Contribution n°135 (Web)
Par Claude et Nadine BRUGIERE
Déposée le 17 décembre 2025 à 15h06
Déposée le 17 décembre 2025 à 15h06
OBJET : projet d’ouverture d’une carrière de pouzzolane dans le Sarran, Rentières 63420
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Le massif volcanique du Sarran est identifié comme gisement d’intérêt national et prioritaire sous la maîtrise du Conseil Général du Puy de Dôme. Le département fera face à une baisse de production de 90 % de sa production à l’horizon 2031.
Mais en Haute-Loire, département limitrophe du Puy-de-Dôme, le site de Saint Arcons commence juste son exploitation de pouzzolane pour une durée de 30 ans, à raison de 75 000 tonnes par an.
Selon les responsables de Carrière de France, la pouzzolane est un matériau stratégique pour lequel aucune solution de substitution équivalente n’existe.
Cela étant dit, après 30 années d’extraction et épuisement des sites de Mazoire et Sarran dans le Puy-de-Dôme et du site de Saint Arcons dans la Haute-Loire, que restera-t-il aux industriels des routes, du béton, aux artisans paysagés pour leurs clients, puisque ces professionnels des carrières affirment qu’il n’existe aucune substitution ?
Que deviendront dans 30 ans, pour les générations de nos enfants, vos enfants :
- les vignes sans leur drainage de pouzzolane,
- les artisans paysagers sans leurs matériaux drainants « décarbonés »
- comment l’eau sera-t-elle filtrée sans la pouzzolane épuisée par les générations précédentes
Que feront les futurs industriels du béton sans cet apport si vertueux en 2026, cet atout technique découvert depuis peu, dit « majeur » aujourd’hui ? Reviendront-ils au clinker algérien et l’augmentation inexorable des émissions de CO2 ?
Pensons à nos générations futures. Nous formons un tout sur cette planète et les humains ne sont pas une race supérieure, qui peut détruire impunément l’environnement, de façon irréversible. Il a fallut plus de 8000 ans après l’éruption du volcan Sarran pour structurer de magnifiques paysages faits d’une grande diversité, entre riche plateau volcanique du Chausse-Haut, vallée profonde de Rentières, orgues basaltiques, sans parler de la faune, de la flore remarquables et fragiles, et cela à des fins exclusivement mercantiles réservées à une élite.
Pour toutes ces raisons, et pour préserver la ressource pour les prochaines générations, nous sommes vivement opposés à l’ouverture de cette carrière de pouzzolane du Sarran. Cela nous tient vraiment à cœur.
Nous vous remercions pour toute l’attention portée à cette contribution. Recevez, Monsieur le Commissaire Enquêteur, notre considération distinguée.
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Le massif volcanique du Sarran est identifié comme gisement d’intérêt national et prioritaire sous la maîtrise du Conseil Général du Puy de Dôme. Le département fera face à une baisse de production de 90 % de sa production à l’horizon 2031.
Mais en Haute-Loire, département limitrophe du Puy-de-Dôme, le site de Saint Arcons commence juste son exploitation de pouzzolane pour une durée de 30 ans, à raison de 75 000 tonnes par an.
Selon les responsables de Carrière de France, la pouzzolane est un matériau stratégique pour lequel aucune solution de substitution équivalente n’existe.
Cela étant dit, après 30 années d’extraction et épuisement des sites de Mazoire et Sarran dans le Puy-de-Dôme et du site de Saint Arcons dans la Haute-Loire, que restera-t-il aux industriels des routes, du béton, aux artisans paysagés pour leurs clients, puisque ces professionnels des carrières affirment qu’il n’existe aucune substitution ?
Que deviendront dans 30 ans, pour les générations de nos enfants, vos enfants :
- les vignes sans leur drainage de pouzzolane,
- les artisans paysagers sans leurs matériaux drainants « décarbonés »
- comment l’eau sera-t-elle filtrée sans la pouzzolane épuisée par les générations précédentes
Que feront les futurs industriels du béton sans cet apport si vertueux en 2026, cet atout technique découvert depuis peu, dit « majeur » aujourd’hui ? Reviendront-ils au clinker algérien et l’augmentation inexorable des émissions de CO2 ?
Pensons à nos générations futures. Nous formons un tout sur cette planète et les humains ne sont pas une race supérieure, qui peut détruire impunément l’environnement, de façon irréversible. Il a fallut plus de 8000 ans après l’éruption du volcan Sarran pour structurer de magnifiques paysages faits d’une grande diversité, entre riche plateau volcanique du Chausse-Haut, vallée profonde de Rentières, orgues basaltiques, sans parler de la faune, de la flore remarquables et fragiles, et cela à des fins exclusivement mercantiles réservées à une élite.
Pour toutes ces raisons, et pour préserver la ressource pour les prochaines générations, nous sommes vivement opposés à l’ouverture de cette carrière de pouzzolane du Sarran. Cela nous tient vraiment à cœur.
Nous vous remercions pour toute l’attention portée à cette contribution. Recevez, Monsieur le Commissaire Enquêteur, notre considération distinguée.
Contribution n°134 (Web)
Par Castéra Odile
Déposée le 17 décembre 2025 à 13h21
Déposée le 17 décembre 2025 à 13h21
Non à la carrière de pouzzolane du Sarran
Préservons ces lieux magnifiques
Préservons ces lieux magnifiques
Contribution n°133 (Web)
Par CLEMENSAC MR
Déposée le 17 décembre 2025 à 12h17
Déposée le 17 décembre 2025 à 12h17
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Ci joint mon analyse du projet de carrière présenté par le Maire de Rentières, Mr LENEGRE.
Merci de l'attention que vous porterez à ce document.
Bien cordialement, Mr CLEMENSAC
Ci joint mon analyse du projet de carrière présenté par le Maire de Rentières, Mr LENEGRE.
Merci de l'attention que vous porterez à ce document.
Bien cordialement, Mr CLEMENSAC
Document joint
Contribution n°132 (Web)
Par ELIOTT ANDRIEU
Déposée le 16 décembre 2025 à 22h29
Déposée le 16 décembre 2025 à 22h29
Monsieur Le Commissaire Enquêteur,
Une méga-carriére sur le Sarran !!!
Ce projet est choquant, en plein Parc des Volcans, dans une Zone Natura 2000, au dessus de la Réserve Naturelle de la Jaquette.
Je ne comprends même pas comment il a pu être proposé.
La pollution, le bruit, la destruction d espaces naturels, d habitats d espèces sauvages, de flore protégées, de nos petites routes de campagne, de notre Tranquillité, de notre sécurité...
Je fais régulièrement du vélo dans le Cézallier, avec un tel trafic de poids lourds ce serait très dangereux et sans aucun intérêt.
Pour toutes ces raisons, je suis totalement contre ce projet.
Bien cdlt,
Une méga-carriére sur le Sarran !!!
Ce projet est choquant, en plein Parc des Volcans, dans une Zone Natura 2000, au dessus de la Réserve Naturelle de la Jaquette.
Je ne comprends même pas comment il a pu être proposé.
La pollution, le bruit, la destruction d espaces naturels, d habitats d espèces sauvages, de flore protégées, de nos petites routes de campagne, de notre Tranquillité, de notre sécurité...
Je fais régulièrement du vélo dans le Cézallier, avec un tel trafic de poids lourds ce serait très dangereux et sans aucun intérêt.
Pour toutes ces raisons, je suis totalement contre ce projet.
Bien cdlt,
Contribution n°131 (Web)
Par dupuy roger dupuy solange
Déposée le 16 décembre 2025 à 15h35
Déposée le 16 décembre 2025 à 15h35
stop a la degradation de la vie desriverains de leur securite aggravation des risques accidentogenes et destruction de nos petitesroutes et de nos magnifiques ponts qui ne sont pas prevus pour supporter un tel trafic et un poids aussicon siderable commentune personne peut elles autoriter a nuire a notre qualite de vie et degrader notre splendide paysage
Contribution n°130 (Web)
Par Combes Xavier
Déposée le 16 décembre 2025 à 11h24
Déposée le 16 décembre 2025 à 11h24
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Je souhaite exprimer un avis pleinement favorable à ce projet.
Ce projet s’inscrit tout d’abord dans une logique d’intérêt général, la pouzzolane étant reconnue comme un gisement d’intérêt national par le Schéma Régional des Carrières d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le massif volcanique du Sarran a par ailleurs été identifié comme gisement prioritaire à l’issue d’une étude approfondie menée sous maîtrise d’ouvrage du Conseil départemental du Puy-de-Dôme, visant à anticiper la fermeture programmée des carrières situées dans le périmètre UNESCO Chaîne des Puys – Faille de Limagne.
La nécessité de ce projet est d’autant plus avérée que le département du Puy-de-Dôme fait face à une baisse annoncée de près de 90 % de la production autorisée de pouzzolane à l’horizon 2031, ce qui entraînerait une pénurie majeure pour de nombreux secteurs économiques. Le projet du Sarran constitue ainsi une réponse structurante et indispensable pour sécuriser l’approvisionnement régional et national en ce matériau stratégique, pour lequel aucune solution de substitution équivalente n’existe.
La pouzzolane est un matériau volcanique local, naturel et bas carbone, dont les usages sont multiples et particulièrement vertueux : agronomie, horticulture, viticulture, régulation hydrique des sols, filtration de l’eau potable, travaux paysagers, mais aussi industrie du bâtiment.
À ce titre, son utilisation contribue directement à la décarbonation du secteur de la construction, notamment par substitution partielle au clinker dans les ciments : l’utilisation de la pouzzolane en tant que liant mixte, associée à la chaux et au filler calcaire, constitue en effet un atout technique et environnemental majeur du projet.
Historiquement, ce principe est au cœur des bétons romains, dont la remarquable durabilité est aujourd’hui largement documentée. Dans une approche moderne, l’association de la pouzzolane avec la chaux et le filler calcaire permet de développer des liants bas carbone, en substituant une part significative des ciments traditionnels, fortement émetteurs de CO₂.
La pouzzolane, matériau naturel non cuit, et le filler calcaire, issu du broyage de calcaire pur, présentent une empreinte carbone très inférieure à celle du clinker, tout en améliorant la compacité et la durabilité des bétons et mortiers.
Dans le contexte actuel de transition écologique du secteur du bâtiment, la pouzzolane apparaît ainsi comme un levier stratégique pour le développement de bétons et mortiers innovants, durables et sobres en carbone. Le projet de carrière du Sarran contribue directement à sécuriser l’accès à cette ressource locale et naturelle, indispensable au déploiement de ces solutions constructives, en cohérence avec les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
En ce sens, l’exploitation de la pouzzolane ne répond pas uniquement à un besoin en granulats, mais participe pleinement à une évolution qualitative des modes de construction, inspirée de savoir-faire anciens éprouvés, et adaptée aux exigences techniques et environnementales contemporaines.
Par ailleurs, le dossier de demande d’autorisation environnementale démontre que le projet a été conçu avec un haut niveau d’exigence environnementale. Le phasage d’exploitation sur 30 ans, l’intégration paysagère progressive, la prise en compte de la biodiversité, de l’eau, des milieux forestiers, ainsi que les modalités de remise en état finale du site, traduisent une approche responsable et maîtrisée de l’exploitation de la ressource.
Enfin, ce projet représente une opportunité de développement économique local, avec la création d’emplois directs et indirects, tout en s’appuyant sur le savoir-faire historique d’un groupe reconnu dans l’exploitation des gisements de pouzzolane en Auvergne. Il contribue ainsi au maintien d’une filière locale, patrimoniale et non délocalisable.
Pour l’ensemble de ces raisons – intérêt national du gisement, réponse à une pénurie annoncée, contribution à la transition écologique, qualité du projet et retombées territoriales positives – j’émets un avis résolument favorable à l’ouverture de la carrière de pouzzolane du Sarran sur les communes de La Chapelle-Marcousse et de Rentières.
Je vous remercie de l’attention portée à la présente contribution.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Commissaire enquêteur, l’expression de ma considération distinguée.
Je souhaite exprimer un avis pleinement favorable à ce projet.
Ce projet s’inscrit tout d’abord dans une logique d’intérêt général, la pouzzolane étant reconnue comme un gisement d’intérêt national par le Schéma Régional des Carrières d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le massif volcanique du Sarran a par ailleurs été identifié comme gisement prioritaire à l’issue d’une étude approfondie menée sous maîtrise d’ouvrage du Conseil départemental du Puy-de-Dôme, visant à anticiper la fermeture programmée des carrières situées dans le périmètre UNESCO Chaîne des Puys – Faille de Limagne.
La nécessité de ce projet est d’autant plus avérée que le département du Puy-de-Dôme fait face à une baisse annoncée de près de 90 % de la production autorisée de pouzzolane à l’horizon 2031, ce qui entraînerait une pénurie majeure pour de nombreux secteurs économiques. Le projet du Sarran constitue ainsi une réponse structurante et indispensable pour sécuriser l’approvisionnement régional et national en ce matériau stratégique, pour lequel aucune solution de substitution équivalente n’existe.
La pouzzolane est un matériau volcanique local, naturel et bas carbone, dont les usages sont multiples et particulièrement vertueux : agronomie, horticulture, viticulture, régulation hydrique des sols, filtration de l’eau potable, travaux paysagers, mais aussi industrie du bâtiment.
À ce titre, son utilisation contribue directement à la décarbonation du secteur de la construction, notamment par substitution partielle au clinker dans les ciments : l’utilisation de la pouzzolane en tant que liant mixte, associée à la chaux et au filler calcaire, constitue en effet un atout technique et environnemental majeur du projet.
Historiquement, ce principe est au cœur des bétons romains, dont la remarquable durabilité est aujourd’hui largement documentée. Dans une approche moderne, l’association de la pouzzolane avec la chaux et le filler calcaire permet de développer des liants bas carbone, en substituant une part significative des ciments traditionnels, fortement émetteurs de CO₂.
La pouzzolane, matériau naturel non cuit, et le filler calcaire, issu du broyage de calcaire pur, présentent une empreinte carbone très inférieure à celle du clinker, tout en améliorant la compacité et la durabilité des bétons et mortiers.
Dans le contexte actuel de transition écologique du secteur du bâtiment, la pouzzolane apparaît ainsi comme un levier stratégique pour le développement de bétons et mortiers innovants, durables et sobres en carbone. Le projet de carrière du Sarran contribue directement à sécuriser l’accès à cette ressource locale et naturelle, indispensable au déploiement de ces solutions constructives, en cohérence avec les objectifs nationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
En ce sens, l’exploitation de la pouzzolane ne répond pas uniquement à un besoin en granulats, mais participe pleinement à une évolution qualitative des modes de construction, inspirée de savoir-faire anciens éprouvés, et adaptée aux exigences techniques et environnementales contemporaines.
Par ailleurs, le dossier de demande d’autorisation environnementale démontre que le projet a été conçu avec un haut niveau d’exigence environnementale. Le phasage d’exploitation sur 30 ans, l’intégration paysagère progressive, la prise en compte de la biodiversité, de l’eau, des milieux forestiers, ainsi que les modalités de remise en état finale du site, traduisent une approche responsable et maîtrisée de l’exploitation de la ressource.
Enfin, ce projet représente une opportunité de développement économique local, avec la création d’emplois directs et indirects, tout en s’appuyant sur le savoir-faire historique d’un groupe reconnu dans l’exploitation des gisements de pouzzolane en Auvergne. Il contribue ainsi au maintien d’une filière locale, patrimoniale et non délocalisable.
Pour l’ensemble de ces raisons – intérêt national du gisement, réponse à une pénurie annoncée, contribution à la transition écologique, qualité du projet et retombées territoriales positives – j’émets un avis résolument favorable à l’ouverture de la carrière de pouzzolane du Sarran sur les communes de La Chapelle-Marcousse et de Rentières.
Je vous remercie de l’attention portée à la présente contribution.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Commissaire enquêteur, l’expression de ma considération distinguée.
Contribution n°129 (Web)
Par Etienne Vaissade
Déposée le 16 décembre 2025 à 10h35
Déposée le 16 décembre 2025 à 10h35
Quel dommage de faire passer une telle quantité de camions sur de si petites routes!
Contribution n°128 (Web)
Par MAIRIE D'AUGNAT
Déposée le 16 décembre 2025 à 09h31
Déposée le 16 décembre 2025 à 09h31
Analyse de la sécurité routière à Barèges (RD214)
Suite au comptage sur la Route Départementale 214 par les services de la DRAT Val d'Allier, l'examen des résultats obtenus lors du comptage routier réalisés entre le 16 et le 23 septembre 2025 révèlent un problème d'insécurité routière sur cette section de la traversée de Barèges où la vitesse est limitée à 50 km/h. En effet, les vitesses mesurées sont supérieures à la limite réglementaire.
Un aménagement sera étudié, ce qui risque de complexifier le passage régulier de poids lourds.
Suite au comptage sur la Route Départementale 214 par les services de la DRAT Val d'Allier, l'examen des résultats obtenus lors du comptage routier réalisés entre le 16 et le 23 septembre 2025 révèlent un problème d'insécurité routière sur cette section de la traversée de Barèges où la vitesse est limitée à 50 km/h. En effet, les vitesses mesurées sont supérieures à la limite réglementaire.
Un aménagement sera étudié, ce qui risque de complexifier le passage régulier de poids lourds.
Contribution n°127 (Web)
Par Bernard CHAVAZ
Déposée le 16 décembre 2025 à 07h38
Déposée le 16 décembre 2025 à 07h38
Objet : Projet d’ouverture d’une carrière de pouzzolane sur les communes de La-Chapelle-Marcousse et Rentières
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
En tant que dirigeant de la société Carrières De France (CDF), entreprise implantée en Auvergne et acteur dans le secteur de l’extraction et de la valorisation de la pouzzolane, je souhaite vous présenter, en tant qu’associé au projet, les motivations qui nous conduisent à engager cette demande d’ouverture d’une carrière au lieu-dit « Le Sarran » sur les communes de La-Chapelle-Marcousse et Rentières.
L’autorisation d’exploiter notre site historique actuel arrivera à échéance en 2030. Pour assurer la pérennité de l’entreprise, la continuité de la production et la sécurisation des emplois locaux, il nous est indispensable d’anticiper le renouvellement de nos gisements. CDF emploie aujourd’hui du personnel dont l’activité dépend directement de la poursuite d’une exploitation maîtrisée et durable. Sans ressource future identifiée, c’est l’ensemble de notre filière, nos salariés et les entreprises partenaires qui seraient fragilisés. En effet, la disparition d’un acteur économique n’est jamais saine pour la bonne concurrence, et donc, pour l’équilibre du marché. Par ailleurs, les besoins en pouzzolane sont en constante progression : disposer de nouveaux approvisionnements est indispensable pour sécuriser les entreprises consommatrices et éviter les ruptures d’approvisionnement.
La pouzzolane que nous produisons est un matériau d’intérêt national voire international, rare et provenant de gisements très localisés. Ce produit naturel et bas carbone répond à des besoins essentiels, dans des usages à forte valeur environnementale, agricole ou industrielle. Parmi ses principales applications, on peut citer par exemples les usages suivants :
• Amendements et substrats de cultures horticoles et agricoles ;
• Supports pour élevage aquatique et filtration piscicole ;
• Filtres pour stations d’épuration et dispositifs d’assainissement ;
• Bétons allégés ou techniques, notamment pour la construction durable ;
• Drainage des sols ;
• Applications thermiques ou ignifuges dans l’industrie ;
• Matériaux de paillage longue durée pour l’aménagement paysager.
Ces usages montrent que la pouzzolane ne se substitue pas aux autres matériaux des travaux publics : elle occupe au contraire une place technique spécifique que ne peuvent remplir ni les granulats traditionnels, ni les sables, ni les pouzzolanes d’importation dont l’empreinte carbone serait alors significativement plus élevée.
Conscients de l’importance du territoire dans lequel nous sollicitons cette autorisation, nous portons une grande attention aux préoccupations exprimées. Nous souhaitons rappeler que les oppositions et interrogations sont entendues avec bienveillance, et que notre démarche s’inscrit dans un dialogue continu avec les élus, les habitants et l’ensemble des acteurs locaux. Notre objectif est de proposer un projet exemplaire, respectueux de l’environnement comme cela est le cas dans le cadre de nos activités existantes. Nous rappelons qu’un site de 100 000 tonnes, reste un site de petite envergure, permettant un cadencement des transports raisonnable et raisonné.
Ainsi, parce que la pouzzolane est une ressource localisée et limitée, parce que notre entreprise doit anticiper les besoins futurs, et parce que ce territoire volcanique est l’un des rares en France à offrir un gisement de qualité, nous souhaitons obtenir l’autorisation d’exploiter la carrière de Sarran.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Commissaire Enquêteur, l’expression de mes salutations distinguées.
Bernard CHAVAZ
Dirigeant – Société SAS CARRIERES DE FRANCE
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
En tant que dirigeant de la société Carrières De France (CDF), entreprise implantée en Auvergne et acteur dans le secteur de l’extraction et de la valorisation de la pouzzolane, je souhaite vous présenter, en tant qu’associé au projet, les motivations qui nous conduisent à engager cette demande d’ouverture d’une carrière au lieu-dit « Le Sarran » sur les communes de La-Chapelle-Marcousse et Rentières.
L’autorisation d’exploiter notre site historique actuel arrivera à échéance en 2030. Pour assurer la pérennité de l’entreprise, la continuité de la production et la sécurisation des emplois locaux, il nous est indispensable d’anticiper le renouvellement de nos gisements. CDF emploie aujourd’hui du personnel dont l’activité dépend directement de la poursuite d’une exploitation maîtrisée et durable. Sans ressource future identifiée, c’est l’ensemble de notre filière, nos salariés et les entreprises partenaires qui seraient fragilisés. En effet, la disparition d’un acteur économique n’est jamais saine pour la bonne concurrence, et donc, pour l’équilibre du marché. Par ailleurs, les besoins en pouzzolane sont en constante progression : disposer de nouveaux approvisionnements est indispensable pour sécuriser les entreprises consommatrices et éviter les ruptures d’approvisionnement.
La pouzzolane que nous produisons est un matériau d’intérêt national voire international, rare et provenant de gisements très localisés. Ce produit naturel et bas carbone répond à des besoins essentiels, dans des usages à forte valeur environnementale, agricole ou industrielle. Parmi ses principales applications, on peut citer par exemples les usages suivants :
• Amendements et substrats de cultures horticoles et agricoles ;
• Supports pour élevage aquatique et filtration piscicole ;
• Filtres pour stations d’épuration et dispositifs d’assainissement ;
• Bétons allégés ou techniques, notamment pour la construction durable ;
• Drainage des sols ;
• Applications thermiques ou ignifuges dans l’industrie ;
• Matériaux de paillage longue durée pour l’aménagement paysager.
Ces usages montrent que la pouzzolane ne se substitue pas aux autres matériaux des travaux publics : elle occupe au contraire une place technique spécifique que ne peuvent remplir ni les granulats traditionnels, ni les sables, ni les pouzzolanes d’importation dont l’empreinte carbone serait alors significativement plus élevée.
Conscients de l’importance du territoire dans lequel nous sollicitons cette autorisation, nous portons une grande attention aux préoccupations exprimées. Nous souhaitons rappeler que les oppositions et interrogations sont entendues avec bienveillance, et que notre démarche s’inscrit dans un dialogue continu avec les élus, les habitants et l’ensemble des acteurs locaux. Notre objectif est de proposer un projet exemplaire, respectueux de l’environnement comme cela est le cas dans le cadre de nos activités existantes. Nous rappelons qu’un site de 100 000 tonnes, reste un site de petite envergure, permettant un cadencement des transports raisonnable et raisonné.
Ainsi, parce que la pouzzolane est une ressource localisée et limitée, parce que notre entreprise doit anticiper les besoins futurs, et parce que ce territoire volcanique est l’un des rares en France à offrir un gisement de qualité, nous souhaitons obtenir l’autorisation d’exploiter la carrière de Sarran.
Je vous prie d’agréer, Monsieur le Commissaire Enquêteur, l’expression de mes salutations distinguées.
Bernard CHAVAZ
Dirigeant – Société SAS CARRIERES DE FRANCE
Contribution n°126 (Web)
Par Jacquet
Déposée le 16 décembre 2025 à 07h30
Déposée le 16 décembre 2025 à 07h30
Comment peut-on installer une carrière dans un coin reculé sans accès routier suffisant pour les dizaines de camions qui passeront par jour. Comment peut-on dénaturer ce site si beau , si calme et si propice a la randonnée avec sa flore si intéressante et sa faune si orecieuse.
Non a la carrière pour des intérêts personnels . Non a la carrière pour saccager la nature. Non a la carrière pour pourrir la vie (poussière, bruit, camions, ....) des habitants.
Non a la carrière pour des intérêts personnels . Non a la carrière pour saccager la nature. Non a la carrière pour pourrir la vie (poussière, bruit, camions, ....) des habitants.
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