Contribution n°68 (Web)
Déposée le 28 novembre 2025 à 10h07
Par la présente, je souhaite vous faire part de ma vive inquiétude ainsi que de mon profond désaccord concernant le projet d’OAP visant l’aménagement du site du Vieux Bréhec, tel qu’il apparaît dans les documents récemment mis à disposition du public.
Plusieurs éléments motivent ma position :
Tout d’abord, la densité envisagée est totalement disproportionnée. L’objectif d’« au moins 30 logements » est sans rapport avec la densité existante du hameau et avec l’échelle actuelle du site.
Une telle concentration bâtie conduirait à une artificialisation massive de ce secteur littoral encore largement naturel, en contradiction avec les objectifs nationaux et régionaux de sobriété foncière ainsi qu’avec l’esprit de préservation qui devrait prévaloir sur les côtes bretonnes.
Le site concerné présente par ailleurs une valeur écologique particulièrement sensible : végétation dominante, zones naturelles ou potentiellement humides, continuités écologiques, présence d’une faune protégée — notamment une population importante de chiroptères —, lieu important de nidification et inscription du secteur dans des périmètres environnementaux reconnus (Natura 2000, ZNIEFF, espace remarquable).
Une telle urbanisation entraînerait inévitablement une dégradation durable et irréversible de ces milieux, de leur biodiversité et de l’identité patrimoniale et paysagère du Vieux Bréhec.
Il est également important de souligner que ces enjeux environnementaux sont largement relevés par la Mission régionale d’Autorité environnementale de Bretagne, qui exprime de fortes réserves et ne se prononce pas favorablement sur le projet d’OAP. Cela confirme l’inadéquation du projet avec les caractéristiques du site, ainsi qu’avec les exigences de protection qui devraient s’y appliquer.
Enfin, la topographie du secteur et la nature des sols invitent à la plus grande prudence.
L’ouverture à une urbanisation dense pourrait accroître les risques naturels, notamment en cas de travaux de terrassement, de dévégétalisation ou de modification des eaux de ruissellement.
Les événements récents survenus à Plouha —érosion des cotes, feu de falaise, glissements de terrain et instabilités liés aux fortes pluies — rappellent la fragilité des terrains littoraux et la nécessité d’une approche particulièrement mesurée.
Pour toutes ces raisons, je vous demande instamment de ne pas retenir cette OAP dans sa forme actuelle, et d’envisager une révision profonde du projet afin de préserver la valeur naturelle, patrimoniale et paysagère du Vieux Bréhec.
Dans l’attente de pouvoir échanger avec vous lors d’une de vos permanences,
Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, l’expression de mes salutations distinguées.
Contribution n°67 (Web)
Déposée le 28 novembre 2025 à 09h08
Je me permets de vous adresser cette contribution dans le cadre de l’enquête publique sur la révision du PLUi-H, concernant le projet d’OAP autorisant la construction d’au moins 30 logements sur le site de l’ancienne colonie de vacances du Vieux Bréhec (Plouha).
En tant que visiteur régulier du Vieux Bréhec, je suis profondément inquiet par l’ampleur de ce projet.
Le Vieux Bréhec est à mes yeux un des rares hameaux côtiers encore préservés : la végétation, les arbres, les animaux (oiseaux, loirs, hermines, chauve souris), le caractère naturel du site font partie de son charme et de sa valeur écologique.
Cette densification me paraît totalement disproportionnée avec l’état naturel et peu urbanisé du site.
Le projet entraînerait “la perte irrémédiable” d’une végétation naturelle, pour transformer le site en zone fortement urbanisée. Pour quelqu’un qui aime parcourir le littoral pour sa beauté, ce serait une très grande perte.
Je crains que ce projet ne soit motivé par une volonté de “grignoter” tant que la loi Zéro Artificialisation Nette n’est pas pleinement appliquée.
Alors qu'il y a tant de maisons et de logements à réhabiliter à Plouha qui sont laissées à l'abandon. Elles sont bien plus nombreuses que ces 30 logements.
Pour toutes ces raisons, je vous demande de rejeter l’orientation d’aménagement et de programmation (OAP) telle qu’elle est proposée.
Contribution n°66 (Web)
Déposée le 27 novembre 2025 à 22h50
Contribution n°65 (Web)
Déposée le 27 novembre 2025 à 21h43
Dans le cadre de la révision du PLUIH, je souhaiterais mettre en terrains constructibles les pointes des parcelles (dents creuses) situées à La Ville Fumée à Plélo référencées au cadastre sous le numéro :
- YH 51
- YH 64
Cordialement,
MICHEL André
Contribution n°64 (Web)
Déposée le 27 novembre 2025 à 20h26
Aujourd'hui la prise de conscience de la fragilité des milieux naturels et des littoral en particulier est bien réelle. Personne ne peut se cacher derrière un manque d'informations ou d'éducation sur ces sujets.
Contribution n°63 (Web)
Déposée le 27 novembre 2025 à 20h11
Contribution n°62 (Web)
Déposée le 27 novembre 2025 à 20h06
Le sol sera beaucoup trop artificialisé et les conséquences en cas de fortes pluies sera catastrophique pour les riverains situés en bas (exemple cas du 47 route du Vieux brehec qui serait la première exposée en raison du manque de surface naturelle pour ralentir la descente des eaux )
La digue, la grève, la mer seront aussi fortement impactées comme lors des pluies de septembre 2022 (cf photos jointes )
Comme à chaque pluie, même modérée, il y a un mélange avec les eaux usées et que cela se déverse en bas en faisant monter le taux d' escherichia coli, cela rendra la plage infréquentable et la baignade interdite pour cause d'insalubrité.
Le réseau d'assainissement n'est pas prévu pour accepter une telle densification de l'habitat et si des pluies conséquentes se produisaient en début de mortes eaux, la plage serait inaccessible pendant plusieurs jours ... C'est inacceptable .
La deuxième raison pour s'opposer au projet est liée à un constat d'occupation actuelle des parkings qui saturent les jours de beau temps que cela soit à Bréhec Plage ou au Vieux Bréhec.
En rajoutant autant d'habitations, il y a de fortes chances que ces habitats et les véhicules s'y rattachant occupent aussi quelques places existantes déjà trop rares pour les Plouhatins.
L'infrastructure routière me semble aussi sous dimensionnée et le risque d'accident entre la colonie actuelle et le carrefour avec la route de la corniche me semble élevé
En troisième raison
La dénaturation du site pose aussi problème : oiseaux, chauves souris, batraciens seront victimes de ce projet. D'un côté, on entend dire que toute une zone entre Plouézec et Plouha sera interdite d'accés notamment pour les pêcheurs à pied ou à la ligne ou en bateau et cela pour sauvegarder l'environnement et on nous propose ce plan d'urbanisme . Cela semble un peu illogique.
La quatrième raison est le manque de visibilité sur les résidents qui occuperont ces futurs logements. Les logements à vocation locative sur courtes périodes sont déjà très nombreux sur le secteur et sur les futures constructions il est fort probable qu'une partie d'entre eux soient utilisés à cette fin ...
La dernière raison est personnelle.
J'ai grandi, appris à marcher, à nager, à ramer, à pêcher, à naviguer au Vieux Bréhec.
J'ai connu des habitants qui auraient plus de 130 ans aujourd'hui s'ils vivaient encore.
J'ai pêché des tétards et des tritons dans les piscines de la colonie dans les années 60 et 70 .
Pendant la sécheresse de 1976, un brehécois m'avait appris à utiliser une baguette de sourcier pour trouver de l'eau au dessus des piscines.
J'ai vu la colonie se délabrer, le centre pep avec ses classes quitter les bâtiments ...
Tout ceci fait partie de mon histoire et ce projet est une atteinte à mon attachement à ce lieu.
Documents joints
Contribution n°61 (Web)
Déposée le 27 novembre 2025 à 13h21
Contribution n°60 (Web)
Déposée le 27 novembre 2025 à 13h14
Contribution n°59 (Web)
Déposée le 27 novembre 2025 à 13h10