Les contributions

Contribution n°28 (Web)

Par David P.
Déposée le 29 septembre 2025 à 20h47
Je m'oppose fermement au projet de repowering du Haut-Cabardès qui constitue un scandale écologique majeur. Le projet prévoit 9 éoliennes [...]
Je m'oppose fermement au projet de repowering du Haut-Cabardès qui constitue un scandale écologique majeur. Le projet prévoit 9 éoliennes de 125 mètres avec rotors de 92 mètres, situées à moins de 2 km du Gouffre de Cabrespine, gîte d'intérêt national abritant plusieurs dizaines de milliers de chauves-souris protégées, dont le Minioptère de Schreibers. Les nouvelles dimensions aggravent dramatiquement les risques : garde au sol réduite à 35 mètres, pales descendant dans la zone de vol des chiroptères et rapaces, surface balayée augmentée de 110%. Le dossier présente des lacunes inadmissibles : aucun bilan de mortalité du parc existant depuis 20 ans, pas d'évaluation cumulative avec le parc voisin de la Braquette, mesures de protection floues et non opposables, étude acoustique limitée à 38 jours en automne. Surtout, aucune demande de dérogation espèces protégées n'a été déposée malgré l'avis de la MRAe, ce qui constitue un vice substantiel rendant toute autorisation illégale selon la jurisprudence. Ce patrimoine naturel irremplaçable ne peut être sacrifié au profit d'une production électrique. Le refus de l'autorisation et la suspension immédiate de l'instruction s'imposent.

Contribution n°27 (Web)

Par E.Galaup
Déposée le 29 septembre 2025 à 20h37
OPPOSITION AU PROJET DE REPOWERING DE LA CENTRALE ÉOLIENNE DU HAUT-CABARDÈS

Le projet de repowering de la centrale éolienne du Haut-Cabardès [...]
OPPOSITION AU PROJET DE REPOWERING DE LA CENTRALE ÉOLIENNE DU HAUT-CABARDÈS

Le projet de repowering de la centrale éolienne du Haut-Cabardès prévoit le remplacement de 16 éoliennes existantes par 9 nouvelles machines de dimensions considérablement plus importantes (hauteur en bout de pale de 125 mètres, rotor de 92 mètres contre 62 mètres actuellement).
Après analyse approfondie du dossier, je m'oppose fermement à ce projet pour les raisons exposées ci-après, en insistant particulièrement sur le scandale écologique que représente l'impact catastrophique de ces installations sur la faune volante, notamment les chiroptères et l'avifaune.
UN SCANDALE ÉCOLOGIQUE : LA DESTRUCTION MASSIVE DES CHAUVES-SOURIS
Un site d'exception pour les chiroptères menacé
Le projet se situe à moins de 2 kilomètres du site Natura 2000 "Gorges de la Clamoux", qui abrite le Gouffre de Cabrespine, gîte d'intérêt national pour le Minioptère de Schreibers et d'autres espèces de chauves-souris protégées.
Les effectifs présents dans ce secteur sont exceptionnels :
• Plusieurs dizaines de milliers d'individus dans les cavités du secteur (Cabrespine/Limousis)
• 15 000 chauves-souris recensées dans la grotte voisine de Gaougnas
• Des flux nocturnes réguliers de chiroptères sortant des gîtes pour rejoindre leurs zones de chasse, exactement dans le fuseau du projet
Il s'agit d'un patrimoine naturel irremplaçable, d'une biodiversité exceptionnelle que ce projet menace directement.
Le repowering ne diminue pas le risque pour les chiroptères, il l'augmente :
Une garde au sol dangereusement basse
• Garde au sol d'environ 35 mètres seulement
• Distance pale-canopée inférieure à 28 mètres
• Les pales descendent ainsi directement dans la zone de vol des chauves-souris, notamment celles de lisière qui volent juste au-dessus de la canopée
Une implantation en milieu forestier particulièrement meurtrière
• Les éoliennes seront implantées en lisière et canopée forestière
• Les défrichements prévus (5,29 hectares) créeront de nouvelles lisières qui attirent les chiroptères directement vers les pales
• La SFEPM (Société Française pour l'Étude et la Protection des Mammifères) et EUROBATS recommandent formellement d'éviter ce type d'implantation
Un rotor géant qui multiplie la surface meurtrière
• Le rotor de 92 mètres (contre 62 mètres actuellement) représente une surface balayée de 6 360 m² par éolienne
Un cumul meurtrier avec le parc de la Braquette
Le projet prévoit 9 éoliennes sur le Haut-Cabardès, auxquelles s'ajoutent 3 éoliennes du parc de la Braquette situé à seulement 300 mètres.
Cela constitue un alignement quasi continu de 12 machines sur la crête, créant une barrière mortelle sur les trajectoires de vol des chiroptères entre leurs gîtes (Gouffre de Cabrespine, Gaougnas) et leurs zones de chasse.
L'effet cumulatif n'a pas été étudié dans le dossier, ce qui constitue une violation de l'article R.122-5 du Code de l'environnement.
L'absence scandaleuse de données sur la mortalité actuelle
Le dossier reconnaît lui-même que les études de biodiversité sont limitées faute de données de terrain.
• Aucune analyse complète des impacts du parc existant sur les colonies du Gouffre de Cabrespine n'a été produite
• Aucun bilan de mortalité fiable sur les 16 éoliennes actuellement en fonctionnement depuis près de 20 ans
• Les mesures proposées pour le renouvellement reposent donc sur des hypothèses et non sur des données vérifiées
Comment peut-on autoriser un tel projet sans même connaître l'hécatombe causée par les machines existantes ?
Des mesures de protection totalement insuffisantes et floues
Un système de détection/arrêt imprécis et non garanti
Le dossier évoque un système de détection/arrêt des machines en cas de présence de chiroptères, mais :
• Les espèces cibles ne sont pas définies
• Les performances techniques ne sont pas garanties (distance de détection, taux d'échec, délai réel d'arrêt)
• Le dispositif dépend du choix du modèle d'éolienne, qui n'est pas encore fixé
• Ces systèmes sont connus pour leur imperfection : délais de réaction, habituation des animaux, taux d'échec significatif
En l'absence de spécifications chiffrées et d'un protocole opposable, ces affirmations ne sont que de la poudre aux yeux.
Un bridage vague et non contraignant
Le bridage annoncé "aux heures et conditions climatiques adaptées" :
• N'est accompagné d'aucun protocole détaillé (seuils de température, vitesse du vent, périodes de migration)
• Ne constitue aucun engagement clair et opposable
• Reste purement déclaratif

UN MASSACRE ANNONCÉ POUR L'AVIFAUNE
Des espèces protégées présentes et menacées
Le secteur abrite de nombreuses espèces d'oiseaux protégées :
• Rapaces (présence avérée dans les documents)
• Migrateurs utilisant les crêtes de la Montagne Noire comme corridor de migration
• Oiseaux nicheurs forestiers
Un risque de collision considérablement accru
Les nouvelles dimensions des éoliennes aggravent le risque pour l'avifaune :
Des pales qui descendent plus bas
• La garde au sol réduite à 35 mètres (contre plus de 40 mètres actuellement) place les pales dans la zone de vol des rapaces
• Les rapaces planeurs, qui utilisent les ascendances thermiques des crêtes, volent précisément dans cette tranche d'altitude
Un rotor géant qui balaie un volume immense
• Le rotor de 92 mètres crée une zone à risque considérablement étendue, tant verticalement qu'horizontalement
• La surface balayée passe de 3 018 m² à 6 360 m², soit une augmentation de 110%
• Les oiseaux en vol ont d'autant moins de possibilités d'éviter les pales
Un effet de barrière pour les migrateurs
• L'alignement de 12 machines sur la crête (9 du Haut-Cabardès + 3 de la Braquette) constitue un mur d'éoliennes sur les trajectoires migratoires
• Les flux migratoires devront soit contourner (dépense énergétique supplémentaire), soit traverser (risque de collision maximal)
Un état initial incomplet et l'absence de suivi
Comme pour les chiroptères :
• Absence de suivi de mortalité du parc existant : impossible de connaître l'impact réel des 16 éoliennes actuelles depuis 20 ans
• Inventaire des espèces présentes insuffisamment détaillé
• Pas de données sur les flux migratoires et leur intensité
• Pas d'évaluation cumulative avec le parc de la Braquette
2.4. Pas de programme de suivi post-installation sérieux
Le dossier ne présente aucun programme de suivi renforcé :
• Pas de protocole de recherche de cadavres avec correction des biais
• Pas d'enregistrements radar ou caméras thermiques
• Pas de suivi pluriannuel
• Aucun engagement de mesures correctives automatiques en cas de mortalité excessive
Sans suivi scientifique rigoureux, il sera impossible de vérifier l'efficacité des mesures et d'adapter la gestion. Les oiseaux et chauves-souris continueront de mourir dans l'indifférence.

AUTRES IMPACTS MAJEURS DU PROJET
Nuisances acoustiques : une étude incomplète et non représentative
L'étude acoustique repose sur une campagne de seulement 38 jours (24 octobre au 30 novembre 2023), exclusivement en automne.
Insuffisances majeures :
• Pas de mesures estivales (fenêtres ouvertes, nuits calmes favorisant la propagation)
• Pas de mesures hivernales (conditions météorologiques particulières : brume, brouillard, inversions thermiques qui aggravent la propagation sonore)
• Dépassements reconnus des seuils réglementaires (jusqu'à +4 dB(A))
• Bridage annoncé mais non détaillé, non opposable
• Absence totale d'évaluation cumulative avec le parc de la Braquette
Les riverains de Pradelles-Cabardès, Castans et des hameaux environnants subiront la somme des nuisances des 12 éoliennes fonctionnant simultanément, sans que cela ait été mesuré.
Dégradation massive du paysage et du cadre de vie : Un impact visuel considérablement accru
• Passage de machines de 99 mètres à 125 mètres en bout de pale (+26 mètres)
• Rotor de 92 mètres contre 62 mètres : augmentation de 48% du diamètre
• À 1 km, l'angle visuel passe de 3,5° à 5,1° : les machines apparaissent 40% plus grandes
Un paysage nocturne défiguré
• Actuellement, seules 2 éoliennes du parc sont balisées
• Le repowering imposera un balisage sur chacune des 9 machines
• Multiplication des points lumineux clignotants visibles de très loin
• Impact catastrophique sur la perception nocturne de la Montagne Noire
Un effet cumulatif catastrophique
• La Montagne Noire compte déjà plus de 80 éoliennes
• L'ajout des 9 machines du Haut-Cabardès et des 3 de la Braquette créera un mur continu d'éoliennes sur la crête
• Saturation visuelle du massif
• Perte totale de lisibilité des reliefs et du patrimoine
• Atteinte au tourisme (Pays cathare, châteaux de Lastours, Canal du Midi)
• Risques pour la sécurité
Un raccordement au réseau non étudié
• Distance de raccordement : 28 kilomètres jusqu'au poste de Conques-sur-Orbiel
• 28 km de tranchées et leurs impacts environnementaux
• Capacité du poste jugée insuffisante par la MRAe
• Aucune variante de raccordement étudiée
La MRAe rappelle que le raccordement fait partie intégrante du projet et doit être évalué (article L 122-1 du Code de l'environnement).

MES DEMANDES
Sur la protection de la faune volante
Cartographie fine des flux de chiroptères entre les gîtes (Gouffre de Cabrespine, Gaougnas) et les zones de chasse : radiales de sortie, hauteurs de vol, saisons, fenêtres horaires
Modèle de risque précis intégrant : garde au sol, distance pale-canopée, défrichements, effet lisière, et cumul des 12 machines
Plan de bridage chiroptères contraignant et opposable, avec :
o Vitesses de démarrage nocturne relevées
o Smart-curtailment (arrêt intelligent) par période sensible
o Seuils météorologiques précis (température, vents faibles, absence de pluie, pics d'insectes, période août-octobre)
o Calage espèce par espèce
o Bilan de perte de production assumé
Suivis indépendants post-mise en service :
o Détection acoustique continue
o Thermal/infrarouge ciblé sur les crêtes
o Recherche de cadavres avec protocole anti-biais
o Seuils d'alerte déclenchant un bridage automatique renforcé
Inventaire actualisé complet des espèces d'oiseaux et de chiroptères présentes
Bilan de mortalité du parc existant : données sur 20 ans de fonctionnement
Modélisation cumulative obligatoire intégrant le parc de la Braquette
Dépôt obligatoire d'une demande de dérogation espèces protégées (L411-2 du Code de l'environnement) pour oiseaux et chiroptères
Saisine du CNPN et mise à l'enquête publique de son avis avant toute décision préfectorale
Sur l'acoustique
Nouvelle étude acoustique multi-saisons (été, automne, hiver)
Prise en compte des effets cumulés avec le parc de la Braquette
Plan de bridage détaillé, chiffré et opposable
Analyse spécifique des conditions météorologiques défavorables (inversions thermiques, brume, brouillard)
Sur le paysage
Étude d'impact paysager révisée avec photomontages réalistes depuis les villages, hameaux et belvédères
Analyse complète de l'effet cumulatif à l'échelle du massif
Étude spécifique du balisage lumineux nocturne et de ses impacts
Limitation de la hauteur des machines
Sur le raccordement
Étude complète des variantes de raccordement
Évaluation environnementale des 28 km de tranchées
Solution garantissant la capacité d'accueil du poste source
MA CONCLUSION
Le projet de repowering de la centrale éolienne du Haut-Cabardès constitue une menace écologique majeure pour un site exceptionnel abritant des dizaines de milliers de chauves-souris et une avifaune remarquable.
Les dimensions hors normes des nouvelles machines (hauteur de 125 mètres, rotor de 92 mètres, garde au sol réduite) aggravent considérablement les risques de collision pour la faune volante, au lieu de les réduire.
Le dossier présente des lacunes inadmissibles :
• Absence de bilan de mortalité du parc existant
• Pas d'évaluation cumulative avec le parc de la Braquette
• Pas de demande de dérogation espèces protégées malgré l'avis de la MRAe
• Étude acoustique non représentative
• Impact paysager et nuisances de chantier sous-estimés
• Raccordement au réseau non étudié
L'absence de demande de dérogation au titre de l'article L411-2 du Code de l'environnement constitue un vice substantiel rendant toute autorisation illégale.
Face à ce scandale écologique, je demande fermement :
• Le refus de l'autorisation environnementale en l'état
• La suspension de l'instruction tant que le dossier n'aura pas été complété sur l'ensemble des points soulevés
• Le dépôt obligatoire d'une demande de dérogation espèces protégées et la saisine du CNPN
On ne peut pas sacrifier un patrimoine naturel irremplaçable, des dizaines de milliers de chauves-souris d'intérêt national, et une avifaune remarquable sur l'autel d'une production électrique dont l'utilité n'est même pas démontrée dans le dossier.
Le principe de précaution doit s'appliquer. Les générations futures nous jugeront sur notre capacité à préserver la biodiversité exceptionnelle de la Montagne Noire.

Contribution n°26 (Web)

Par Michèle
Déposée le 29 septembre 2025 à 13h42
Je m’oppose à ce projet pour cause de sous-évaluation des impacts sur la qualité de vie des riverains et la biodiversité. Les impacts [...]
Je m’oppose à ce projet pour cause de sous-évaluation des impacts sur la qualité de vie des riverains et la biodiversité. Les impacts visuels depuis les villages, hameaux, lieux de vie et sites touristiques situés à proximité sont minimisés. Les mesures des nuisances sonores ne sont pas révélatrices des réels impacts : tous les paramètres n'ont pas été intégrés : effets cumulatifs, nouveau dimensionnement des machines, les effets saisonniers. Les nuisances des balisages lumineux nocturnes déjà avec les machines néfastes pour les riverains, ont-ils été ré-évalués ? De nombreuses espèces protégées : chauve-souris, aigle royal, faucon… ont été relevées dans la zone, quelles mesures efficaces sont proposées pour limiter les impacts ? Quel suivi est proposé lors du fonctionnement du site ?

Contribution n°25 (Web)

Anonyme
Déposée le 29 septembre 2025 à 11h22
Il faut un moratoire sur l'éolien !
Le constat se décline en sept points.
1)-Jamais depuis 2005 la France n’a connu une demande d’électricité [...]
Il faut un moratoire sur l'éolien !
Le constat se décline en sept points.
1)-Jamais depuis 2005 la France n’a connu une demande d’électricité aussi faible, enraison de sa croissance anémiée, de la
poursuite de la désindustrialisation
et de la hausse des prix qui freine la consommation des ménages.
2)- Jamais le surplus quotidien de production d’électricité n’a été aussi élevé, entraînanttrès souvent une chute des prix spot à zéro ou à des valeurs négatives lorsque le vent etle soleil activent les productions éolienne et surtout photovoltaïque.
3)- Du coup, jamais le coût budgétaire des dédommagements à payer aux producteursde renouvelables intermittents n’a été aussi élevé, soit au titre des prix minima que l’Etatleur a garanti, soit pour les dédommager des arrêts de production que RTE doit leurimposer pour éviter un black-out. Car le danger de black-out existe tout autant avec unesous-production qu’avec une surproduction. L’exemple espagnol du 28 avril dernier
suffità le démontrer
.
4)-Jamais EDF n’a été autant contraint de ralentir sa production nucléaire pour absorberle trop plein d’électricité éolienne ou solaire, ce qui a un impact sur sa rentabilité et lamaintenance des réacteurs.
5)-Jamais la puissance installée en production éolienne et solaire n’a été aussi élevée enFrance, et en croissance aussi rapide, puisqu’elle représente aujourd’hui une puissanceéquivalente à celle de 45 réacteurs nucléaires. Le parc nucléaire en activité en France estde 57 réacteurs. Il représente pourtant selon les années environ 70% de la productionavec, il est vrai, un facteur de charge sans commune mesure avec celui desrenouvelables intermittents… Mais ce n’est pas tout.
6)-Car jamais le nombre de dossiers pour de nouveaux projets éoliens et solairesdéposés et en cours d’instruction dans les préfectures n’a été aussi élevé. Il représente52 GW de capacités, dont 69% de solaire, ce qui équivaut à 30 réacteurssupplémentaires dernier cri du type de l’EPR de Flamanville… Et tout cela avant mêmeles nouveaux appels d’offre que prévoyait d’autoriser la PPE 3 !
7)-Selon les données plus larges recensées par le Cérémé (qui est actionnaire de lasociété éditrice de Transitions & Energies), il existerait déjà aujourd’hui en service enFrance 52 GW de capacités de renouvelables intermittents. Il y aurait également 52 GWen attente de construction et/ou de raccordement, 19,5 à 26,5 GW en instruction et entre
4/6
2 et 5 GW en attente d’une décision de la justice administrative. Cela représente un totalde capacités compris entre 125 et 135 GW, deux fois celui du parc nucléaire (63 GW)…

Pour ces raisons, je donne un avis défavorable au projet de repowering de la centrale du Haut-Cabardès.

Contribution n°24 (Web)

Par Fabienne
Déposée le 29 septembre 2025 à 10h54
Je m’oppose à ce projet pour la sous-évaluation des impacts notamment sur les paysages, le patrimoine, le cadre de vie et la faune. [...]
Je m’oppose à ce projet pour la sous-évaluation des impacts notamment sur les paysages, le patrimoine, le cadre de vie et la faune.
- L’impact paysager est sous-évalué :
L’aspect de saturation visuelle à l’échelle de la Montagne Noire, doit être mesuré en intégrant la hauteur et le dimensionnement des nouvelles machines. L’importance patrimonial et touristique de la zone est faiblement évoquée. Les impacts visuels depuis les villages, hameaux et lieux de vie situés à proximité : Pradelles-Cabardès, Cubserviès, Les Moussels... ne sont pas clairement évalués.
- Les mesures des nuisances sonores sont largement incomplètes : Les effets cumulés avec le parc voisin de la Braquette doivent être explicitement pris en compte. La durée de la campagne de mesure est très limitée dans le temps. Les conditions de réalisations des mesures ne sont pas représentatives puisqu’elle n’intègre pas les phénomènes saisonniers. Des dépassements sonores sont reconnus et le plan de bridage annoncé est insuffisamment détaillé pour juger de la réelle efficacité des mesures.
- L’impact sur la faune est également sous-évalué : La ZIP va s’intégrer dans une zone faunistique riche et va par conséquent détériorer et limiter la zone de vie, de passage, de transit de nombreuses espèces protégées. Les études ayant démontré la présence, le passage, l’activité sur la zone et à proximité immédiate : d’un couple d’Aigle royal, Aigle Bonelli, Gypaète barbu, Faucon crécerellette. Tous ces rapaces font partis des espèces protégées voire même pour « Le Faucon crécerellette », d’espèce menacée de disparition classée dans la catégorie « Vulnérable » de la Liste rouge au niveau national. Ce projet s’inscrit donc une zone riche d’espèces protégées, dans une zone de prise d’ascendance récurrentes des rapaces et les mesures compensatoires doivent être clairement et strictement définies. Quel suivi des impacts après mise en exploitation sera réalisé ? Est noté la présence de chiroptères à proximité immédiate dans la zone, notamment au Gouffre de Cabrespine, lieu de gîte d’intérêt majeur reconnu. Des colonies importantes sont recensées avec des activités nocturnes importantes dans la zone et exactement dans la trajectoire du projet. Pas de plan de bridage spécifique précisé afin de limiter les impacts sur cette espèce protégée.
- L’impact de saturation lié aux balisages lumineux nocturnes non évalué : Il est déjà désastreux par la présence machines existantes et dans le cadre cette étude, il n’est défini ni pour les riverains, ni à l’échelle de la Montagne Noire.

Contribution n°23 (Web)

Par PESENTI HENRI
Déposée le 29 septembre 2025 à 08h00
Votre projet ne m'intéresse pas le habitants du Sambres
Vos éoliennes polluent des tonnes de béton dans la montagne qui est défigurée [...]
Votre projet ne m'intéresse pas le habitants du Sambres
Vos éoliennes polluent des tonnes de béton dans la montagne qui est défigurée par vos moulins à vent qui de plus font du bruit et perturbe faune et humains
Ça nous coûte de milliards pour du profit à des étrangers arrêtez de nous prendre pour des imbeciles

Contribution n°22 (Web)

Par GARCIA Jean-Luc
Déposée le 28 septembre 2025 à 20h18
Opposition à ce projet pour les raisons suivantes:
- pollution visuelle (éoliennes le jour ;lumières clignotantes la nuit)
- pollution [...]
Opposition à ce projet pour les raisons suivantes:
- pollution visuelle (éoliennes le jour ;lumières clignotantes la nuit)
- pollution sonore
- pollution des sols et des eaux souterraines ( par le béton )
- impact sur la faune ( mortalité des oiseaux er des chauves souris)
- recyclage des matériaux après démantèlement

Contribution n°21 (Web)

Par Paul
Déposée le 24 septembre 2025 à 13h01
Je m'oppose fermement à ce projet, aucunes certitudes qu'il n'impactera pas la faune environnantes et le visuel pour les villages [...]
Je m'oppose fermement à ce projet, aucunes certitudes qu'il n'impactera pas la faune environnantes et le visuel pour les villages avoisinant.

Contribution n°20 (Web)

Par Les Crêtes Vent Debout
Déposée le 23 septembre 2025 à 22h11
L'association "Les Crêtes Vent Debout " suit la conclusion de la contribution circonstanciée de L'association "Vent mauvais". Elle [...]
L'association "Les Crêtes Vent Debout " suit la conclusion de la contribution circonstanciée de L'association "Vent mauvais". Elle donne un avis défavorable au projet.

Contribution n°19 (Web)

Par Coustel Jean-Louis
Déposée le 23 septembre 2025 à 22h02
Je me range derrière la contribution circonstancié de l'association " Vent mauvais ". Avis défavorable à ce projet.

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