons de regarder ailleurs et faisons autrement, il en va de la qualité de vie des générations futures.
Bruno LE NORMAND

Contribution n°39 (Web)

Anonyme
Déposée le 22 mai 2025 à 14h44
Madame, Monsieur l’es enquêteurs
Dans le cadre de la consultation sur le Plan Local d’Urbanisme, je souhaite attirer votre attention [...]
Madame, Monsieur l’es enquêteurs
Dans le cadre de la consultation sur le Plan Local d’Urbanisme, je souhaite attirer votre attention sur un point critique du projet : la gestion de la ressource en eau et des infrastructures d’assainissement, dans un contexte où le PLU prévoit la création de 5 300 nouveaux logements.
Cette projection pose de graves interrogations, que je souhaite développer ici :
1. Saturation des infrastructures actuelles
L’avis rendu par la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe) souligne très clairement les limites déjà atteintes des réseaux d’eau potable et d’assainissement. Ces infrastructures sont aujourd’hui sous tension, et il est déraisonnable d’envisager une telle croissance démographique sans démonstration de leur capacité à absorber ces nouveaux besoins.
2. Un réseau dépendant d’apports extérieurs
Le territoire ne dispose pas d’une autonomie hydrique suffisante. L’approvisionnement en eau repose en partie sur des transferts depuis d’autres territoires, ce qui accroît sa vulnérabilité dans un contexte de changement climatique et de raréfaction des ressources.
3. Absence de document d’assainissement actualisé
À ce jour, aucun schéma directeur d’assainissement n’est joint ou mis à jour dans les documents du PLU. Cela constitue un manquement important à l’obligation de planifier de manière cohérente les besoins en lien avec l’évolution urbaine.
4. Des réserves déjà sollicitées au-delà du raisonnable
L’article publié par Ouest-France le 11 mai 2025 met en lumière un déficit préoccupant de la production d’eau potable par rapport à la consommation réelle. Or, il est précisé que nous puisons déjà dans des réserves structurellement fragiles, ce qui rend toute augmentation de la demande extrêmement risquée à court et moyen terme.
5. Des économies insuffisantes malgré les efforts
Si les habitants engage des efforts pour réduire leur consommation (changement de comportements, équipements économes, etc.), ces initiatives ne permettront pas à elles seules de compenser les besoins induits par l’arrivée de milliers de nouveaux foyers.

Conclusion :
Face à ces éléments, il paraît indispensable de reconsidérer la programmation de 5 300 logements tant que les garanties sur l’approvisionnement en eau potable et la capacité d’assainissement ne sont pas apportées. À défaut, cette politique d’urbanisation mettrait gravement en péril l’équilibre environnemental et sanitaire du territoire.
Je vous prie de bien vouloir intégrer ces remarques à la consultation publique, et vous remercie de l’attention portée à cette contribution.

Cordialement.

Contribution n°38 (Web)

Anonyme
Déposée le 22 mai 2025 à 13h01
Habitant de St Malo, j'ai suivi de près les différents rebondissement de la Frange Sud de Rothéneuf. Pour résumer aussi clairement [...]
Habitant de St Malo, j'ai suivi de près les différents rebondissement de la Frange Sud de Rothéneuf. Pour résumer aussi clairement que possible un dossier compliqué, voici un rappel des faits :
- Achat des terres par un / des promoteurs immobiliers au prix des terres agricoles
- Ces derniers vont ensuite faire tout leur possible pour les transformer en terrains constructibles (vous imaginez la plus value potentielle sur 800 logements)
- Un obstacle majeur dans leur aventure : découverte de zones humides sur presque toute la frange Sud. Une seule solution : l'intervention de l'Etat via une déclaration d'utilité publique (prétexte avancé : nécessité de créer un autoroute pour désengorger le trafic sur le bd de Rotheneuf, tout habitant de Rotheneuf reconnaîtra le caractère totalement mensongé de l'excuse, le trafic étant tout à fait limité tout au long de l'année, avec tout ou plus un peu plus de circulation en été)
- Problèmes : les promoteurs ne pourront pas réaliser les profits monstrueux envisagés et la Mairie n'a pas les moyens de racheter les terres des promoteurs (comme ils les ont achetés au prix des terres agricoles, ce n'est pas un drame)
- Pour trouver un arrangement, il est décidé entre les 2 parties (mairie et promoteur) de construire 180 logements en ignorant le caractère naturel et donc sensible de toute la Frange Sud...
- St Malo ne restera une ville agréable pour ses habitants que si la nature ne disparaît pas totalement. Et la nature, quant à elle, n'a pas de voix pour se défendre, alors c'est à nous de la faire !

Pour toutes ces raisons, je suis pour la non urbanisation de la Frange Sud de Rotheneuf et m'oppose donc à l'OAP N°8 du PLU de St Malo.

Contribution n°37 (Web)

Anonyme
Déposée le 22 mai 2025 à 12h33
Mesdames, Messieurs les Commissaires enquêteurs,

En tant qu’habitant de Rothéneuf, je souhaite faire part de mes fortes réserves [...]
Mesdames, Messieurs les Commissaires enquêteurs,

En tant qu’habitant de Rothéneuf, je souhaite faire part de mes fortes réserves concernant l’OAP N°8 du PLU de Saint-Malo, qui prévoit l’urbanisation de la frange sud du quartier, pour les raisons suivantes :

1. Zones humides et biodiversité
La zone abrite une biodiversité remarquable (chauves-souris, oiseaux, amphibiens) et comprend des zones humides non inventoriées. Aucun inventaire écologique complet n’a été réalisé, en contradiction avec le Code de l’environnement (articles L.181-1 et L.411-1). Comment la mairie prévoit-elle de protéger ces espèces ?

2. Fractionnement stratégique du projet
Le découpage artificiel de la zone empêche une évaluation d’ensemble des impacts. Une étude globale est indispensable pour garantir transparence et sincérité dans l’analyse environnementale.

3. Absence d’intérêt général
Le quartier, parmi les plus chers de Saint-Malo, est dominé par des résidences secondaires. Ce projet semble répondre à des logiques privées plutôt qu’à un véritable intérêt général. Pourquoi urbaniser des zones sensibles sans besoin collectif clairement établi ?

4. Accès et stationnement
Les rues existantes (Mac Donald Stewart, Commandant L’Herminier) sont inadaptées à un trafic accru. Aucune solution concrète de stationnement n’a été avancée.

5. Proximité du littoral et risques naturels
Le projet de nouvelle route à moins de 2 km du rivage va à l’encontre de la loi Littoral, menace les terres agricoles et le paysage autour du Manoir Jacques Cartier. En outre, plusieurs secteurs sont en zones inondables, posant des problèmes d’assurabilité des futures constructions.

En conclusion, je demande la suspension du projet OAP N°8 tant qu’une évaluation environnementale sérieuse n’a pas été menée, et qu’un véritable dialogue avec les habitants n’est pas engagé.

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de mes salutations respectueuses.

Contribution n°36 (Web)

Par Francois Perrin
Déposée le 22 mai 2025 à 11h01
Le PLU actuel classait déjà le secteur « OAP campus 2 » en zone fléchée constructible. Effectivement, il est important de pouvoir [...]
Le PLU actuel classait déjà le secteur « OAP campus 2 » en zone fléchée constructible. Effectivement, il est important de pouvoir accueillir et rajeunir la population afin de ne pas transformer notre cité en maison de retraite réservée aux plus riches ou aux populations les plus fragiles qui bénéficient d’un logement social.

En tant que malouin ayant grandi à Paramé, je me désole de ne pas pouvoir m’installer sur ce secteur compte tenu de l’absence de constructions accessibles, même en possédant un bon revenu, ma compagne et moi. Et indirectement je participe à l’artificialisation des sols puisque j’ai dû m’exiler en pavillon dans un secteur rétro-littoral, alors que les services publics et les zones d’activités sont pour la plupart situées à la ville centre, Saint-Malo.

Le changement fait peur et je comprends la crainte des habitants du quartier de la Banneville de perdre leur tranquillité de quartier, mais que répondez vous à un enfant du coin qui ne peut pas s’installer là où il a grandi ?

L’acquisition (certainement à un très bon prix) des parcelles agricoles, actuellement exploitées par des agriculteurs proches de la retraite prendront plusieurs années. Les modalités environnementales - en lien avec les objectifs de densité prévus par le SCOT- et sociales - pourcentage de BRS et locatif social- devront être ambitieuses et il faudra être vigilant. Inspirons nous par exemple du récent quartier Tohannic à Vannes.

Saint Malo ne doit pas devenir Venise, Dubrovnik ou Barcelone.

Apportez votre contribution à cette enquête publique : Déposer une contribution

Apportez votre contribution

Déposer un avis sur le registre dématérialisé de cette enquête publique est simple, sécurisé et si vous le souhaitez anonyme.

Il vous reste encore 5 jours.

Déposer une contribution