Les contributions

Contribution n°86 (Web)

Par SUMA Séverine
Déposée le 21 octobre 2025 à 17h36
Habitante à Montvalen et Présidente de l'association APECT

Retour sur l'atelier du 15 octobre et votre document de présentation portant [...]
Habitante à Montvalen et Présidente de l'association APECT

Retour sur l'atelier du 15 octobre et votre document de présentation portant sur les alternatives au projet.

Vous dites que LE PHOTOVOLTAIQUE sur le territoire est déjà inclus dans les objectifs de stratégie et qu’il a déjà utilisé la quasi-totalité du potentiel identifié.
Ce n’est pas vrai puisque toutes les zones identifiées dans le dossier de concertation ZADER ont été balayées par la commune de Villemur sur Tarn en privilégiant uniquement votre projet éolien dans sa zone ZADER.
Pourquoi ne pas développer comme indiqué dans les hypothèses de la commune ? :

A titre d’exemples :

1 : Bâtiments et espaces publics :

- Toiture et parking du Pôle Technique mutualisé. Plan N°1.
- Parking du City park et avenue Roosevelt. Plan N°2.
- Toiture du futur groupe scolaire. Plan N°3.
- Parking commun du futur groupe scolaire et collège et délaissé. Plan N°3.
- Parking de la piscine de Bernadou, toiture des tennis couverts. Plan N°4.
- Toiture du stade vélodrome. Plan N°5.
- Parking de Magnanac. Plan N°3.

2 : Bâtiments et espaces privés :

- Parking du centre Leclerc. Plan n°2.
- Parking Safran. Plan N°6.
- Terrain ASA eau brute. Plan N°6.
- Toiture VMI. Plan N°2.
- Toiture réseau 31. Plan N°6 et station d’épuration

Vous dites couteux et temporalité lointaine pour le photovoltaïque, pensez-vous que les éoliennes ne sont pas couteuses et prennent moins de temps à mettre en œuvre ? Pas moins de 10 ans pour chaque solution d’après vos documents, ce qui est contradictoire ! Votre argument n’est pas un argument. Pourquoi ne pas étudier toutes ces possibilités. Des projets qui pourraient être pilotables, intégrés dans l’existant, n’avoir aucune conséquence sur la vie et l’environnement des riverains dans des zones déjà industrialisées ?

Vous dites : AGRIVOLTAIQUE OU PHOVOLTAIQUE au sol, alternative théoriquement envisageable MAIS prospection complexe, convaincre exploitants et propriétaire foncier, dialogue requis avec la chambre d’agriculture. En précisant que les retombées seraient supérieures à l’éolien en locale mais moins optimales car plus difficile.
C’est vrai qu’imposer un projet éolien de la part d’un promoteur, société privée de la famille Mulliez, entendez gros budget à l’appui pour écraser tout le monde au passage, c’est plus facile.

Des prospections ont-elles été menées ? La chambre d’agriculture a-t-elle été sollicitée ?
Y a-t-il des projets envisagés ? Notre territoire dans ses prérogatives prévoit-il une telle alternative ? Si oui où ? Si non pourquoi, quel argument recevable ? avant même d’affirmer que c’est une alternative non envisageable …

LA METHANISATION : Vous expliquez qu’il y a un gros potentiel à ce niveau mais que les objectifs indiqués dans le PCAET induiraient de dédier des terres à la Culture (CIVE) Intermédiaire à Vocation Energétique.
Pourquoi toujours en vouloir plus ? Pourquoi ne pas envisager un projet de méthanisation avec les déchets existants, un projet commun aux agriculteurs du territoire à retombées directe et locale ?
On ne peut pas justifier de ne pas faire sous prétexte qu’on a vu trop gros. Faisons avec ce que le territoire peut fournir.

Vous parlez de l’AUGMENTATION DES OBJECTIFS ENERGETIQUES DU TERRITOIRE en réduisant la conso actuelle du territoire. Le PCAET 2019-2025 fiche 12 prévoit une action d’accompagnement des entreprises pour réaliser des économies d’énergie.

Qu’en est-il ? Qu’est-ce que le territoire a fait en ce sens ? et plus particulièrement Villemur qui souhaite imposer ce seul projet ? En quoi la commune a-t-elle accompagné ses entreprises locales ?

Nous pourrions commencer par le commencement en rappelant encore et encore, que le territoire est déjà largement contributeur d’EnR et donc qu’il participe déjà grandement à l’effort national. Bien entendu nous pouvons faire plus sans oublier de rappeler que rien n’a été fait entre 2019-2025 dans les actions du PCAET. Laissons le territoire mettre en œuvre au fil du temps les projets qui n’auront ni impact sur les riverains, ni sur l’agricole, avec aucun impact négatif au niveau environnemental et touristique, ne pensez-vous pas ?

5ème point, LA RELOCALISATION DU PROJET :
Vous indiquez que Gaillac-Graulhet marque une position forte contre les projets éoliens mais cela ne vous dérange pas de venir aux limites de leur territoire pour y imposer le vôtre ?

Ensuite vous parlez de la superficie qui est limitante mais le domaine de la forêt est un trou de souris dans lequel vous aimeriez pouvoir entrer. Si on extrapolait la distance minimum requise des habitations par rapport à la taille des éoliennes votre trou de souris deviendrait alors une tête d’épingle rendant ainsi le projet irréalisable et ce n’est pas un argument à prendre à la légère. Rien qu’à 700m au lieu de 500 votre projet ne passe plus.

En fait votre présentation de relocalisation appui simplement sur le fait que notre territoire à habitat diffus et peu venté rend les zones identifiées incompatibles avec de l’éolien. Pourtant vous persistez à vouloir venir dans notre campagne. Pour obtenir le vent nécessaire vous avez été obligé de laisser le mat de mesure pendant 2 ans au lieu d’une année annoncée. Du coup quel est le résultat du vent sur les 12 premiers mois de l’étude ? Car il faudra considérer que potentiellement 1 année sur 2 vous n’avez pas de vent favorable et cela rend votre projet plus que bancale en termes de rentabilité, pourtant chose première que vous recherchez. Pourquoi ne pas aller voir ailleurs là où le vent est favorable, là où un projet industriel est compatible avec les choix des élus et habitants du territoire ?

Enfin le point tant attendu, l’alternative la plus importante celle de la NON REALISATION DE CE PROJET
Ce point si important, le seul et l’unique à considérer en l’état actuel des choses.
Vous dites « la non réalisation du projet reviendrait à réduire à zéro l’objectif de production d’énergie éolienne fixé dans le PCAET »
Alors là on tombe dans le mélo dramatique, le drama queen comme disent les jeunes mais surtout c’est faux et archi faux.
N’a-t-on pas assez répété que le territoire participe déjà grandement à l’effort national (hydro, photovoltaïque Buzet et Bessières, incinérateur…) le tout cité en 1ère réunion par Cédric Maurel, Maire de Bessières ?
Nous ne partons pas de zéro donc nous ne réduisons pas à zéro les objectifs.
Rien n’a été fait entre 2019-2025 par rapport aux actions identifiées dans le PCAET alors même qu’aucune action ne porte sur l’éolien donc nous ne réduisons pas à zéro les objectifs et au contraire tout reste à faire.
TOUT SAUF l’EOLIEN bien entendu !

Vous parlez d’une opportunité manquée de retombées fiscales pour la commune de Villemur mais que sont 50 000€ pour un budget communal de près de 8.4 M€ ? Une simple baguette de pain pour un particulier. Et alors même que d’autres alternatives, citées dans votre document de communication et véritablement inscrites dans le PCAET auraient des retombées pour la commune et le territoire bien plus intéressantes. Alors à qui profite le plus ce projet industriel qui n’a pas sa place sur notre territoire rural et agricole ?

C’est l’affaire d’un promoteur privé et d’un propriétaire foncier au détriment de 150 familles dans un périmètre de 1200 à 1500 mètres dont 69 identifiées par vous-même dans un périmètre de 1000 mètres, suite à la demande des populations dans le cadre de la concertation. Ce n’est pas équitable.

En tant que Présidente de l’APECT, je demande l’abandon pure et simple de ce projet par Voltalia et que la zone du domaine de la forêt sorte définitivement des zones identifiées comme favorable à l’éolien et en allant encore plus loin que le territoire de Val Aïgo soit identifié comme non favorable et non compatible avec tout projet éolien.
L’APECT et toute son équipe restent ouverts et s’inscrivent dans un effort participatif à tout projet de développement d’EnR sur le territoire alternatif à l’éolien pour que jamais un tel projet industriel ne puisse s’inscrire sur nos coteaux.

Contribution n°85 (Web)

Par Mairie de Bondigoux
Déposée le 21 octobre 2025 à 15h24
Didier ROUX, Maire de la commune.

L'analyse de l'incohérence de ce projet repose sur plusieurs fondements.

Le premier sera [...]
Didier ROUX, Maire de la commune.

L'analyse de l'incohérence de ce projet repose sur plusieurs fondements.

Le premier sera de constater, appuyé par les études faites par Voltalia, que la rareté et l'inconstance du vent dans notre région va être de nature à induire un faible rendement de production électrique. Ce qui n'est pas le résultat escompté si l'on veut travailler sur l'efficience du projet.

De plus, il est reconnu par un nombre élevé de spécialistes en énergies renouvelables que l'implantation de ce type de production doit cibler des régions adaptées tant au niveau du climat que de celui de l'impact sur les populations. En effet, si d'autres types de production électrique (centrales hydrauliques entre autres ...), ne génère aucune pollution dans son proche environnement, il n'en est rien sur l'éolien. L'intelligence d'un projet dans son intégration n'a pour seul but que d' avoir un très faible impact sur le vivant.

L'autre vecteur qui souffrira de ce projet est celui du cadre touristique que Val'Aigo développe depuis 20 ans sur ce territoire. Je suis élu à la Communauté de Communes depuis 2001 et j'ai connu avec certains de mes confrères encore en activité de nombreux défis pour maintenir une activité économique sur notre bassin de vie. En effet les douloureuses épreuves liées à la fermeture des usines Brussons, au démantèlement progressif des activités de productions de Labinal, avant de terminer par la fermeture de Molex ont accouché d'une population meurtrie et désespérée. C'est de ce constat que les élus du moment ont décidé, avec le soutien du Département et de l'Europe, de développer un cadre touristique adapté aux attentes des grands centres urbains de proximités (le toulousain, le montalbanais, l'albigeois, et autres...). Les différents commerces locaux ont pu bénéficier de cet appel air salvateur. Pourquoi ce projet éolien viendrait-il tout compromettre ?

Enfin, et je crois que l'enjeu le plus navrant est bien là. Pourquoi sacrifier le bien être d'une population qui n'a rien demandé au profit aveugle d'élus qui n'ont qu'un seul but, celui du GAIN FINANCIER.

L'élu trader n'est pas dans le rôle qu'on lui a confié.
L'élu doit travailler avant tout pour sa population.

Nous sommes sur un territoire déjà bien pourvu en énergie dite verte. et cela sans aucune pollution et atteinte à la population. Démontrez-moi alors l'intérêt d'un parc éolien? Il n'est pas rare de voir des émissions télévisées, dont se gargarisent les journalistes, montrant des flops sur des investissements ratés. Seriez-vous prêt à alimenter la presse sur un autre fiasco local ?

J'en terminerai sur cet espoir, peut-être naïvement, où l'élu compétent en la matière reprendrait le contrôle de cette situation vouée à l'échec, avant que le Préfet lui-même ne se trouve confronté à ses responsabilités.

Contribution n°84 (Web)

Par Sophie Whitfield
Déposée le 21 octobre 2025 à 12h53
Objet : Opposition au projet d’installation de cinq éoliennes au Domaine de la Forêt sur la commune de Villemur sur Tarn

Monsieur [...]
Objet : Opposition au projet d’installation de cinq éoliennes au Domaine de la Forêt sur la commune de Villemur sur Tarn

Monsieur le Préfet,

Je me permets de vous écrire aujourd’hui pour vous partager ma ferme opposition au projet éolien sur le Domaine de la Forêt.

Tout d’abord en prenant de la hauteur à l’échelle nationale : souhaiter développer l’éolien en France est un profond non-sens écologique et financier. En effet, cette immense supercherie n’a rien d’écologique : elle pollue, détruit les paysages, elle ruine nos finances publiques et elle alimente les profits de quelques groupes privés bien connectés.

Sur le plan technique, les éoliennes entraînent des impacts environnementaux importants : destruction des sols pour les fondations et voies d’accès, perturbation de la biodiversité, nuisances sonores et visuelles pour les riverains, et dévalorisation certaine de leurs biens immobiliers.

Sur le plan énergétique, la France est championne du monde de l’énergie décarbonée grâce à son parc nucléaire. L’éolien, par son intermittence, ne pourra jamais remplacer une centrale nucléaire, il ne contribue pas à l’autonomie énergétique et nécessite des infrastructures de compensation coûteuses.

Enfin, la filière éolienne repose largement sur des matériaux difficilement recyclables et des acteurs étrangers, ce qui ne renforce pas notre indépendance industrielle.

Cependant, j’observe avec désolation que la filière de l’éolien prospère aujourd’hui grâce à des réseaux d’influence, des conflits d’intérêts et une connivence entre industriels, élus et groupes de pression se réclamant de l’écologie. J’ai le regret de voir dans notre démocratie qui est la France; des décisions qui sont prises contre l’intérêt général et en faveur d’une minorité dans un simple but économique : s’enrichir.

NOUS DEVONS FAIRE FRONT CONTRE CETTE MANIPULATION !

Abordons désormais ce projet précis d’éoliennes sur la commune de Villemur sur Tarn. Je vous écris ici en tant que fille de Michael et Cathy Whitfield, mes parents, qui se sont installés dans un corps de ferme en ruine au Domaine de la Forêt il y a près de quarante ans. Il s’agit de personnes honnêtes et vaillantes, qui se sont serrés la ceinture toute leur vie pour redonner vie à ce corps de ferme. Mon enfance a été marquée par l’amour de nos beaux coteaux, par la modestie et les sacrifices. Aujourd’hui mes parents viennent de prendre leur retraite bien méritée, ayant terminé les travaux dans la maison et terminé de rembourser leur prêt, il était maintenant temps pour eux de couler des jours paisibles dans leur chère campagne. MAIS avec une éolienne de 200m de haut perchée sur un côteau de 100m de haut, et ce, à seulement 450m de leur cocon familial, cela n’est plus possible.

En effet, ces géants d’acier censés protéger la nature, vont l’agresser et défigurer notre belle région, tout en exposant les riverains des communes alentours à des nuisances sonores et visuelles permanentes. Monsieur le préfet, si vous étiez l’un de ces riverains, accepteriez-vous de vivre dans un tel cadre, qui était jadis un vrai havre de paix ? C’est impossible, ce projet va contraindre mes parents à fuir leur propre terre puisque l’harmonie d’un paysage chargé d’histoire et de mémoire familiale sera rompue.

Partir ? Oui, mais à quel prix ? Qui va vouloir raisonnablement venir habiter à 450m de monstruosités pareilles ? Jusqu’à combien est ce que les habitations des riverains devront être dévaluées pour enrichir les poches du propriétaire du Domaine de la Forêt et de la commune de Villemur sur Tarn? (Seule commune favorable au projet qui se situe étonnamment à des kilomètres de l’implantation physique des éoliennes. Je doute que Monsieur le Maire de Villemur sur Tarn ait été favorable au projet si les éoliennes avaient été aux portes de son jardin comme c’est le cas pour mes parents.)

Monsieur le Préfet, je vous écris avec respect mais aussi avec émotion pour vous demander de considérer non seulement les aspects techniques, mais surtout la dimension humaine de ce projet. Ce projet ne menace pas seulement un paysage ou un cadre de vie : il touche une histoire de vie, de travail et de persévérance qui mérite d’être préservée. Je vous supplie de prendre en compte la voix des habitants attachés à leur territoire et soucieux d’une transition énergétique réfléchie et respectueuse de la vie locale.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Préfet, l’expression de ma considération distinguée.

Sophie Whitfield

Contribution n°83 (Web)

Par Michel
Déposée le 21 octobre 2025 à 10h54
Quels mécanismes de financement participatif sont envisagés pour associer les habitants et les collectivités locales ?
Quel sera le [...]
Quels mécanismes de financement participatif sont envisagés pour associer les habitants et les collectivités locales ?
Quel sera le rayon géographique d’éligibilité à cette participation financière ?
Une autoconsommation collective est-elle envisagée dans un rayon de 10 km autour du site ?
Quelles sont les démarches à effectuer pour pouvoir intégrer le dispositif d’autoconsommation collective lié au projet ?
Quelles étapes doivent suivre les particuliers ou les collectivités souhaitant participer à l’autoconsommation collective issue du projet éolien ?

Contribution n°82 (Web)

Anonyme
Déposée le 21 octobre 2025 à 10h15
Habitant de Villemur sur Tarn

Les éoliennes participent à une hausse des émissions de gaz à effet de serre contrairement à ce que [...]
Habitant de Villemur sur Tarn

Les éoliennes participent à une hausse des émissions de gaz à effet de serre contrairement à ce que vous martelez dans vos réponses apportées aux différentes contributions.

- Augmentation des températures liée au fonctionnement des éoliennes.
Une étude américaine montre que les éoliennes contribuent à modifier le climat local alors même que notre territoire est déjà considéré et identifié comme zone sèche. Cet élément est à prendre en compte dans le présent projet et une réponse précise de la part de Voltalia est attendue.

- Le fait de leur intermittence conduit à utiliser des centrales au gaz
Alors que la France est décarbonée à 99% comme indiqué sur le site Electricity map
Sur ce même site on voit que l’Allemagne qui a un mix éolienne/charbon émet 10 fois plus de CO2 que la France avec son mix nucléaire/hydroélectrique.

- Augmenter la capacité en éoliennes revient à augmenter de facto sa capacité en gaz ou en charbon pour compenser lorsque le vent ne souffle pas, le nucléaire ne permettant pas de réagir assez rapidement par rapport à ce facteur changeant. Tout ceci n’a aucun sens et ne répond pas à la baisse des gaz à effet de serre recherchés.

- Installation d’une centrale à gaz à Landivisiau en Bretagne pour compenser l’installation des 9 ou 10000 éoliennes déjà présentes en France.

- Selon les chiffres de l’agence internationale de l’énergie, l’éolien, le solaire, c’est 8% des 62% d’augmentation de consommation en électricité mondiale depuis 1997 ou dit autrement depuis 1997, ces énergies n’ont permis que d’atténuer 8% de l’augmentation de 62% de consommation des énergies fossiles. Donc une goutte d’eau non représentative. Alors pourquoi vouloir imposer à notre territoire un tel projet au détriment de la population ?

- Sans subvention et prix bas et sans priorité donnée sur le réseau, la filière éolienne ne pourrait pas survivre puisque la production nucléaire est suffisante pour la consommation française. C’est important de ne pas l’oublier dans la considération d’un projet.

- Entre 1974 et les années 2000 la France bénéficiait de l’électricité la plus sure et la moins chère du monde et par ailleurs décarbonée ce qui n’est pas négligeable. Depuis 2001 l’arrêt cochet, on a une explosion du prix de l’électricité.

- La PPE3 n’est pas encore voté, pourquoi continuer à perdre du temps, de l’argent et de l’énergie dans un projet qui n’est pas viable et qui ne trouvera aucune issue positive ?

Contribution n°81 (Web)

Anonyme
Déposée le 21 octobre 2025 à 09h51
Il faut arrêter la dégradation de la France et les bouleversements de la vie des français pour des productions énergétiques inutiles [...]
Il faut arrêter la dégradation de la France et les bouleversements de la vie des français pour des productions énergétiques inutiles ; la France est déjà en surproduction. Les avantages financiers de certains ne le justifient pas.

Contribution n°80 (Web)

Par APECT
Déposée le 21 octobre 2025 à 09h46
Nous nous sommes réunis le 15 octobre pour parler des alternatives au projet.
La concertation a commencé le 25 septembre.

Concernant [...]
Nous nous sommes réunis le 15 octobre pour parler des alternatives au projet.
La concertation a commencé le 25 septembre.

Concernant Val Aïgo, mis à part Bessières, Bondigoux et Buzet sur Tarn, aucun élu des 6 autres communes n’est venu ni le 25 septembre, ni le 1er octobre ni le 15 octobre.

Pourtant nous abordions là une question qui concerne le territoire de Val Aïgo, territoire représenté par des élus qui brillent par leur absence.

Et pendant ce temps-là Mr le Maire de Villemur sur Tarn, président de Val Aïgo qui lui aussi est absent depuis le début de cette concertation est en train de demander une révision du PLU avec une modification majeure par procédure simplifiée pour rendre possible une construction industrielle sur des terres agricoles.

Je cite :

On retire ceci :
1) Les constructions et installations nécessaires
aux services publics ou d’intérêt collectif
sous réserve qu’elles soient en lien
avec la destination des constructions ou installations
admises dans la zone et qu’elles
ne portent pas atteinte à la sauvegarde des
espaces naturels ou agricoles et des paysages
;
Pour intégrer cela :
1) Les constructions et installations nécessaires SANS RESERVE

Donc pendant qu’on se bat pour notre territoire, Mr le Maire de Villemur sur Tarn fait tranquillement avancer le projet dans l’ombre.
Et ceci avec votre appui, l’appui de Voltalia puisque vous annoncez clairement dans votre document en page 63 JUIN 2025 Délibération du conseil municipal de Villemur sur Tarn portant sur le lancement d’une modification simplifiée du PLU.

Ce que vous oubliez de dire c’est que le PLU doit être compatible avec le Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET), ce qui signifie qu'il ne doit pas être en contradiction avec les options fondamentales du PCAET. En effet, le PCAET est un outil de planification qui doit être pris en compte par le PLU pour assurer une cohérence dans les politiques d'urbanisme et de transition énergétique.

Vous comprendrez donc que la modification du PLU ne peut pas avoir lieu en ce sens et encore moins de façon accélérée car le PCAET n’est pas encore en révision et qu’à l’heure actuelle il met en avant la préservation des paysages et des terres agricoles sur l’ensemble du territoire.

Ce que nous constatons c’est que vous faites modifier le PLU pour que votre projet puisse rentrer dans le cadre donc vous lancer la flèche et vous poser la cible ensuite au bon endroit !
C'EST STRATEGIQUE MAIS ICI PERSONNE N'EST DUPE !

Il a été décidé en conseil communautaire que la révision du PCAET n’interviendrait qu’après les élections municipales et donc avec la future équipe en place au conseil communautaire.
Pourquoi vouloir une modification accélérée de ce point précisément et uniquement ce point ? Point qui balaye d’un coup de crayon la préservation des paysages et des terres agricoles.
Pourquoi maintenant ?
Quelle est l’urgence ?
Rien n’a été fait depuis 2019 sur le PLU, pourquoi décidé maintenant en 2025 d’une procédure accélérée qui n’a aucun sens, quelques mois avant les prochaines élections municipales ?
Pourquoi ne pas attendre les élections municipales et la nouvelle équipe en place pour réviser le PLU qui ait un sens et soit cohérent avec le PCAET si ce n’est pour faciliter le dépôt de votre dossier ?
Mr le Maire de Villemur sur Tarn avec cette action ne pourra plus dire aux garants qu’il ne soutient pas le projet !

Et nous souhaitons ajouter que le vote de cette procédure accélérée de révision du PLU a été faite sans argument valable, avec une réponse opaque à la question posée par un membre du conseil municipal comme vous pourrez le lire en pièce jointe (19 : Urbanisme – Plan Local d’Urbanisme : Modification Simplifiée n°3– Délibération n°2025/055).

Pour le 30, nous demandons
- la présence de Mr Bouyssou propriétaire foncier,
- la présence de Mr le Marie de Villemur sur Tarn qui défend bec et ongles ce projet
- et la présence des conseillers municipaux de Villemur sur Tarn qui suivent le maire sans comprendre tout à fait la mesure de ce qu’ils votent.

A ce stade qui est le décisionnaire chez Voltalia, qui peut décider d’une alternative et de l’arrêt de ce projet ? Nous souhaitons la présence de cette personne aussi le 30, après tout mieux vaut s’adresser au bon Dieu qu’à ses Saints !

Jusqu’ici nous n’avons eu le droit qu’à des approximations, des données erronées voire fausses et aucun argument valable pour se voir imposer un tel projet sur nos coteaux si ce n’est celui de la rentabilité pour une entreprise privée soi-disant pour répondre à l’effort national.

Que tous ces gens viennent assumer leur choix et donner des arguments concrets à un tel projet. Nous sommes là, qu’ils fassent de même.

Document joint


Contribution n°79 (Web)

Par PPE association Protection Paysage & Environnement au BORN
Déposée le 21 octobre 2025 à 09h10
L’analyse du dossier de concertation et des documents techniques fait apparaître de nombreuses insuffisances, tant sur le plan réglementaire [...]
L’analyse du dossier de concertation et des documents techniques fait apparaître de nombreuses insuffisances, tant sur le plan réglementaire qu’environnemental et technique.

Tout d’abord, la concertation en cours s’avère tardive et incomplète.
Le projet a été engagé près de 5 ans avant la concertation, sans implication réelle des collectivités et des habitants.
L’article L.121-15-1 du Code de l’Environnement impose une concertation préalable, permettant au public d’influencer le contenu même du projet.
Les 97 contributions défavorables sur 104 reçues lors de la consultation ZADER en décembre 2023 ont été ignorées, réduisant le processus à un simple exercice de communication.

Le projet est en contradiction manifeste avec :
• le SCOT Nord Toulousain, qui classe le secteur comme espace naturel remarquable et couloir écologique,
• le PCAET de Val d’Aïgo (2019–2025), qui ne prévoit aucun projet éolien sur ce territoire,
• et le PADD de Villemur-sur-Tarn, qui affirme la nécessité de préserver les paysages, coteaux boisés et zones humides.
Ces incohérences enfreignent les articles L.131-4 et L.122-1-1 du Code de l’Urbanisme sur la cohérence des documents de planification.

Les cartes du projet montrent des habitations à 500 mètres seulement des emplacements prévus. Il est à noter que seulement 2 habitations de Villemur sont situés dans un rayon d’1 km autour du projet quand 68 autres sont situées sur les communes voisines
Or, la jurisprudence récente (Conseil d’Etat, Trédias, 29 déc. 2021 ; Cour Administrative d’Appel Toulouse, Fontrieu, 2021 ; Conseil d’Etat, Noyal-Muzillac, 2021) reconnaît que de telles distances génèrent un effet d’écrasement visuel et des troubles anormaux de voisinage.
Ces décisions ont conduit à l’annulation de projets similaires pour atteinte au cadre de vie et à la santé des riverains.

Les Études environnementales apparaissent lacunaires et biaisées. Les inventaires sont incomplets :
• Les zones ZNIEFF sont mentionnées sans que l’impact du projet sur celles-ci ne soit établi. Pour autant la distance à ces dernières est réduite. De même pour la colonie de chiroptères des anciens établissements Brusson à Villemur.
Les inventaires avifaune ne couvrent pas l’ensemble des périodes sensibles (migration/reproduction).
• La proximité du Bois du Rey sur la commune du Born, limitrophe du projet, n’est pas prise en compte avec pourtant une zone humide à forte biodiversité classée en zone d’exclusion ENR par la commune du Born,
• Les modélisations acoustiques sont basés sur des conditions optimales (vent favorable, sol absorbant), hypothèses jugées non fiables par le conseil d’état (Conseil d’Etat, Commune d’Échauffour, 25 nov. 2022).
• Les hypothèses acoustiques et de simulations avec scénarios défavorables (vents, inversion thermique) ne sont pas abordées. Le bruit impulsionnel et nocturne peut être sous-estimé, impactant le bien-être local.
• Les photomontages sont trompeurs réalisés à distance, sans points de vue depuis les zones proches habitées.

De telles omissions sont contraires aux exigences de l’article L.122-1 du Code de l’Environnement, qui impose une évaluation environnementale complète et vérifiable.

Afin de valider la faisabilité du projet un mât de mesure a été installé sur la zone du projet d’octobre 2021 à octobre 2023. Les mesures effectuées sur deux ans font apparaître une moyenne de 5,2 m/s, confirmant une faible productivité.
La rentabilité n’est rendue possible qu’au prix d’éoliennes de 200 mètres, engendrant un impact paysager, sonore et écologique disproportionné par rapport au bénéfice énergétique attendu — en contradiction avec le principe de proportionnalité des atteintes (article L.110-1 du Code de l’Environnement).
D’ailleurs, lors de la consultation pour l’implantation du mât, certains services de l'État avaient émis un avis négatif à cette implantation, au motif que ce secteur constitue un réservoir de biodiversité, avec une densité importante d’oiseaux et de chiroptères comptant parmi les espèces protégées. Un courrier en ce sens a été envoyé par les services du département au service urbanisme de Val d’Aïgo qui n’en a pas tenu compte.

L’un des aspects les plus problématiques du projet tient à sa proximité directe avec deux zones radar sensibles :
• le radar civil de Toulouse-Blagnac, dont la zone de non-perturbation englobe le nord toulousain jusqu’à Villemur,
• le radar militaire du Grès (Haute-Garonne), utilisé par l’Armée de l’air pour la surveillance aérienne.
Le Service National de l’Ingénierie Aéronautique (SIAé) et la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC) imposent des servitudes de dégagement et des zones de brouillage électromagnétique interdisant toute implantation d’éoliennes dans un certain rayon.
Le document de Voltalia reconnaît lui-même que la zone du radar civil de Blagnac « n’est pas compatible » avec l’éolien… tout en positionnant au moins une machine dans cette zone.
Ce point constitue une incohérence technique majeure, pouvant rendre le projet irrecevable au titre des servitudes aéronautiques (articles L.6351-1 et R.244-1 du Code de l’Aviation Civile).

Enfin, l’accès prévu au site par le chemin rural de la Caïsière est interdit à tous véhicules sauf les engins agricoles par arrêté municipal n°14-2025, rendant le projet matériellement non conforme.

Ce projet cumule les incompatibilités réglementaires, les insuffisances techniques, et les atteintes disproportionnées au cadre de vie, à la sécurité aérienne et à la biodiversité.
En l’état, il ne répond ni aux principes de concertation citoyenne, ni à ceux du développement durable fixés par le Code de l’Environnement.

PPE demande donc expressément que la concertation en tire les conclusions et émette un avis défavorable à la poursuite de ce projet. Il ne saurait y avoir d’autre alternative.

Contribution n°78 (Web)

Par Philippe Dufourt
Déposée le 21 octobre 2025 à 07h44
Je suis membre de l'APECT.
De nombreuses contributions et interventions dans ce registre ou lors des récentes réunions de concertation [...]
Je suis membre de l'APECT.
De nombreuses contributions et interventions dans ce registre ou lors des récentes réunions de concertation ont mis en avant le manque de vent dans nos collines.
C'est également ce que constate le schéma régional éolien Midi-Pyrénées (cf carte jointe). Dans sa synthèse des contraintes, des enjeux et du gisement éolien, le Domaine de la Forêt est situé en zone ou l'éolien est "peu adapté" en limite de zone "inadapté"
DANS AUCUN DOCUMENT MIS A DISPOSITION DU PUBLIC PAR VOLTALIA CETTE CARTE N'APPARAIT… Pourquoi?...
Nous connaissons la contrepartie de cette localisation "peu adaptée" : la mise en œuvre de machines géantes de 200 mètres de hauteur pour aller chercher un faible gisement de vent, de l'aveu même de Voltalia, et autour de desquelles vivent, selon le propre recensement récent de Voltalia, et à la demande du public lors de la concertation, des dizaines de familles… Inacceptable et déjà jugé comme tel dans de nombreuses procédure judiciaires dans des projets comparables.
CE CONSTAT ETAIT DEJA EVIDENT IL Y A CINQ ANS. SI LA CONCERTATION PREALABLE AVAIT ETE MENEE A CE MOMENT LA, TELLE QU'ELLE AURAIT DU L'ETRE, CE PROJET SE SERAIT ARRETE DES CE MOMENT.
DORENAVANT CE MOMENT C'EST MAINTENANT.

Document joint


Contribution n°77 (Web)

Par PPE association Protection Paysage & Environnement au BORN
Déposée le 20 octobre 2025 à 14h07
Ce message de 2023 demeure profondément d'actualité.

"Nos vies valent mieux que vos profits."

Le Born et les autres communes des [...]
Ce message de 2023 demeure profondément d'actualité.

"Nos vies valent mieux que vos profits."

Le Born et les autres communes des coteaux ne sont pas un no man's land, une terre inhabitée où l’on pourrait implanter des sites industriels éoliens, sans se préoccuper des conséquences.
Pendant des siècles, des générations successives de paysans ont travaillé ces terres. La vie n' y a pas toujours été facile, le travail agricole rude et pénible.
Ceux d'entre nous qui ont connu cela savent que leurs aïeux n'auraient pas manqué de souligner l'absurdité de tels projets d'une phrase définitive : "- Uno bravo counario"
ils n'auraient pas vendu leurs terres pour emm... les voisins.

Au fil des années, de nouveaux habitants ont rejoint les coteaux, acceptant pour certains de faire un trajet plus long pour le travail, en ayant la certitude de retrouver le soir un chez soi calme et apaisant.
Des enfants naissent, grandissent, vont à l’école, découvrent le monde, sans oublier leurs racines.
On fait de belles rencontres, on prend plaisir à se retrouver entre amis les jours de fête.
On apprécie les soirs d’été en terrasse, à profiter du silence, à contempler les étoiles.
On aperçoit les Pyrénées quand le ciel est dégagé, l’on sait alors qu’il va bientôt pleuvoir.
On cueille des champignons, on se promène en toutes saisons en admirant la faune et la flore, bref on l’apprécie telle quelle notre nature.

Alors vous comprendrez que nos coteaux ne sont pas à vendre à des financiers qui se contrefichent de l’impact que ces zones industrielles pourraient avoir sur la vie de ces familles.

Il n’y pas beaucoup de vent dans nos coteaux. Ne venez pas détruire notre espace vital, en nous faisant croire que c’est pour notre bien. Nous savons pertinemment que c’est pour votre seul profit sonnant et trébuchant, et que l’intérêt commun n’a rien à voir là-dedans.

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