Contribution n°3 (Email)
Déposée le 26 octobre 2025 à 07h55
Bonjour Monsieur,
Déjà je tenais à vous informer que l'on ne peux accéder au dossier dématérialisé.
Je suis Mr Seichon l'ancien Maire de la commune de Villers les Pots
C'est moi qui ai fait voté en 2008 l'acceptation de la gravière. C'était un avis consultatif.
Je pense que le site étant existant l'agrandir me parait très opportun au lieu d'ouvrir un nouveau site
Pour l'instant nous avons encore besoin de ciment. Mon successeur à fait construire un bâtiment communal avec des pieux de 15 m de profondeur car zone humide et en ciment ce qui est bien..
Pendant mes deux mandats les rapports entre la Mairie et Holcim Granulat puis Eqiom étaient excellents.
Pour les oiseaux moi qui m'occupe du stade de foot qui est en face de la gravière je n'ai jamais vu autant d'oiseaux et pourtant avant c'était une friche de peupliers pas entretenues.
J'ai une demande à formulé. Nous avons deux terrains de foot le terrain d'honneur qui est à la bonne dimension et l'autre plus petit qui sert aux entrainements.
Nous avons depuis les travaux de la gravière notre terrain d'honneur est nettement moins bon qu'avant et que le terrain annexe. Nous avions fait venir des experts. Il semblerait que ce terrain souffrirait d'humidité car il est 40cm plus bas que le terrain annexe. Je pense qu'il faudrait le décompacté et le réhaussé. Je sais que nous sommes dans la zone du PPRI le déplacement de la terre est compliquée dans cette zone mais le foot est la depuis plus de 100 ans. A l'heure ou je vous écrit ce terrain est déjà impraticable. Il faudrait que les services de l'état nous autorisent à faire quelque chose. Déjà se mettre autour d'une table et trouver des solutions. Nous sommes obligés de nous retirer à Tavaux pour continuer notre activité. J'espère que vous pourrez faire remonter ma demande. Je suis bien entendu à votre disposition pour faire avancé cette problématique car par mail c'est compliqué.
Vous pouvez venir en ce moment la différence est criante entre les deux terrains.
Bien entendu je suis à votre disposition au 0688557814 pour plus d'explications.
J'ai toujours bien travaillé avec Mr Streit de Holcim qui est un homme très intelligent contrairement aux travaux de la LGV qui ont abimé le village et personne en haut lieux malgré les alertes ne se sont préoccupé de mon village.
Veuillez agréer Monsieur mes sincères salutations
Christian Seichon
Contribution n°2 (Web)
Déposée le 20 octobre 2025 à 00h37
simple citoyen spécialisé dans l’histoire industrielle et minière, connaisseur et observateur du milieu des granulats sans y travailler pour autant, je me permets d'émettre mon avis sur ce projet.
Soucieux de la protection de la biodiversité et des ressources naturelles je ne suis ni un militant qui s’oppose systématiquement à tout projet, ni un approbateur aveugle, je souhaite juste émettre un avis construit et constructif le plus éclairé et pragmatique possible, dans l’esprit de concilier économie et environnement.
La Côte d'Or comporte actuellement six gravières dont trois sont exploitées par le pétitionnaire (Arceau, Athée et Rouvre-en-Plaine), d'autres sociétés exploitent également à Rouvre-en-Plaine, Champdôtre et Genlis.
À noter qu'il existe deux gisements alluvionnaires différents dans l'est côtedorien, un gisement d'alluvions calcaires issues des plateaux installés à l'ouest de l'axe Beaune-Dijon (Arceau, Athée, Rouvre-en-Plaine, Champdôtre et Genlis) et un gisement de roche siliceuse issue des Vosges et charriées par la Saône pendant des millénaires (exploitée UNIQUEMENT à Athée).
[Voire en PJ, Alluvions Côte d'Or]
Concernant les alluvions calcaires, nous passons de 5 sites en activités à 3. Champdôtre ayant fermé récemment suite à un refus de renouvellement et Arceau étant renoncée volontairement en 2027 par Eqiom avec compensation partielle par augmentation de production à Rouvre-en-Plaine.
Ces alluvions calcaires sont substituables par de la roche massive calcaire exploitée directement dans les plateaux. Il est toutefois à noter que les alluvions ne nécessitent pas d'explosifs et sont plus aisées à mettre en œuvre en béton du fait de leur forme...
En revanche, le gisement d'Athée, unique dans le département, n'est PAS substituable par du calcaire. Sa qualité (siliceuse, vosgienne) est bien supérieure et se destine à des bétons qualitatifs de hautes performances (béton structure d'ouvrages d'arts et de bâtiments exigeants) minimisant l'utilisation d'adjuvants (contrairement au calcaire et au recyclé) et offrant de toute façon une qualité de résistance intrinsèquement supérieure.
C'est la seule gravière capable d'alimenter la métropole de Dijon en granulats de cette qualité, en restant dans un itinéraire raisonnable d'une trentaine de kilomètres afin de limiter les coûts de transports et les émissions de gaz à effet de serre. La fermeture du site d’Athée obligerait à un approvisionnement dans les départements voisins de Saône-et-Loire et du Jura, déséquilibrant l'économie locale et intensifiant le trafic poids-lourds.
La gravière d'Athée joue également un rôle de circuit court dans l'économie du BTP, d'un territoire rural qui s'étend de Genlis à Dole, en passant par Auxonne, qu'il serait dommage de priver d'un matériau local de qualité.
Voilà pour le volet économique/géologique.
Concernant le volet environnemental, je tiens à saluer les efforts nettement visibles que les services d'Eqiom ont consentis sur ce projet depuis le rapport de la MRAe. Je suis heureux de voir qu’une partie substantielle des boisements classés « zone humide » va être épargnée et que le plan de réaménagement laisse beaucoup plus de place au boisement pour le rétablissement du couloir de végétaux nord/sud et réduit fortement le plan d’eau initialement prévu. Ces points d’amélioration sont très positifs et me font pencher vers une approbation du projet qui était beaucoup plus réservée auparavant.
[Voir les 2 autres PJ avant-après]
Pour résumer et après avoir pris en compte les enjeux économiques et environnementaux, J'ÉMET UN AVIS FAVORABLE à ce projet ; séduit par le nouveau plan d’aménagement et la renonciation de défrichement et d'exploitation de la plus belle parcelle boisée qui servira d'appui au reboisement de la zone centrale de l’extension sollicitée.
La rareté de la ressource exploitée à l'échelle du département de la Côte-d'Or et de la région Bourgogne-Franche-Comté justifie l'impact environnemental qui reste faible et maîtrisé. Ce principe respecte de schéma régionale des carrière.
Je souhaite que le réaménagement des zones non exploitées se poursuive dans de bonnes conditions, notamment la création des mares attendues au sud (parcelle OB 1031 à Villers-les-Pots).
Cordialement,
Documents joints
Contribution n°1 (Web)
Déposée le 16 octobre 2025 à 09h17