Contribution n°10 (Web)
Contribution n°9 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 02h29
Document joint
Contribution n°8 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 00h32
Contribution n°7 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 22h27
Contribution n°6 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 22h15
Contribution n°5 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 22h11
Si c'est une plaisanterie, elle n'est pas amusante.
Document joint
Contribution n°4 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 21h48
J’émets un avis clairement défavorable à la création d’un CRA à Nantes. Cette infrastructure ne constitue ni une réponse adaptée aux enjeux migratoires, ni une solution respectueuse des droits fondamentaux.
Les CRA enferment des personnes n’ayant commis aucun délit, mais uniquement en raison de leur situation administrative. Plusieurs rapports d’associations et d’autorités indépendantes soulignent des conditions de vie souvent indignes dans ces centres. La création d’un nouvel établissement risque d’amplifier un système déjà critiqué pour son manque de respect des droits humains.
La construction puis la gestion d’un CRA mobilisent des ressources financières importantes, dans un contexte où les besoins prioritaires concernent l’accès au logement, la santé, l’éducation, la justice ou l’accompagnement social. Allouer des fonds à une structure de rétention apparaît comme un choix inefficace et peu responsable.
La rétention entraîne souffrance psychologique, ruptures familiales, interruption de soins et fragilisation accrue de personnes souvent déjà vulnérables. Renforcer un dispositif coercitif accentuerait ces dommages sans apporter de solution durable.
Contribution n°3 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 21h24
Contribution n°2 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 20h16
En réalité, c’est une prison qui ne dit pas son nom. On y enferme des hommes et des femmes, qu’elles.ils soient « sans papiers » ou bien sortant d’une autre prison en attendant d’être expulsé.e.s. Les sortant.e.s de prison qui y sont enfermé.e.s exécutent une double peine pour le seul fait d’être étranger.e.s.
Jusqu’en janvier 2024, la loi permettait d’y enfermer des enfants. Cette situation est toujours d’actualité à Mayotte.
Ce sont des prisons pour étrangers aux conditions indignes. À onze reprises déjà, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour l’enfermement d’enfants dans les CRA, dont des nourrissons. De plus, les conditions d’enfermement sont largement décriées par tou.te.s : nourriture insuffisante, locaux insalubres et mal entretenus, impossibilité de mettre en place des mesures de distanciation lors de la pandémie de Covid. Ce projet s’inscrit dans une stratégie politique qui surfe sur un climat sécuritaire et xénophobe croissant, déjà affirmé par la promulgation de la loi immigration.
Contribution n°1 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 18h29
Bien cordialement
F P