Contribution n°65 (Web)
Déposée le 11 décembre 2025 à 16h50
En lisant le PLU, j’ai surtout regardé ce qui touche à la préservation du centre historique et aux aménagements qui permettent de garder une ville agréable à vivre, même pour ceux qui n’y passent que quelques jours par semaine comme moi. Je trouve positif que l’accent soit mis sur le patrimoine, les mobilités douces et la lutte contre l’étalement : ce sont des choix qui préservent l’identité de Senlis, tout en permettant de la faire évoluer intelligemment.
Ce qui me plaît aussi, c’est l’idée que la ville puisse accueillir de nouveaux habitants sans perdre son caractère de ville à la campagne. Beaucoup de mes amis qui, comme moi, ont grandi ici, aimeraient pouvoir revenir plus tard, y travailler ou y fonder une famille. Le fait de penser les projets dans les secteurs déjà urbanisés me semble être une bonne manière de concilier cela avec la préservation de l’environnement et du paysage.
Je n’ai pas d’avis technique, mais je voulais simplement dire que j’apprécie la direction générale du projet, car elle garde l’esprit de la ville dans laquelle j’ai grandi.”
Contribution n°64 (Web)
Déposée le 11 décembre 2025 à 16h50
En lisant le PLU, j’ai surtout regardé ce qui touche à la préservation du centre historique et aux aménagements qui permettent de garder une ville agréable à vivre, même pour ceux qui n’y passent que quelques jours par semaine comme moi. Je trouve positif que l’accent soit mis sur le patrimoine, les mobilités douces et la lutte contre l’étalement : ce sont des choix qui préservent l’identité de Senlis, tout en permettant de la faire évoluer intelligemment.
Ce qui me plaît aussi, c’est l’idée que la ville puisse accueillir de nouveaux habitants sans perdre son caractère de ville à la campagne. Beaucoup de mes amis qui, comme moi, ont grandi ici, aimeraient pouvoir revenir plus tard, y travailler ou y fonder une famille. Le fait de penser les projets dans les secteurs déjà urbanisés me semble être une bonne manière de concilier cela avec la préservation de l’environnement et du paysage.
Je n’ai pas d’avis technique, mais je voulais simplement dire que j’apprécie la direction générale du projet, car elle garde l’esprit de la ville dans laquelle j’ai grandi.”
Contribution n°63 (Web)
Déposée le 9 décembre 2025 à 16h12
Je suis conseillère municipale à Senlis. Je suis contre la révision du PLU telle que proposée par la municipalité.
Depuis quelques années, de nombreux programmes de logements collectifs ont été réalisés à Senlis : usine des eaux, clinique Saint-Joseph, écoquartier 1, avenue de Creil, quartier Ordener, écoquartier 2, etc... La densité globale de Senlis a fortement augmenté alors que les infrastructures vieillissent, sans entretien, et sans nouvelle capacité d'accueillir les usagers. En conséquence, la qualité de vie se détériore, les incivilités se multiplient et la circulation aux heures de pointe et le stationnement dans tous les quartiers saturent.
Je demande que le PLU exclue explicitement la possibilité de nouveaux logements collectifs sur la commune afin de ne pas dégrader plus avant la qualité de vie, la mobilité et les espaces paysagers privilégiés dans notre ville.
Merci d'en tenir compte dans votre examen.
Contribution n°62 (Web)
Déposée le 9 décembre 2025 à 14h33
En parcourant le PLU, j’ai été attentive à tout ce qui concerne les déplacements, les cheminements piétons et l’organisation de la ville autour des transports. C’est vraiment ce qui change le quotidien quand on fait des allers-retours réguliers.
J’apprécie le fait que le document mette l’accent sur les mobilités douces et sur l’amélioration des liaisons internes : quand on ne veut pas utiliser la voiture en permanence, c’est important que les trajets soient simples et agréables.
Le choix de concentrer les nouveaux projets dans les secteurs déjà urbanisés me paraît aussi logique : cela évite de dépendre toujours plus de la voiture et préserve le cadre naturel, qui est pour moi la raison principale d’avoir choisi Senlis.
En tant que nouvelle habitante, je trouve rassurant de voir que la ville réfléchit à son évolution sans perdre ce qui fait son charme.
Contribution n°61 (Web)
Déposée le 9 décembre 2025 à 08h38
Habitant en zone UCb dont le terrain jouxte directement la zone N dite "des Jardiniers", je porte à votre connaissance trois problèmes majeurs d'aménagement et de risques qui doivent impérativement être traités dans le cadre du PLUi.
1. Risques d'inondation récurrents et saturation du réseau :
Mon terrain subit uneinondation majeure tous les deux à trois ans, où une grande partie de la parcelle est recouverte d'eau. Parallèlement, à chaque forte pluie, le réseau d'eaux usées sature, entraînant des refoulements dans mon habitation et me contraignant à des interventions d'urgence de Veolia. Cette situation prouve un grave dysfonctionnement hydraulique local et la vulnérabilité du quartier.
2. Dégradation des conditions de vie et de sécurité :
Ces phénomènes répétés ne sont pas qu'une nuisance; ils représentent un risque pour la sécurité des personnes et des biens et dégradent fortement le cadre de vie. La proximité avec la zone N, dont le rôle régulateur semble compromis, accentue ce problème.
3. Chemin piétonnier de la Poterne impraticable :
Le chemin piétonnier de la Poterne,liaison essentielle entre le quartier et le cœur de ville, devient impraticable de novembre à mars en raison des eaux stagnantes et de la boue. Cela constitue un frein important à la mobilité douce pour l'ensemble des résidents.
Mes demandes concrètes pour le PLUi :
· Prescriptions réglementaires fortes : Interdire toute imperméabilisation supplémentaire dans le secteur et imposer des systèmes obligatoires de rétention/infiltration des eaux pluviales à la parcelle pour toute nouvelle construction ou rénovation importante.
· Étude et travaux d'infrastructure : Commander une étude hydraulique spécifique du secteur et programmer le renforcement ou la séparation des réseaux (eaux usées / eaux pluviales) en s'appuyant sur l'expertise et la connaissance historique de Veolia sur le terrain.
· Préservation et valorisation des espaces naturels : Sanctuariser la zone N adjacente pour qu'elle puisse pleinement jouer son rôle d'absorption et d'écrêtement des crues.
· Aménagement écologique des circulations douces : Intégrer au PLUi l'aménagement d'urgence du chemin de la Poterne via une solution écologique et durable (ex. : platelage bois sur pilotis ou dalles drainantes) pour le rendre praticable en toute saison.
Sans ces mesures, le projet de PLUi risquerait d'aggraver des situations déjà critiques.
Contribution n°60 (Web)
Déposée le 7 décembre 2025 à 15h14
Contribution n°59 (Web)
Déposée le 7 décembre 2025 à 10h20
Un PLU doit être fondé sur :
Un diagnostic territorial précis ;
Une analyse environnementale adaptée et des orientations répondant aux besoins réels de la commune.
Un document qui serait un simple réemploi non contextualisé pourrait être considéré comme entaché d’erreur manifeste d’appréciation ou de défaut de motivation.
Compte tenu de ces incohérences, il apparaît nécessaire de :
Reprendre le diagnostic territorial de manière sérieuse et locale ;
Corriger les erreurs manifestes et les incohérences cartographiques ;
Mener une concertation réelle avec les habitants.
Contribution n°58 (Web)
Déposée le 6 décembre 2025 à 18h50
Il nous faut saluer ici une prouesse rarement atteinte dans un document d’urbanisme : parvenir à faire disparaître une piscine dans tous les discours officiels depuis 2018, tout en la faisant réapparaître intacte et opérationnelle dans plusieurs plans du Diagnostic (01.2 p.48, p.61, p.62 fichiers ci-joints). Une véritable réincarnation réglementaire.
Faut-il en déduire que la municipalité a finalement décidé de réhabiliter la piscine d’été ?
Ou bien que le PLU révisé souffre d’une cohérence… aquatique, flottant entre intention et réalité ?
1. Une piscine fantôme, mais bien présente dans le PLU :
Alors que la municipalité s'emploie depuis des années à expliquer que le site serait voué à accueillir des logements – sans jamais présenter la moindre étude autre que des logements – nous constatons que la piscine d’été :
- figure noir sur blanc dans les plans du Diagnostic, comme si elle était toujours en service,
- et n’a, visiblement, jamais été rayée des documents techniques (par mégarde ou par honnêteté cartographique, chacun jugera).
Il serait donc intéressant de savoir si l’erreur provient :
- d’un diagnostic bâclé,
- d’une volonté mal assumée de « rendre la piscine invisiblement visible »,
- ou, plus réjouissant, d’un revirement discret consistant à maintenir cet équipement public.
2. Terrain “facilement mobilisable” ? Une mobilisation très imaginative
Classer ce site en « facilement mobilisable » relève de la fiction réglementaire :
- présence d’un bassin d’orage → normalement « non mobilisable » (niveau 4),
- espaces végétalisés continus avec un secteur patrimonial → « difficilement mobilisable » au mieux,
- fonction de transition paysagère en entrée de ville → à protéger, pas à bétonner.
Il est étonnant que le classement soit si favorable à la densification.
On pourrait croire à une mobilisation sélective : des contraintes disparues, des labels patrimoniaux mis en sourdine, et même un bassin d'orage qui, semble-t-il, ne gêne personne.
3. Cohérence du PLU : une eau un peu trouble
Plusieurs incohérences rendent le document difficilement défendable :
- une piscine présente dans les plans mais absente de la stratégie,
- un site qui serait à la fois “mobilisable” et “à préserver”,
- des vues remarquables ignorées,
- un rôle d’entrée de ville contredit par les projets de construction massive.
Dans un PLU censé être l’outil de planification clairvoyante et cohérente, cela interroge.
Compte tenu de l’ensemble de ces contradictions, nous demandons :
1°) La rectification des plans du Diagnostic ou la prise en compte explicite de la piscine comme équipement existant.
L’un des deux est faux. À la municipalité de choisir lequel.
2°) Le déclassement du site de la catégorie “facilement mobilisable”.
Les critères du PLU eux-mêmes démontrent que cette classification est erronée.
3°) La reconnaissance du rôle paysager et patrimonial du site, conformément aux OAP, au PADD, et aux vues remarquables identifiées.
4°) L’étude sérieuse d’alternatives, dont la réouverture de la piscine d’été, parfaitement cohérente avec le patrimoine, l’écologie, le besoin d’espaces de fraîcheur… et les propres ambitions “écologiques” affichées par la ville.
En résumé, si la piscine d’été apparaît encore dans tant de documents officiels, c’est peut-être que, malgré tout, elle existe toujours.
Et qu’elle mérite mieux qu’une disparition administrative improvisée, surtout lorsque même le PLU refuse de l’oublier.
Nous vous remercions de votre attention
Senlis, le 06/12/2025
Document joint
Contribution n°57 (Web)
Déposée le 6 décembre 2025 à 15h58
Nous sommes riverains de la piscine d’été et nous souhaitons exprimer nos réserves et notre opposition concernant plusieurs points du projet de révision du PLU :
1°) PISCINE D’ETE
Nous nous opposons vivement aux projets de construction de logements collectifs que nous jugeons démesurés et disproportionnés.
Malgré nos observations du 20 avril 2023 ci-jointes, nous constatons que le site demeure « mobilisable » pour « poursuivre les projets de renouvellement urbain engagés : tranche 2 de l’EcoQuartier, quartier Ordener, ilot Foch, ancienne piscine rue Saint-Etienne, ancienne ferme Audubert… » et autres à venir !
Pourtant, dans ce même paragraphe, il est inscrit « préserver les potentiels fonciers dont la destination reste à inventer …) ».
Or aucune réflexion autre que des projets massifs de logements collectifs n’a été menée par la municipalité.
Les projets successifs sur ce site témoignent d’une absence d’études : des « barres d’immeubles », puis des « barres de maisons » en « Logements Individuels Superposés-L.I.S.».
Pourtant, les caractéristiques du site sont propices à « inventer une destination », et à la réouverture de la piscine d’été.
La ville et particulièrement ce quartier débordent déjà de constructions neuves, très denses et de bétonnages intensifs, notamment l’EcoQuartier, dont les constructions doivent encore se poursuivre.
La piscine d’été, construite dans les années 1930, entièrement rénovée dans les années 2000, constitue un élément remarquable du paysage urbain et du patrimoine :
- située en vis-à-vis du site inscrit du château de Valgenceuse elle domine la vallée de la Nonette,
- entourée d’éléments de patrimoine identifié : Nouvelle Forge, des lotissements type 1920 de la rue Amyot d’Inville, de l’impasse Bellevue et de l’avenue Albert 1er.
- elle est située à moins de 200 m du domaine de Valgenceuse inscrit MH,
- elle était dans le patrimoine inventorié du PLU 2013 duquel elle a été exclue.
Nous demandons donc :
- que ce site précédemment inscrit aux éléments du patrimoine inventoriés de la ville dans le PLU 2013, reste protégé et soit ré-inscrit dans ce patrimoine identifié,
- que ce site ne soit plus mobilisable dans un but de densification et ne contribue pas à de l’étalage urbain,
- qu’une véritable réflexion soit engagée pour la réouverture de la piscine d’été et son parc ou afin d’envisager d’autres types de projets permettant la valorisation et la préservation de ce lieu.
2°) MURS REMARQUABLES A PROTEGER OAP p.40)
Le document relatif au « patrimoine des murs identifiés » apparaît flou, difficilement lisible, dépourvu de légende et sans commentaire explicatif.
Il semblerait qu’un mur situé rue Saint Etienne - nous appartenant - y soit repéré sans que nous en ayons été consultés ou même informés.
Par ailleurs, les plans de zonage 04.2 et 04.3 comportent une légende relative aux murs remarquables, mais n’indiquent aucun mur sur notre secteur, créant une incohérence supplémentaire.
Notre habitation se situe dans un rayon de 500 m du domaine de Valgenceuse inscrit MH au cœur de la Vallée de la Nonette et nous sommes déjà soumis à des règles spécifiques liées à cet environnement protégé.
Nous vous demandons :
- de nous indiquer clairement les motifs justifiant ce classement, sa portée, ainsi que les nouvelles règles, contraintes, obligations ou restrictions supplémentaires que ce classement entraînerait.
- que notre mur soit retiré de cet inventaire,
- que les plans de zonage soient complétés afin de correspondre aux éléments indiqués dans les légendes.
3°) PARCS ET PROMENADES AMÉNAGÉS : ESPACES VERTS PUBLICS (Diagnostic 01.2 p.105)
La « Promenade publique existante et parc aménagés » indiquée sur ce plan rue Saint Etienne, est en réalité située sur des parcelles privées ainsi que sur le terrain de la piscine d’été.
Ces parcelles ne constituent pas des espaces verts publics. Elles sont entièrement clôturées par des murs « classés remarquables » mentionnés précédemment (2°) créant une incohérence supplémentaire.
Cette localisation erronée est particulièrement problématique et susceptible de créer de sérieux préjudices pour les riverains concernés.
Une telle erreur interroge la fiabilité et la rigueur des documents constitutifs du PLU.
Nous demandons que ce plan soit corrigé afin de respecter la réalité du terrain.
Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à ces observations.
Senlis, le 6 décembre 2025
Document joint
Contribution n°56 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 22h08
L'annexe des Servitudes d'Utilité Publique (SUP) est un document opposable qui doit être exhaustif. L'avis de l'Unité Départementale de l'Architecture et du Patrimoine (UDAP) révèle des manques.
1. Protections manquantes
Le dossier n'intègre pas des protections patrimoniales récentes, notamment l'inscription au titre des Monuments Historiques de l'Hôtel particulier du 16 rue de Bellon (2021) et des bornes armoriées en forêt d'Halatte (2024).
2. Insécurité juridique
Un PLU qui n'annexe pas les servitudes existantes est illégal et peut induire en erreur les propriétaires concernés sur leurs droits et devoirs.
3. Demande
Je demande la mise à jour immédiate de l'annexe des SUP pour y intégrer l'ensemble des protections patrimoniales, aéronautiques et de cimetières signalées manquantes par les services de l'État.
Veuillez agréer, Madame, la Commissaire enquêtrice, l’expression de mes salutations distinguées.