Contribution n°34 (Web)
Anonyme
Déposée le 30 octobre 2025 à 15h19
Déposée le 30 octobre 2025 à 15h19
- Les éoliennes peuvent avoir un impact visuel et paysager significatif sur les zones rurales ou naturelles, ce qui peut être gênant pour les riverains et les touristes.
- Les éoliennes peuvent générer des bruits et des perturbations sonores qui peuvent être gênants pour les riverains, notamment la nuit.
- Les éoliennes peuvent avoir un impact sur la faune, notamment les oiseaux et les chauves-souris, en termes de collisions et de perturbations de leurs habitats.
- Les coûts d'installation et de maintenance des éoliennes peuvent être élevés, ce qui peut rendre ces projets moins rentables que prévu.
Excellente remarque ! Les coûts liés au démantèlement et à la pollution sont effectivement des aspects importants à considérer dans l'évaluation des projets éoliens.
- *Coûts de démantèlement* : Les éoliennes ont une durée de vie limitée (environ 20-25 ans) et leur démantèlement peut représenter des coûts significatifs, notamment pour la dépollution des sols et la gestion des déchets.
- *Pollution* : Les éoliennes contiennent des matériaux polluants tels que des huiles et des produits chimiques qui peuvent être nocifs pour l'environnement si ils ne sont pas correctement gérés lors du démantèlement.
Il est essentiel de prendre en compte ces coûts et ces risques pour évaluer la viabilité et la durabilité des projets éoliens. Les décideurs doivent également mettre en place des réglementations et des mécanismes de financement pour garantir que les coûts de démantèlement et de dépollution soient pris en charge par les exploitants et non par les contribuables.
- Les éoliennes peuvent générer des bruits et des perturbations sonores qui peuvent être gênants pour les riverains, notamment la nuit.
- Les éoliennes peuvent avoir un impact sur la faune, notamment les oiseaux et les chauves-souris, en termes de collisions et de perturbations de leurs habitats.
- Les coûts d'installation et de maintenance des éoliennes peuvent être élevés, ce qui peut rendre ces projets moins rentables que prévu.
Excellente remarque ! Les coûts liés au démantèlement et à la pollution sont effectivement des aspects importants à considérer dans l'évaluation des projets éoliens.
- *Coûts de démantèlement* : Les éoliennes ont une durée de vie limitée (environ 20-25 ans) et leur démantèlement peut représenter des coûts significatifs, notamment pour la dépollution des sols et la gestion des déchets.
- *Pollution* : Les éoliennes contiennent des matériaux polluants tels que des huiles et des produits chimiques qui peuvent être nocifs pour l'environnement si ils ne sont pas correctement gérés lors du démantèlement.
Il est essentiel de prendre en compte ces coûts et ces risques pour évaluer la viabilité et la durabilité des projets éoliens. Les décideurs doivent également mettre en place des réglementations et des mécanismes de financement pour garantir que les coûts de démantèlement et de dépollution soient pris en charge par les exploitants et non par les contribuables.
Contribution n°33 (Web)
Anonyme
Déposée le 28 octobre 2025 à 22h39
Déposée le 28 octobre 2025 à 22h39
Madame, Monsieur,
Depuis de nombreuses années, nous entretenons un lien précieux avec le village de Francourt et sa région. Nous apprécions profondément la nature, le calme et le paysage rural préservé de ce territoire – des qualités qui profitent autant aux habitants qu’aux visiteurs.
Par la présente, nous souhaitons exprimer notre profonde inquiétude ainsi que notre opposition au projet de parc éolien.
À nos yeux, ce site ne semble pas approprié pour une installation de cette ampleur.
Les éoliennes prévues, avec une hauteur totale de 241 mètres, compteraient parmi les plus hautes de France. Une telle taille transformerait de manière irréversible le paysage et l’identité visuelle de la région.
Malgré les réponses techniques apportées par le maître d’ouvrage, plusieurs points essentiels suscitent chez nous de fortes préoccupations :
• Risques pour la santé des riverains :
Plusieurs machines seraient installées à proximité immédiate de zones habitées, non seulement dans les villages concernés, mais également dans les communes voisines, qui seront elles aussi directement impactées.
Des études montrent que le bruit de basse fréquence et les infrasons peuvent entraîner des troubles du sommeil, du stress chronique et des difficultés de concentration, notamment en cas d’exposition prolongée. Le stress visuel causé par le mouvement constant des pales (effet stroboscopique) est également documenté.
• Menaces sur la faune locale :
Les rapaces, les chouettes et les chauves-souris sont particulièrement vulnérables aux collisions ou aux changements brusques de pression atmosphérique (barotraumatismes). Dans une région encore riche en biodiversité, ces pertes seraient très regrettables.
• Impact du chantier
La construction des éoliennes nécessiterait des milliers de tonnes de béton, entraînant une forte artificialisation des terres agricoles et de lourds impacts sur l’environnement local.
• Impact paysager et qualité de vie :
Ce projet industrialiserait une zone encore naturelle et paisible. Le caractère rural et ouvert du paysage serait profondément modifié.
• Conséquences sociales et économiques :
Le tourisme doux, qui commence seulement à se développer dans la région, risque d’être freiné, voire dissuadé.
De plus, l’attractivité du territoire pour de nouveaux habitants s’en trouverait réduite. La tendance à la dépopulation rurale pourrait ainsi s’accentuer.
Nous sommes favorables à une transition énergétique respectueuse de l’environnement. Mais un tel projet gigantesque, à cet endroit précis, semble incompatible avec la préservation de la santé, de la biodiversité et de l’équilibre social local.
Nous demandons le rejet de ce projet pour préserver la nature et la vie locale.
Nous vous prions donc de bien vouloir prendre en compte ces éléments dans votre évaluation – dans l’intérêt des habitants, du paysage et de l’avenir de ce territoire.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
Depuis de nombreuses années, nous entretenons un lien précieux avec le village de Francourt et sa région. Nous apprécions profondément la nature, le calme et le paysage rural préservé de ce territoire – des qualités qui profitent autant aux habitants qu’aux visiteurs.
Par la présente, nous souhaitons exprimer notre profonde inquiétude ainsi que notre opposition au projet de parc éolien.
À nos yeux, ce site ne semble pas approprié pour une installation de cette ampleur.
Les éoliennes prévues, avec une hauteur totale de 241 mètres, compteraient parmi les plus hautes de France. Une telle taille transformerait de manière irréversible le paysage et l’identité visuelle de la région.
Malgré les réponses techniques apportées par le maître d’ouvrage, plusieurs points essentiels suscitent chez nous de fortes préoccupations :
• Risques pour la santé des riverains :
Plusieurs machines seraient installées à proximité immédiate de zones habitées, non seulement dans les villages concernés, mais également dans les communes voisines, qui seront elles aussi directement impactées.
Des études montrent que le bruit de basse fréquence et les infrasons peuvent entraîner des troubles du sommeil, du stress chronique et des difficultés de concentration, notamment en cas d’exposition prolongée. Le stress visuel causé par le mouvement constant des pales (effet stroboscopique) est également documenté.
• Menaces sur la faune locale :
Les rapaces, les chouettes et les chauves-souris sont particulièrement vulnérables aux collisions ou aux changements brusques de pression atmosphérique (barotraumatismes). Dans une région encore riche en biodiversité, ces pertes seraient très regrettables.
• Impact du chantier
La construction des éoliennes nécessiterait des milliers de tonnes de béton, entraînant une forte artificialisation des terres agricoles et de lourds impacts sur l’environnement local.
• Impact paysager et qualité de vie :
Ce projet industrialiserait une zone encore naturelle et paisible. Le caractère rural et ouvert du paysage serait profondément modifié.
• Conséquences sociales et économiques :
Le tourisme doux, qui commence seulement à se développer dans la région, risque d’être freiné, voire dissuadé.
De plus, l’attractivité du territoire pour de nouveaux habitants s’en trouverait réduite. La tendance à la dépopulation rurale pourrait ainsi s’accentuer.
Nous sommes favorables à une transition énergétique respectueuse de l’environnement. Mais un tel projet gigantesque, à cet endroit précis, semble incompatible avec la préservation de la santé, de la biodiversité et de l’équilibre social local.
Nous demandons le rejet de ce projet pour préserver la nature et la vie locale.
Nous vous prions donc de bien vouloir prendre en compte ces éléments dans votre évaluation – dans l’intérêt des habitants, du paysage et de l’avenir de ce territoire.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’expression de nos salutations distinguées.
Contribution n°32 (Web)
Par chatillon elisabeth
Déposée le 28 octobre 2025 à 11h07
Déposée le 28 octobre 2025 à 11h07
je suis contre il y en a mare de detruite les paysage de la region
Contribution n°31 (Web)
Par Riou Jean Pierre
Déposée le 27 octobre 2025 à 15h10
Déposée le 27 octobre 2025 à 15h10
Je suis fermement opposé au projet éolien du Blessonnier, tant pour la détérioration des conditions de vie des riverains, en tant que voisin du projet, qu’au nom de l’intérêt général, en tant que citoyen.
En préambule
L’avis de la MRAe détaille de nombreux points sensibles autant pour la dégradation du bien être des riverains que pour les atteintes à la biodiversité. Il stipule « Conformément à l’article L.122-1 du Code de l’environnement, le présent avis de l’autorité environnementale devra faire l’objet d’une réponse écrite de la part du maître d’ouvrage, réponse qui doit être rendue publique par voie électronique au plus tard au moment de l'ouverture de l’enquête publique prévue à l'article L.123-2 ou de la participation du public par voie électronique prévue à l’article L.123-19. Ce mémoire en réponse devrait notamment préciser comment le porteur du projet envisage de tenir compte de l’avis de la MRAe, le cas échéant en modifiant son projet. »
Or le dossier d’enquête publique ne communique rien de cette réponse, ce qui interdit de donner un avis en toute connaissance des améliorations proposées, si toutefois cette réponse a été fournie.
De l’intérêt particulier
Le 10 septembre 2019, le préfet de la Haute-Saône avait refusé ce projet pour de multiples raisons, notamment pour l’effet d’écrasement sur les villages voisins d’éoliennes de 240 mètres de haut.
La CAA de Nancy n’a pas voulu retenir cet écrasement au motif qu’il ne ressort pas des photomontages fournis à partir de prises de vues choisies par le pétitionnaire. Or les coupes topographiques, générée automatiquement par Google Earth à partir des coordonnées GPS des éoliennes et jointes à cette contribution, montrent qu’aucun relief ne masquera notamment le surplomb écrasant de E1 sur Pisseloup ou de E4 sur Francourt (PJ), situées toutes 2 à moins d’1 km des habitations et sur lesquelles le trait jaune de l'angle de vue montre que seuls les 40 ou 50 premiers mètres seront masqués par le relief, respectivement pour Francourt et Pisseloup, alors que les machines, placées sur une hauteur mesurent 240 mètres de haut.
L’avis de la MRAe expose les multiples effets négatifs en raison de l’implantation du projet en milieu boisé et riche en avifaune, dans un secteur déjà saturé visuellement, et qui semble, selon lui, n’avoir été retenu que pour des raisons « d’opportunité foncière ». Cette absence de pertinence s’accorde mal avec les enjeux concernant le cadre de vie des riverains.
Préjudice patrimonial
En effet, une jurisprudence constante reconnaît la dévalorisation des habitations dans un rayon de 2 km, particulièrement lorsqu’elles sont visibles, qu’il s’agit d’un secteur rural et que les bâtiments sont anciens (avant 1949). Ces précisions sont explicitement confirmées par l’étude allemande de l’institut Leibnitz qui porte sur des milliers de transactions.(1)
Préjudice acoustique
Sans surprise, les émergences sonores sont considérables, notamment jusqu’à 13 dBA au lieu de 3 dBA en période nocturne (ferme d’Heurcourt) (étude acoustique p 64), ce qui reste réglementaire puisque le bruit total ambiant est de 35 dBA, limite que les éoliennes sont autorisées à atteindre contrairement aux 30 dBA du code de la santé publique auquel elles dérogent. Et ces valeurs sont atteintes même au dessus de 35 dBA sans le recours à de nombreux bridages qui permettent « théoriquement » de rester exactement à cette limite.
Or on sait parfaitement que les limites du bruit industriel sont fondées sur le principe selon lequel un pourcentage donné de la population se sentira gêné lorsque la limite est exactement respectée.
En 2017, l’ANSES avait publié un rapport comportant l’analyse d’un grand nombre d’études sur le sujet et avait conclu : « Toutes les études épidémiologiques transversales qui ont recherché une association entre l’exposition au bruit des éoliennes et la qualité du sommeil (sauf une) ont montré une relation significative. »
Cette même année, l’Académie de médecine confirmait dans son rapport sur l’impact sanitaire des éoliennes : « Toutes les données de la littérature concordent pour souligner l’effet très négatif du bruit sur le sommeil. De fait, les troubles du sommeil représentent sans doute la doléance la plus constante des riverains. Ils sont d’ailleurs objectivés par les enregistrements somnographiques effectués par des cliniques du sommeil. Ces études concluent qu’à l’intérieur d’un périmètre de 1,5 km le bruit émis par les éoliennes perturberait la qualité du sommeil.
De l’intérêt général
Un revirement radical vient de s’opérer dans la prise en compte des énergies intermittentes dans l’équilibre du réseau électrique et dans la capacité de l’éolien à décarboner le mix français qui l’est déjà grâce au nucléaire dont on a fini par comprendre qu’on ne pourra se passer. Le blackout qui a frappé la péninsule ibérique le 28 avril dernier a montré la fragilisation du système par une part excessive d’énergies intermittentes. Et après la mise garde du gestionnaire du réseau européen Entsoe (2) appelant à rétablir la résilience du système, fragilisé par l’érosion des moyens pilotables conventionnels , c’est X. Piechaczyk, directeur de RTE qui alerte aujourd’hui sur ce même risque que les énergies renouvelables électriques font peser sur la stabilité du réseau en dénonçant la grande variabilité de leur production (3).
Alors que les sommes exponentielles destinées à renforcer le réseau à leur intention (37 milliards d’euros pour le seul raccordement de l’éolien en mer), la fragilisation de celui-ci interroge sur la pertinence d’en augmenter la part avec de nouvelles installations, au moment où la France est le premier exportateur mondial d’électricité et que sa consommation électrique stagne depuis plus de 10 ans, notamment à cause de son prix.
C’est la raison pour laquelle la nouvelle programmation de l’énergie peine désespérément à sortir des cartons, notamment en raison de la note confidentielle du Haut commissaire à l’énergie atomique envoyée à François Bayrou la veille de sa publication prévue (PJ). Note qui expose ce risque d’augmenter la capacité éolienne et solaire en France.
Pour toutes ces raisons je suis défavorable à ce nouveau projet qui contribuerait à dégrader le caractère rural de ma région.
1 http://www.rwi-essen.de/fileadmin/press_import/media/content/pages/publikationen/ruhr-economic-papers/rep_18_791.pdf
2 https://www.entsoe.eu/2025/01/23/entso-e-releases-the-latest-work-from-project-inertia-which-studies-the-evolution-of-the-inertia-levels-in-the-long-term-horizons-in-the-continental-europe-synchronous-area-and-the-challenges-emerging-from-their-decrease/
3 https://www.revolution-energetique.com/actus/la-france-nest-pas-a-labri-dun-blackout-a-lespagnole-alerte-le-patron-du-reseau-de-transport-delectricite/
En préambule
L’avis de la MRAe détaille de nombreux points sensibles autant pour la dégradation du bien être des riverains que pour les atteintes à la biodiversité. Il stipule « Conformément à l’article L.122-1 du Code de l’environnement, le présent avis de l’autorité environnementale devra faire l’objet d’une réponse écrite de la part du maître d’ouvrage, réponse qui doit être rendue publique par voie électronique au plus tard au moment de l'ouverture de l’enquête publique prévue à l'article L.123-2 ou de la participation du public par voie électronique prévue à l’article L.123-19. Ce mémoire en réponse devrait notamment préciser comment le porteur du projet envisage de tenir compte de l’avis de la MRAe, le cas échéant en modifiant son projet. »
Or le dossier d’enquête publique ne communique rien de cette réponse, ce qui interdit de donner un avis en toute connaissance des améliorations proposées, si toutefois cette réponse a été fournie.
De l’intérêt particulier
Le 10 septembre 2019, le préfet de la Haute-Saône avait refusé ce projet pour de multiples raisons, notamment pour l’effet d’écrasement sur les villages voisins d’éoliennes de 240 mètres de haut.
La CAA de Nancy n’a pas voulu retenir cet écrasement au motif qu’il ne ressort pas des photomontages fournis à partir de prises de vues choisies par le pétitionnaire. Or les coupes topographiques, générée automatiquement par Google Earth à partir des coordonnées GPS des éoliennes et jointes à cette contribution, montrent qu’aucun relief ne masquera notamment le surplomb écrasant de E1 sur Pisseloup ou de E4 sur Francourt (PJ), situées toutes 2 à moins d’1 km des habitations et sur lesquelles le trait jaune de l'angle de vue montre que seuls les 40 ou 50 premiers mètres seront masqués par le relief, respectivement pour Francourt et Pisseloup, alors que les machines, placées sur une hauteur mesurent 240 mètres de haut.
L’avis de la MRAe expose les multiples effets négatifs en raison de l’implantation du projet en milieu boisé et riche en avifaune, dans un secteur déjà saturé visuellement, et qui semble, selon lui, n’avoir été retenu que pour des raisons « d’opportunité foncière ». Cette absence de pertinence s’accorde mal avec les enjeux concernant le cadre de vie des riverains.
Préjudice patrimonial
En effet, une jurisprudence constante reconnaît la dévalorisation des habitations dans un rayon de 2 km, particulièrement lorsqu’elles sont visibles, qu’il s’agit d’un secteur rural et que les bâtiments sont anciens (avant 1949). Ces précisions sont explicitement confirmées par l’étude allemande de l’institut Leibnitz qui porte sur des milliers de transactions.(1)
Préjudice acoustique
Sans surprise, les émergences sonores sont considérables, notamment jusqu’à 13 dBA au lieu de 3 dBA en période nocturne (ferme d’Heurcourt) (étude acoustique p 64), ce qui reste réglementaire puisque le bruit total ambiant est de 35 dBA, limite que les éoliennes sont autorisées à atteindre contrairement aux 30 dBA du code de la santé publique auquel elles dérogent. Et ces valeurs sont atteintes même au dessus de 35 dBA sans le recours à de nombreux bridages qui permettent « théoriquement » de rester exactement à cette limite.
Or on sait parfaitement que les limites du bruit industriel sont fondées sur le principe selon lequel un pourcentage donné de la population se sentira gêné lorsque la limite est exactement respectée.
En 2017, l’ANSES avait publié un rapport comportant l’analyse d’un grand nombre d’études sur le sujet et avait conclu : « Toutes les études épidémiologiques transversales qui ont recherché une association entre l’exposition au bruit des éoliennes et la qualité du sommeil (sauf une) ont montré une relation significative. »
Cette même année, l’Académie de médecine confirmait dans son rapport sur l’impact sanitaire des éoliennes : « Toutes les données de la littérature concordent pour souligner l’effet très négatif du bruit sur le sommeil. De fait, les troubles du sommeil représentent sans doute la doléance la plus constante des riverains. Ils sont d’ailleurs objectivés par les enregistrements somnographiques effectués par des cliniques du sommeil. Ces études concluent qu’à l’intérieur d’un périmètre de 1,5 km le bruit émis par les éoliennes perturberait la qualité du sommeil.
De l’intérêt général
Un revirement radical vient de s’opérer dans la prise en compte des énergies intermittentes dans l’équilibre du réseau électrique et dans la capacité de l’éolien à décarboner le mix français qui l’est déjà grâce au nucléaire dont on a fini par comprendre qu’on ne pourra se passer. Le blackout qui a frappé la péninsule ibérique le 28 avril dernier a montré la fragilisation du système par une part excessive d’énergies intermittentes. Et après la mise garde du gestionnaire du réseau européen Entsoe (2) appelant à rétablir la résilience du système, fragilisé par l’érosion des moyens pilotables conventionnels , c’est X. Piechaczyk, directeur de RTE qui alerte aujourd’hui sur ce même risque que les énergies renouvelables électriques font peser sur la stabilité du réseau en dénonçant la grande variabilité de leur production (3).
Alors que les sommes exponentielles destinées à renforcer le réseau à leur intention (37 milliards d’euros pour le seul raccordement de l’éolien en mer), la fragilisation de celui-ci interroge sur la pertinence d’en augmenter la part avec de nouvelles installations, au moment où la France est le premier exportateur mondial d’électricité et que sa consommation électrique stagne depuis plus de 10 ans, notamment à cause de son prix.
C’est la raison pour laquelle la nouvelle programmation de l’énergie peine désespérément à sortir des cartons, notamment en raison de la note confidentielle du Haut commissaire à l’énergie atomique envoyée à François Bayrou la veille de sa publication prévue (PJ). Note qui expose ce risque d’augmenter la capacité éolienne et solaire en France.
Pour toutes ces raisons je suis défavorable à ce nouveau projet qui contribuerait à dégrader le caractère rural de ma région.
1 http://www.rwi-essen.de/fileadmin/press_import/media/content/pages/publikationen/ruhr-economic-papers/rep_18_791.pdf
2 https://www.entsoe.eu/2025/01/23/entso-e-releases-the-latest-work-from-project-inertia-which-studies-the-evolution-of-the-inertia-levels-in-the-long-term-horizons-in-the-continental-europe-synchronous-area-and-the-challenges-emerging-from-their-decrease/
3 https://www.revolution-energetique.com/actus/la-france-nest-pas-a-labri-dun-blackout-a-lespagnole-alerte-le-patron-du-reseau-de-transport-delectricite/
Documents joints
Contribution n°30 (Web)
Par Vienney Jean-Pierre
Déposée le 26 octobre 2025 à 11h20
Déposée le 26 octobre 2025 à 11h20
Construire deux parcs éoliens (de 9 machines d'une part et de 11 machines d'autre part) sur les contreforts de la vallée karstique du Vannon constitue un danger extrême pour l'alimentation en eau potables des villages de la vallée et en particulier pour ceux alimentés par la source de la Sacré Fontaine très sensible à la pollution.
Document joint
Contribution n°29 (Web)
Anonyme
Déposée le 24 octobre 2025 à 22h56
Déposée le 24 octobre 2025 à 22h56
Contre les Éoliennes de francourt
Contribution n°28 (Web)
Par MONNOT JEAN
Déposée le 24 octobre 2025 à 16h11
Déposée le 24 octobre 2025 à 16h11
Il a fallu plusieurs centaines d'années pour créer un sol forestier plein de vie (humus, microorganismes, champignons ),et ce projet insensé va en détruire 9,34 ha.Quel gâchis, que d'irresponsables.
Contribution n°27 (Web)
Anonyme
Déposée le 21 octobre 2025 à 16h54
Déposée le 21 octobre 2025 à 16h54
Contre, cela dénature l'environnement.
Et quand la société aura fait faillite, le propriétaire sera de sa poche de 450000 euros par éoliennes pour les démonter.
Et quand la société aura fait faillite, le propriétaire sera de sa poche de 450000 euros par éoliennes pour les démonter.
Contribution n°26 (Web)
Anonyme
Déposée le 21 octobre 2025 à 16h52
Déposée le 21 octobre 2025 à 16h52
contre le projet
Contribution n°25 (Web)
Anonyme
Déposée le 21 octobre 2025 à 16h52
Déposée le 21 octobre 2025 à 16h52
Je m'oppose à la mise en place des éoliennes
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