Contribution n°28 (Web)
Anonyme
Déposée le 10 décembre 2025 à 12h06
Déposée le 10 décembre 2025 à 12h06
En qualité d'ambassadeur de la marque de territoire "Taravu una vaddi in lascita", je trouve ce projet dommageable.
La création de ce label, au travers de son site internet, a permis aux petits artisans et producteurs de la vallée que nous sommes, d'être connu et reconnu lorsque il nous est impossible de créer et gérer un site internet par nous même, de nous mettre en lien afin d'échanger sur nos pratiques, de créer des produits communs, de mettre de la cohérence sur notre façon d'être visible et d'occuper ce territoire.
C'est également grâce à ce label que divers aménagements tout le long du fleuve ont été créés : forêt enchantée, baignade et sentiers de randonnée a Abra et Cozzano/ Ciamannacce, 2 parcours de pêche "no kill" .... perdre ce label ( une microcentrale hydroélectrique sur le Taravo serait une perte définitive et irrémédiable du label), cela reviendrait à revenir en arrière sur le plan environnemental, culturel, ludo pédagogique, touristique, au profit d'une production minime d'électricité qui ne profiterait qu'à la haute vallée du Taravo. Pourquoi ne pas imaginer d'autres solutions moins impactantes ? Le fleuve est un bien commun, nous avons le devoir de protéger nos dernières rivières sauvages.
La création de ce label, au travers de son site internet, a permis aux petits artisans et producteurs de la vallée que nous sommes, d'être connu et reconnu lorsque il nous est impossible de créer et gérer un site internet par nous même, de nous mettre en lien afin d'échanger sur nos pratiques, de créer des produits communs, de mettre de la cohérence sur notre façon d'être visible et d'occuper ce territoire.
C'est également grâce à ce label que divers aménagements tout le long du fleuve ont été créés : forêt enchantée, baignade et sentiers de randonnée a Abra et Cozzano/ Ciamannacce, 2 parcours de pêche "no kill" .... perdre ce label ( une microcentrale hydroélectrique sur le Taravo serait une perte définitive et irrémédiable du label), cela reviendrait à revenir en arrière sur le plan environnemental, culturel, ludo pédagogique, touristique, au profit d'une production minime d'électricité qui ne profiterait qu'à la haute vallée du Taravo. Pourquoi ne pas imaginer d'autres solutions moins impactantes ? Le fleuve est un bien commun, nous avons le devoir de protéger nos dernières rivières sauvages.
Contribution n°27 (Web)
Anonyme
Déposée le 9 décembre 2025 à 11h27
Déposée le 9 décembre 2025 à 11h27
N'est ce pas la porte ouverte à d'autres projets de centrales microelectrique pour chaque commune ou société privée ? A quand le barrage ?
Le Taravo sera t'il aux mains de projets divers et variés aux intérêts multiples ?
Comment dès lors, protéger notre vallée ?
Je n'y suis pas favorable, l'eau reste une denrée précieuse, l'électricité peut être produite autrement.
Le Taravo sera t'il aux mains de projets divers et variés aux intérêts multiples ?
Comment dès lors, protéger notre vallée ?
Je n'y suis pas favorable, l'eau reste une denrée précieuse, l'électricité peut être produite autrement.
Contribution n°26 (Web)
Anonyme
Déposée le 9 décembre 2025 à 09h12
Déposée le 9 décembre 2025 à 09h12
Il existe de nombreuses espèces protégées sur le haut Taravo, dont des espèces endémiques tel que l'euprocte de corse ou la salamandre de corse. Mais on peut également s'en passer, nos enfants auront des livres d'images.
Bien sûr, je m'oppose a ce projet.
Pensez au photovoltaïque et laissez le fleuve en l'état.
Bien sûr, je m'oppose a ce projet.
Pensez au photovoltaïque et laissez le fleuve en l'état.
Contribution n°25 (Web)
Anonyme
Déposée le 5 décembre 2025 à 15h51
Déposée le 5 décembre 2025 à 15h51
Avis favorable
Originaire du canton pourquoi ne serait on pas d'accord pour ce genre de projet
il original et innovant .je suis toujours d'accord pour faire avancer les choses et être positif
avis favorable
Originaire du canton pourquoi ne serait on pas d'accord pour ce genre de projet
il original et innovant .je suis toujours d'accord pour faire avancer les choses et être positif
avis favorable
Contribution n°24 (Web)
Anonyme
Déposée le 5 décembre 2025 à 10h58
Déposée le 5 décembre 2025 à 10h58
Selon l’INSEE et EDF SEI, la Corse a un profil très particulier en termes de consommation électrique réelle, en effet elle se distingue par quelques caractéristiques importantes :
• Beaucoup de résidences secondaires (≈ 35 % des logements).
• Des logements qui ont une meilleure performance énergétique (logements récents, moins énergivores) avec une consommation de chauffage par logement qui tend à être moins lourde en Corse qu’en moyenne nationale
• Forte saisonnalité : tourisme + climatisation en été.
• Chauffage électrique moins utilisé qu’en France continentale.
• Consommation moyenne par ménage légèrement plus faible l’hiver, mais plus forte l'été à cause de la climatisation.
Et selon Corse Eau France :
• Dans le cas de la Corse, et plus précisément pour des rivières comme le Taravo, les caractéristiques hydrologiques sont très particulières : les débits d’étiage sont naturellement très faibles, les périodes d’étiage sont longues (4 à 5 mois selon les années), l’amplitude saisonnière entre crue et sécheresse est très importante.
• Sur le long terme, les tendances observées montrent un abaissement des débits d’étiage et une diminution des modules moyens — ce qui signifie que la durée et l’intensité des « basses eaux » se renforcent.
La création d’une microcentrale hydroélectrique de 572 kW sur le Taravo soulève de fortes réserves quant à sa pertinence écologique, énergétique et territoriale. Le Taravo est un cours d’eau méditerranéen particulièrement sensible, marqué par des étiages sévères et prolongés. Le dériver, même partiellement, durant ces périodes critiques accentuerait la détérioration des habitats aquatiques, augmenterait la température de l’eau, réduirait l’oxygénation et fragiliserait durablement les espèces locales. Les dispositifs censés préserver la continuité écologique, tels que les passes à poissons, sont notoirement inefficaces dans les petits bassins soumis à des variations rapides de débit.
Sur le plan énergétique, la cohérence du projet est également discutable. La Corse présente une consommation électrique fortement saisonnière : l’été constitue la période de la plus forte demande, en raison de l’afflux touristique et de la forte utilisation de la climatisation. Or c’est précisément durant cette période que les rivières corses connaissent les niveaux les plus bas (4 à 5 mois de l’année), souvent en dessous du seuil technique permettant la production d’hydroélectricité. Ainsi, cette microcentrale serait structurellement incapable de fournir de l’énergie lorsque l’île en a le plus besoin.
À cela s’ajoute l’irrégularité de la production hydraulique dans un contexte climatique où les débits tendent à diminuer d’année en année. L’investissement serait donc risqué et peu efficace pour renforcer la sécurité énergétique de la Corse, territoire qui a besoin de sources stables et prévisibles. Par ailleurs, l’impact paysager et écologique serait irréversible : modification du lit, perturbation des sédiments, artificialisation des rives, fragmentation des milieux.
Enfin, le bénéfice énergétique attendu est très limité par rapport aux dommages potentiels causés à un milieu naturel remarquable et déjà vulnérable. Dans un territoire où la préservation des ressources en eau et des écosystèmes est cruciale, ce projet apparaît disproportionné. Il ne répond ni aux besoins réels du système électrique corse, ni aux exigences de protection du patrimoine naturel, ni même à l’attractivité et au développement économique de cette vallée. Pour ces raisons, la création de cette microcentrale ne devrait pas être retenue.
• Beaucoup de résidences secondaires (≈ 35 % des logements).
• Des logements qui ont une meilleure performance énergétique (logements récents, moins énergivores) avec une consommation de chauffage par logement qui tend à être moins lourde en Corse qu’en moyenne nationale
• Forte saisonnalité : tourisme + climatisation en été.
• Chauffage électrique moins utilisé qu’en France continentale.
• Consommation moyenne par ménage légèrement plus faible l’hiver, mais plus forte l'été à cause de la climatisation.
Et selon Corse Eau France :
• Dans le cas de la Corse, et plus précisément pour des rivières comme le Taravo, les caractéristiques hydrologiques sont très particulières : les débits d’étiage sont naturellement très faibles, les périodes d’étiage sont longues (4 à 5 mois selon les années), l’amplitude saisonnière entre crue et sécheresse est très importante.
• Sur le long terme, les tendances observées montrent un abaissement des débits d’étiage et une diminution des modules moyens — ce qui signifie que la durée et l’intensité des « basses eaux » se renforcent.
La création d’une microcentrale hydroélectrique de 572 kW sur le Taravo soulève de fortes réserves quant à sa pertinence écologique, énergétique et territoriale. Le Taravo est un cours d’eau méditerranéen particulièrement sensible, marqué par des étiages sévères et prolongés. Le dériver, même partiellement, durant ces périodes critiques accentuerait la détérioration des habitats aquatiques, augmenterait la température de l’eau, réduirait l’oxygénation et fragiliserait durablement les espèces locales. Les dispositifs censés préserver la continuité écologique, tels que les passes à poissons, sont notoirement inefficaces dans les petits bassins soumis à des variations rapides de débit.
Sur le plan énergétique, la cohérence du projet est également discutable. La Corse présente une consommation électrique fortement saisonnière : l’été constitue la période de la plus forte demande, en raison de l’afflux touristique et de la forte utilisation de la climatisation. Or c’est précisément durant cette période que les rivières corses connaissent les niveaux les plus bas (4 à 5 mois de l’année), souvent en dessous du seuil technique permettant la production d’hydroélectricité. Ainsi, cette microcentrale serait structurellement incapable de fournir de l’énergie lorsque l’île en a le plus besoin.
À cela s’ajoute l’irrégularité de la production hydraulique dans un contexte climatique où les débits tendent à diminuer d’année en année. L’investissement serait donc risqué et peu efficace pour renforcer la sécurité énergétique de la Corse, territoire qui a besoin de sources stables et prévisibles. Par ailleurs, l’impact paysager et écologique serait irréversible : modification du lit, perturbation des sédiments, artificialisation des rives, fragmentation des milieux.
Enfin, le bénéfice énergétique attendu est très limité par rapport aux dommages potentiels causés à un milieu naturel remarquable et déjà vulnérable. Dans un territoire où la préservation des ressources en eau et des écosystèmes est cruciale, ce projet apparaît disproportionné. Il ne répond ni aux besoins réels du système électrique corse, ni aux exigences de protection du patrimoine naturel, ni même à l’attractivité et au développement économique de cette vallée. Pour ces raisons, la création de cette microcentrale ne devrait pas être retenue.
Contribution n°23 (Web)
Anonyme
Déposée le 4 décembre 2025 à 10h43
Déposée le 4 décembre 2025 à 10h43
Habitante de la vallée, je me questionne sur la finalité d’un tel projet. Le fleuve étant un bien commun et l’eau une ressource mis à disposition de la biodiversité, qui a façonné ce territoire depuis des millions d’années ; quid de la production d’électricité ?
C’est à dire que vous allez vous servir gratuitement dans le fleuve pour revendre de l’électricité ? Ou celle ci sera gratuite pour les habitants de la vallée ? Dans le cas de revente d’électricité, que gagnons nous ?
Au final, il s’agit d’une main mise sur l’eau, dont on connaît la valeur au regard du réchauffement climatique et un enrichissement privé avec la revente d’électricité.
Je m’y oppose fortement, tant la finalité de ce projet reste obscur et aux intérêts privés.
C’est à dire que vous allez vous servir gratuitement dans le fleuve pour revendre de l’électricité ? Ou celle ci sera gratuite pour les habitants de la vallée ? Dans le cas de revente d’électricité, que gagnons nous ?
Au final, il s’agit d’une main mise sur l’eau, dont on connaît la valeur au regard du réchauffement climatique et un enrichissement privé avec la revente d’électricité.
Je m’y oppose fortement, tant la finalité de ce projet reste obscur et aux intérêts privés.
Contribution n°22 (Web)
Anonyme
Déposée le 4 décembre 2025 à 09h57
Déposée le 4 décembre 2025 à 09h57
Je suis contre ce projet de microcentrale.
En effet la réalisation d'un seuil sur le fleuve Taravu entrainera automatiquement la perte du label "Rivières Sauvages".
Mais également les travaux pour la création du seuil et de la conduite d'eau aura d'importantes conséquences du point de vue écologique sachant qu'il y a de nombreuses endémiques mais également pour la continuité piscicole.
Tout ça pour une production d'énergie insignifiante !!!
En effet la réalisation d'un seuil sur le fleuve Taravu entrainera automatiquement la perte du label "Rivières Sauvages".
Mais également les travaux pour la création du seuil et de la conduite d'eau aura d'importantes conséquences du point de vue écologique sachant qu'il y a de nombreuses endémiques mais également pour la continuité piscicole.
Tout ça pour une production d'énergie insignifiante !!!
Contribution n°21 (Web)
Anonyme
Déposée le 3 décembre 2025 à 14h25
Déposée le 3 décembre 2025 à 14h25
Aménagement d'une micro centrale Hydroéléctrique est respectueuse de l'environnement , peu couteuse et représente un atout pour un village de l'intérieur car elle permet de produire de l'electricité de maniere permente.
Je suis favorable à ce type de projet.
Je suis favorable à ce type de projet.
Contribution n°20 (Web)
Anonyme
Déposée le 2 décembre 2025 à 19h31
Déposée le 2 décembre 2025 à 19h31
Avis favorable
Contribution n°19 (Web)
Anonyme
Déposée le 2 décembre 2025 à 15h15
Déposée le 2 décembre 2025 à 15h15
Je vis dans le Canton et je pense à mes enfants et aux générations à venir et je veux qu’ils puissent vivre dans une Corse autonome et respectueuse de l’environnement. Ce projet de micro-centrale montre une volonté réelle de construire un avenir durable. Je le soutiens pleinement et je souhaite qu’il soit mené à bien.
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