Contribution n°100 (Web)
Déposée le 4 octobre 2025 à 08h38
Contribution n°99 (Web)
Déposée le 4 octobre 2025 à 08h06
Document joint
Contribution n°98 (Web)
Déposée le 4 octobre 2025 à 00h53
J’ai lu avec un très grande attention le rapport relatif à la création de cette réserve. Je ne cache pas un certain étonnement quant à nombres de réactifs défavorables qui semblent très clairement ne pas en avoir lu une seule ligne. Sans quoi ils ne s’exprimeraient pas avec autant de verve et sauraient rester dans une mesure plus propice au dialogue. En effet, la pratique de la spéléologie semble parfaitement intégrée au cadre proposé par cette réserve dans ce quel a d’intérêt pour le tissu socio-économique autant que scientifique.
J’ai fait beaucoup de Speleo par le passé. Issu d’une famille qui je pense a beaucoup apporté à la connaissance scientifique des milieux souterrains, notamment sur le massif des arbailles, de la Pierre Saint Martin ou de Saint Pé de Bigorre, je crois avoir été nourri d’une sensibilité pour ce monde souterrain qui m’offre le droit de pouvoir exprimer avec objectivité mon sentiment. La Commission environnement de la FFS a participé aux travaux, je ne comprends donc pas en quoi une entité locale peut se permettre d’aller contre une commission nationale.
De plus, le CDS semble nourrir une exigence quant à une prise de responsabilité de co-gestion avec le PNR. Or, je ne vois nul part que le PNR soit identifié comme organisme de gestion validé par l’Etat pour assurer la conservation de la réserve. Comme dans toute procédure administrative, cette décision viendra dans un temps ultérieur. Par là même, libre au CDS 09 de se porter candidat à la gestion de cette réserve, autant qu’on pourrait imaginer cette candidature intéresser le PNR ou l’ANA-CEN.
Il y a dans ces réactions épidermiques à mon sens plus le souhait de conserver une position d’intérêt pour la protection de l’intérêt économique que les speleos professionnels ont développé autour de leurs activités, ce qui peut tout à fait se comprendre et s’accepter. Je ne le remets nullement en question, ces activités participent largement à la valorisation du département et c’est OK. Comme je n’ai strictement aucun doute sur la sensibilité très forte pour les milieux explorés que ces derniers peuvent avoir. En effet, quel professionnel sérieux ne serait pas à juste titre exigent quant à la préservation de son « outil de travail » si je peux m’exprimer ainsi.
Tout cela pour dire qu’il est profondément regrettable de lire sur ces pages de contributions à l’enquête autant que sur les réseaux sociaux de trop longues logorrhées ne visant que l’attaque, parfois personnelle et gratuite de personnes qui ont été actrices de cette réflexion, plutôt qu’une réelle et saine volonté de prise de recul afin de pouvoir analyser, comprendre tous les enjeux. Ce travail de lecture du rapport et des cartes fait, je ne peux qu’être très profondément favorable à la création de cette réserve, considérant que la question de savoir quelle structure en assurera la gestion n’est pas encore arrêtée, plutôt que de pousser des cris d’orfraies, les speleos et le CDS09 auraient certainement intérêt à concentrer leur énergie de façon plus positive pour, pourquoi pas, se porter candidat ?
Savoir dialoguer commence par savoir répondre aux mains tendues, sans à priori et sans animosité de principe.
Contribution n°97 (Web)
Déposée le 4 octobre 2025 à 00h36
Contribution n°96 (Web)
Déposée le 3 octobre 2025 à 21h40
Mon opposition se base sur le manque de justification de l’objectif et sur les conséquences disproportionnées de cette réglementation, qui ne prend pas en compte l’expertise des pratiquants et l’absence de danger réel pour le milieu souterrain.
1. Le Paradoxe de l’Objectif (Protection vs. Justification)
L’intention de protéger le milieu naturel est louable. Le danger principal pour les milieux karstiques et les réserves d’eau souterraines est la pollution externe, et non la fréquentation encadrée.
Objectif non justifié : Le projet vise à protéger des espèces animales souterraines. Or, des travaux scientifiques récents menés par des spécialistes reconnus ont clairement démontré que ces espèces ne sont pas menacées, y compris dans les cavités les plus fréquentées de la zone.
Priorité Manquée : Si l’objectif est de protéger l’équilibre du karst et la ressource en eau (enjeu majeur pour les populations locales), la priorité devrait être donnée à la lutte contre les agressions et pollutions de surface, et non à une restriction d’accès non étayée.
2. Le Rôle Fondamental et Non Nocif de la Spéléologie
L’impact des spéléologues sur le milieu souterrain n’est pas négatif ; il est même essentiel :
Découverte et Patrimoine : Les spéléologues sont les découvreurs du monde souterrain. Sans eux, une grande partie de ce patrimoine et de ces connaissances n’existerait pas.
Gestion de l’Eau : Ils sont des acteurs clés dans l’étude, la cartographie et la gestion des réseaux karstiques qui alimentent de nombreuses villes en eau potable.
Protection et Expertise : Les spéléologues sont les premiers garants de la protection de ce milieu qui leur est cher. La Fédération Française de Spéléologie (FFS) dispose de commissions environnementales dédiées à cette tâche. Leur petit nombre rend leur impact négligeable.
3. Conséquences Négatives et Exclusion de l’Expertise
La mise en place de cette réserve entraînera une restriction d’accès forte sur les nombreuses cavités du périmètre, sans bénéfice écologique démontré.
Exclusion de l’expertise locale : Les spéléologues du département, qui connaissent le mieux ce milieu (et gèrent également les opérations de secours souterrain en collaboration avec les pompiers), n’ont été ni reconnus comme experts ni associés au conseil scientifique de cette réserve.
Double Peine : Le projet pénalise les seuls acteurs qui agissent pour la connaissance et la protection du milieu, au nom d’un objectif écologique non prouvé.
Conclusion :
Pour toutes ces raisons, je considère que ce projet, dans sa forme actuelle, est non pertinent et contre-productif.
J’espère qu’une révision sera effectuée afin de construire un projet qui ait un sens écologique réel et qui y associe l’ensemble des acteurs de terrain et les experts du milieu souterrain.
Contribution n°95 (Web)
Déposée le 3 octobre 2025 à 21h29
Je suis surpris pour ne pas dire plus que cet arrêté n'ait pas tenu compte de l'expertise des spéléologues, qui pourtant se sont investis dans ce projet de protection.
Pour des raisons économiques ou plutôt mercantiles, des cavités naturelles dont la richesse biologique a été démontrée par plusieurs études, sont écartées de la zone de protection, les grottes d'Anglade. En compensation, une zone sans intérêts biologique mais fréquentée par le tourisme souterrain va interdire une pratique dont l'impact négatif n'a jamais été mesuré.
Une fois encore, les intérêts personnels des puissants passent avant l'intérêt collectif et écologique en nous laissant penser qu'il s'agit de protection du vivant.
Vous l'aurez compris, je suis pour une zone de protection, mais qui respecte les conclusions des experts du milieu pas celles des intérêts personnels et politiques.
Je souhaite donc que l'arrêté revienne à la version qui incluait les grottes d'Anglade à la zone de protection.
Bien cordialement
Contribution n°94 (Web)
Déposée le 3 octobre 2025 à 21h21
Contribution n°93 (Web)
Déposée le 3 octobre 2025 à 20h49
Dans le cas du projet ariégeois, l'exclusion des spéléologues et les restrictions excessives d'accès vont porter préjudice à la connaissance du milieu au sens large, dans tous les champs de connaissance couverts par la spéléologie (archéologie, géologie et hydrogéologie, biospéléologie subaquatique - faune stygobie- concrétions et sédiments...etc).
Ce genre de projet peut tourner au fiasco contre-productif si on n'intègre pas toutes les composantes, tous les acteurs de la connaissance et de la protection . Les spéléologues sont des sentinelles d'un environnement riche, sensible et doté d'un fort potentiel de découvertes. Pourquoi se priver de cette ressource bénévole ?
Contribution n°92 (Web)
Déposée le 3 octobre 2025 à 19h57
Contribution n°91 (Web)
Déposée le 3 octobre 2025 à 19h55