Contribution n°207 (Web)
Déposée le 8 octobre 2025 à 11h08
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Vous trouverez, ci-joint, ma contribution concernant les zones humides (2ème partie)
Cordialement
Document joint
Contribution n°206 (Web)
Déposée le 8 octobre 2025 à 11h08
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Vous trouverez, ci-joint, ma contribution concernant les zones humides (1ère partie)
Cordialement
Document joint
Contribution n°205 (Web)
Déposée le 8 octobre 2025 à 09h25
Contribution n°204 (Web)
Déposée le 8 octobre 2025 à 09h21
Elles ne sont pas seulement des machines, ce sont des symboles d un monde qui choisit l intelligence plutôt que l épuisement.
Contribution n°203 (Web)
Déposée le 8 octobre 2025 à 09h20
Elles ne sont pas seulement des machines, ce sont des symboles d un monde qui choisit l intelligence plutôt que l épuisement.
Contribution n°202 (Web)
Déposée le 8 octobre 2025 à 09h18
Elles ne sont pas seulement des machines, ce sont des symboles d un monde qui choisit l intelligence plutôt que l épuisement.
Contribution n°201 (Web)
Déposée le 8 octobre 2025 à 09h06
1, rue des vergers
70 120 Tincey et Pontrebeau
Pascal.chambellant70@orange.fr
06 86 00 31 02 06 70 86 97 94
Avis défavorable au projet éolien de Tincey
Mr le Préfet de Haute Saône, Mme, Messieurs les Commissaires Enquêteur
Argumentaire de l’Association Tince’Air- Projet . Éolien et sécurité aéronautique ULM
Objet : Opposition à l’implantation d’éoliennes dans un rayon de sécurité autour de la base ulm déclarée de Tince’Air.
1. Présentation du site concerné
Je soussigné M.CHAMBELLANT, gestionnaire de la base ULM déclarée de Tince’air, souhaite attirer l’attention de la commission d’enquête sur les risques majeurs de sécurité aérienne que représenterait l’implantation d’éoliennes à proximité immédiate de la piste.
2. Cadre réglementaire et références applicables
Bien qu’il n’existe pas de texte unique fixant une distance de 2500 m autour d’une piste ULM, plusieurs références légales et techniques permettent de justifier cette marge de sécurité : servitudes aéronautiques, recommandations D G A C et FFPLUM et le principe de précaution.
3. Risques concrets pour la sécurité aérienne
. Obstacles physique dans les trajectoires de décollage et d’approche.
. Turbulences de sillage pouvant affecter les appareils légers.
. Perturbation visuelle et confusion en phase d’atterrissage.
4. Recommandations et demandes
L’association Tince’Air demande qu’aucune éolienne ne soit implantée à moins de 2500 m du centre de la piste. Qu’une étude de sécurité aéronautique indépendante soit réalisée, qu’à défaut de garanties suffisantes, la commission émette un avis défavorable.
5. conclusion
L’implantation d’éoliennes dans un rayon inférieur à 2500 m autour d’une piste ULM déclarée est incompatible avec l’exigence de sécurité aérienne.
Cette distance repose sur les principes techniques reconnus au nom de la République Française, par le Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, par la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civil), par la FFPLUM, (Fédération National U L M) et le principe constitutionnel de précaution.
En temps que gestionnaire de la piste de Tincey et Pontrebeau et responsable de fait de la sécurité, je me dégagerais de toutes responsabilités, en cas d’autorisation donnée à une implantation d’éoliennes à l’intérieur du cercle de 2500 m, pour tous incidents ou accidents aéronautique.
6. Informations Dans un dossier similaire, qui opposait un promoteur éolien et un responsable d’une piste ULM, le tribunal de la CAA de Lyon du 25 04 2024, refuse le projet éolien, dans un autre dossier identique, le Conseil d’Etat prend la même décision en date du 13 02 2025, ces deux décisions font jurisprudence.
Fait à Tincey et Pontrebeau le 06/10/2025
Président et gestionnaire de la base ULM de Tince’Air
Association loi 1901
Contribution n°200 (Web)
Déposée le 8 octobre 2025 à 08h58
Je m'oppose au projet éolien de TINCEY ET PONTREBEAU
# Les formes cachées et souvent négligées de pollution associées aux éoliennes : Analyse complète du cycle de vie, des impacts et controverses
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## Introduction
La transition énergétique vers les renouvelables place l’énergie éolienne au cœur des politiques publiques en France, en Europe et dans le monde. Souvent présentée comme une source d’électricité « propre », l’éolien bénéficie d’une image favorable dans le débat public. Cette perception occulte pourtant des impacts environnementaux non négligeables ou insuffisamment débattus, qui traversent tout le cycle de vie d’une éolienne : de l’extraction des matières premières à sa fabrication, en passant par le transport, l’installation, l’exploitation, la maintenance et, in fine, le démantèlement et le recyclage. Au-delà du discours dominant qui oppose « énergies fossiles polluantes » et « renouvelables propres », il s’agit ici d’examiner de manière objective les différentes formes — visibles et invisibles — de pollution et de nuisance que génère l’énergie éolienne, en particulier celles souvent ignorées du grand public et parfois sous-estimées dans le cadrage réglementaire et scientifique.
Ce rapport s’appuie sur les dernières recherches académiques, des rapports officiels, des analyses d’experts, des retours d’expérience industriels, ainsi que sur des études menées en France, en Europe et à l’international. Il passera en revue chaque étape du cycle de vie des éoliennes, incluant les volets cruciaux de la pollution sonore, lumineuse, électromagnétique, chimique et les impacts sur la biodiversité, la faune, les écosystèmes terrestres et marins. Il traitera également des controverses et défis réglementaires, et proposera une synthèse critique prenant en compte la complexité des débats et leurs évolutions récentes.
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## Tableau récapitulatif des formes de pollution aux différentes étapes du cycle de vie des éoliennes
| Étape du cycle de vie | Type(s) de pollution principale(s) | Particularités / effets notables |
|---------------------------|-----------------------------------------------|-----------------------------------------------------------|
| Extraction des matériaux | Pollution des sols, de l’eau, émissions CO2, poussières, destruction d’habitats | Extraction de minerais/terres rares/acier/béton, impacts locaux élevés |
| Fabrication | Émissions CO2, composés organiques volatils, déchets industriels | Procédés énergivores, émissions indirectes, substances chimiques |
| Transport | Émissions GES, polluants atmosphériques, bruit | Transport routier/maritime/voie ferrée, convoi exceptionnel |
| Installation et génie civil| Pollution des sols, bruit, artificialisation, émissions GES | Coulage fondations (béton), modification du paysage |
| Maintenance | Fuites d’huiles, lubrifiants, bruit, déplacements | Risques de déversement/lubrifiants, bruit lors de l'entretien |
| Exploitation | Pollution sonore (bruit/infrasons), lumineuse, électromagnétique, pertes de biodiversité | Perturbation faune/flore, collisions, effets barrières |
| Démantèlement/recyclage | Gestion des déchets, émissions secondaires, risque de pollution chimique | Difficulté de recycler les pales, pollution possible lors du traitement des composites |
| Phase globale | Emissions cumulées, fragmentation des habitats | Effets indirects, transfert de pollution, conflits d’usage/mobilité faune |
Ce tableau synthétise l’enchaînement des pollutions et nuisances à chaque étape clé. Toutefois, il convient d’en détailler la nature, l’ampleur et les controverses dans les parties suivantes.
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## Extraction des matériaux et production des composants
### Extraction des matières premières : terres rares, métaux, béton, fibres
La fabrication des éoliennes commence bien en amont du site d’implantation, dès l’extraction des différentes ressources nécessaires à la production des composants. L’industrie éolienne requiert :
- De l’acier (pour la tour et la structure)
- Du cuivre (générateurs, systèmes électriques)
- De l’aluminium (composants divers)
- Du béton armé (fondations massives)
- Du verre, du carbone (pales en fibre de verre ou de carbone)
- Des terres rares (notamment pour certains générateurs à aimants permanents)
L’extraction de ces matières engendre d’importantes pollutions locales : émissions de CO2 et de particules fines lors de la production d’acier et de béton, contamination des sols et des eaux par lixiviation (notamment dans les mines de terres rares en Chine), destruction et fragmentation d’écosystèmes, déforestation, production de déchets toxiques. L’empreinte écologique de l’extraction ne se limite pas aux zones d’extraction directe : elle inclut aussi le transport des produits semi-finis à travers le monde.
En France, selon les données de la filière verre et composites, la production d’une tonne de béton génère 235 kg de CO2, et une tonne d’acier engendre 1,8 à 2 tonnes de CO2. À l’échelle d’une éolienne de taille courante, la fondation exige 600 à 800 tonnes de béton et 25 à 40 tonnes d’acier.
Les aimants permanents nécessitent des terres rares (comme le néodyme, le praséodyme, le dysprosium, le terbium), dont l’extraction, principalement en Chine, est génératrice de déchets radioactifs, de rejets d’acides lourds et de perturbation de vastes zones naturelles. Malgré le fait que les terres rares représentent moins de 0,001 % du poids total d’une éolienne, elles concentrent une part disproportionnée de l’impact écologique à la source.
Pour les composites des pales, la production de verre et de carbone entraîne également une dépense énergétique élevée, principalement issue de combustibles fossiles.
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### Production des pales : procédés intensifs et pollution associée
Les pales d’éoliennes sont une source spécifique de préoccupations environnementales. Leur fabrication implique la fusion de sable siliceux, de carbonates de sodium ou de potassium et de calcaire pour élaborer le verre ou la fibre de verre, combinés à des résines époxy ou polyester (souvent issues de la pétrochimie). Ce processus est énergivore : 75 % de l’énergie provient du gaz naturel et 20 % de l’électricité, avec une faible part de fioul en voie de disparition.
Les étapes industrielles de transformation génèrent des émissions de CO2, des rejets de composés organiques volatils (COV), des poussières et des déchets de résine. Les fours de fusion sont responsables de la majorité des émissions de GES de cette étape.
Notons que la durée de vie des fours (2 à 20 ans) implique un renouvellement industriel périodique et un besoin d’investissement constant dans les procédés de décarbonation, notamment par l’utilisation accrue de verre recyclé (calcin), de biogaz ou de boost électriques.
En France, la feuille de route de la filière verre vise une réduction des émissions de GES de 42 % à horizon 2030 et de 93 % à horizon 2050 dans son scénario le plus ambitieux. Les leviers identifiés sont l’usage accru du verre recyclé, l’amélioration de l’efficacité énergétique et la substitution du gaz naturel par du biométhane.
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## Fabrication, transport et installation : une logistique lourde et émissive
### Empreinte carbone de la fabrication, rôle des matériaux
La fabrication de l’ensemble des composants d’une éolienne (tour, pales, nacelle, générateur, fondations) est l’étape la plus contributive à l’empreinte carbone totale du système, représentant jusqu’à 65 % des émissions de gaz à effet de serre sur tout le cycle de vie. Cette proportion s’explique par la masse des matériaux : acier, béton et composites dominent la composition. S’ajoutent les émissions indirectes liées aux approvisionnements multiples dans un contexte de chaîne logistique mondialisée.
D’après les analyses de cycle de vie (ACV) conduites par l’ADEME et confirmées par plusieurs études indépendantes, l’éolien terrestre affiche un taux d’émission inférieur à 15 g CO2eq par kWh produit, tandis que l’éolien offshore atteint 15 à 22 g CO2eq/kWh, principalement du fait de la logistique marine et de la robustesse requise pour les structures exposées.
À titre de comparaison, les émissions de l’électricité issue du gaz atteignent 490 g CO2eq/kWh, et celles du charbon 820 g CO2eq/kWh, selon le GIEC.
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### Transport et logistique : consommation d’énergie, impacts locaux
L’acheminement des matériaux et des composants (parfois de 50 mètres de long et plus de 100 tonnes) requiert des transports exceptionnels par route, rail, fleuve ou mer. Cette logistique génère des émissions liées à la combustion de diesel, des polluants atmosphériques (NOx, particules fines), des nuisances sonores et une perturbation des circulations locales. Les tronçons de mat, les pales, la nacelle sont parfois convoyés sur plusieurs milliers de kilomètres, notamment pour l’offshore où les navires spécialisés jouent un rôle central.
Avec l’intégration récente du transport maritime dans le système d’échange européen de quotas carbone, la logistique maritime est désormais comptabilisée dans l’empreinte environnementale du secteur.
Pour chaque parc terrestre, la construction de routes d’accès temporaires ou permanentes, adaptées aux convois lourds, entraîne une artificialisation non marginale des sols agricoles ou naturels et une consommation de granulats et de bitume supplémentaires : on estime à 0,5 ha la surface artificialisée par éolienne.
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### Installation et génie civil : consommation de ressources, impacts sur les sols et les milieux
**Fondations béton et transformation du paysage**
Les fondations de chaque éolienne représentent l’un des postes majeurs d’émission de CO2 hors phase d’exploitation : entre 600 et 800 tonnes de béton par fondation, pour 25 à 40 tonnes d'acier d’armature. En France, cela représente une consommation annuelle de 210 000 à 250 000 m³ de béton, soit environ 0,5 à 0,7 % de la production nationale.
La fabrication de béton étant fortement émettrice de GES (235 kg CO2/tonne), une fondation typique est à l’origine de 155 tonnes de CO2, équivalent à 310 MWh d’électricité produite par des centrales à gaz. Ce chiffre, mis en rapport avec la production annuelle d’une éolienne (4100 MWh pour 2 MW de puissance), montre que la « dette carbone » liée à la fondation est remboursée en seulement quelques mois de production, à condition que cette dernière évite des sources fossiles.
La création de pistes et de zones de grutage augmente l’artificialisation des espaces (0,5 ha/éolienne), la fragmentation des habitats, et peut entraîner le drainage ou l’imperméabilisation des sols, avec des conséquences sur le ruissellement et la faune du sol.
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**Installation offshore : perturbation des fonds marins et émissions**
L’installation en mer est caractérisée par d’intenses phases de battage, de dragage ou de remorquage. Ces activités causent des remises en suspension de sédiments, une augmentation locale de la turbidité de l’eau, la modification des flux de matières organiques, la destruction d’habitats benthiques et des phénomènes d’anoxie partielle du fond, affectant la faune filtrante ou enfouie. Le recouvrement du fond marin par les ancrages et les plateformes béton/acier modifie durablement les écosystèmes locaux, tout en créant de nouveaux supports de colonisation (effet récif artificiel).
La logistique marine génère également des émissions de GES importantes liées à l’utilisation de navires spécialisés pour le transport, l’installation, l’ensouillage des câbles, etc. Nécessité logistique supplémentaire : l’installation de câbles électriques sous-marins (courant continu ou alternatif) nécessite encore des interventions lourdes sur le substrat marin.
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## Phase d’exploitation et de maintenance : pollutions et nuisances indirectes
### Maintenance : risques chimiques et pollution diffuse
La maintenance comprend la lubrification des multiples pièces (boîtes de vitesse, générateurs), l’usage de produits anti-corrosion, l’entretien à l’aide de lubrifiants parfois synthétiques, et des déplacements réguliers d’équipes techniques (véhicules, navires, hélicoptères). Les risques principaux sont les suivants :
- **Fuites d’huiles et de lubrifiants industriels** (pouvant contaminer sols ou milieux aquatiques, notamment en offshore),
- **Émissions de bruit, d’odeurs ou de microsubstances lors des interventions**,
- **Déchets de maintenance** (pièces mécaniques, textiles, huiles usagées).
Chaque année, la maintenance d’un parc exige le remplacement de pièces, le renouvellement de lubrifiants, la gestion des huiles usagées. Bien que réglementée, la maintenance n’est pas sans risques : fuites accidentelles, manipulations dangereuses et incidence sur la biodiversité locale si certaines opérations sont mal maîtrisées.
Le vieillissement des composites des pales accroît par ailleurs les risques de relargage de microfibres ou de poussières dans l’environnement, lors de réparations ou de nettoyage.
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### Pollution sonore : un effet plus complexe qu’il n’y paraît
#### Onshore : bruit aérien, infrasons et perception sociale
Le bruit généré par les éoliennes est une préoccupation majeure du point de vue de l’acceptabilité sociale. À 500 mètres (distance minimale réglementaire) d’une éolienne, le niveau sonore mesuré est généralement inférieur à 35 dBA, soit moins que la quasi-totalité des bruits de circulation routière ou ferroviaire.
Cependant, la gêne perçue est parfois supérieure à celle engendrée par d’autres sources de bruit de même niveau, du fait :
- Du caractère continu et modulé du bruit (bruit de fond rural très bas),
- De la présence de basses fréquences (20-200 Hz) et d’infrasons (<20 Hz),
- Des variations d’amplitude liées au passage des pales.
Diverses études épidémiologiques et expertises sanitaires, dont celles de l’Anses et du Cerema, concluent à l’absence de preuve d’effets délétères sur la santé humaine autre que la gêne subjective et les perturbations ponctuelles du sommeil. Les infrasons et basses fréquences produits restent généralement en dessous du seuil de perception humaine. Les travaux de recherche se poursuivent néanmoins, en particulier sur d’éventuels effets physiologiques sur le système cochléo-vestibulaire.
En milieu rural, le bruit des éoliennes peut être d’autant plus audible que le bruit de fond est faible et la distance de propagation augmentée.
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#### Offshore : bruit sous-marin et risques pour la faune marine
En mer, la pollution sonore liée à l’éolien revêt deux dimensions : acoustique aérienne et acoustique sous-marine. Cette dernière est particulièrement problématique, surtout lors :
- Du battage des pieux durant l’installation (jusqu’à 220 dB re 1 μPa à 1m),
- De l’exploitation (bruit généré par la rotation des pâles, générateurs, ancrages),
- Des interventions de maintenance (navires, treuils, etc.).
Les effets documentés comprennent :
- La perturbation du comportement et de la communication des mammifères marins (cétacés, phoques),
- L’éloignement temporaire ou l’évitement des zones,
- Le risque de lésion auditive temporaire ou, dans de rares cas, permanente, pour certaines espèces, notamment lors des travaux de construction (zones de danger de plusieurs kilomètres),
- Des perturbations comportementales des poissons et invertébrés (altération des schémas de nage, baisse des taux de reproduction, modifications spatiales).
Des dispositifs de réduction du bruit (rideaux de bulles, horaires de chantier, limitations spécifiques selon la biologie locale) sont progressivement introduits, notamment au titre de la Directive Cadre « Stratégie pour le Milieu Marin ».
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### Pollution lumineuse : réglementation, impacts et efforts de réduction
Les éoliennes doivent, pour des raisons de sécurité aérienne, être dotées d’un balisage lumineux de forte intensité, clignotant en blanc le jour et en rouge la nuit. Depuis l’arrêté du 23 avril 2018, la synchronisation des feux de balisage sur l’ensemble d’un parc est obligatoire pour limiter la gêne visuelle, et la puissance des feux rouges nocturnes a été réduite à un dixième de celle des feux diurnes.
La pollution lumineuse, perceptible surtout dans les zones à faible densité lumineuse naturelle, est une source de plaintes chez les riverains, d’autant plus que le nombre de parcs croit. Elle est accusée de perturber les cycles biologiques de certaines espèces (oiseaux migrateurs attirés ou désorientés, insectes nocturnes). Des pistes d’amélioration sont à l’étude, comme l’éclairage circonstancié (activation des balises uniquement en cas de passage avéré d’aéronef) ou le balisage infra-rouge pour certains usages militaires.
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### Pollution électromagnétique : effets et incertitudes
Les champs électromagnétiques (CEM) produits par les éoliennes proviennent :
- Des générateurs et lignes électriques à haute/moyenne tension (éolien terrestre),
- Des câbles sous-marins de transport d’électricité en offshore (particulièrement pour le courant continu à haute tension).
Les CEM marins d’origine anthropique dépassent parfois le champ géomagnétique terrestre. Ils sont détectables par nombre d’espèces marines électrosensibles (requins, raies, poissons migrateurs, tortues, crustacés), susceptibles de subir des perturbations comportementales (désorientation, changements de schémas migratoires, attractivité ou répulsion, altération physiologique).
À ce stade, la littérature scientifique manque encore d’études in situ sur les effets chroniques à long terme, notamment pour les espèces à stades de vie benthiques ou effectuant leurs cycles vitaux au voisinage des câbles. Les recommandations actuelles préconisent un enfouissement systématique des câbles et le développement de protocoles de suivi sur les sites à risque.
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### Pollution chimique : anticorrosion, lubrifiants, émissions de microplastiques et métaux
#### Produits anticorrosion, peintures et anodes sacrificielles
Pour maintenir la durabilité des structures métalliques exposées à des environnements marins extrêmes, une double protection est appliquée :
- Des peintures et revêtements spéciaux (souvent à base d’époxy, polyuréthane, avec biocides),
- Des systèmes de protection cathodique (anodes sacrificielles en zinc, aluminium, parfois indium ou alliages spécifiques).
Des analyses récentes ont identifié jusqu’à 228 substances chimiques différentes présentes dans les parcs offshore, dont plus d’une soixantaine sont classées prioritaires sur les listes internationales de polluants. Près de 58 % de ces émissions sont dues à la dégradation progressive des revêtements (lessivage, abrasion mécanique, attaque saline), les anodes sacrificielles représentant la deuxième source (12 %).
Parmi ces substances figurent :
- Des phénols, des esters organophosphorés (agents retardateurs de flamme),
- Des métaux lourds et micro-particules métalliques (aluminium, zinc, gallium, indium, nickel, mercure),
- Des COV et additifs industriels.
Certaines de ces molécules (ex : certains OPE, métaux lourds) présentent des risques écotoxicologiques avérés, capables de s’accumuler dans les tissus de la faune marine (mollusques, poissons) et, potentiellement, de remonter la chaîne alimentaire jusqu’à l’homme. Toutefois, l’impact réel dépend étroitement de leur concentration locale — aujourd’hui jugée modérée, mais susceptible de croître avec la multiplication des parcs.
D’un point de vue réglementaire, le contrôle des émissions chimiques spécifiques de l’éolien en mer reste embryonnaire en Europe. Les experts préconisent l’intégration systématique de cette problématique dans les études d’impact, ainsi que la recherche de revêtements biosourcés ou d’huiles biodégradables pour limiter la dispersion de substances dangereuses.
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#### Pollution chimique par lubrifiants et huiles
Les interventions de maintenance génèrent également des émissions accidentelles ou chroniques de lubrifiants, d’huiles hydrauliques ou de fluides industriels. Bien que leur volume total soit inférieur à celui des produits de protection, leur impact local peut être préoccupant — notamment en cas de fuite ou de déversement accidentel en mer.
L’usage d’huiles biodégradables est encouragé, mais il persiste des risques de contamination des eaux et d’accumulation dans les sédiments pour certains additifs ou composés résistants (hydrocarbures, additifs anti-usure, épaississants).
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## Démantèlement et recyclage : défis persistants et enjeux futurs
### Cadre réglementaire et obligations en France
Le démantèlement des éoliennes est aujourd’hui strictement encadré : en fin de vie (20 à 25 ans d’exploitation), l’ensemble de la structure doit être démonté, les fondations excavées (jusqu’à 2 mètres en zone forestière, 1 mètre ailleurs), les câbles électriques retirés sur dix mètres autour du site, et la remise en état de la parcelle est exigée. Un fonds de garantie (minimum 50 000 € par éolienne) est exigé pour en assurer les coûts, indépendamment des circonstances (faillite, cessation).
### Recyclabilité et gestion des déchets
Près de 90 % du poids des éoliennes est aujourd’hui recyclable : acier, cuivre, fonte, aluminium, béton sont intégralement valorisables ; reste le défi des matériaux composites (pales principalement), qui ne sont pas recyclés de manière circulaire, mais valorisés thermiquement (cimenteries, incinération) ou transformés en matériaux de construction secondaire.
L’enfouissement des pales est interdit en Europe, mais la multiplication des volumes à traiter annonce un enjeu industriel majeur à l’ordre de 3 000 à 15 000 tonnes par an d’ici 2025, puis bien davantage à l’horizon 2030-2040. L’industrie explore de nouvelles solutions, telles que l’usage de thermoplastiques (remplaçant l’époxy), le développement d’unités de recyclage spécifiques (projet REFRESH…), ou la réutilisation en objets et matériaux composites secondaires.
### Impacts résiduels
Lors du démantèlement, des poussières de composites, des déchets de peinture ou de protection, des résidus huileux et des débris métalliques sont susceptibles de polluer les sites si les procédures ne sont pas rigoureuses. L’absence de filière de traitement pour les composites reste une faiblesse majeure, susceptible de retarder la circularité de la filière et d’accroître l’empreinte indirecte de l’éolien.
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## Impacts indirects sur la biodiversité, la faune et les écosystèmes
### Avifaune : collisions, fragmentation, effets cumulés
Les éoliennes provoquent la mort d’entre 0,3 et 18,3 oiseaux par an et par éolienne en France, avec des maxima locaux pouvant atteindre 50 individus/an. Les passereaux en migration et les rapaces nicheurs sont les plus touchés, la mortalité étant maximum près des zones Natura 2000 et au voisinage des couloirs migratoires. Près de 75 % des espèces retrouvées sont protégées. Cependant, à l’échelle nationale, l’impact de l’éolien demeure inférieur à celui des réseaux routiers, électriques ou des baies vitrées.
L’effet barrière et la fragmentation de l’habitat augmentent les dépenses énergétiques des oiseaux migrateurs, perturbent la connectivité du paysage, et, dans certains cas, réduisent l’accès aux ressources alimentaires ou de nidification.
Le bruit des turbines peut aussi gêner la communication entre oiseaux (appels, signaux de reproduction), modifier la réussite reproductive ou l’établissement territorial.
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### Chauves-souris : mortalité par collision, barotraumatisme
Les chauves-souris sont particulièrement exposées, avec un taux de mortalité moyen variant entre 2 et plus de 15 individus/an/éolienne selon les régions. La mortalité est accentuée chez les espèces migratrices et pendant les migrations de fin d’été et automne. Les collisions directes et le barotraumatisme (lésions pulmonaires dues aux variations de pression à proximité des pales en mouvement) sont documentés.
Des stratégies existent pour réduire la mortalité, comme l’augmentation du seuil de vitesse de fonctionnement des turbines lors des périodes de forte activité des chiroptères, la mise à l’arrêt temporaire lors de conditions météorologiques spécifiques, ou l’installation de dispositifs d’effarouchement acoustique ou lumineux. Ces mesures permettent de diminuer la mortalité jusqu’à 80 % dans certains cas, pour une perte de production marginale (moins de 1 % annuellement).
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### Autres taxons : insectes, petits mammifères, reptiles, amphibiens
L’étude des impacts sur d’autres groupes, en particulier les insectes, demeure un champ de recherche émergent. Des modélisations estiment que, sur des milliers d’éoliennes, les pales pourraient tuer chaque année plusieurs milliards d’insectes migrateurs, avec des conséquences encore difficiles à quantifier sur les chaînes trophiques et les services écosystémiques (pollinisation, alimentation de la faune supérieur).
Les petits mammifères terrestres, reptiles, amphibiens, sont surtout victimes des pertes d’habitats et de la fragmentation induites par l’installation, la maintenance et la création d’infrastructures associées (routes, postes…), mais leur sensibilité varie fortement selon les espèces.
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### Biodiversité marine : impacts multiples des éoliennes offshore
#### Effets sur l’habitat et les communautés marines
Les fondations, ancrages, câbles et autres structures immergées des parcs offshore modifient substantiellement la structure et la qualité des habitats marins : réarrangement du benthos, colonisation des ouvrages par des espèces sessiles (moules, anémones, algues), création de récifs artificiels favorisant certaines espèces prédatrices (poissons, mammifères marins) mais accentuant aussi le risque d’introduction d’espèces exotiques envahissantes.
La limitation de la pêche dans les zones de parcs éoliens crée un effet réserve favorable à la restauration de certains stocks et à la biodiversité locale (poissons, requins, raies). Mais d’autres études montrent des pertes massives d’habitats de substrats meubles, une diminution locale de la diversité (poissons plats), des effets barrière sur la migration ou l’alimentation de nombreux taxons.
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#### Impacts sonores et électromagnétiques
Les pressions les plus notables lors de la construction puis de l’exploitation sont d’ordre sonore : battage des pieux et bruit sous-marin lors des travaux causent des réactions d’évitement et des traumatismes potentiels chez les mammifères marins et poissons, tandis que les émissions acoustiques en phase d’exploitation semblent limitées à quelques centaines de mètres autour des infrastructures.
Les champs électromagnétiques générés par les câbles affectent certaines espèces magnéto-sensibles (requins, raies), en modifiant leur comportement ou leur capacité de navigation.
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#### Pollution chimique : un risque émergent
La question de la pollution chimique chronique (peintures, anodes, huiles, microplastiques) est aujourd’hui l’objet de programmes de recherche européens. Des premiers résultats mettent en évidence la dispersion de substances potentiellement dangereuses (cancérigènes, bioaccumulatives), mais les niveaux d’exposition restent pour l’instant inférieurs aux seuils connus de toxicité. Il est probable que ces effets cumulatifs se révèlent avec le vieillissement et la multiplication du nombre de sites.
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## Analyse de cycle de vie (ACV) : synthèse globale, comparaisons et limites
L’ACV reste, au niveau international et français, la méthode de référence pour quantifier l’ensemble des impacts environnementaux d’une technologie sur son cycle complet. Les ACV disponibles pour les éoliennes terrestres et offshore mettent en évidence une empreinte carbone inférieure à 16 gCO2eq/kWh, une performance largement supérieure à celle de toute production conventionnelle d’électricité (mix moyen français : 70-80 gCO2eq/kWh, gaz > 450 g, charbon > 800 g).
Les autres impacts suivis — particules fines, usage d’eau, toxicité, acidification, occupation des sols — sont généralement classés comme « faibles à très faibles » comparés au mix électrique européen. Les phases de fabrication et de transport représentent la majorité des émissions et des impacts, contrairement à l’exploitation, quasi nulle en émissions.
Cependant, les ACV classiques peinent souvent à intégrer :
- La biodiversité et l’artificialisation des sols sur le long terme,
- Les effets indirects non linéaires (fragmentation, barrière, stress physiologique),
- Les émissions chimiques peu documentées ou émergentes,
- Les effets cumulatifs et les interactions avec d’autres usages du territoire,
- Les inégalités de répartition spatiale des impacts, pouvant concentrer les nuisances là où l’électricité est consommée ailleurs.
Cela justifie la nécessité d’une évolution permanente des méthodes ACV et l’intégration multicritère dans la planification territoriale.
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## Cadre réglementaire, études d’impact et démarche ERC
### Législation en France
La filière éolienne est encadrée par le code de l’environnement comme installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE). Ce régime impose :
- Études d’impact obligatoires intégrant bruit, biodiversité, paysage, présence d’espèces protégées,
- Autorisation ou déclaration selon la hauteur et la puissance du projet,
- Enquête publique et consultation, avec prescriptions complémentaires sur l’éloignement, le niveau sonore, la démolition,
- Démantèlement obligatoire et remise en état du site, financés par des garanties financières.
Des guides méthodologiques sont diffusés par les ministères et l’ADEME pour uniformiser les protocoles d’étude d’impact et de suivi environnemental. La séquence ERC (Éviter, Réduire, Compenser) s’applique, tout comme la réalisation de mesures compensatoires pour la perte d’habitats naturels.
Les règles de balisage lumineux, les prescriptions de distance minimale (500 mètres des habitations), le contrôle du bruit et des émissions, et la surveillance de la biodiversité sont renforcés, même si l’application et le contrôle effectifs soulèvent parfois des critiques locales (manque de moyens, disparité des méthodologies, mauvaise prise en compte des cycles biologiques).
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### Innovations et bonnes pratiques de réduction d’impacts
La recherche d’un moindre impact environnemental conduit l’industrie à :
- Mettre en place des simulateurs d’impact (macro- et micro-siting),
- Adapter la vitesse de démarrage des turbines pour limiter la mortalité chiroptère,
- Mettre en place des détecteurs faune-cible et des dispositifs d’effarouchement,
- Développer l’éco-conception des pales (recours aux thermoplastiques, revêtements biosourcés),
- Optimiser la synchronisation des balisages lumineux et expérimenter leur activation circonstanciée.
L'intégration de la biodiversité dans la planification, la gestion adaptative et la concertation participative à l'échelle locale sont également recommandées par les instances scientifiques et les associations environnementales.
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## Controverses, acceptabilité sociale, perception et débats émergents
### Perceptions publiques : entre rejet et soutien conditionnel
L’énergie éolienne demeure globalement acceptée par la majorité de la population, mais l’opposition locale croît à mesure que les parcs se densifient. Les principales préoccupations concernent :
- Les paysages et l’artificialisation des espaces ruraux,
- Les nuisances visuelles et lumineuses,
- Les impacts (réels/perçus) sur la santé (bruit, infrasons),
- Les conséquences sur la faune, en particulier les oiseaux protégés,
- L’efficacité du recyclage et la gestion de la fin de vie des infrastructures.
Certaines études mettent aussi en avant des difficultés de concertation, un manque de transparence, ou une instrumentalisation du discours environnemental pour servir d’autres intérêts.
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### Controverses scientifiques et politiques
Les débats actuels se concentrent sur plusieurs axes :
- L’alignement (ou non) entre le discours vertueux du rendement environnemental et les externalités réelles au Nord et au Sud (extraction, production, chaîne de valeur),
- L’insuffisance des protocoles de mesure d’impacts chimiques et cumulatifs,
- Le défaut de cadre réglementaire international sur les rejets chimiques et le recyclage,
- La fragmentation accrue des habitats naturels et son cumul avec d’autres pressions globales (agriculture, urbanisation, réchauffement),
- La compétition pour l’usage des terres ou des espaces marins (pêche, tourisme, usages traditionnels).
Certaines organisations et scientifiques appellent à une évaluation beaucoup plus complète des impacts sur la biodiversité, à la priorisation des zones d’intérêt écologique fort, et à la systématisation des suivis à long terme et de la dynamique territoriale des parcs.
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## Conclusion et perspectives
L’analyse nuancée du cycle de vie des éoliennes et des impacts associés montre que l’énergie éolienne, quoique nettement plus vertueuse que les énergies fossiles en termes d’empreinte carbone, n’est pas exempte de pollutions souvent invisibles ou délocalisées. Chaque étape, de l’extraction à la démolition, génère un cortège d’impacts : pollution atmosphérique, chimique, sonore, lumineuse, fragmentation écologique, risques pour la faune, émissions diffuses ou accidentelles de substances toxiques.
L’acceptabilité de la filière passera par sa capacité à intégrer la sobriété environnementale à chaque étape, à une montée en transparence sur l’ensemble des effets (locaux, mondiaux, directs et indirects), et à renforcer les protocoles de suivi, les filières de recyclage circulaire, et la planification territoriale intégrée à la biodiversité et à l’usage des sols/mers.
À l’horizon des prochaines décennies, l’expansion de l’éolien implique de relever de nombreux défis : inventer des matériaux et procédés de fabrication/réparation bas carbone et non toxiques, structurer une filière industrielle de recyclage des composites et alternatives biosourcées, systématiser la concertation avec les parties prenantes locales, et garantir la non perte nette de biodiversité dans chaque projet, sur terre comme en mer.
La transition énergétique doit aussi rester attentive au risque de « transfert de pollution », sous peine de confisquer la soutenabilité à un secteur en la reportant sur d’autres régions ou populations. L’équilibre entre production d’énergie nécessaire et limitation des frontières écologiques demeure au cœur du débat — et l’ensemble des acteurs s’entendent sur un point : aucune « énergie immaculée » n’existe, seule l’énergie non consommée demeure la plus propre.
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Document joint
Contribution n°199 (Email)
Déposée le 6 octobre 2025 à 18h54
Bonjour,
Merci de prendre en compte mes observations à l'implantation d'éoliennes à Tincey-et-Pontrebeau :
Je m'oppose fermement au projet d'implantation d'un parc éolien sur notre territoire pour plusieurs raisons d'ordre environnemental, patrimonial, sanitaire et économique.
Atteinte au paysage et à la biodiversité
Le projet menace l'intégrité de notre paysage rural, reconnu pour sa beauté naturelle et son caractère préservé.
La construction des éoliennes perturberait les écosystèmes locaux, notamment les espèces protégées vivant dans les zones boisées et agricoles.
Dégradation du cadre de vie
Les éoliennes, par leur taille imposante, dénatureraient le panorama visible depuis les habitations.
Le bruit généré par les pales et les infrasons pourrait affecter la qualité de vie des riverains.
Risques sanitaires et psychologiques
Plusieurs études évoquent des troubles du sommeil, du stress et des maux de tête chez les personnes vivant à proximité de parcs éoliens.
L'impact sur la santé mentale lié à la nuisance visuelle et sonore ne doit pas être sous-estimé.
Rentabilité douteuse et impact économique
Le coût de construction et d'entretien des éoliennes est élevé, pour une production intermittente et dépendante des conditions météorologiques.
La baisse potentielle de la valeur immobilière dans les zones concernées inquiète les propriétaires.
Manque de concertation et de transparence
Les habitants n'ont pas été suffisamment informés ni consultés sur les conséquences du projet.
Le processus décisionnel semble opaque et guidé par des intérêts privés plus que par le bien commun.
Solutions alternatives
Il serait plus judicieux d'investir dans des solutions énergétiques plus discrètes, comme le solaire sur toiture ou la géothermie.
La transition énergétique ne doit pas se faire au détriment de notre patrimoine naturel et humain.
Merci de prendre en compte mes observations.
J'en profite pour vous indiquer que nous sommes de + en + nombreux à souffrir de la multiplication des ondes en tous genres autour de nous...
S'il vous plaît, n'en rajoutez pas.
Cordialement.
Pierre Brongniart
Contribution n°198 (Web)
Déposée le 7 octobre 2025 à 22h16
En tant qu habitante de fresne saint mames, je suis très préoccupée par les conséquences environnementales
Paysagères et humaines de ce projet.
L implantation de trois éoliennes de 200 mètres, visibles à plusieurs kilomètres, aura un impact visuel considérable sur le paysage rural et naturel de notre territoire.
Le projet se situe à proximité du château de Ray sur saone , dont la mise en valeur est incompatible avec l implantation de structures industrielles aussi importantes.
Les riverains les plus proches seront exposés à des nuisances acoustiques...
Je déplore un manque d informations
clair et accessible en amont de cette enquête publique .
Les habitants de Tincey et Pontrebeau ,n ont pas été concertés par ce projet de 3 éoliennes pour Tincey .
D autres projets sont en cours, sur notre secteur, vellexon ,vaudey...
Nous avons choisi de vivre à la campagne, de la protéger....
On nous parle de biodiversité,on nous demande de planter des haies....
Puis on arrive avec des camions, on coupe, on massacre la nature, pourquoi ?
C est pour ces raisons que je donne un avis défavorable au projet éolien
De tncey Pontrebeau.
Ainsi qu aux autres projets en cours
Le 7 octobre 2025
Marie Christine Blanc