Les contributions

Contribution n°75 (Web)

Par Lo-Presti Francoise et Joseph
Déposée le 27 avril 2024 à 10h20

Madame la Maire,

En notre qualité d'habitants du quartier des Montboucons, nous avons l'honneur de vous informer de notre légitime [...]

Madame la Maire,

En notre qualité d'habitants du quartier des Montboucons, nous avons l'honneur de vous informer de notre légitime inquiétude quant au projet de construction sur le secteur de la rue Leverrier.

Aucune campagne d'information n'a été menée envers la population concernée ni avis sollicité, nous apprenons donc presque par hasard le projet.

D'abord, il nous paraît que la nature même de ce projet est contestable dans la mesure où le principe actuel en la matière tend vers le 0 artificialisation des sols. Il n'est en effet plus du tout dans l'air du temps de transformer des espaces naturels en surfaces bâties. Et nous connaissons votre engagement politique porté par le respect de la nature et de la biodiversité.

Aussi la vision des constructions récentes dans le secteur des rues Arago-Ullman-Monneur nous fait craindre le pire : de nombreuses maisons et bâtiments qui paraissent érigés de manière anarchique, sans soucis d'harmonie ni de respect de l'environnement, avec très peu de verdure et pourtant pas de trottoirs.

La rue Leverrier reste un des derniers endroits où il existe encore un esprit respectueux de la nature et qui relie à l'emblématique ferme Chatelain, précieuse dernière ferme d'élevage de Besançon.

Pour autant, si la ville a des besoins de construction, ce que nous pouvons comprendre, il nous paraîtrait plus judicieux de choisir de nouveaux terrains à urbaniser proches des transports en communs, afin de ne pas créer des circulations automobiles nouvelles. Les importants investissements réalisés par le tramway laissent par exemple de nombreux terrains à urbaniser à proximité des tracés des lignes 1 et 2.

Aujourd'hui la rue Leverrier, si elle devait être aménagée pour recevoir des trottoirs et des pistes cyclables qui sont absents aujourd'hui, devrait nécessiter des travaux extrêmement coûteux de terrassement et de murs de soutènement.

Construire aux Montboucons c'est encourager et développer l'usage de la voiture particulière au détriment de la rentabilité des lourds investissements réalisés pour les transports en commun et ceci dans le contexte actuel d'évaluation permanente des politiques publiques.

Ainsi, nous vous demandons de bien vouloir reconsidérer ce projet, et vous prions de bien vouloir agréer, Madame la Maire, l'expression de notre considération distinguée.

Contribution n°74 (Web)

Par VICARINI Rémy
Déposée le 21 avril 2024 à 16h29

Chers décideurs,

Avant que les Montboucons ne deviennent une simple légende urbaine, rappelons-nous pourquoi ce coin de verdure [...]

Chers décideurs,

Avant que les Montboucons ne deviennent une simple légende urbaine, rappelons-nous pourquoi ce coin de verdure rue Urbain Leverrier compte tant pour Besançon. De possibles projets de construction trahissent non seulement les engagements écologistes mais aussi les attentes de ceux qui, comme moi, voient en ces espaces les derniers bastions de biodiversité et de tranquillité dans notre ville.

Transformer ce refuge en zone résidentielle? Pourquoi ignorer la saturation actuelle et augmenter encore la pression sur des infrastructures déjà à bout de souffle? Les promesses électorales d'une urbanisation raisonnée doivent devenir des actions concrètes, non des mots évaporés au premier coup de pelle.

Nous méritons plus que des politiques d'aménagement du territoire dictées par le béton. Nous méritons une vision où les derniers espaces verts ne sont pas sacrifiés sur l'autel de la croissance urbaine désordonnée. Je vous en prie, orientons notre développement vers la réhabilitation de ce qui est déjà construit plutôt que de consommer ce qui nous reste de nature.

Ne laissons pas les Montboucons devenir un autre exemple de ce que nous aurions dû protéger. Je vous demande de reconsidérer vos projets, pour le bien de notre communauté et de notre environnement, et pourquoi pas envisager une zone agricole protégée (Zap).

Cordialement,

Un résident passionné des Montboucons