Contribution n°28 (Web)
Déposée le 9 octobre 2025 à 17h53
Je suis très défavorable à ce projet.
Réponse apportée
Nous vous remercions pour votre contribution dont nous avons pris connaissance et qui sera intégrée au bilan de la concertation.
Pour sortir de notre dépendance aux énergies fossiles et limiter la hausse des émissions de gaz à effet de serre, il est nécessaire d’électrifier rapidement l’ensemble de nos usages, au premier rang desquels l’industrie, les transports et les bâtiments qui utilisent aujourd’hui du gaz et du pétrole.
En 2023, les énergies fossiles représentaient encore 57 % de notre consommation d’énergie finale (https://fr.statista.com/infographie/31432/consommation-energie-primaire-detail-par-source-france/) et la part de l’électricité dans notre consommation finale d’énergie, est selon le Bilan français de la transition énergétique d’Enedis, de 26,6% en 2025 (https://observatoire.enedis.fr/focus-consommation-electricite?tabs=tab-1).
Dans son étude de 2023, Comprendre et piloter l’électrification d’ici 2035 (https://www.rte-france.com/actualites/comprendre-piloter-electrification-ici-2035-conditions-cles-relever-defis-transition), RTE indique :
« Les nouveaux objectifs, climatiques et industriels, européens impliquent de sortir plus rapidement des énergies fossiles, à la fois pour les entreprises (tertiaire et industrie), les services publics et les ménages.
Ceci va entrainer une nette hausse de la consommation d’électricité à l’horizon 2035. Des consommations comprises entre 580 à 640 TWh à cette échéance sont possibles dans un scénario d’atteinte de tous les objectifs de décarbonation et de réindustrialisation. RTE a également étudié des scénarios avec une consommation électrique plus basse, jusqu’à environ 500 TWh.
Même dans le cas le plus haut, la France dispose des moyens d’alimenter ces besoins en électricité par une production quasi intégralement bas-carbone d’ici 2035.
Cela implique d’activer impérativement quatre leviers essentiels : l’efficacité énergétique, la sobriété, l’optimisation de la production du nucléaire existant et l’accélération du développement des renouvelables. Il s’agit d’une trajectoire d’accélération, avec quelques degrés de liberté mais peu de marge. »
Plus d'information: Comprendre et piloter l’électrification d’ici 2035 : Les conditions clés pour relever les défis de la transition énergétique | RTE:
https://www.rte-france.com/actualites/comprendre-piloter-electrification-ici-2035-conditions-cles-relever-defis-transition
Contribution n°27 (Web)
Déposée le 9 octobre 2025 à 17h40
À Villemur sur Tarn, même des élu-es s'y opposent. Les entendrez-vous ?
J'ai lu votre avertissement : "Les informations recueillies font l’objet d’un traitement informatique destiné à permettre l'analyse de vos avis." En espérant que le traitement informatique fasse preuve d'empathie !!
Je suis très défavorable à une centrale éolienne sur ce territoire.
Réponse apportée
Nous vous remercions pour votre contribution dont nous avons pris connaissance et qui sera intégrée au bilan de la concertation.
Nous rappelons que la démarche actuelle de concertation préalable volontaire a pour objectif de permettre à chacun et chacune, élu.e.s, citoyen.ne.s, organismes constitués, de disposer d’informations sur le projet, son avancement, ses enjeux, ses alternatives afin d’en débattre.
Cette démarche fera l'objet d'un bilan transparent de la part des garants, auquel le porteur de projet répondra.
Contribution n°26 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 18h53
Or sur ce document on peut lire en page 42 au chapitre 5.1.2 -limites de l'analyse quantitative - que les habitations situées entre 500 et 2000m n'ont pas été prises en compte dans l'étude.
Dans votre projet, il y a près de 150 habitations dans cette zone à qui l'étude de l'ADEME ne peut pas être opposée, et qui verront immanquablement leur bien immobilier largement dévalorisé.
Et que d'autre part,
La cour d’appel de Rennes le 12 mars 2024 : « Une entreprise concessionnaire d'éoliennes a été condamnée à verser plus de 730.000 euros à des riverains, La cour d'appel a pris un arrêt inédit. Ces plaignants ont obtenu la reconnaissance d'un préjudice de "dépréciation immobilière". La cour a acté le fait que les maisons ont perdu entre 20% et 40% de leur valeur depuis qu'il y a ces éoliennes".
Document joint
Contribution n°25 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 16h56
• « Après analyse, nous ne sommes pas favorables à l’implantation de ce parc éolien. Nous estimons que ses conséquences sur le paysage, la biodiversité et le cadre de vie ne sont pas suffisamment prises en compte. »
• « Nous nous opposons à ce projet éolien pour des raisons environnementales, économiques et sociales. Nous demandons qu’une réflexion plus approfondie soit menée avec tous les acteurs concernés. »
Réponse apportée
Nous vous remercions pour votre contribution dont nous avons pris connaissance et qui sera intégrée au bilan de la concertation.
Concernant les impacts sur la faune locale, nous rappelons que ceux-ci seront évalués à l’issue de l’étude d’impact se basant sur le choix d’un scénario d’implantation précis. Cette étude s’inscrit dans la démarche éviter / réduire / compenser. Nous vous invitons à consulter la synthèse de l’état initial environnemental disponible sur le site de la concertation pour plus de précisions sur les premiers éléments à ce sujet.
Nous vous invitons également à consulter les éléments présentés lors de l’atelier thématique du 1er octobre, ainsi que son compte-rendu (https://www.eolien-nord-toulousain.fr/les-documents-de-la-concertation/).
Contribution n°24 (Web)
Déposée le 5 octobre 2025 à 11h03
En préambule de la constitution des différents documents, il est écrit sur le site internet :
« En 2017, le syndicat a modifié ses statuts pour être en mesure d’élaborer les 4 Plan Climat Air Energie (PCAET) du territoire pour ses communautés de communes qui ont conservé la compétence.
Ce choix a eu pour avantage de constituer un tronc commun aux 4 PCAET pour en garantir la cohérence à l’échelle du SCoT, tout en permettant aux communautés de communes de territorialiser leur stratégie. Il garantit également leur autonomie pour la mise en œuvre de leur programme d’actions et leur assure d’être maître de sa temporalité. »
C’est donc bien à chaque communauté de communes qu’il incombe de définir ses objectifs.
Ce qui a été fait dans le PCAET de Val d’Aïgo 2019-2025 qui n’évoque en aucune manière un développement éolien sur son territoire.
C’est également à la communauté de communes de décider de modifier son PCAET pour y intégrer un projet éolien et non comme cela a été fait, unilatéralement. par le seul conseil municipal de Villemur.
Etant actuellement en période pré-électorale, cette validation ne pourra intervenir qu’après les élections municipales et la mise en place d’un nouveau bureau communautaire.
Dans cette attente, il y a donc lieu de suspendre le projet.
Contribution n°23 (Web)
Déposée le 5 octobre 2025 à 10h19
Votre projet veut donc s’inscrire dans ce cadre avec un résultat présumé allant de 29 à 49 GWH de production annuelle et de 12 600 à 21 400 clients alimentés.
Or la mesure du vent sur 2 ans a donné un résultat que l’on peut qualifier de très modeste en terme de gisement de vent. C’est d’ailleurs le ressenti de tous les habitants du secteur.
Avec un vent de 5,2 m/s vous avez estimé un facteur de charge de 20 %. ( la moyenne nationale varie de 21 à 25% suivant les années).
Or d’après nos propres modélisations, l’estimation conduirait plus vraisemblablement à un facteur de charge de 15 %.
Ce qui se traduirait par une production bien moindre et un nombre de clients alimentés (de temps en temps quand le vent voudra bien souffler, le reste du temps nécessitant de compenser par des sources thermiques) non de dizaines de milliers comme indiqué dans votre document mais de seulement quelques milliers, ce qui rend la rentabilité du projet plus qu’aléatoire.
Il paraît donc primordial, avant de vouloir aller plus avant, de revoir votre copie ou, plus concrètement, d’abandonner purement et simplement ce projet.
Contribution n°22 (Web)
Déposée le 4 octobre 2025 à 17h02
Dans la continuité de ma première contribution, voici mes remarques complémentaires sur votre document de concertation.
3°/ pages 22,23,24, réglementation et distances aux habitations:
Vous rappelez la réglementation en matière de distance minimale entre une éolienne et une habitation qui est au minimum fixée à 500 mètres.
Faut-il vous rappeler que cette distance a été votée lorsque la hauteur des éoliennes ne dépassait pas les 100 mètres ? Votre projet prévoit une hauteur d’éolienne de 200 mètres sans adaptation de cette distance !
Le code de l’environnement dans sa version en vigueur depuis le 12 mars 2023, par son article L515-44, précise pourtant que cette distance doit être appréciée au regard de l’étude d’impact prévue à l’article L.122-1 de ce même code.
Donc comment pouvez-vous affirmer la faisabilité de votre projet sans étude d’impact suffisamment aboutie ?
Comme vous le savez, cette distance de 500 mètres suscite des questions, dont celle publiée au JO du 10 déc.2024 (3), qui alerte sur les nuisances plus fortes, générées par les nouvelles générations d’éoliennes. On peut en effet constater dans votre projet que vous ne tenez pas compte de ce risque majeur pour les habitants pour la simple et unique raison que le fait d’éloigner davantage vos machines, anéantirait complètement votre zone d’implantation, et donc votre projet ! Seul l’aspect économique vous intéresse !
(3) Extrait de la question écrite n° 2778 : « En 2021, la cour d'appel de Toulouse avait reconnu les nuisances occasionnées par deux parcs éoliens situés à une distance respective de 700 et 1 300 mètres sur un couple propriétaire d'un gîte rural. Ce couple évoquait divers syndromes : « fatigue, maux de tête persistants, oppressions douloureuses sur les oreilles, vertiges, nausées, troubles du sommeil, tachycardies fréquentes, malaises vagaux, anomalies du rythme cardiaque ». Même s'il s'agit ici d'un cas d'espèce, nombreux sont les riverains qui reconnaissent aujourd'hui les effets négatifs des éoliennes sur leur quotidien : bruits, vibrations, infrasons, effet stroboscopique, pollution lumineuse ou encore troubles de la santé.
Par conséquent, votre projet est trop risqué pour la santé des habitants situés à 500 mètres, il n’est pas faisable !
Document joint
Contribution n°21 (Web)
Déposée le 4 octobre 2025 à 14h05
L'installation d'éoliennes en Occitanie se justifie sur des sites ventés, en effet leur cout, l'impact écologique et l'acceptation par les riverains, exigent que l'équipement soit rentable financièrement et en termes de productivité énergétique.
Le projet présenté se situe dans une micro région peu ventée ( contrairement au Lauragais ou à la côte méditerranéenne), aussi les financements publics utilisés pour soutenir les énergies vertes paraissent ici très mal employés, ce qui contrevient aux restrictions budgétaires mises en avant pour construire le budget de notre pays. Ne peut-on réfléchir à l'utilisation d'anergies plus adéquates comme le solaire ou l'hydraulique dans nos villages du Nord toulousain?
Réponse apportée
Nous vous remercions pour votre contribution dont nous avons pris connaissance et qui sera intégrée au bilan de la concertation.
Voltalia a réalisé des études de vent pour étudier la faisabilité d’un projet éolien sur le site de Villemur-sur-Tarn. En premier lieu, plusieurs sources de données météorologiques ont été étudiées et croisées pour estimer le vent au plus proche de la réalité, avec notamment des données provenant des bases de données publiques et privées (Vortex, Windnavigator, Global Wind Atlas, ERA5 et MERRA2). En deuxième lieu, un mât de mesure de vent sur site a été installé pour effectuer une campagne de mesure entre octobre 2021 et novembre 2023, pour obtenir un ensemble des données le plus représentatif possible. La campagne de mesure a été effectuée avec des capteurs spécifiquement conçus pour la mesure de vent à grande hauteur. Cette campagne a permis d’obtenir des données complètes sur le niveau de vent attendu sur le site à 100 mètres de hauteur en corrélant ensuite les données mesurées pendant deux ans à des données de long terme.
Plusieurs facteurs entrent en compte dans le fonctionnement d’un parc éolien : déclenchement de la rotation des pales en fonction de la vitesse du vent (fonctionnement entre 10 et 90 km/h), maintenance, bridages (période d’interruption ou de limitation du fonctionnement des éoliennes pour des motifs tels que les niveaux de bruits ou la prise en compte de la biodiversité), limitation du réseau (écrêtement, prix négatifs). Un parc éolien fonctionne en moyenne 75 à 95 % du temps à une puissance variable, avec une forte prévisibilité, grâce à différentes technologies de mesures météorologiques.
L’ensemble des résultats des études menées sur ce site permettent d’envisager un fonctionnement du parc éolien équivalent à pleine puissance de l’ordre de 20 % du temps.
Le fonctionnement de l’ensemble du parc éolien en France équivalent à pleine puissance (ratio entre l’énergie produite durant un laps de temps et l’énergie que le parc éolien aurait sur la même période s’il avait fonctionné à puissance maximale) était en 2024 de 21,8% du temps (RTE bilan 2024).
Plus d’information sur le facteur de charge éolien en France au cours des 10 dernières années : https://analysesetdonnees.rte-france.com/production/eolien
Nous vous invitons également à consulter les éléments présentés lors de l’atelier participatif du 15 octobre, ainsi que son compte-rendu, lequel à notamment porté sur les alternatives au projet.
Contribution n°20 (Web)
Déposée le 4 octobre 2025 à 00h01
En tant qu'habitant de la commune Le Born, je souhaite réagir au contenu de votre dossier intitulé "Concertation préalable du 25 sept. au 6 novembre 2025"
1°/ page 2, sur le préambule :
Contrairement à ce que vous écrivez, ce projet ne s’inscrit pas dans les ambitions locales. En effet, les Plans Climat Air Energie (PCAET) des 4 communautés de communes qui composent le Scot du Nord Toulousain, et en particulier le PCAET du Val’Aïgo n’a pas retenu dans ses actions, la filière éolienne comme source de production d’électricité renouvelable.
Vous avez travaillé sur ce projet en vous servant de la seule délibération de la commune de Villemur-sur-Tarn du 16 décembre 2020 qui autorise les études d’implantation d’éoliennes sur le territoire communal.
Contrairement à ce que vous écrivez, vous vous êtes bien gardés d’organiser une véritable concertation préalable avec les citoyens ! Vous êtes restés sur votre méthode bien connue de greenwashing (1) que vous utilisez à des fins de marketing,
Il a fallu attendre que le préfet de Haute-Garonne, par courrier du 15 janvier 2025 vous impose d’organiser cette concertation après avoir saisi la Commission Nationale du débat public (CNDP)…soit 4 ans après !!
(1) Greenwashing : méthode de marketing consistant à communiquer auprès du public en utilisant l'argument écologique de manière trompeuse pour améliorer son image.
2°/ page 17, à l’échelle régionale et locale
Encore une fois, il est inexact d’écrire que le PCAET, en l’occurrence celui du Val’Aïgo inclut dans ses stratégies, un objectif éolien.
En effet, dans son programme d’actions 2019-2025, ce PCAET mis en jour le 08/02/2019, on y trouve les fiches actions n° 13 à 17 qui traitent des investissements à retombées locales dans les énergies renouvelables. Aucun parc éolien n’est prévu !!
Par conséquent, en regard de ce PCAET en vigueur (2) :
En 2020, la mairie de Villemur-sur-Tarn a eu tort d’autoriser des études d’implantation d’éoliennes
Ce projet soumis aujourd’hui à la concertation est inopportun, il est souhaitable de l’abandonner au motif qu’il ne rentre pas dans les orientations stratégiques locales.
(2) Accès au PCAET en vigueur par le lien suivant : http://scot-nt.fr/3d-flip-book/pcaet-ccva-programmes-actions-2019-2025/
Contribution n°19 (Web)
Déposée le 3 octobre 2025 à 18h42
Réponse apportée
Voltalia a réalisé des études de vent pour étudier la faisabilité d’un projet éolien sur le site de Villemur-sur-Tarn. En premier lieu, plusieurs sources de données météorologiques ont été étudiées et croisées pour estimer le vent au plus proche de la réalité, avec notamment des données provenant des bases de données publiques et privées (Vortex, Windnavigator, Global Wind Atlas, ERA5 et MERRA2). En deuxième lieu, un mât de mesure de vent sur site a été installé pour effectuer une campagne de mesure entre octobre 2021 et novembre 2023, pour obtenir un ensemble des données le plus représentatif possible. La campagne de mesure a été effectuée avec des capteurs spécifiquement conçus pour la mesure de vent à grande hauteur. Cette campagne a permis d’obtenir des données complètes sur le niveau de vent attendu sur le site à 100 mètres de hauteur en corrélant ensuite les données mesurées pendant deux ans à des données de long terme.
Plusieurs facteurs entrent en compte dans le fonctionnement d’un parc éolien : déclenchement de la rotation des pales en fonction de la vitesse du vent (fonctionnement entre 10 et 90 km/h), maintenance, bridages (période d’interruption ou de limitation du fonctionnement des éoliennes pour des motifs tels que les niveaux de bruits ou la prise en compte de la biodiversité), limitation du réseau (écrêtement, prix négatifs). Un parc éolien fonctionne en moyenne 75 à 95 % du temps à une puissance variable, avec une forte prévisibilité, grâce à différentes technologies de mesures météorologiques.
L’ensemble des résultats des études menées sur ce site permettent d’envisager un fonctionnement du parc éolien équivalent à pleine puissance de l’ordre de 20 % du temps.
Le fonctionnement de l’ensemble du parc éolien en France équivalent à pleine puissance (ratio entre l’énergie produite durant un laps de temps et l’énergie que le parc éolien aurait sur la même période s’il avait fonctionné à puissance maximale) était en 2024 de 21,8% du temps (RTE bilan 2024).
Plus d’information sur le facteur de charge éolien en France au cours des 10 dernières années : https://analysesetdonnees.rte-france.com/production/eolien