Contribution n°68 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 15h21
Avons-nous vraiment besoin de touristes supplémentaires à Saint Arnoult?
Avons-nous vraiment besoin d’un parc écologique alors que la nature est déjà là et que simplement la protéger coûterait probablement moins que de l’aménager? La biodiversité n’a pas attendu la main de l’homme…
S’il faut vraiment créer un parc à cet endroit, alors plutôt que de rester dans le réflexe « voiture » et « parking » (153 places!!!), et embouteillages qui vont avec, pourquoi ne pas recréer l’arrêt ferroviaire de Touques et rouvrir l’ancienne gare de Touques/St Arnoult? Peut-être cela entraînerait-il moins de dépenses locales, et serait-il plus respectueux de la nature? Moins d’abattage d’arbres, moins de pollution des sols, moins de pollution de l’air, moins de pollution lumineuse entre autres.
Je n’ai rien contre la création d’éco parcs dans les zones urbaines, mais là, à Saint Arnoult, après lecture des différents documents, j’avoue ne pas trop en comprendre l’intérêt, à part celui d’un parking pour le PIC.(NB: le PIC avait déjà un parking, qui a été supprimé récemment pour créer des espaces pour les chevaux… alors, il faudrait savoir!).
Et pourquoi pas ouvrir un écoparc sur la plage de Deauville plutôt qu’à Saint Arnoult? Les parkings existent déjà là-bas. Et l'action pédagogique ciblerait plus de monde...
Contribution n°67 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 14h42
1) Présenter au public un projet de création d'un parking de 153 places comme « Parc naturel » « Parc écologique » ou « Ecoparc » est une sorte de publicité mensongère.
2) Ce projet ne cache pas qu'il consiste en divers équipements destinés au PIC : outre le parc de stationnement, dimensionné pour ses grandes manifestations, il s'agit de 8 paddocks, un bâtiment de stockage du matériel pour les chevaux, des espaces techniques (i.e. la douche des chevaux), les bureaux du PIC et de l'académie Delaveau, et généralement de « mettre en place des aménagements qualitatifs pour les chevaux ».
Je m'étonne que ce projet soit porté par les collectivités publiques (maîtrise d'ouvrage : Communauté de Communes Coeur Côte Fleurie et Ville de Deauville), et non par le PIC.
J'aime beaucoup les chevaux mais, en ces temps de restrictions budgétaires, je ne vois pas pourquoi nos impôts locaux financeraient tout cela.
Je suis pour le circuit de promenade, l'aire de jeux pour enfants et la découverte pédagogique du marais ainsi que la requalification de cette zone naturelle sensible et l'entretien de la végétation. Je suis CONTRE la création d'un parking de 153 places et des bâtiments destinés au PIC.
Il est indiqué, page 24 du résumé de l'étude d'impact, « La construction d’une aire de stationnement est nécessaire d’un point de vue « d’intérêt collectif ». J'apprécie la mise entre guillemets de l'intérêt collectif, car je ne vois pas où est l'intérêt collectif puisque ce parking est uniquement destiné à la clientèle privée du PIC.
J'ai lu également (page 19 de la réponse à l'avis MRAE) que « Le maître d’ouvrage à pris en compte les problèmes de stationnement et de trafic induit par le PIC sans les aménagements ». Je comprends : aménagements qui auraient du être réalisés lors de la création du PIC. Cette nouvelle aire de stationnement devrait donc prendre lieu et place du parking sauvage et du stationnement anarchique induits par la fréquentation du PIC. Aucune autre pratique alternative et « collective », à faible impact GES, n'est proposée (d'ailleurs le site Internet du PIC ne donne aucune indication sur les possibilités d'accès et de stationnement, ce n'est pas le souci du PIC). Pas question de navettes à partir d'aires de stationnement de délestage, ou même à partir de la gare de Deauville ?
Mais, à la lecture de l'étude d'impact, on comprend que ce n'est pas seulement la fréquentation du PIC, mais la présence même du PIC, avec ses divers équipements, qui pose un problème d'imperméabilisation de cette zone de marais, et partant, de risque accru d'inondations. Techniquement parlant, ce projet consiste en une série de mesures compensatoires, « compensation hydraulique aux dégradations réalisées précédemment » (page 12 de l'avis MRAE) mais aussi aux dégradations futures, puisque « la réalisation du projet implique l’imperméabilisation, à terme, d’environ 70 % de la surface concernée » (page 27 du résumé de l'étude d'impact).
Il est tout de même aberrant que ce projet censé apporter des améliorations à la gestion pluviale du site, comporte l'aménagement d'un parking et la construction de bâtiments qui auront une incidence contraire. Le demandeur affirme qu' un volume supplémentaire d’expansion de crue de 268 m3 permettra une amélioration de la gestion des risques d’inondation, alors qu'il ne fera que limiter l'accroissement du risque inondation occasionné par l'augmentation des surfaces imperméabilisées.
Par ailleurs, j'ai relevé que le parking PL existant ne comporterait pas de système de récupération des hydrocarbures (page 11 de l'avis MRAE).
D'une manière générale, je m'interroge sur la prise en compte des incidences environnementales lors des divers conseils municipaux qui ont eu à se prononcer sur ce projet. En effet, je constate que le rapport de la MRAE, destiné à éclairer les collectivités concernées, a été établi le 1er juillet 2025 alors que toutes les délibérations ont été prises en juin 2025... Tous ces avis ont été favorables à l'unanimité. Seule la commune de Saint Arnoult, qui est la plus concernée puisque c'est la commune d'implantation du projet, « valide la partie environnementale » si celle-ci reçoit un avis favorable de l'autorité environnementale. Enfin, s'agissant de la CC Coeur Côte Fleurie et de la commune de Deauville, elles sont à la fois « juge et partie » !
Compte tenu de ces avis, je pense que ce projet se réalisera tel quel, avec comme principal impact une imperméabilisation des sols, d'où risque accru d'inondations, ce qui nécessite des aménagements « compensatoires », tout cela pour que la clientèle du PIC puisse se garer devant le PIC. Le principe du pollueur-payeur, selon lequel les frais résultant des mesures de prévention, de réduction des risques doivent être supportés par le pollueur, ici le PIC, ne devrait-il pas s'appliquer ?
Contribution n°66 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 11h14
Contribution n°65 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 11h06
Pour moi, ce projet n’apporte aucune vraie valeur écologique et risque au contraire d’aggraver la situation d’un milieu déjà fragile.
Je ne comprends pas la logique qui consiste à détruire autant pour, au final, aménager une simple mare censée justifier l’ensemble. D’autant que des solutions alternatives existent pour gérer le stationnement lors des quelques grands événements : navettes, covoiturage, parkings de délestage… Elles n’ont manifestement pas été sérieusement étudiées.
Je suis bien sûr favorable au développement de notre territoire, mais pas au prix d’une artificialisation supplémentaire des marais qui sont essentiels en période de pluie intense pour les communes alentour. Bien cordialement
Contribution n°64 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 11h05
Vous marchez sur la tête. Je suis contre ces projets
Contribution n°63 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 09h18
Contribution n°62 (Web)
Déposée le 13 novembre 2025 à 20h00
Je vous prie d'enregistrer mon avis défavorable au projet présenté comme "aménagement d'un parc écologique" sur la commune de St Arnoult.
En effet, ce projet comporte des risques importants pour la faune et la flore.
En 2025, alors que l'humanité a dépassé 7 des 9 limites planétaires, on ne programme pas l'abattage de 93 arbres et on ne bitume pas des marais!
Les zones humides ont un rôle majeur dans la régulation de l'équilibre de la biocénose, leur naturalité est sensible et précieuse. Ainsi, leur porter atteinte constitue une violation du droit de chacun à vivre dans un environnement sain.
C’est pourquoi, vu
- la situation critique de la biodiversité ;
- le consensus scientifique concernant les impacts tout à fait dispensables de ce genre de
projet sur celle-ci ;
- la sournoiserie dont fait preuve le porteur de projet en baptisant un projet de parking « aménagement d’un parc écologique » , tout en minimisant grossièrement les enjeux
biodiversité ;
J’encourage l’association de riverains opposés au projet à se mobiliser, par voies de droit et physiquement sur le terrain, en mettant tout en œuvre pour préserver la biodiversité du site.
Respectueusement,
Marie Veroda
Co présidente du GNSA -Groupe National de Surveillance des Arbres
Chargée de mission forêts et espaces naturels du GNSA
Vice Présidente de l’ANB- Association Nationale pour la Biodiversité
Contribution n°61 (Web)
Déposée le 13 novembre 2025 à 18h44
Contribution n°60 (Web)
Déposée le 13 novembre 2025 à 15h42
Le public doit être averti dés son arrivée sur le parking d'accueil de l'INTERDICTION indérogeable ( sauf chien d'aveugle) de l'accompagnement de chien, chat, lapin et autres animaux de compagnie et que le sentier est FRAGILE : une partie sur pilotis sera difficile d'accès pour les poussettes, fauteuils roulants et en cas de montée des eaux... qu'il est nécessaire d'avoir des chaussures adaptées au terrain ( éviter les chaussures ouvertes).
Il faudra veiller à ce que les personnes accueillies ne prélève ni ne dépose de champignons, plantes, graines, animaux... avec des contrôles réguliers et prévoir des verbalisation par la police de l'Environnement.
Il est nécessaire de faire respecter les panneaux d'informations et surtout la LIMITE des sentiers, des activités impactantes comme manger ou faire du bruit, naturellement le site doit être non fumeur ni vapoteur...
L'ouverture tout public 24h/24, 7j/7 est donc une promesse difficile à tenir, voire ingérable sans vigilance. On doit y assurer la sécurité des biens et personnes mais aussi du milieu naturel.
Il convient de protéger la faune et la flore des passages avec des risques majorés hors sentier, des groupes trop importants, une jauge écologique ( par passage) pourrait être installée. Il est nécessaire de prévoir l'interdiction du site lors des nidifications pour éviter le dérangement voire le stress qui perturbent les oiseaux et souvent la chaîne alimentaire dépendante comme les bruits de l'activité humaine comme cela se fait sur les marais à Villers/Mer…
153 places de parking on l'aura compris est un deal avec le PIC pour élargir son parking déjà trop petit lors de ses manifestations tout comme la création de huit paddocks supplémentaires.
L'arrachage d'arbres et de haies n'est pas envisageable sauf en quantité extrêmement limité pour des raisons impérieuses ( la construction d'un parking ne réponds pas à ce contexte), "93 arbres" en question, cités par certains n'est tout simplement pas possible et serait un véritable gabegie !
Rappelons les espèces remarquables qu'il convient de protéger comme les lentilles d’eau à trois lobes, à plusieurs racines, trilobée, sans racine, l’Orchis à fleurs lâches, les renoncules à feuilles d’ophioglosse, sardonie, scélérate, le vulpin bulbeux, le trèfle de Micheli, la ruppie maritime, la leersie faux-riz, la pesse d’eau... plus de 200 espèces d’oiseaux dont la cigogne blanche, le vanneau huppé, l’échasse blanche, des locustelles tachetée, luscinioïde, le gorgebleue, la mésange à moustaches, le martin-pêcheur, la marouette ponctuée, la sarcelle d’été… Ce site accueille également de nombreux oiseaux en escale migratoire tels le phragmite aquatique, le bruant des roseaux, la spatule blanche...et de nombreux échassiers, merci de bien vouloir les défendre, ils n'ont pas leur mot à dire dans cette intrusion à venir...
Josiane Maxel
Conseillère municipale Deauville
0640189147
Contribution n°59 (Web)
Déposée le 13 novembre 2025 à 12h42