Contribution n°140 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 19h19
Contribution n°139 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 19h11
La liste est tellement longue qu'elle ne saurait être faite entièrement dans cette consultation qui ne servira probablement à rien...
Un CRA a pour seule et unique essence d'enfermer des personnes dont le statut administratif n'est pas celui attendu (par l'Etat qui aime à hiérarchiser les personnes et à ne leur autoriser une existence que sous condition). Il concerne aujourd'hui les personnes étrangères dépourvues de titre de séjour (mais rien n'est immuable et dans une fascisation de la société si nos propres situations sont notre moteur nous pouvons aussi toustes avoir peur),... L'enfermement d'une personne étrangère, juste parce qu'elle est étrangère, manifeste d'un pouvoir que s'octroi la République de contrôler des corps, celui des personnes étrangères, du seul fait de leur statut administratif. Dans un République où la devise commence par le principe de liberté cela doit interroger et au-delà indigner.
L'acceptation de cette réalité témoigne aussi, très malheureusement, d'un continuum colonialiste sur le territoire français. Pourtant la colonisation est un crime et ne sont-ils pas réputés naitre libres et égaux en droit? . Notre société en est encore imprégnée du colonialisme et, par de tels projets, reproduit encore et encore les mêmes violences... Cette dérive doit cesser.
Toutes les arguties de protections (utilisées politiquement pour défendre le projet et désinformer) ne souffrent pas l'analyse des faits de toutes les études sérieuses sur les CRA (l'argument de protection n'est qu'un argument politique populiste):
- les CRA tuent,
- privent d'existence,
- brisent des familles,
- brisent des vies...
Les répercussions de l'existence d'un CRA dans une ville sont perceptibles dehors. Les CRA font peur et obligent celleux qui n'ont pas de titre (et parfois plus largement les personnes qui sont susceptibles d'être perçues comme susceptibles de subir plus facilement des contrôles) à toujours plus se cacher, se limiter dans leurs déplacements et à accepter aussi des situations parfois proches de la traites des êtres humains. Peut-on le tolérer? Est-ce que nous l'acceptons? La réponse devrait être assez évidente et être non.
Celleux qui feront le choix du CRA devraient compter les morts annuels en CRA, et compteront alors aussi ceux qui mourront au CRA de Nantes. Il s'agira de leur responsabilité. Il faudra l'assumer, le choix se pose aussi ainsi puisqu'il s'agit d'une réalité. Chaque année des personnes retenues meurent parce qu'elles se trouvent en CRA (suicide, décompensation de problématiques médicales, ...).
Par ailleurs, alors que la France s'est engagée et est aujourd'hui contrainte de respecter ses obligations internationales pour limiter l'impact du réchauffement climatique et protéger les espaces permettant de réduire l'impact de ces bouleversements, un tel projet, extrêmement couteux, qui utilise du béton (ce qui détruit les écosystèmes et demande une énergie folle et n'est pas durable) va à l'encontre des objectifs de l'Etat.
Il oblige aussi à artificialiser des zones humides et arborées, qui hébergent la vie rare, sont des bombes de biodiversité qui ne sauraient renaitre ailleurs. Venir indiquer que des compensations sont possibles est un argument que la science ne démontre pas.
La perte de biodiversité et d'espaces naturels est une perte définitive alors même qu'il s'agit d'une richesse fragile et inestimable. C'est de cela que ce projet va priver les générations futures pour emprisonner des humains, juste parce qu'étranger.
En conséquence, il parait évident que le CRA n'a aucune utilité si ce n'est pour vivre dans une société des barbelés, du béton, de la hiérarchisation des humains et de tout le vivant. Une société de la mort... Ce n'est pas acceptable.
Contribution n°138 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 19h05
Contribution n°137 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 17h44
La distiction entre retenu-e-s et détenu-e-s y est mentionnée à plusieurs reprises mais le projet indique le voisin immédiat du centre de rétention serait la maison d'arrêt de Carquefou ; il y a l'aspect symbolique de l'emplacement mais pour les personnes "retenues" la proximité sera une vraie réalité et les mettra dans leur véritable position à savoir la détention puisqu'elles n'ont pas de liberté de circulation.
L'autre contradiction est qu'y seraient retenues pour l'essentiel des personnes originaires d'Afrique alors qu'à quelques kilomètres de là se trouve le mémorial qui rappelle ce qu' a été la privation de liberté pour des milliers d'africains aux 18eme siècle. L'image que Nantes veut donner comme terre d'accueil au travers de ce mémorial va en être largement affectée.
Enfin, justifier au nom de l'intérêt public d'une affectation en partie sur une zone humide à protéger pose question : en quoi y a t-il intérêt public à expulser des personnes ayant fui la misère, la guerre, une dicature et qui ne demandent qu'à pouvoir tout simplement vivre. Comme bénévole dans une association d'aide aux plus démuni-e-s, confronté à ces situations, cela est particulièremet choquant.
Que ce sinistre projet soit oublié au plus vite.
Contribution n°136 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 17h22
Merci de prendre en considération les observations que j'ai formulées dans le document ci-joint, concernant le projet de construction d'un CRA dans la Métropole nantaise
Cordialement
Philippe
Document joint
Contribution n°135 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 17h19
Comment et pourquoi tentez vous de faire passer, de camoufler, de travestir, de pervertir, de masquer, de voiler cet intérêt particulier pour un intérêt général ?
Vous enfermez déjà des humain.e.s
Vous déportez et expulsez déjà des humain.e.s
Nous ne sommes pas dupes, vous tentez juste de légaliser après coup, à postériori, un batiment spécifique pour des pratiques usuelles déjà effectives.
Pourquoi voulez vous parer ce projet immobilier d'une sorte de permis de construire disposant d'un tampon/label "intérêt commun, général, publique, policier, étatique, nationaliste; identitaire ou identitariste républicain, raciste, xénophobe ..." ?
Vous n'êtes pas légitimes
Contre ce projet, ni ici, ni ailleurs !
Contribution n°134 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 16h59
Contribution n°133 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 16h39
Contribution n°132 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 16h17
Moi, ce n'est pas les étranger·es que je déteste, mais les cyclistes.
On pourra les enfermer dans le CRA ?
Document joint
Contribution n°131 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 15h57
Jusqu’en janvier 2024, la loi permettait d’y enfermer des enfants. Cette situation est toujours d’actualité à Mayotte.
À onze reprises déjà, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour l’enfermement d’enfants dans les CRA, dont des nourrissons. De plus, les conditions d’enfermement sont largement décriées par tou.te.s : nourriture insuffisante, locaux insalubres et mal entretenus, impossibilité de mettre en place des mesures de distanciation lors de la pandémie de Covid.
Ce projet s’inscrit dans une stratégie politique qui surfe sur un climat sécuritaire et xénophobe croissant, déjà affirmé par la promulgation de la loi immigration.
Je m'oppose à la construction d’un Centre de Rétention Administratif en Loire-Atlantique ;
Je refuse le principe même de l’enfermement administratif des personnes étrangères.
Je dénonce le traitement pénal discriminatoire réservé aux personnes étrangères qui n’ont pas obtenu de régularisation administrative, et la double peine que les personnes sortant de prison exécutent pour le simple fait d’être étrangères.
Je combat tous les racismes et revendique la solidarité internationale entre les peuples.