Contribution n°120 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 10h37
Pas par idéologie, mais par humanité.
On compte 47 000 personnes enfermées en CRA par an. Pourtant, moins de la moitié sont expulsées : ce qui veut dire que plus de 20 000 personnes sont enfermées pour rien, chaque année. Dans l’indifférence la plus crasse.
Notre devise nationale n’est-elle pas liberté, égalité, fraternité ? Pourtant, lorsque je regarde l’horreur qu’incarne ce projet de CRA, je ne peux qu’être indigné et y voir un autre narratif. Un autre projet : où est la liberté lorsque l’on prive une personne de cette dernière, lorsque l’on enferme quelqu’un qui n’a commis aucun crime ?
Où est la fraternité lorsque des travailleurs, des voisins, des jeunes pleins d’espoir — des frères et des sœurs qui contribuent à la richesse de la France depuis des années — entrent en “irrégularité” à cause de lenteurs, d’erreurs ou d’errances administratives ?
Où est l’égalité lorsque l’on prive ces personnes de liberté pendant 90 jours, sans jugement, sans condamnation, sans procès, quand d’autres ploutocrates ne passent que 11 jours de séchoir avec service après-vente médiatique ?
Un CRA, ce n’est pas une politique migratoire : c’est une faute morale. C’est la France qui s’oublie, qui renonce à être ce qu’elle est : une terre d’accueil, multiculturelle, faite d’entraide et de fraternité.
Ce sont 90 jours : l’une des durées les plus longues en Europe.
Ce sont des enfants enfermés, parfois en bas âge. Plusieurs condamnations ont d'ailleurs été prononcées par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) contre la France pour l’enfermement d’enfants en CRA — traitement jugé “inhumain et dégradant”. Est-ce le visage que nous voulons pour notre pays à l’international ?
Que dire du coût exorbitant de ces centres ? Plusieurs centaines de millions d’euros, bien supérieurs au budget de certaines missions anticorruption par exemple.
Construire un CRA ici, à Nantes — ville de solidarité, de luttes sociales et d’hospitalité — serait une trahison de notre histoire et de nos valeurs.
Je ne veux pas d’un outil d’enfermement administratif à ma porte. Non, ce centre serait un écho aux heures sombres de notre histoire, qui, hier, ont vu des marchands de mort s’enrichir sur la peur des autres, en faisant d’eux des esclaves. Aujourd’hui, les héritiers des intolérants d’hier traitent les étrangers en ennemis à combattre.
Je refuse de participer à l’engrenage de la peur, au tri humain, au glissement autoritaire.
Je le dis clairement :
il n’y aura jamais de place pour un CRA dans une métropole qui se veut juste, vivante et humaniste !
Aujourd’hui, nous manquons d’écoles, de soignants, de logements accessibles.
Nous manquons de bras pour lutter contre la corruption et l’ingérence.
Mais nous ne manquons pas de prisons administratives.
Par ailleurs, la construction d'un CRA entraînera la création d’une emprise bâtie nouvelle, une imperméabilisation des sols, une augmentation durable des surfaces artificialisées. Cela va à l’encontre des obligations légales ZAN à horizon 2030/2050, auxquelles les collectivités doivent pourtant se conformer — Nantes ne faisant pas exception. Ce dont notre métropole a besoin aujourd'hui, c’est de sens commun, de respect et d’empathie.
La seule construction acceptable à Nantes, c’est celle des droits humains, du vivre-ensemble.
Tout le reste appartient au passé et ne sert qu’à nourrir des projets de haine et de stigmatisation de l’autre.
Je le dis clairement ici : je refuse d’enfermer l’avenir dans un mouroir.
La peur de la différence n’est pas le projet de cette métropole. Ici — et par extension en France — il n’y a pas d’intrus : il n’y a que des êtres humains qui cherchent à vivre ensemble.
Ici, il n’y aura jamais de place pour un projet raciste.
Contribution n°119 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 10h25
Non à son label d’intérêt général.
Non au récit qui l’accompagne.
Ni ici ou ailleurs.
Contribution n°118 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 10h13
Non à son label d'intérêt général.
Non au récit qui l'accompagne.
Ni ici ou ailleurs.
Contribution n°117 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 09h50
Je dénonce le traitement pénal discriminatoire réservé aux personnes étrangères qui n’ont pas obtenu de régularisation administrative, et la double peine que les personnes sortant de prison exécutent pour le simple fait d’être étrangères ;
je hais tous les racismes ;
Je revendique la solidarité internationale entre les peuples.
Contribution n°116 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 09h50
Contribution n°115 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 08h56
Pas de CRA, ni ici ni ailleurs.
Contribution n°114 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 04h26
Contribution n°113 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 04h05
Non à son label d'intérêt général.
Non au récit qui l'accompagne.
Ni a Nantes ni Ailleurs.
Contribution n°112 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 00h15
Non à son label d’intérêt général.
Non au récit qui l’accompagne.
Ni ici ou ailleurs.
Contribution n°111 (Web)
Déposée le 4 décembre 2025 à 23h29
Non à l’enferment des personnes étrangères
Ni à Nantes, ni ailleurs
Construire un CRA ne sera jamais d’intérêt général, au contraire cela contribue à une politique raciste et xénophobe