Contribution n°42 (Email)
Déposée le 14 octobre 2025 à 18h21
Enquête Publique de Charny
Je suis totalement opposée aux éoliennes de Charny, inutiles et surtout qui vont défigurer le paysage campagnard du secteur.
Dans un couloir de migration de l'avifaune elles feront beaucoup de dégâts, pour une production dérisoire, compte tenu des conditions de vent ; production dont la France n'a nul besoin étant en surproduction( + 89 TW l'an dernier) qui est surtout destinée à aider les pays frontaliers comme l'Allemagne par exemple.
De la part de Madame PINON Guislaine
21390 Dompierre en Morvan.
Contribution n°41 (Web)
Déposée le 17 octobre 2025 à 10h56
1) RUINES
Avez-vous visité la Forteresse? Vous vous seriez aperçu qu’il s’agit de beaucoup plus qu’une ruine, restent en élévation à ce jour :
Le donjon, omis dans votre énumération, dans lequel nous vivons à l’année depuis 2007
La salle 12ème ou cellier surmonté d’une salle aujourd’hui à ciel ouvert avec fenêtre géminée
La tour 14ème sur 2 niveaux que vous confondez avec la tour de guet,
La maison des gardes dont l’ossature pierre est quasi dans son intégralité
La tour de guet haute de 25 m
Et c’est sans compter les différentes éléments architecturaux entre présents: petit couloir de circulations, nombreuses latrines, tailles de pierres exceptionnelles et originales.
Nous sommes bien loin d’un tas stérile de vieilles pierres ruinées.
2) OUVERTURE PONCTUELLE
Nous sommes ouverts de Pâques au 30 juin les week-ends et jours fériés (omis dans votre descriptif), en juillet et aout du mardi au dimanche et enfin les journées du patrimoine.
Ce qui représente pour 2025 : 86 jours d’ouverture au public.
A ces jours s’ajoutent les accueils de groupes en visites privées de mars à octobre ainsi que les accueils de scolaires de la large région Bourgogne Franche Comté.
Soit environ 140 jours (40%) d’accueil, de partage de la Forteresse avec nos visiteurs .
40 % , cela n’a à mes yeux rien d’une ouverture ponctuelle.
Pour information la durée minimale d’ouverture ou d’accessibilité d’un monument historique précisée par l’Etat est de
50 jours par an, dont 25 jours non ouvrables d’avril à septembre
Ou 40 jours par an sur les mois de juillet, août et septembre.
Vous omettez dans votre descriptif la Fête médiévale organisée depuis 16 ans le 2ème week-end d’août qui est l’un des événements majeur de l’été de l’Auxois Morvan qui draine pour une manifestation non subventionnée 3 à 4000 visiteurs selon les années.
3) PHOTOMONTAGE
Dans le livret 3 de l’étude paysagère vous indiquez que le « relief (butte boisée la montagne) limite les vues » cependant il aurait peut-être été judicieux d’effectuer les prises de vue depuis le sommet de la sentinelle de l’Auxois que le relief boisée ne gêne en rien.
De plus que faites-vous de la co-visibilité entre votre projet et la Butte de Thil depuis l’autoroute A6, Saint Thibault, le versant ouest de la butte?
Contribution n°40 (Web)
Déposée le 16 octobre 2025 à 22h01
Premièrement, l’étude environnementale jointe au dossier présente des lacunes sérieuses concernant l’impact sur la biodiversité et en particulier sur les pollinisateurs dont dépendent directement l’agriculture locale et mon activité apicole. Aucune analyse spécifique n’est menée sur les abeilles domestiques et les pollinisateurs sauvages, alors que plusieurs travaux scientifiques montrent que :
• des impacts de mortalité d’insectes sur les pales sont documentés dans diverses publications internationales ;
• des effets de perturbation comportementale liés au bruit et aux vibrations ont été mis en évidence sur certains pollinisateurs (désorientation, modification du butinage) dans des études récentes ;
• des phénomènes d’attraction d’insectes par les mats augmentent leur exposition aux risques autour des éoliennes.
Même si ces recherches appellent parfois à consolidation, elles existent et imposent par principe de précaution une étude d’impact ciblée sur l’apiculture locale, ce qui est totalement absent du dossier. Mes ruches se trouvent à proximité du projet et seraient exposées aux infrasons, aux turbulences aérodynamiques et aux modifications des corridors de butinage, avec des conséquences possibles sur la production de miel et la santé des colonies.
Deuxièmement, ce projet aggrave la saturation industrielle déjà constatée dans notre territoire rural. L’Auxois compte déjà plusieurs parcs éoliens et vit une transformation paysagère et environnementale rapide. De plus, les machines prévues dans ce projet dépassent 200 mètres de hauteur, ce qui en ferait les éoliennes les plus hautes jamais implantées sur le territoire local, bien plus grandes que celles déjà existantes. Il est irréaliste de minimiser leur impact visuel et sonore. Implantées à environ 600–700 mètres de certaines habitations, ces dimensions sont incompatibles avec la préservation d’un cadre de vie rural équilibré.
Troisièmement, ce projet ne répond pas à une logique écologique sincère mais à une logique économique. Les retombées locales seront minimes alors que les nuisances seront quotidiennes et permanentes. Ce projet repose sur des mécanismes financiers garantis par de l’argent public au profit de sociétés privées et parfois étrangères. La population locale supporte les nuisances visuelles, sonores et environnementales pendant que les bénéfices quittent le territoire.
Quatrièmement, il existe des alternatives énergétiques mieux adaptées et moins destructrices, à commencer par le développement prioritaire du photovoltaïque sur toitures agricoles, bâtiments communaux, friches et surfaces déjà artificialisées. Cette solution est beaucoup plus cohérente localement, n’impose aucune nuisance sonore et permettrait une réelle cohérence énergétique territoriale, notamment en autoconsommation. Nous devons aussi engager une réduction du gaspillage énergétique plutôt que multiplier des infrastructures invasives.
Pour toutes ces raisons :
• je demande la réalisation d’une étude d’impact spécifique sur l’apiculture et les pollinisateurs avant toute décision ;
• je demande l’évaluation cumulative des nuisances déjà présentes dans l’Auxois avant toute nouvelle implantation ;
• je demande une concertation réelle avec les habitants, agriculteurs et apiculteurs concernés ;
• je demande que les alternatives photovoltaïques locales soient étudiées en priorité avant tout nouveau projet industriel.
Je vis ici et je travaille ici. Je refuse que notre campagne devienne une zone industrielle énergétique au détriment de la biodiversité et du cadre de vie.
Contribution n°39 (Web)
Déposée le 16 octobre 2025 à 20h04
Contribution n°38 (Web)
Déposée le 16 octobre 2025 à 19h02
Une petite précision pour le contributeur 37 :
La France n'a nul besoin de nouvelles installations du type de celle envisagée à Charny ; en effet la France est excédentaire en production de +89 TW l'an dernier (source RTE).
La France produit une électricité décarbonée à + de 95 % (Source RTE) sans doute la plus décarbonée au monde.
L'électricité, produite sur le territoire français est injectée dans le réseau national et n'est pas forcément consommée localement.
De plus la construction de nouveaux postes sources (ceux du secteur arrivant à saturation --source CAPARESEAU), nécessiterait des investissement de plusieurs milliards d'€ , dans une période où l'économie du pays n'est pas vraiment au beau fixe !!!
Voir ci-dessous un extrait du BILAN RTE de l'an dernier (2024)
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La production française a continué de croitre en 2024, en atteignant un niveau inédit de décarbonation
En 2024, la France a retrouvé des niveaux importants de production d’électricité et battu plusieurs records.
Sa production d’électricité atteint son plus haut niveau depuis 5 ans (539,0 TWh). Elle retrouve ainsi un niveau supérieur à celui de 2019 et conforme à la moyenne 2014-2019 (537,5 TWh).
Cette performance découle de trois facteurs :
le redressement rapide de la production nucléaire (361,7 TWh), après un niveau historiquement faible en 2022 (279,0 TWh) et une reprise progressive en 2023 ;
une production hydraulique exceptionnelle, au plus haut depuis 2013 (75,1 TWh) ;
la croissance soutenue de la production éolienne et solaire (71,6 TWh en 2024, contre 45,8 TWh en 2019).
La production renouvelable a atteint un record de 150,0 TWh, soit 27,8 % de la production totale.
La production d’électricité d’origine fossile a connu son niveau le plus faible depuis le début des années 1950 (20,0 TWh), soit un niveau inférieur – pour la première fois – à la production solaire (24,8 TWh). Les centrales à gaz ont été très peu sollicitées (production de 17,4 TWh en 2024, contre 29,2 TWh en 2023) et la production des centrales à charbon (0,7 TWh) et au fioul (1,8 TWh) est restée très faible.
La production bas-carbone (nucléaire et renouvelable) a atteint pour la première fois le seuil de 95 % de l’électricité produite en France. La croissance de la production renouvelable se fait dans une logique essentiellement additive par rapport à la production nucléaire : elles contribuent conjointement à la décarbonation de la production d’électricité française et européenne et à l’accroissement des exports français vers les pays voisins, qui se sont établis au niveau record de 89 TWh.
En se substituant à des productions thermiques fossiles à l’étranger, les exports français ont permis d’éviter l’émission de 19,8 millions de tonnes de CO2 dans les autres pays européens.
L’intensité carbone de la production d’électricité française a été de 21,7 gCO2eq/kWh, près d’un tiers de moins qu’en 2023. Il s’agit de l’une des plus basses au monde.
Texte issu du Bilan électrique 2024 édité par RTE.
Contribution n°37 (Web)
Déposée le 16 octobre 2025 à 17h01
En raison du contexte climatique, ainsi que la situation énergétique de la France, il me semble indispensable que le développement éolien se poursuive, et s'accélère. Le Gouvernement semble s'inscrire dans cette vision, c'est pourquoi la loi d'accélération des ENR a été votée il y a quelques mois.
Il est temps que la jeunesse active et engagée soit écoutée et entendue, que ce ne soit pas uniquement les mêmes récalcitrants qui luttent contre l'évolution de la société qui participent, en écrivant de nombreuses contributions pour faire croire à un sentiment d'oppression.
Je ne comprends pas leur lutte acharnée contre cette énergie propre et compétitive, au seul titre que oui une éolienne ca se voit, comme toute infrastructure. Est ce que parce qu'une éolienne est grande nous devons de nous empêcher de produire proprement ?
Contribution n°36 (Web)
Déposée le 13 octobre 2025 à 13h57
De la lecture attentive du dossier VolksWind de demande d’autorisation environnementale, des documents fournis par le PCDER21, de l'avis rendu par la MRAE, ressort que le dossier déposé par AXPO-VOLKSWIND ne mentionne pas certaines informations primordiales. Ces absences, contraires aux préconisations du PCDER21, ont eu pour conséquence que la MRAE n'a pas disposé de toutes les informations nécessaires à sa mission. Les omissions du pétitionnaire sont sans doute sujettes à conséquences administratives et pénales. Un signalement motivé sera adressé avant la fin de l'enquête publique à M. le Préfet de la Côte-d'Or, M. Le Procureur de la République, Mme la Directrice de la Dreal, les Cantons suisses actionnaires du groupe AXPO-VOLKSWIND.
Contribution n°35 (Web)
Déposée le 12 octobre 2025 à 11h33
Les seuls bénéficiaires de ces opérations sont les promoteurs souvent étrangers subventionnés par l’argent public français, le démantèlement et le recyclage aux coûts considérables faisant office de cadeaux aux propriétaires des parcelles ou à leurs héritiers.
Contribution n°34 (Web)
Déposée le 11 octobre 2025 à 16h04
Contribution n°33 (Web)
Déposée le 11 octobre 2025 à 16h00