Contribution n°158 (Web)
Déposée le 4 décembre 2025 à 22h54
Avant d’« agrandir la famille » en accueillant de nouveaux habitants, il vérifie d’abord que la maison tient debout, qu’il y a assez de chambres, que la table est assez grande, que chacun pourra continuer à dormir, travailler et jouer sans se marcher dessus. Il sécurise les escaliers, renforce les fondations, préserve le jardin où les enfants jouent en compagnie des animaux, pour que ceux qui sont déjà là gardent leurs repères et que l’arrivée des nouveaux ne soit ni une menace ni une perte pour personne.
Accueillir de nouveaux enfants, ce n’est pas simplement pousser les murs : c’est créer les conditions d’une vie harmonieuse, où chacun trouve sa place dans un environnement sain, protecteur et respectueux de tous.
Avec la ZAC des Deux Ruisseaux, la démarche est inverse : on annonce l’arrivée d’une nouvelle « fratrie » de centaines d’habitants sans avoir sécurisé la maison (inondations), sans avoir agrandi la table (écoles, médecins, transports), et en sacrifiant une partie du jardin (prairies, haies, zones humides et animaux). Autrement dit, on agrandit la famille sans se soucier des conditions de vie de ceux qui sont déjà là… ni de celles de ceux qu’on prétend accueillir.
Les débats peuvent être vifs, parfois excessifs, parce que tout le monde parle de ce qui lui tient le plus à cœur : un toit digne, un cadre de vie préservé, la sécurité de sa maison, l’avenir de ses enfants et le dur labeur pour lequel on a passé une vie à travailler : sa maison. Cette passion n’est pas un problème en soi, c’est même la preuve que les habitants aiment profondément leur commune et refusent de la voir abîmée par la municipalité censée prendre soin d'eux et de la ville.
Un maire « bon parent » ne méprise pas cette passion, il la canalise. Il écoute les inquiétudes, il confronte les points de vue, il ajuste son projet pour que personne ne soit sacrifié – ni les familles déjà là, ni celles qui espèrent arriver.
Là, dans le cas de la ZAC des Deux Ruisseaux, on a le sentiment inverse : un projet figé, défendu coûte que coûte, quitte à minimiser les risques, à fragiliser la nature et à fracturer les habitants entre eux quitte à les sacrifier.
La vraie responsabilité politique serait de transformer cette énergie des débats en levier pour revoir profondément le projet, afin que l’agrandissement de la « famille Thouaré » se fasse dans l’apaisement, le respect de chacun et la protection durable de notre maison commune.
Contribution n°157 (Web)
Déposée le 4 décembre 2025 à 22h41
Je réfute clairement la contribution 154 qui ne repose sur rien de factuel et encore moins sur de l'honnêteté.
Il est compréhensible de vouloir enfin trouver un logement correct, et personne ne nie qu’il y ait un besoin de logements à Thouaré mais ce besoin n’empêche pas de regarder lucidement la qualité du projet qui est proposé et ses impacts envers la nature, les habitants et la qualité de vie d'une ville déjà sous pression.
Un besoin de logements ne justifie pas n’importe quel projet !!!
- Le projet actuel concentre **330 logements supplémentaires** dans une zone déjà fragile, avec une densité bien supérieure à celle du quartier existant et au plafond prévu par les documents de planification (SCOT/PLUm).
- Les infrastructures (écoles, collège, médecins, gare, voirie) sont déjà saturées selon de nombreuses contributions citoyennes, sans plan solide de renforcement en parallèle.
- Le besoin de logements est réel, mais **un mauvais projet** peut aggraver les problèmes déjà existants et qui sont important (circulation, inondations, tensions sur les services publics) sans garantir un accès équitable à des logements vraiment abordables puisque les logements sociaux sont soumis à commission.
## Un projet très contesté sur le plan environnemental
- L’avis du *CSRPN* (instance scientifique indépendante) est défavorable : destruction de *6 ha de prairies*, de *700 m de haies bocagères*, impact sur au moins *14 espèces protégées*, et mesures de compensation jugées insuffisantes.
- Le secteur du Jaunais est reconnu **zone inondable** et a déjà fait l’objet d’un arrêté de catastrophe naturelle en 2021 ; l’imperméabilisation annoncée et le bassin de rétention sous-dimensionné font craindre une aggravation des inondations pour les habitants actuels et futurs.
Dire que « la protection de la nature est bien prise en compte » ne correspond pas à ce que disent les experts, ni aux chiffres du dossier.
## Des problèmes sérieux de procédure et de transparence
- Il manque un *avis de la MRAe* (autorité environnementale), pourtant normalement obligatoire pour ce type de projet ; l’État a indiqué ne pas avoir pu rendre d’avis faute de moyens, ce qui crée un vice procédural important.
- Le *calendrier détaillé* que la mairie a projeté en réunion (autorisation environnementale dès mars 2026, début des compensations au 2ᵉ semestre 2026, lancement des travaux à partir de septembre 2027 ne figure pas dans les documents mis en ligne pour la consultation, ce qui pose question sur la sincérité et la complétude de l’information donnée au public lors de la soirée de clôture le 2 décembre. A quoi se fier ?
Beaucoup de personnes mobilisées ne sont pas mues par la « haine des autres », mais par le sentiment d’être seuls face à un projet bâti dans la précipitation, peu transparent, et très éloigné des promesses d’« écologie exemplaire » affichées par la commune. Cela fait des années que nous indiquons à la mairie qu'il y a des choses à revoir avant de pouvoir accueillir autant de monde (on parle de plus de 1000 personnes car la ZAC n'est pas le seul prjet que cette mairie impose en sacrifiant la nature et ses habitants !)
Nous sommes tous pour un vrai projet de logements, mais mieux conçu !
- **Oui** à des logements supplémentaires et accessibles,
- **Non** à ce projet précis, qui détruit massivement des milieux naturels, augmente les risques d’inondation et surcharge des services déjà à la limite.
Cher 154, ce que demandent beaucoup d’habitants, ce n’est pas de bloquer votre futur logement par principe, mais d’obtenir un projet **plus sûr, plus transparent, mieux intégré à la nature et aux capacités réelles de Thouaré**, afin que les nouveaux habitants comme vous puissent s’y installer dans de bonnes conditions, et pas au prix d’un environnement dégradé et de risques supplémentaires pour tout le monde, y compris les habitants qui sont là depuis de nombreuses années car NOUS aussi nous comptons - autant que les animaux, autant que la nature ! NOUS AUSSI.
Contribution n°156 (Web)
Déposée le 4 décembre 2025 à 22h29
Contrairement à ce que la contribution 153 se permet de dire, il n'y a pas que 7 arbres qui vont être coupés ! Dire cela, c'est nier la vérité.
Je comprends que la phrase “7 arbres seulement” rassure, mais elle ne correspond pas à ce qui est écrit dans le dossier officiel.
Le Volet C2 et le compte rendu parlent de 6 hectares de prairies détruites, de 700 m de haies bocagères supprimées, et de “quelques arbres ponctuellement abattus”, sans jamais donner le chiffre de 7.
En réalité, une haie de 700 mètres, ce sont des dizaines d’arbres et d’arbustes. Les arbres contenus dans ces haies, les bosquets, les arbres de bordure et ceux qui disparaissent avec les nouvelles voiries ne sont pas comptés dans ces “7 arbres”.
Réduire tout cela à 7 troncs est une manière de minimiser l’impact réel sur le paysage, les oiseaux, les chauves‑souris et toute la biodiversité liée aux haies et aux prairies. Cela vous permet sûrement d'avoir meilleure conscience pour justifier votre envie de venir à Thouaré ! Nul besoin d'attendre une ZAC pour pouvoir trouver des appartements ou des maisons en location, ouvrez seulement vos yeux et consultez les petites annonces de location. Pas besoin de raser un écosystème pour régaler votre besoin de venir absolument dans cette ville ...
Ce décalage entre ce qui est dit à l’oral (“7 arbres, beaucoup replantés”) et ce qui est reconnu dans le dossier (destruction massive de prairies et de haies) fait partie de ce qui nous inquiète dans ce projet. Ce n’est pas un détail, c’est une question de sincérité de l’information donnée au public. Dans le dossier, on reste vague sur les abattages mais on admet des surfaces énormes de milieux détruits là où il y a de nombreux arbres ! Soyons donc réalistes et cessons cette stratégie de communication qui cherche à minorer les impacts réels.
Mais après tout, on se fiche de la nature du moment qu'on a son petit appartement à Thouaré, non ?
Contribution n°155 (Web)
Déposée le 4 décembre 2025 à 17h26
J'ai assisté aux deux concertations en mairie.
Sérieusement, Monsieur le rapporteur, un projet de cette envergure géré par la métropole, qui prends 20 ans à aboutir cela porte incontestablement questions !!!
Mardi soir, on nous a expliqué que tout ce temps a été consacré à réaliser des études,
Mais de qui se moque t-on ?
Evidemment , qu'il y a un loup, voir plusieurs, sinon la machine métropole l'aurait réalisé depuis fort longtemps.
Il y a environ deux ans , nos chers élus sont venus faire du portes à portes pour nous informer qu'un projet de serres pédagogiques était programmé sur les terrains jouxtant notre maison afin notamment d'alimenter les cantines de notre commune.
Ils avaient obtenu un bail de six ans pour mener ce projet ...
Les travaux devaient commencés six mois plus tard .
Pendant deux ans rien.
Cet été, qu'elle surprise, des engins de chantiers déboulent sur le terrain, sans aucune prévenance, afin d'y effectuer des fouilles archéologiques préventives à un projet immobilier.
Quel respect !!!
N'oublions pas que les élections municipales arrivent à grand pas et que notre commune n'est pas dans les bons pourcentages en termes de logements sociaux, que plusieurs projets sur Thouaré sont actuellement bloqués par des collectifs qui les ont emmené devant les tribunaux.
Iraient-ils, jusqu'à se rabattre , sur des zones humides riches d'une biodiversité rare aux portes de Nantes, afin d'assouvir leur soif d'urbanisme?
Pour finir, Monsieur le rapporteur, je vous invite vivement à venir, aux heures de pointe, circuler dans notre commune et notamment rue de Beaulieu qui est l'axe principal qui permet à nos enfants de se rendre au collège , au stade, ainsi qu'à toutes nos infrastructures sportives, et, vous imaginer' avec six cent véhicules de plus.
Laisseriez- vous vos enfants se déplacer seul ?
Merci pour l'attention que vous porterez à ce message.
Contribution n°154 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 23h54
Je me permets de déposer cette contribution.
J'ai participé hier soir à la réunion du commissaire enquêteur.
J'ai été effarée de la réaction de certains dans le public, qui semblent plus motivés par la haine des autres que par la protection de la nature.
Je trouve que ce projet de ZAC est nécessaire. Je cherche moi-même un logement correct depuis 7 ans sur Thouaré, et j'espère que je pourrai en trouver un dès que possible, et peut-être grâce à cette ZAC.
Contribution n°153 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 23h49
J'ai assisté hier soir à la réunion publique. Je ne suis pas d'accord avec toutes les critiques qui ont été dites, sur des tons plus ou moins courtois.
Je trouve que ce dossier est très correctement traité, et que les arguments qui ont été présentés montrent qu'il s'agit d'un dossier sérieux.
En particulier, la protection de la nature est bien prise en compte. Il n'y a que 7 arbres abattus, alors qu'il y a des centaines de mètres de haies replantées.
Contribution n°152 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 13h00
Contribution n°151 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 12h01
J'ai bien entendu tout ce qui s'est dit au sujet de la faune, .. les 2 hectares neutralisés après avoir observé cette espèce d'oiseau dont j'ai oublié le nom etc .. . et c'est très bien, pour autant, étant en limite du périmètre concerné, j'ai moi aussi aperçu, quotidiennement, de jour comme nuit, une autre espèce, également très répandue, qui niche sur place, dont on semble faire peu de cas .... l'Homo Sapiens !
N'eût-il pas fallu LE traiter avec la même bienveillance ? Je pense que le résultat aurait été sensiblement différent !
Une densité de construction raisonnable, cohérente et homogène avec l'existant, permettrait de préserver l'âme des quartiers. Quand l'infrastructure routière est ce qu'elle est, ne vaut-il pas mieux adapter le nombre de constructions à ce qu'elle peut supporter, plutôt que de prendre pour hypothèse de construire + de 300 logements avec les incidences inévitables qui vont très fortement perturber les populations en place, ... qui en plus le font savoir !! .
Dans ces sujets toujours très sensibles, un projet qui n'emporte pas l'adhésion des personnes concernées va au devant de grosses difficultés. Peut-être, d'ailleurs que si ça fait 20 ans que ça dure c'est qu'il n'a toujours pas atteint le niveau d'acceptabilité minimum. Bien sûr qu'il faut des logements supplémentaires, mais qu'au moins ils s'intègrent dans le paysage et le cadre de vie que les gens qui y vivent tiennent à préserver.
Avec plus de 150 contributions, négatives, voire fortement opposées au projet, je suis curieux de voir comment "vous" allez les prendre en compte, autrement qu'en essayant, vainement, de justifier le maintien de l'existant, comme ce fut le cas hier soir ..
Il n'y a que deux solutions.
Soit les sujets bloquants sont retravaillés en profondeur, et cela se traduit par une version largement amendée du projet,
Soit vous émettez un avis défavorable au regard de ce qui vous a été remonté, dans ce qui se veut être une phase de concertation. .
J'attends donc maintenant de lire votre rapport, et l'avis que vous allez transmette à l'étape suivante, pour été fixé sur la réalité de cette consultation, et de votre impartialité.
Merci de votre compréhension .
Contribution n°150 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 17h01
Dans les documents officiels, il est clairement indiqué que plus de 70 % des logements collectifs seront des logements aidés (locatifs sociaux et accession abordable). Ces logements sont indispensables dans une agglomération comme Nantes Métropole, mais leur implantation doit impérativement être accompagnée en amont d’équipements, de commerces et de services de proximité, faute de quoi la dynamique économique locale s’effondre.
On ne va pas se mentir, à Thouaré-sur-Loire :
- le centre-bourg manque de commerces
- aucun nouveau commerce n’est prévu dans le cadre de la ZAC
- une seule grande surface (le Super U) et encore, sa taille est juste correcte
- de nombreux habitants effectuent déjà leurs achats à Sainte-Luce, Carquefou ou Nantes
- les infrastructures médicales, scolaires et de petite enfance sont saturées
- les infrastructures sportives sont en manque
Dans ces conditions, ajouter plusieurs centaines de foyers ne créera pas de dynamisme économique local.
Cela créera au contraire une situation déséquilibrée où :
- la majorité des dépenses du quotidien seront réalisées hors de Thouaré, tandis que la commune devra assumer une charge accrue en matière d’équipements publics (écoles, ALSH, crèche, mobilité, entretien, voirie).
Ce modèle conduit non pas à une ville vivante, mais à une ville-dortoir, dépendante économiquement des communes voisines et fragilisée financièrement par un afflux de population non accompagné.
Le développement urbain ne peut pas se résumer à “construire des logements”. Il doit s’appuyer sur un projet de ville cohérent, incluant :
- une stratégie économique,
- une stratégie commerciale,
- un renforcement des services publics,
- et une réelle anticipation financière.
Aucune de ces dimensions n’apparaît aujourd’hui dans les documents soumis à la consultation.
Je demande donc qu’avant toute autorisation, la commune et Nantes Métropole présentent :
- un plan d’équipement public chiffré,
- un plan de commerces et de services,
- une étude d’impact économique,
- et des garanties sur la capacité financière de la commune à absorber l’arrivée de 1 200 à 1 400 nouveaux habitants !
La proportion élevée de logements aidés impose mécaniquement une augmentation des besoins en services publics communaux (périscolaire, aides sociales, structures de garde, accompagnement familial).
Or la commune ne dispose aujourd’hui d’aucune capacité d’accueil supplémentaire.
En l’absence d’un plan d’équipement solide, la charge financière pèsera sur les contribuables locaux (et qui étaient là en amont), sans bénéfice économique pour la commune, puisque Thouaré ne dispose pas d’un tissu commercial suffisant pour absorber et redistribuer les dépenses des nouveaux habitants.
Cette ZAC ne renforcera pas Thouaré-sur-Loire : elle l’appauvrira et la videra de son identité.
Contribution n°149 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 16h21
Après avoir participé à toute la phase de concertation et constaté l’évolution du projet initial ,il reste des points importants à revoir notamment sur la rue du Jaunais
1 -Le plus gros problème dans ce projet est la sous estimation de l’augmentation du trafic et donc de la dangerosité à venir sur la rue du Jaunais comme le décrit parfaitement la contribution no 141: une requalification de cette rue en chaucidou est prévue seulement pour les tronçons inclus dans le périmètre de la Zac ,laissant donc en l’état actuel le carrefour de Durandiere ,le début de la rue du Jaunais et toute la suite de la rue après la fin de la Zac
jusqu à la nationale 23
Je rappelle que au regard des deux lotissements de la garenne le fossé est toujours bouché malgré nos demandes d’intervention et déborde sur la rue inondant la parcelle AA37 en dessous
Il paraît indispensable et surtout logique pour la sécurité de tous les habitants et usagers de requalifier la totalité de la rue du Jaunais avec trottoirs,busage des fossés et éclairage : la circulation ne restera pas bloquée dans la Zac !!!
2 -Un autre problème tout aussi important est l’absence de développement des transports en commun : il semble pourtant logique de prolonger le trajet du bus 87 sur la rue du Jaunais au vu de ll’augmentation de population
3 -D’autre part l’examen de certaines cartes ont révelé que dans les parcelles cadastrales A23 et A24 les contraintes d'environnementales (Espaces boisés ) n’ont pas été respectées : des cultures labourables et abattages des arbres ont été pratiquées sans aucune conséquences ce qui augure assez mal de leur respect à l’avenir.
la nature boisée
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