Les contributions

Contribution n°14 (Web)

Par Gaufreteau Jean Marie
Déposée le 9 octobre 2025 à 14h44
Bonjour
Je vous sollicite concernant la future zone AEOL du coudray sur la commune de Courlay.
Je suis un des habitants les plus proche [...]
Bonjour
Je vous sollicite concernant la future zone AEOL du coudray sur la commune de Courlay.
Je suis un des habitants les plus proche de cette zone et je demande qu'elle ne soit pas admissible à l'installation d'éoliennes.
A tout juste 500m je vais être fortement impacté par les nuisances sonores ,visuelles et mon bien immobilier va subir une perte de valeur de 30 à 40%, voir plus. Beaucoup d'habitants proches de la zone sur Courlay mais aussi sur Montigny vont être impactés comme moi si un tel projet vois le jour.
Nos élus de la commune de Courlay ont ils bien examiné la zone qu'ils ont défini pour l'implantation de telles machines !!!! Nous sommes dans le bocage, avec un grand nombre de hameaux, donc beaucoup de riverains, autour de cette zone .
Nos élus ont ils aussi remarqué que une haie classée à protéger se situe en plein milieu, et que la zone humide du ruisseau de la papinière est en limite . Par l'installation et le fonctionnement d'éoliennes ces écosystèmes vont être détruit ou fortement impactés.
Notre beau bocage va être complètement dénaturé. Nos élus en ont ils conscience?
Ces parc éoliens rapportent beaucoup aux promoteurs mais aucun dédommagement pour les riverains qui subissent toutes les nuisances et la dévalorisation de leur bien.
J'espère que nos élus vont prendre conscience qu'il n'est pas concevable de définir une zone AEOL sur ce secteur de notre bocage , dense en habitations et avec un paysage typique à conserver.
J'espère que nos élus décideront de laisser la zone en zone agricole afin qu'aucun projet d'éoliens puisse y voir le jour.
Merci pour votre attention Mme le commissaire enquêteur.

Contribution n°13 (Web)

Par Merdrignac Yann
Déposée le 9 octobre 2025 à 07h40
Madame la Commissaire-enquêteur,
Je souhaite apporter le complément suivant à ma première contribution (Contribution n°6)
Dans Les [...]
Madame la Commissaire-enquêteur,
Je souhaite apporter le complément suivant à ma première contribution (Contribution n°6)
Dans Les documents de présentation accompagnants l'enquête publique il ne me semble rien y avoir trouvé en lien avec la défense aérienne, or il y a un couloir de vol à très basse altitude de la défense (RTBA) qui passe à proximité de la zone envisagée en Aéol1 sur le Coudray de Courlay.
Bien qu'étant en dehors du couloir en question cette zone Aéol1 est régulièrement survolée à basse altitude par des avions militaires. Probablement pour rejoindre la base de Cognac ou faire la jonction entre le couloir le plus à l'ouest (R149D), à proximité duquel se trouve la zone Aéol1, et les couloirs se trouvant plus au centre du territoire.
Si ce n'est pas déjà fait, ne serait-il pas utile d'informer voir de consulter les autorités militaires compétentes, peut-être la DIRCAM (Direction de la Circulation Aérienne Militaire)?
Cordialement.
Yann Merdrignac
5 lieu-dit Le Coudray
79440 Courlay

Contribution n°12 (Email)

Par M. ROY
Déposée le 6 octobre 2025 à 20h17
Objet : Observation enquête publique PLUi du Bocage Bressuirais

Madame la Commissaire-enquêteur,

Par ce mail, je vous prie de bien [...]
Objet : Observation enquête publique PLUi du Bocage Bressuirais

Madame la Commissaire-enquêteur,

Par ce mail, je vous prie de bien vouloir trouver en pièce jointe un courrier dans lequel je vous formule une demande de reclassement de parcelles dans le cadre de la révision du PLUi du Bocage Bressuirais ainsi qu'un extrait cadastral vous permettant de situer la zone et les parcelles concernées par ma demande.

Je reste à votre entière disposition,

Cordialement,

Mr ROY Valentin

Contribution n°11 (Web)

Par Daviaud Corentyn
Déposée le 6 octobre 2025 à 22h05
Madame la Commissaire enquêteur,

Habitant au Lieu dit Malnoue à Courlay.
Nous venons mon épouse et moi, par cette contribution, signalez [...]
Madame la Commissaire enquêteur,

Habitant au Lieu dit Malnoue à Courlay.
Nous venons mon épouse et moi, par cette contribution, signalez que nous sommes contre le projet éolien situé au lieu dit le Coudray à Courlay (79440). Deux ou trois mats de prévus, on n'en sait trop rien, tout ce dossier à est géré en catimini par nos chers Élus et les personnes concernées par les terres agricoles.

Ces structures ne sont en aucun cas adapté à notre bocage, beaucoup d'inconvénients sont à déplorer, telle que :

- Nuisances visuelles et sonores

- Impact important sur la faune et la flore

- Dérèglement de la présence du gibier, fuite de la faune locale

- Impact sur l’élevage, avec des comportements anormaux du bétail

- Une dépréciation immobilière d’au moins 20 % à 30 % attestée par les jugements des
Tribunaux de Grande Instance «considérant que la proximité d'un parc éolien
constitue un trouble dépassant les contraintes admissibles du voisinage par l'impact
visuel permanent du paysage dégradé, par des nuisances auditives tout aussi
permanentes altérant la vie quotidienne et par une dépréciation évidente de la
valeur du domaine».
Qui aurait encore envie de venir s’installer près de ces éoliennes ?

- Forte pollution lumineuse en raison d’un balisage lumineux particulièrement
puissant (blanc le jour, rouge la nuit) attirant constamment le regard par un
mouvement tournant obsédant


La dite 'Zone d'accélération' , à demandé à être passer en Aeol2.

Mais nous souhaitons mon épouse et moi que cette zone soit totalement supprimée.
Pour nous permettre d'offrir un avenir plus verdoyant à nos enfants (âgés de 3 ans et 10 mois), et qu'ils puissent vivre dans un environnement où la faune et la flore entre en harmonie sans la destructuration de l’être humain.
Car oui, un projet éolien n'est pas sans conséquences (le déblais, la création de chemin, apport colossale de béton et de ferraille à des proportions terrifiantes, les élévations de ces structures), en bref on nous vend de "l'énergie VERTE", mais est-ce vraiment le cas ?

CE PROJET DOIT CESSER IMMÉDIATEMENT...

Merci pour l'importance que vous accorderez à notre contribution.

Nous vous prions de croire, Madame la Commissaire Enquêteur, en l'expression de nos cordiales
salutations,

Mme Céline Daviaud, M. Corentyn Daviaud et leurs enfants.

Contribution n°10 (Web)

Par Eluard Estelle
Déposée le 6 octobre 2025 à 12h24
Madame le commissaire enquêteur,
Je suis propriétaire près d'une zone qui est inscrite sur le futur PLUi en zone AEOL . Ce qui signifie [...]
Madame le commissaire enquêteur,
Je suis propriétaire près d'une zone qui est inscrite sur le futur PLUi en zone AEOL . Ce qui signifie que des éoliennes puissent y être construites.
Je suis fortement surprise que de tels projets puissent être envisagés et acceptés dans une zone où se trouve une flore et une faune à préservée : zone humide du ruisseau de la papinière en bordure et haie inscrite comme haie à protégée en plein milieu de la zone AEOL.
Sur un Bocage à préserver, avec un maillage de hameaux à tout juste 500 mètres, installer de telles structures aurait pour moi un impact négatif.
Cela détruirait tout un écosystème, dénaturerait un paysage remarquable "NOTRE BOCAGE",
et aurait aussi un impact négatif pour les nombreux habitants riverains de cette zone ( nuisances sonores et visuelles , impacte sur la santé de certains et perte de la valeur immobilière de nos bien fonciers).
Je pense que cette zone AEOL devrait être supprimée du futur PLUI.
Autoriser l'installation d'une énergie dite" VERTE"(??????) mais qui détruit par ses infrastructures ,son implantation et son fonctionnement, tout un écosystème fragile (zone humide et haies à protéger) est UN NON SENS.
De même la proximité d'un très grand nombre d'habitations autour de la zone devrait de fait interdire une telle Zone .
Merci de l'attention portée à ma contribution.
En espérant que nos élus en tiennent compte dans leur décision finale.
cordialement
Estelle Eluard

Contribution n°9 (Web)

Par Lagarrigue, Jules (Statkraft)
Déposée le 3 octobre 2025 à 16h54
Madame, Monsieur,

En tant que porteur d’un projet agrivoltaïque sur la commune de Clessé pour le compte de la société Statkraft Renouvelables, [...]
Madame, Monsieur,

En tant que porteur d’un projet agrivoltaïque sur la commune de Clessé pour le compte de la société Statkraft Renouvelables, je souhaite formuler les observations suivantes dans le cadre de l’enquête publique :

1. Inclusion de la parcelle AT097 (zone Ap) dans l’emprise du projet
La parcelle AT097, classée en zone Ap, appartient à une exploitation agricole partenaire. Nous confirmons qu’aucune installation (panneaux, voirie) ne sera réalisée sur cette parcelle. Toutefois, pour des raisons techniques et de cohérence d’exploitation, il est indispensable de conserver la clôture existante, qui deviendrait la clôture extérieure du parc.
Nous sollicitons donc la possibilité d’inclure cette parcelle dans l’emprise du projet, sans y implanter d’équipements, afin de garantir la continuité de l’exploitation agricole et la sécurité des animaux.

2. Hauteur minimale sous panneaux
Les études agronomiques et zootechniques menées démontrent qu’une hauteur minimale de 1,5 m sous les panneaux (trackers) est suffisante pour :
- assurer la pousse de l’herbe,
- permettre la circulation des animaux (moutons, cochons),
Cette hauteur correspond aussi aux recommandations de la charte de la FNO.
La hauteur de 2 m actuellement imposée par le PLUi apparaît disproportionnée et peu flexible. Elle ne tient pas compte des innovations techniques (trackers bridables) qui permettent d’adapter la hauteur en fonction des besoins agricoles, tout en garantissant la réversibilité des sols.
Nous proposons donc d’autoriser une hauteur minimale de 1,5 m, ce qui concilie production d’énergie, maintien des pratiques agricoles et respect des objectifs environnementaux.

3. Parcelles AT20, AT22, AT23 (zone Ap) et protection du ruisseau
Ces parcelles, également classées en zone Ap, étaient initialement incluses dans le projet. Les études environnementales ont montré qu’elles présentent des enjeux écologiques faibles. Nous souhaiterions pouvoir les intégrer à nouveau dans l’emprise, tout en respectant un retrait significatif par rapport au ruisseau et à son corridor écologique.
Afin de concilier préservation des continuités naturelles et développement du projet, nous proposons :
- la mise en place d’un buffer écologique le long du cours d’eau,
- le maintien d’une bande végétalisée pour renforcer la biodiversité, tout en permettant l’intégration des parcelles dans le périmètre du projet, sans artificialisation supplémentaire.
Cette approche répond à la fois aux objectifs du SRADDET et aux principes de la loi Climat et Résilience, en favorisant la multifonctionnalité des espaces agricoles.

Bien cordialement,

Contribution n°8 (Web)

Par BONNET Bruno
Déposée le 3 octobre 2025 à 16h31
Madame La commissaire-enquêteur,
Concernant la révision du PLUI du Bocage Bressuirais, sur le projet d'implantation d'un parc éolien, [...]
Madame La commissaire-enquêteur,
Concernant la révision du PLUI du Bocage Bressuirais, sur le projet d'implantation d'un parc éolien, au lieu dit Le Coudray, commune de Courlay.
Je suis propriétaire foncier au lieu dit La Pommeraie de Montigny de La Forêt sur Sèvre, et de ce fait, riverain du projet éolien du Coudray.
Le site pressenti recouvre une petite vallée dans laquelle serpente un ruisseau, avec autour des bois, des prairies naturelles, et un maillage continu de haies bocagères.
C'est une des dernières zones de bocage, avec un échantillon représentatif de haies et de prairies en bonne densité.
Détruire ce milieu, en y installant des éoliennes,avec des routes pour y accéder serait une grave atteinte à notre environnement. Et ce, d'autant plus inapproprié au regard des possibilités réduites du projet (2 éoliennes).
Sur un autre plan, la règle d'implantation de ces ouvrages instaure une distance de 500 mètres, adoptée il y a plusieurs dizaines d'années pour des éoliennes dont la hauteur ne dépassait pas 100 mètres.
Aujourd'hui, les projets culminent à 160, 180 mètres... !
Il faudrait adopter une nouvelle règle qui intègre une proportionnalité entre distance et hauteur.

IL FAUT ABSOLUMENT METTRE UN TERME A CE PROJET DU COUDRAY TOTALEMENT INADAPTE A NOTRE TERRITOIRE.

Merci pour l'attention que vous porterez à cette contribution.
Cordialement
Bruno BONNET

Contribution n°7 (Web)

Par des Dorides Robert et Isabelle
Déposée le 3 octobre 2025 à 16h12
Madame la Commissaire Enquêteur,
Nous intervenons dans cette enquête publique pour vous informer des conséquences que pourrait avoir, [...]
Madame la Commissaire Enquêteur,
Nous intervenons dans cette enquête publique pour vous informer des conséquences que pourrait avoir, s’il est retenu et mis en œuvre, le projet d’inscrire les terrains inscrits en « zone d’accélération » près du hameau « le Coudray » de COURLAY en Aeol1.
Nous sommes propriétaires, habitons et exploitons avec nos enfants le domaine du « Plessis Bastard » sur la commune de La Forêt sur Sèvre (Montigny). Site reconnu pour son architecture début 19ème, et sa position géographique plein sud et à 200m d’altitude, ce qui lui vaut un point de vue magistral de 180° sur le Bocage, d’est en ouest. L’emplacement des éventuelles éoliennes se trouve à une distance de 1 à 1.5km de notre maison, sur une cote de 175m, donc en contrebas, de l’autre côté de la vallée du ruisseau de la Papinière.

1ère conséquence : l’impact sur le paysage et ses composantes
- Une grande partie de l’intérêt de notre maison est due à son magnifique point de vue. Avec 3 éoliennes côté sud/ouest, c’est un véritable « affront » que ressentiront les habitants et visiteurs en voyant ces grandes machines qui leur barreront la vue. De jour, mais aussi de nuit avec leurs lumières hypnotiques.
- Nous œuvrons depuis des décennies avec nos voisins agriculteurs pour sauvegarder la structure de base, le pilier, la condition sine qua non du paysage de Bocage : le maillage de haies et son cortège de faune et de flore associées. Des haies classées se trouvent sur la dite zone, comment survivront elles aux travaux ?
- Des espèces en nette diminution ailleurs continuent à vivre, nicher et migrer chez nous : hirondelles rustiques, moineau friquet, roitelet triple-bandeau, grimpereau des jardins, mésange charbonnière, mésange noire, mésange bleue, grive musicienne, chouette hulotte, sittelle torchepot, étourneau sansonnet, troglodyte mignon, rouge-gorge familier, buse variable, pinson des arbres, huitrier-pie, fauvette à tête noire, merle noir, chardonneret élégant, tourterelle des bois, coucou gris, pigeon ramier, gobe-mouche gris… entre autres !
- Les chiroptères sont également nombreux à venir se reproduire et vivre dans notre environnement
- Les oiseaux migrateurs viennent tous les hivers se reposer sur l’étang de 5 hectares situé dans la vallée, entre notre maison et l’emplacement des éventuelles futures éoliennes, et se reposent dans les prairies alluviales. En particulier un couple de cygnes qui vient tous les ans. L' envol dans leur couloir de vol sud/ouest se heurtera aux éoliennes avant qu’ils n’aient pu prendre de la hauteur.
- La zone en question est située en zone A, mais en bordure de la vallée du ruisseau et de ses zones humides. Difficile d’imaginer que les travaux ne viendront pas perturber ces écosystèmes tellement fragiles. Ne parlons pas de compensation écologique en matière de zone humide : on peut recréer de l’humidité, mais jamais les systèmes complexes qui s’y étaient installés.

2ème conséquence : l’impact économique
- En termes de valeur économique, notre maison perdra aussitôt de la valeur. Inutile de rappeler que l’immobilier dans notre Bocage deux sévrien est déjà très en dessous du Bocage vendéen et des Mauges.
- En termes d’avenir, un domaine de cette taille ne trouve pas facilement preneur. Depuis 1804, les générations successives de notre famille ont toujours su trouver l’énergie pour entretenir et améliorer le bâti ainsi que le parc. Nos enfants ont des projets pour le faire perdurer en y développant l’accueil d’évènementiel. Mais qui voudrait se marier devant un champ d’éoliennes ?

3ème conséquence : l’impact démocratique
- Nous ne sommes pas les seuls concernés par ce projet, loin de là. Beaucoup se trouveront aux pieds des éoliennes, à 500m exactement. Pas plus, sinon elles ne tiennent pas. Comment imaginer vivre à 500m de ces engins ? Vous savez que cette distance « minimale » est en cours de discussion au niveau national et dans tous les pays européens en raison de l’augmentation de taille des éoliennes. Que se passera-t-il si cette distance est augmentée ? Leurs maisons seront-elles détruites ?
- Nous avons créé une association « Bocage Vent Debout » pour nous soutenir moralement et techniquement. Nous avons rencontré les élus de la commune de Courlay et ceux de notre propre commune, La Forêt sur Sèvre. Les 2 collectivités ont entendu, compris et approuvé nos craintes. Elles ont donc pris des délibérations pour éviter que ce projet ne voit pas le jour. Et pourtant, le document faisant l’objet de cette enquête publique n’en tient pas compte et maintient la zone en Aeol1. Que vaut la parole d’un maire ? Que vaut une délibération du conseil municipal ?

Voilà pourquoi nous vous demandons, Madame la Commissaire Enquêteur, de bien vouloir supprimer purement et simplement cette zone Aeol1 du hameau de « le Coudray » sur la commune de COURLAY. Petite zone difficile à aménager et de toutes façons non extensible à l’avenir, les limites en étant déjà contraintes de tous côtés.

Merci Madame d’avoir pris le temps de nous lire. Nous sommes à votre disposition pour vous donner tous les compléments d’information dont vous pourriez avoir besoin.
Dans l’espoir que notre contribution soit reçue et acceptée,

Robert et Isabelle des Dorides

Document joint


Contribution n°6 (Web)

Par Merdrignac Yann
Déposée le 2 octobre 2025 à 08h12
Madame la Commissaire-enquêteur,
Le projet de révision du PLUi du Bocage Bressuirais, soumis à enquête publique, comprend à proximité [...]
Madame la Commissaire-enquêteur,
Le projet de révision du PLUi du Bocage Bressuirais, soumis à enquête publique, comprend à proximité du lieu-dit Le Coudray sur la commune de Courlay la mise en place d'une zone dite AEOL1 susceptible d'accueillir un parc éolien.
Nous résidons sur Le Coudray et sommes opposés à l'arrivée d'éoliennes pour de multiples raisons:
- Pollution visuelle et sonore
- dangers pour la faune
- troubles physiologiques
- Matériel de fabrication polluant (en fin de vie les pales sont enterrées ou brulées)
- Production d'énergie incertaine (sur un an une éolienne ne produit que 20 à 25% de sa capacité maximum. source Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie)
- Le Coudray apporte déjà sa contribution aux énergies renouvelables avec de nombreux panneaux solaires sur les granges de l'entreprise agricole du lieu-dit (pas tout au même endroit!)
Mais au-delà de ces motifs de rejets, nous avons des raisons plus personnelles de nous y opposer.
Il y a une douzaine d'années, après une carrière professionnelle chaotique tant par la nature de mes emplois que par leurs localisations géographiques et voyant approcher la retraite, avec mon épouse nous nous sommes dit qu'il était temps de réfléchir à notre point de chute pour la troisième partie de notre vie et de placer nos maigres économies dans un bien immobilier qui par la suite pourrait être utilisé par nos enfants pour financer, le moment venu, notre dépendance sans impacts financièrement trop lourds pour eux et nos petits-enfants.
Nous avons commencé par définir nos principaux critères:
- Pas de limites géographiques
- Budget réduit (aucun bien immobilier à revendre, nos déplacements successifs pour se maintenir en emploi font que nous avons toujours été locataires)
- A la campagne avec de l'espace (terrain) et de beaux paysages
- Au calme, voir isolés
Après quelques mois de prospection un peu partout en France nos recherches se sont concentrées progressivement sur le Bocage Bressuirais et c'est finalement sur Le Coudray de Courlay que nous avons trouvé la maison qui pour nous cochait toutes les cases. C'est donc bien par choix d'un environnement et d'un mode de vie que nous sommes au Coudray.
L'arrivée d'un parc éolien à quelques centaines de mètres de notre maison nous apportera bien sûr toutes les nuisances citées précédemment mais je suis également très inquiet pour la valeur de notre seul bien immobilier.
Les experts semblent s'accorder sur une perte de valeur de 20 à 30% suivant la distance des éoliennes mais dans le cas présent la situation me semble plus difficile. Sur la région et sur la commune de Courlay il y a beaucoup de biens à vendre du même type que le notre et j'imagine mal quelqu'un choisir de venir acheter une maison à quelques pas d'une éolienne alors que d'autres opportunités sont disponibles un peu plus loin.
Je crains en fait de tout perdre et de ne pas pouvoir éviter à mes enfants le poids du financement de nos plus vieux jours. J'ai pu voir sur internet qu'il y a des cas d'indemnisation des voisins de parc éolien mais rien d'automatique, ceci nécessite en général des procédures judiciaires qui par expérience peuvent être longues.
Pour toutes ces raisons il est évident que je ferai tout mon possible pour éviter l'arrivée d'éoliennes sur Le Coudray de Courlay.
Cordialement.
Fabienne et Yann Merdrignac

Contribution n°5 (Web)

Par Arkolia
Déposée le 23 septembre 2025 à 16h35
En tant que développeur de projets photovoltaïques, nous souhaitons attirer l’attention sur plusieurs dispositions du projet de révision [...]
En tant que développeur de projets photovoltaïques, nous souhaitons attirer l’attention sur plusieurs dispositions du projet de révision du PLUi qui, selon nous, freinent de manière disproportionnée le développement des énergies renouvelables sur le territoire.

Concernant le taux de couverture au sol limité à 40 % pour les projets agrivoltaïques, sans seuil de puissance : La limitation à 40 % de la projection au sol des panneaux photovoltaïques en secteur A, appliquée sans distinction de puissance, est contraire à l’instruction technique du 18 février 2025. Celle-ci prévoit que ce taux ne s’applique qu’aux installations de plus de 10 MWc. En imposant cette contrainte à tous les projets, y compris les plus modestes, le PLUi freine le développement de l’agrivoltaïsme, pourtant essentiel à la transition énergétique.
Nous souhaiterions que cette règle soit révisée pour ne s’appliquer qu’aux projets de puissance supérieure à 10 MWc, conformément à la réglementation nationale.

Concernant la limitation de la surface des projets à 10 ha par exploitation (numéro PACAGE) : La restriction à 10 ha par exploitation, définie par le numéro PACAGE, introduit une confusion entre la réglementation du sol et l’identité de l’exploitant. Le PLUi doit encadrer l’usage des sols, non la situation administrative des porteurs de projet. Cette règle pourrait empêcher des projets cohérents sur de grandes surfaces, pourtant nécessaires pour atteindre la rentabilité économique dans certaines zones.
Nous souhaitons que cette limitation soit supprimée ou révisée pour s’appuyer sur des critères fonciers et territoriaux, et non sur des identifiants administratifs.

Concernant l’interdiction d’implantation sur des pentes supérieures à 7 % : La règle interdisant les installations photovoltaïques sur des pentes supérieures à 7 % repose sur une justification paysagère trop générale. Elle ne tient pas compte des spécificités locales ni des études techniques pouvant démontrer la compatibilité de certains sites. Une interdiction absolue est excessive et pourrait exclure des zones pourtant adaptées.
Nous souhaiterions que cette règle soit assouplie et conditionnée à une analyse environnementale ou paysagère au cas par cas.

Concernant la distance minimale de 100 m par rapport aux habitations : La règle imposant un recul de 100 m entre les installations photovoltaïques et les habitations existantes est plus stricte que celle appliquée aux petites éoliennes (<12 m), pour lesquelles un recul de 70 m est jugé suffisant. Or, les panneaux photovoltaïques ne génèrent aucune nuisance sonore et leur impact visuel est bien moindre. Cette disparité de traitement n’est pas justifiée.
Nous souhaiterions que la distance minimale soit réévaluée à la lumière des caractéristiques techniques des installations photovoltaïques, et harmonisée avec les autres types d’énergies renouvelables.

Ces ajustements permettront de concilier protection de l’espace, maintien de la qualité paysagère et développement équilibré de l’agrivoltaïque. Nous remercions la commission d’intégrer ces propositions afin de soutenir une transition énergétique réussie et durable.

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