Contribution n°74 (Web)
Déposée le 3 novembre 2025 à 16h31
Je ne suis pas opposée au photovoltaïque pour produire une énergie moins carbonée mais il existe déjà suffisamment de surfaces de toitures de bâtiments civils et agricoles et de parkings pour envisager cette production sans que ce soit au détriment de la faune et la flore, ni des surfaces agricoles.
Contribution n°73 (Web)
Déposée le 3 novembre 2025 à 13h44
L’agrivoltaïsme ne doit pas devenir un prétexte pour industrialiser nos campagnes, mais un outil au service des agriculteurs.
Les panneaux solaires doivent être installés en priorité sur les toitures, parkings et friches, non sur des terres cultivables.
Ce projet, subventionné par l’argent public, fragilise l’agriculture locale, menace la biodiversité et défigure les paysages du Tardenois.
Des alternatives locales et raisonnées existent, comme les projets d’autoconsommation sur bâtiments agricoles.
Je demande donc au Commissaire-Enquêteur et à la Préfecture de rejeter ce projet et de privilégier une transition énergétique réellement agricole et territoriale.
Contribution n°72 (Web)
Déposée le 3 novembre 2025 à 12h14
- les matériaux (métaux rares) de construction des panneaux sont extraits dans des pays où règnent la pollution, la maladie et les atteintes aux droits humains (villages de cancer en Chine !!), des vies humaines dont des enfants meurent
- l'accaparement des terres par les grands propriétaires fonciers, avec une destruction des sols qui va réparer les dégâts quand, dans 10-15 ans les panneaux ne fonctionneront plus ???
- certains panneaux sont constitués de composants toxiques pour la santé dont le cadmium
Nous continuons à porter atteinte à la biodiversité. Les mesures de compensations ne sont pas efficientes. Les habitants ne sont pas concertés (= on prend la décision ensemble) ni réellement informés des enjeux derrière ces usines à ciel ouvert.
NON.
Contribution n°71 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 20h51
Cordialement
Document joint
Contribution n°70 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 20h49
c'est une hérésie de détruire une production nourricière pour du solaire qui augmente le prix de l'électricité en France et on l'on doit diminuer l'intensité du réseau afin de faire rentrer cette électricité sur le réseau électrique.
Contribution n°69 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 20h45
Nous nous opposons fermement à ce projet qui, entre autres, porte préjudice à la sûreté du système électrique (dont le blackout).
En effet, dans le cadre de la PPE3 (Programmation Pluriannuelle de l'Energie), l’Avis du haut‐commissaire* est sans appel, Nous lisons page 11/22 :
«… Le rapport 2024 de l’inspecteur général pour la sûreté nucléaire et la radioprotection du Groupe EDF, l’amiral Jean Casabianca, relève également que « l’arrivée massive de nouvelles sources d’électricité renouvelables (EnR), à la fois intermittentes et prioritaires sur le réseau, a multiplié les variations de charge. Elles ne sont pas sans risque sur la sûreté du système électrique (dont le blackout) ni sans contrainte sur le fonctionnement de nos installations. À long terme, elles remettent en cause le modèle économique ». Il ajoute que « le suivi de charge a forcément un impact sur la machine, plus fréquemment sollicitée par des cyclages profonds. L’augmentation des fortuits n’est pas flagrante mais c’est dans la durée que les effets seront appréciés ». On voit donc que le sujet n’est pas clos et méritera des analyses supplémentaires, notamment sur le désoptimisation économique d’un tel fonctionnement. L’Amiral Casabianca conclut : « la priorité donnée aux EnR, dans une complémentarité unilatérale nucléaire‐EnR, conduit à des variations de puissance dont il serait d’autant plus opportun de se dispenser qu’elles ne sont jamais anodines sur la sûreté, notamment la maîtrise de la réactivité, et sur la maintenabilité, la longévité et le coût d’exploitation de nos installations ».
* https://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/14__avis_du_hcea_version_finale.pdf
En outre, la PPE3, dans sa version actuelle, prévoit une explosion de l’éolien et du solaire ; ceci sans débat démocratique, sans évaluation réaliste des coûts ni des besoins.
Il est inacceptable
- d’oublier le nucléaire comme pilier de notre souveraineté énergétique
- d’engager plus de 300 milliards d’euros pour une énergie intermittente. C’est omettre la dette colossale de la France : selon https://www.youtube.com/watch?v=3_LYFcNQDjY, « la France est le seul grand pays de l’Union Européenne qui a continué d’augmenter son déficit public en 2024 ».
- de fragiliser le réseau électrique comme mentionné plus haut.
Nous vous remercions de l’attention portée à ce courrier
Veuillez agréer, Monsieur le Commissaire enquêteur, nos salutations respectueuses.
Pour OÏKOS KAÏ BIOS Marie Berger et Patricia Faure, cofondatrices
Association OÏKOS KAÏ BIOS
Patrimoine Nature et Vie
3, rue Branly
74100 AMBILLY
http://www.oikoskaibios.com/
https://www.facebook.com/OikosKaiBios
Document joint
Contribution n°68 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 19h16
Contribution n°67 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 13h50
Panneaux sur la stabulation ( 2500 m2)
Ombrière au-dessus d'un abreuvoir ( 1500m2)
qui supprime tous les inconvénient du champ solaire et permettra à l'agriculteur
de disposer de 100% du revenu photovoltaïque, plus que les 5% "offerts" par le promoteur;
de conserver la totalité du potentiel agricole;
de conserver la maitrise de son foncier agricole;
Contribution n°66 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 13h15
Je ne suis pas contre la transition énergétique, bien au contraire : je la considère comme indispensable. Mais elle ne doit pas être menée au détriment de nos paysages, de notre patrimoine, de notre environnement et de notre ruralité.
Ici, le projet envisagé s’inscrit dans une logique d’industrialisation des campagnes, au seul profit d'un groupe énergétique, sans bénéfice tangible pour les habitants.
Nos terres, nos sols et nos ressources en eau ne sont pas de simples supports techniques : ce sont des éléments vivants, forgés par des générations d’agriculteurs et de familles rurales. Les recouvrir de panneaux solaires au sol, c’est rompre l’équilibre fragile entre l’homme, la nature et le paysage.
La transition énergétique doit être raisonnée, locale et respectueuse : le solaire peut être envisagé sur les toitures, les friches industrielles, les bâtiments publics… pas sur les terres agricoles ou naturelles qui font la richesse et la beauté de notre département.
Nous pouvons faire le choix d’une transition énergétique mais elle doit être juste, réfléchie et enracinée dans nos territoires.
Contribution n°65 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 13h00
Je suis opposée au projet de centrale agrivoltaïque au sol sur la commune de Chéry-Chartreuve pour plusieurs raisons.
Les panneaux photovoltaïques, en occupant le sol de manière exclusive, empêchent non seulement les cultures et le pâturage, mais favorisent également la spéculation foncière : les investisseurs louent ou achètent des terres agricoles uniquement pour produire de l’électricité, ce qui contribue à faire grimper les prix du foncier.
Un projet de cette envergure modifierait les écosystèmes locaux — perte de biodiversité, modification du microclimat, perturbation du ruissellement de l’eau — tout en engendrant un coût environnemental important, tant à l’installation qu’au démantèlement.
Un tel projet détournerait le sens même de l’agriculture au profit de grands groupes énergétiques. C’est une véritable injustice territoriale : nos campagnes subissent l’impact visuel et foncier sans en tirer de réelles retombées locales.
Pourquoi détourner une ressource aussi essentielle que le sol pour une production énergétique qui pourrait être développée ailleurs ?
L'Aisne a trop souffert de tous ces projets photovoltaiques et éoliens irréversibles, validés dans la précipitation sous la pression et au profit de groupes énergétiques qui n'ont aucune connaissance de notre région. Prenons le recul nécessaire et laissons respirer notre belle région.