Les contributions

Contribution n°136 (Web)

Par Zago Jean-pierre
Déposée le 30 septembre 2025 à 11h56
AVIS DEFAVORABLE AU PROJET EOLIEN DE TINCEY ET PONTREBEAU

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Je m'oppose au projet éolien de TINCEY [...]
AVIS DEFAVORABLE AU PROJET EOLIEN DE TINCEY ET PONTREBEAU

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Je m'oppose au projet éolien de TINCEY ET PONTREBEAU

Rapport exhaustif sur les nuisances causées par les éoliennes en Haute-Saône (France) – Impacts sur la faune, les habitants et la rentabilité économique
Introduction

Le département de la Haute-Saône, situé en région Bourgogne-Franche-Comté, est au cœur de débats intenses concernant l’impact de l’implantation croissante de parcs éoliens sur le territoire. Marqué par une biodiversité riche et un patrimoine paysager reconnu, la Haute-Saône se distingue par une exposition au vent qualifiée de « modérée à faible » – caractéristique qui pose des questions spécifiques en matière de rentabilité des projets éoliens. Parallèlement, l’acceptabilité sociale et les enjeux écologiques, qu’ils relèvent de la préservation de la faune locale, de la qualité de vie des riverains ou de l’efficacité environnementale, alimentent controverses et études de terrain.

Ce rapport, basé sur un corpus élargi de sources scientifiques, institutionnelles, associatives et journalistiques, propose une analyse approfondie des principaux axes d’évaluation des nuisances éoliennes en Haute-Saône. Les trois sections principales traitent successivement des impacts sur la faune (oiseaux, chauves-souris, autres espèces), des effets sur les habitants (bruit, aspect paysager, santé, témoignages) et de la rentabilité économique (production, coûts, modèles d’affaires locaux). Un tableau comparatif reprend, de façon synthétique, les principales conclusions sur les nuisances identifiées et les données économiques disponibles.
I. Impacts des éoliennes sur la faune locale
1.1. Impact sur les oiseaux

L’impact de l’éolien sur les populations d’oiseaux fait l’objet d’un suivi scientifique et associatif rigoureux, avec des résultats convergents pour la Bourgogne-Franche-Comté, et la Haute-Saône en particulier. Trois grands types d’effets sont avérés :

Collisions avec les pales : l’un des risques majeurs pour la mortalité de l’avifaune, en particulier lors des périodes migratoires. Les prospections menées entre 1997 et 2015 ont permis d’identifier une forte variabilité du taux de collision, allant de 0,3 à 18,3 oiseaux tués par éolienne et par an, selon la typologie des parcs, la proximité des couloirs migratoires ou les configurations du terrain.
Effet d’effarouchement et abandon de zones de nidification : Certaines espèces, notamment les passereaux et les rapaces nicheurs, évitent de façon durable les zones situées à proximité des installations éoliennes, réduisant l’usage de leur habitat naturel. Les oiseaux typiquement cités comme impactés sont le Milan royal (statut vulnérable), le Busard cendré, la Cigogne noire, le Faucon crécerelle, le Roitelet à triple bandeau et le Martinet noir.
Modification et fragmentation de l’habitat : La route des migrateurs et l’usage des prairies ou champs pour la chasse peuvent être perturbés, favorisant des effets indirects du parc éolien (effet barrière, détournement des routes de migration, etc.). Près de 60 % des cadavres retrouvés concernent des oiseaux migrateurs en phase postnuptiale, ce qui corrobore la vulnérabilité des corridors de migration qui traversent la Haute-Saône.

Certaines zones sensibles, telles que les ZPS (Zones de protection spéciale/Natura 2000), sont particulièrement problématiques : la mortalité aviaire y est deux fois plus élevée que dans les autres parcs, notamment pour les espèces patrimoniales caractéristiques du département.

Les études récentes confirment ainsi une prévalence de la mortalité parmi les passériformes (jusqu’à 60 %), suivis des rapaces diurnes (environ 23 %), puis des Apodiformes et columbiformes. Les rapaces subissent l’impact aussi bien en période nidificatrice (busards, milans, faucons) qu’en phase migratoire.

Mortalité constatée lors des suivis en Haute-Saône et BFC :

277 cadavres d’oiseaux retrouvés sur une trentaine de parcs suivis dans la grande région.
Principales espèces touchées : Martinet noir, Roitelet à triple bandeau, Alouette des champs, Buse variable, Milan noir, Busard cendré, et plus occasionnellement, Tourterelle des bois (espèce vulnérable), Pigeon ramier, Faucon crécerelle, etc.

Les impacts cumulatifs sur les oiseaux migrateurs, combinés à la perte de corridors ou de prairies de chasse, figurent parmi les préoccupations majeures des naturalistes et des gestionnaires publics.
1.2. Impacts sur les chauves-souris (chiroptères)

Les chauves-souris forment, avec les oiseaux, le principal groupe touché par les installations éoliennes, ces dernières étant particulièrement sensibles à deux types d’effets : la mortalité directe et la perturbation des habitats de chasse ou de reproduction.

Collisions et barotraumatismes :
Les décès sont causés à la fois par des chocs directs sur les pales et par des lésions internes (barotraumatismes) dues aux variations de pression générées par les pales en rotation.
Effets d’effarouchement et perte d’habitats : Les chauves-souris, notamment les pipistrelles et les noctules, évitent durablement les zones situées à moins de 100 m des éoliennes. La perte d’activité de chasse peut impacter localement jusqu’à 50% de l’effectif pour certaines espèces.
Fragmentation des corridors de transit : Les éoliennes placées trop près de haies opaques, de lisières boisées ou de zones humides coupent les trajets quotidiens des chauves-souris entre gîtes, zones de chasse et couloirs migratoires.

Données de mortalité lors des suivis et synthèses récentes :

252 cadavres de chiroptères recensés dans la région étudiée par le bureau ENCIS (données annexées à sept espèces principales). La Pipistrelle commune domine (35 % des cas), suivie de la Pipistrelle de Kuhl, Noctule de Leisler, Noctule commune, Sérotine commune, Pipistrelle de Nathusius.
Les taux varient entre 0 et 69 chauves-souris tuées par éolienne et par an selon les études, mais la Haute-Saône, du fait de son réseau de haies et forêts, est considérée comme plus « à risque » que la moyenne nationale.
Les impacts touchent principalement les espèces à long rayon d’action (noctules, pipistrelles, molosses), celles utilisant les corridors arborés ou effectuant de grands déplacements.

Le Muséum national d’Histoire naturelle et d’autres organismes (CNRS, associations locales) rappellent que l’implantation proche des haies, des boisements ou des zones humides augmente de façon significative le double risque : perte de chasse et mortalité d’espèces sensibles.

Facteurs amplificateurs du risque en Haute-Saône :

Le faible vent moyen, qui augmente la présence des pipistrelles (chasse possible à faibles vitesses), et les périodes estivales de migration, où le risque est le plus marqué.
Les noctules communes, espèce particulièrement impactée (déclin de –88 % des effectifs en une décennie à l’échelle régionale), sont recensées dans plusieurs inventaires locaux.

Bonnes pratiques recommandées :

Éviter l’implantation à moins de 200 m d’un élément arboré (haie, lisière, bois), selon les recommandations européennes (UNEP/EUROBATS) et françaises (SFEPM, DREAL).
Mettre en place un bridage prédictif (algorithme de veille) lorsque les vitesses de vent sont basses (< 5 m/s) et températures hautes (> 10 °C), critères favorisant l’activité de chasse des chiroptères.
Éloigner systématiquement les parcs éoliens des zones de concentration de population de noctules, pipistrelles de Nathusius et autres chiroptères migrateurs.

1.3. Impacts sur la faune terrestre (mammifères, insectes)

Les études sur la faune terrestre autre que les oiseaux et chauves-souris sont plus récentes et moindres en nombre, mais confirment des risques environnementaux tangibles sur certains groupes.

Mammifères terrestres : Des effets documentés comprennent la fragmentation des habitats et la modification des schémas migratoires. Des études internationales recensent, chez les cervidés (ex. rennes semi-domestiques), des déplacements moyens de 5 km et une augmentation de la prédation dans les zones à proximité des éoliennes. Les petits mammifères sont sensibles à la perte de connectivité de l’habitat et peuvent être déplacés en raison de la spécificité de leur environnement (lisières, bocages).

Insectes : Les grandes structures verticales des parcs éoliens, notamment en zones de migration d'insectes (papillons, libellules, coléoptères), constituent de nouveaux obstacles pouvant conduire à des mortalités de masse. En Allemagne, les études estiment qu’environ 24 000 tonnes de biomasse d’insectes traversent annuellement les rotors, avec 5 % des effectifs tués, soit environ 1 200 tonnes d’insectes/an (l’estimation mondiale évoque jusqu’à 120 000 milliards d’insectes tués chaque année par les dispositifs éoliens). Les effets rebond sur la reproduction et les chaînes alimentaires sont encore mal évalués, mais constituent un point de vigilance pour la recherche.

Reptiles, amphibiens et autres groupes : Les impacts principaux résident dans la destruction des habitats lors de la phase de travaux (défrichement, creusement des chemins d’accès, pose des socles de béton), la perturbation hydrologique de zones humides ou la création d’obstacles lors des migrations saisonnières.

1.4. Voies d’atténuation et solutions opérationnelles

Face à ces risques, plusieurs solutions sont recommandées et, dans certains cas, obligatoires :

Éloigner les éoliennes des haies, bois, lisières, zones humides et corridors migratoires identifiés.
Installer des systèmes de bridage automatiques (arrêt temporaire) lors des pics d’activité faunistique ou de passages migratoires ; la littérature suggère une réduction de la mortalité de 20 à 29 % pour certaines espèces en cas d’application stricte du bridage prédictif.
Créer des îlots de sénescence forestière d’au moins 3 ha à plus de 10 km des parcs pour compenser les pertes de zones de reproduction de chauves-souris.
Recours à la technologie optique, aux radars, caméras, détecteurs ultrasonores : ces outils, de plus en plus utilisés, détectent la présence d’espèces sensibles et déclenchent automatiquement l’arrêt préventif des éoliennes.
Réaliser un suivi écologique transverse (suivi post-installation, études d’impact approfondies, base de données faune/avifaune spécifique).

II. Effets des éoliennes sur les habitants
2.1. Nuisances sonores et acoustiques
2.1.1. Caractéristiques et réglementation du bruit

Le bruit des éoliennes ressort comme l’une des causes principales d’opposition locale. Ce bruit a deux origines : le frottement des pales avec l’air (bruit aérodynamique, dominant) et le fonctionnement mécanique de la nacelle (plus rare).

Valeurs mesurées et perception :
Au pied d’une éolienne : 55 dBA en moyenne (équivalent à un marché animé).
À 500 m (distance réglementaire minimale en France), le bruit descend habituellement entre 30 et 40 dBA, comparé à une conversation à voix basse.
À 1 km : le bruit est d’environ 20 dBA (vent léger). Bien souvent, ce niveau reste inférieur aux seuils de gêne constatés pour d'autres sources de bruit (trafic routier ou ferroviaire).

Cependant, la perception du bruit ne dépend pas uniquement de la mesure objective. La gêne ressentie est liée à l’environnement calme souvent rencontré en zone rurale, à la tonalité particulière du bruit (modulation d’amplitude), et à des facteurs non acoustiques (visibilité, attitude envers le parc, relation de voisinage…).

Réglementation :
L’émergence (différence entre bruit ambiant avec/parc activé et le bruit de fond sans le parc) ne doit pas dépasser 5 dBA le jour et 3 dBA la nuit.
Les bruits maximaux sont limités à 70 dBA le jour et 60 dBA la nuit en bordure de périmètre du parc.
Depuis l’annulation en 2024 du protocole national par le Conseil d’État pour vice de procédure, l’instruction repose sur l’application de normes antérieures ou sur une méthodologie rénovée en attente de validation nationale, qui doit prendre en compte (à terme) les infrasons, modulations d’amplitude et basses fréquences.

Données réelles de Haute-Saône :
Une étude du projet de Tincey-et-Pontrebeau (2022) indique : bruit diurne généralement compris entre 31,7 et 51,7 dBA, bruit nocturne entre 22,3 et 48,2 dBA selon la météo et la distance aux habitations, majorité des valeurs étant conformes. Seuls des dépassements ponctuels de l'émergence sont observés de nuit (jusqu’à 7,5 dBA), résolus à l’aide de plans de gestion acoustique (bridage nocturne).
L’absence d’industrie ou de trafic majeur à proximité accentue la différence entre bruit de fond et bruit généré.

2.1.2. Infrasons, basses fréquences et effets sanitaires

Les infrasons (fréquences < 20 Hz) émis par les éoliennes font l’objet de nombreuses craintes mais les études scientifiques françaises et internationales ne mettent pas en évidence d’effets directs sur la santé à ces niveaux. L’Anses (2017) et l’OMS indiquent un « manque de preuves scientifiques » concernant les risques, à l’exception de la gêne subjective liée à la perception du bruit.

Quelques plaintes spécifiques sur la survenue de troubles divers (céphalées, troubles du sommeil, nausées, irritation) ont émergé en France et en Europe, en particulier dans les zones où l’installation a été médiatisée négativement (effet “nocebo” possible confirmé par des études australiennes et anglo-saxonnes). En 2021, la justice française a néanmoins reconnu l’existence d’un “syndrome éolien” pour un couple ayant déménagé à la suite de symptômes apparus après l'installation du parc éolien à proximité de leur habitation.

La recherche clinique RIBEolH en cours vise à caractériser objectivement les effets du bruit (y compris infra- et basses-frequénces) sur la santé humaine, la physiologie du sommeil et la perception du mal-être, avec un volet psychoacoustique et une modélisation sur plus de 1 000 riverains en France – dont certains en Haute-Saône. Les premiers résultats sont attendus pour 2025. L’expertise collective recommande néanmoins d’être particulièrement vigilant sur l’apparition éventuelle d’effets indirects (gêne, stress, troubles du sommeil) et sur l’effet aggravant du cumul d’autres sources sonores.
2.1.3. Acceptabilité et perception locales

Les témoignages recueillis lors de concertations publiques impliquent une gêne sonore parfois très marquée, amplifiée lorsque se conjuguent visibilité du parc, impression d’invasion du paysage, absence de bénéfices pour les riverains, ou sentiment d’exclusion du processus de décision.

Les plaintes concernent également la crainte d’une dévaluation immobilière. Toutefois, une étude de l’Ademe sur la période 2015-2020 conclut à « un effet très faible » (environ -1,5% sur le prix du mètre carré) et non systématique. L’engagement dans des projets citoyens, la co-propriété des éoliennes, ou la redistribution d’une partie des profits améliorent notablement le ressenti local et atténuent les oppositions.
2.2. Impact visuel et paysager

Le bouleversement du paysage, dû à la présence de mâts de plus de 150-200 m de haut, est au cœur des controverses en Haute-Saône, département à patrimoine architectural et naturel riche, caractérisé par des vallées, des forêts, des villages à identité forte et des couloirs migratoires aviaires.
2.2.1. État des lieux du ressenti paysager

Des enquêtes de terrain, dont une thèse dédiée à la région Bourgogne-Franche-Comté, confirment l’hétérogénéité des ressentis : la gêne paysagère dépend de l’attachement au lieu, à la composition du paysage, au degré de « verticalisation » introduit par les éoliennes, du profil socioculturel ou du rapport à l’énergie.

Les configurations les plus mal perçues associent :

une ligne d’horizon surchargée,
la co-visibilité de plusieurs parcs ou très grandes unités,
la proximité de monuments historiques ou de villages remarquables,
la dégradation des vues dans des sites touristiques comme la vallée de la Saône.

Les études d’impact paysager, obligatoires au stade de la demande d’autorisation, incluent aujourd’hui :

analyses des axes de vue,
photomontages,
identification des points sensibles,
impact sur la trame paysagère (haies, lignes de crête, lisières, etc.).

2.2.2. Intégration et mesures palliatives

L’insertion paysagère fait l’objet d’un encadrement strict : distance minimale de 500 m des habitations, exclusion des zones classées ou très sensibles (monuments historiques, sites Natura 2000…), végétalisation des abords, choix des teintes des mâts, limitation de la densification dans un même secteur.

Les impacts sont réputés réversibles en fin de vie du parc (démantèlement, remise en état), mais leur acceptabilité demeure un enjeu clé pour les territoires ruraux et les paysages « identitaires » de Haute-Saône.
2.3. Effets sur la santé

La littérature médicale et les avis des agences sanitaires sont unanimes sur le manque de preuves d’effets directs du bruit d’éolienne sur la santé humaine, en dehors de la gêne ressentie (cf. troubles du sommeil, mal-être, stress), surtout lorsque le niveau sonore demeure en dessous des seuils réglementaires.
2.3.1. Synthèse des effets explorés

Troubles du sommeil : Une association positive entre bruit et troubles du sommeil est documentée à partir de certains seuils (autour de 42-45 dBA selon des méta-analyses), mais la majorité des études ne trouve pas de lien clair en dessous de 45 dBA.
Maladies cardiovasculaires, endocriniennes, psychologiques, neurologiques : Manque d’études robustes ou de preuves scientifiques à ce jour.
Gêne et détresse psychologique : Statistiquement corrélée à la visibilité du parc, la fidélité au territoire et la perception d’un « manque de reconnaissance » de la part des promoteurs, plus qu’aux seuls niveaux de bruit.
Syndrome éolien : Repris dans la presse, il n’est pas reconnu comme entité médicale validée, mais des symptômes isolés et subjectifs peuvent survenir chez une minorité (7% selon l’Académie de Médecine) et devraient faire l’objet d’accompagnement individuel. L’effet « nocebo » ou « mass psychogenic illness » (maladie psychogène de masse), résultat d’une attente négative amplifiée par le contexte social, paraît probable dans certains cas.

2.3.2. Perspectives de recherche

Le projet RIBEolH, évoqué supra, vise à lever les incertitudes sur les effets physiologiques potentiels du bruit de basse fréquence et des infrasons. Les consortiums de recherche pilotés par l’ANSES, Cerema, et l’Université Gustave Eiffel construiront, d’ici 2026-2027, la base de connaissances nécessaire à une éventuelle révision des normes.
2.4. Témoignages des riverains et gestion des plaintes

L’opposition locale, intense à Fresne-Saint-Mamès (manifestations, associations), met en lumière plusieurs points convergents :

crainte de la perte patrimoniale et touristique,
gêne visuelle et sonore accentuée par l’absence perçue de concertation,
inquiétude pour la santé et la faune locale.

Les outils juridiques de concertation (enquêtes publiques, réunions d’information) et les dispositifs de traitement des plaintes acoustiques se sont renforcés ces dernières années, avec des obligations de réponse rapide et transparente de la part des porteurs de projet et des autorités.

Des mécanismes de compensation financière, ou de co-gestion citoyenne (financement participatif local, propriété partagée), augmentent l’acceptabilité et réduisent la conflictualité, mais leur extension reste circonscrite à certains projets pilotes.
III. Rentabilité économique, environnementale et réglementation
3.1. Données environnementales : climat et ressources éoliennes en Haute-Saône

Le vent apparaît comme une ressource modérée à faible dans la plupart des territoires haut-saônois. Selon la cartographie nationale et régionale du gisement éolien :

Vitesse moyenne annuelle : 5,0 à 6,0 m/s en zone de plaine (≤ 6 m/s à 80 m de hauteur), classant la Haute-Saône en zone “4” (peu ventée) sur les 6 zones françaises.
Les fluctuations saisonnières et la prédominance de vents faibles imposent une sélection stricte des sites d’implantation, et un recours à des modèles de grandes tailles (hauteurs de mats de 150-200 m) pour optimiser la captation.

La topographie agricole (bocage, forêts, lisières, reliefs doux) rend la mesure du vent plus complexe et nécessite des campagnes de mesure longues (LiDAR, mâts, anémomètres).
3.2. Performances économiques des parcs existants
3.2.1. Coûts d’installation et d’exploitation

Coût initial moyen (France, Haute-Saône) : 1,2 à 2 M€ par MW installé, soit environ 5,5 à 6,5 M€ pour une éolienne de 3 MW. Le coût d’un parc de taille moyenne (12-15 MW) s’étage donc entre 16 et 20 M€, auxquels s’ajoutent les frais d’entretien, d’assurance, de suivis environnementaux, de raccordement et les redevances foncières.
Les coûts d’investissement constituent 75% du total, le reste correspondant à la maintenance, à la surveillance et aux taxes locales.
En zone peu ventée comme la Haute-Saône, le coût par MW produit est en moyenne plus élevé compte tenu du facteur de charge plus bas.

3.2.2. Production, rendement technique, facteur de charge

Production annuelle estimée : Parc de 12 MW, production de 9 à 12 GWh/an, soit un facteur de charge entre 20% et 25% (en-dessous de la moyenne nationale qui tourne autour de 23-26% pour l’éolien terrestre).
En cas de mise en place du bridage pour la protection de la faune, une perte de production comprise entre 5% et 15% peut être mesurée selon les scénarios et la fréquence des arrêtés.
En conditions optimales (grandes hauteurs, parcs bien situés), la rentabilité sur 15-20 ans est envisageable mais demeure très sensible à la politique tarifaire et aux aides publiques.

3.2.3. Revente de l’électricité et incitations

En 2025, les tarifs de rachat de l’énergie produite en France sont attractifs (80-100 €/MWh en Bourgogne-Franche-Comté), indexés sur les appels d’offre et variables selon la taille des parcs et les obligations publiques. La sécurisation des revenus est assurée par des Contrats d’Achat, sur 15 ou 20 ans, puis bascule sur le marché spot.

Des mécanismes de subventions, crédits d’impôts et appels à projets nationaux contribuent à amortir le risque pour l’investisseur et le porteur de projet.
3.2.4. Rentabilité comparative avec d’autres régions

La rentabilité, déjà conditionnelle en zone de grand vent, devient risquée en zone à faible potentiel, comme la Haute-Saône. Le recours à des modèles à longue pâle, à des mesures de bridage et à une optimisation stricte de la gestion sont nécessaires pour descendre le coût du MWh en dessous de 70 €/MWh – condition pour atteindre le seuil de rentabilité sans aides publiques majeures.

Les projets les plus récents mettent en avant la diversification des usages (autoconsommation, stockage, hybridation avec le solaire) pour améliorer la stabilité financière dans le contexte de la variabilité du vent.
3.3. Modèles d’investissement et montage des projets

De nombreux acteurs opèrent en Haute-Saône : sociétés nationales (Voltalia, TotalEnergies, EDF-RE), développeurs indépendants, collectivités propriétaires ou co-actions d’un ou plusieurs mâts. L’ouverture au financement citoyen (fonds participatifs, actions locales) améliore l'acceptabilité et accélère l'accès au capital. Les retombées économiques incluent redevances foncières, taxes locales, remboursements citoyens (taux d’intérêt de 4,5 à 7,5%).

Le montage du projet commence toujours par :

études d’opportunité et de vent,
simulation acoustique et paysagère,
campagne de concertation,
étude d’impact environnemental,
appel d’offre pour la production,
suivi post-installation (suivi écologique obligatoire sur 3 ans minimum).

3.4. Réglementation et autorisations

La réglementation nationale et locale est stricte :

Distance minimale aux habitations : 500 mètres (souvent portée à plus selon contextes locaux ou recommandations).
Interdiction d’implanter des éoliennes en zones Natura 2000, à moins de 200 m d’une lisière/haie/boisement ou d’habitats sensibles pour la faune protégée.
Obligation de mettre en place une séquence ERC (Éviter – Réduire – Compenser) pour tout impact significatif sur les espèces protégées et leur habitat.
Suivi obligatoire des effets sur la faune et la flore, contrôle acoustique, étude paysagère, information et concertation du public, traitement des plaintes/recours.

3.5. Spécificités techniques des parcs éoliens de Haute-Saône

Exemples notables (2023-2025) :

Parc des Hauts de la Rigotte (Molay, La Quarte, Charmes-St-Valbert, La Rochelle) : 6 éoliennes EN 131 – 2.6 (15,75 MW), alimentant 18 000 personnes.
Parc de Tincey-et-Pontrebeau : 3 éoliennes Nordex N131-3.6MW (choisie pour ses performances acoustiques et son rendement), distance minimale à l’habitation la plus proche : 854 m, cost of investment estimé conforme aux ratios régionaux.
Projet de Percey-le-Grand : 10 mâts de 200 m (parmi les plus hauts de la région), conception optimisée après concertation citoyenne (référendum local majoritaire en faveur), recours au montage ZDE (zone de développement éolien), validation étape par étape avec retour d’expérience sur les défis d’acceptabilité et de concertation locale.

Les études d’impact, suivis écologiques et plans de bridage sont systématiquement imposés, mais certains projets sont ajournés ou refusés pour rentabilité insuffisante et la multiplicité des contraintes (cf. Voie du Tacot à Brotte-les-Ray, blessonnier, refus d’autorisation pour cause de faible gisement).
IV. Tableau récapitulatif : synthèse des nuisances et données économiques
Type de nuisance Espèces/Personnes concernées Impacts principaux Mesures ERC et atténuation Données économiques/rentabilité
Collision avec pales Oiseaux migrateurs, rapaces, chiroptères Mortalités directes et indirectes Bridage, éloignement ZPS, détection automatisée Perte de production liée au bridage
Perte d’habitats/corridors Chauves-souris, oiseaux, petits mammifères Réduction de l’activité / fragmentation Création d’îlots compensatoires, choix d’implantation Coût de restauration/compensation
Bruit Habitants riverains Gêne, troubles du sommeil, stress Études acoustiques, plans de bridage, limitation nocturne Perte de productivité durant bridage
Effets visuels Habitants, paysages patrimoniaux Dégradation du paysage, conflit d’usage Études de co-visibilité, photomontages, exclusion zones sensibles Impact sur la valeur immobilière (faible)
Santé (effets directs) Habitants riverains Pas de preuves d’effets marqués Accompagnement, participation citoyenne Indemnisations exceptionnelles si litige
Rentabilité énergétique Investisseurs Production inférieure à la moyenne nationale Optimisation, hybridation, stockage, soutien public Rentabilité conditionnelle (20-25 % de facteur de charge)
Acceptabilité sociale Collectivités, riverains, associations Conflits, mobilisation, recours Concertation, projets citoyens, financement participatif Amélioration en cas de partage des bénéfices
Conclusion – Synthèse des enjeux pour la Haute-Saône et perspectives

L’essor de l’éolien en Haute-Saône, territoire marqué par une faible ressource éolienne, illustre la tension qui se noue entre la nécessité nationale de transition énergétique, la préservation de la biodiversité locale, et la protection du cadre de vie rural. Les impacts écologiques, bien que documentés (principalement sur l’avifaune et les chiroptères), ne sont pas uniformes et peuvent être fortement réduits par une planification rigoureuse, le bridage prédictif, et l’éloignement des habitats sensibles. Toutefois, ils représentent un enjeu réel pour les espèces migratrices et les réseaux bocagers caractéristiques du département.

Du point de vue social, la gêne sonore et paysagère se traduit par une opposition structurée et relayée par les associations et certains élus, notamment en l’absence perçue de concertation suffisante. Si les impacts directs sur la santé ne sont pas avérés en dehors de la gêne, une surveillance sanitaire renforcée est prévue au niveau national. L’acceptabilité locale dépend fortement de la transparence des procédures, de la redistribution des profits, et de l’animation citoyenne autour des projets.

Enfin, la rentabilité des investissements éoliens en Haute-Saône s’avère particulièrement sensible au niveau du vent et au recours nécessaire à des mesures de bridage ou de compensation. Les modèles classiques ne retrouvent leur équilibre qu’avec un fort soutien public, des innovations techniques et une hybridation intelligente des usages.

La dynamique future du secteur dépendra donc :

du niveau d’exigence environnementale conservé (qui peut être un modèle de référence),
du retour d’expérience sur les premiers parcs en service,
de la capacité à organiser une gouvernance partagée du foncier et des retombées,
de la mise à disposition d’outils de suivi environnemental et acoustique modernisés,
et d’un débat public fondé sur la transparence et l’équité territoriale.

La Haute-Saône, laboratoire de la « sobriété » éolienne, trouvera-t-elle une voie originale vers une transition énergétique durable et respectueuse de son identité ? Ce rapport a vocation à nourrir la réflexion de l’ensemble des acteurs publics, privés et citoyens pour une gestion équilibrée du développement éolien dans les territoires ruraux français.

Contribution n°135 (Web)

Par Marissal Frederic
Déposée le 30 septembre 2025 à 11h47
C'est une autodestruction de notre territoire, impact négatif sur la biodiversité, de défigurer les paysages, d'être à l'origine [...]
C'est une autodestruction de notre territoire, impact négatif sur la biodiversité, de défigurer les paysages, d'être à l'origine de nuisances sonores ou encore, de ne pas être recyclables.
Ces projets n'ont d’intérêts que de faire profiter ces sociétés mafieuses sous perfusion des aides d'états.

Contribution n°134 (Web)

Par Jean-marie abbey
Déposée le 29 septembre 2025 à 15h14
Les éoliennes, bien qu’elles s’inscrivent dans une démarche de transition énergétique, présentent plusieurs inconvénients qu’il est [...]
Les éoliennes, bien qu’elles s’inscrivent dans une démarche de transition énergétique, présentent plusieurs inconvénients qu’il est important de souligner.

Tout d’abord, leur fonctionnement est tributaire du vent. Cette production intermittente ne permet pas de garantir un approvisionnement continu et impose le recours à d’autres sources d’énergie en complément. Leur rendement varie également selon la localisation, ce qui limite leur efficacité. De plus, leur durée de vie est relativement courte, environ vingt à vingt-cinq ans, avant de nécessiter rénovation ou remplacement.

Ensuite, l’impact sur l’environnement et le paysage est notable. Par leur hauteur imposante, les éoliennes transforment l’horizon et suscitent souvent l’opposition des riverains. Elles génèrent aussi un souffle continu pouvant devenir une nuisance sonore. Par ailleurs, elles peuvent représenter un danger pour la faune, en particulier les oiseaux et les chauves-souris. Enfin, leurs fondations en béton, massives, laissent une empreinte durable dans le sol même après le démantèlement.

Sur le plan économique, leur coût d’installation et de raccordement est élevé, et leur rentabilité repose en grande partie sur des subventions publiques financées par la collectivité. La proximité d’un parc éolien peut également entraîner une baisse de la valeur immobilière des habitations alentour.

Enfin, les éoliennes posent des difficultés sociales et politiques. Leur implantation suscite régulièrement des contestations locales et des recours juridiques. Elles peuvent aussi être à l’origine de conflits d’usage sur les terrains agricoles ou naturels, et concentrer leurs impacts sur certaines régions, créant ainsi des tensions territoriales.
Pour ces differents points négatifs je dis non aux éoliennes

Contribution n°133 (Web)

Par Association Paysages & Patrimoine en Haute-Saône
Déposée le 29 septembre 2025 à 12h11
AVIS DEFAVORABLE
Pour cause de covisibilité avérée avec le château de Ray sur Saône

Monsieur le Commissaire enquêteur,

Notre village [...]
AVIS DEFAVORABLE
Pour cause de covisibilité avérée avec le château de Ray sur Saône

Monsieur le Commissaire enquêteur,

Notre village se situe à 3,3 kilomètres, à vol d’oiseau du château de Ray sur Saône. Seule la forêt appartenant aux héritières du château, nous sépare du fleuron du Département.
Les éoliennes de 200 mètres de hauteur se situeraient à une altitude de 238, 236 et 230 mètres. Ce qui nous donne des hauteurs cumulatives de près de 440 mètres. Le château de Ray sur Saône, culmine lui, à 258 mètres d’altitude. Ce ne sont donc pas les quelques 30 mètres d’écran végétal qui constitueront un paravent efficace pour masquer les éoliennes, malgré les propos de la Compagnie Nationale du Rhône.

Face à l’enjeu majeur de l’impact paysager du projet éolien, la CNR n’a pas hésité à présenter une maquette numérique à Monsieur Krattinger, Président du Département, au mois de juin 2022.
Dans un courrier en date du 20 décembre 2022 à l’association Paysages & Patrimoine en Haute Saône, il affirmait :
« …le Département formule systématiquement une demande de mise en place d’une maquette numérique afin d’évaluer précisément l’impact du projet sur le château de Ray sur Saône, dont il est propriétaire.
…C’est pourquoi, nous exigeons leur production pour chaque dossier présenté et formulons systématiquement un avis défavorable sur le projet dans le cas où elle ne serait pas produite. »

Faut-il en conclure que l’avis ne tient qu’à une maquette ??

Or malgré cette maquette, le Département n’a pris aucune délibération pour Tincey et Pontrebeau.

En revanche, le 22 juillet 2021, le Préfet prenait un arrêté de refus de l’autorisation environnementale du projet éolien de Vaite, car :
« …les interactions entre le parc éolien de la Voie du Tacot et le château de Ray-sur Saône ont été considérées comme inconvénients paysagers significativement trop importants en phase d'examen de ce projet et ont conduit au rejet de la demande d'autorisation correspondante (cf. l'arrêté préfectoral n0 70-2021-02-04-002 du 4 février 2021 susvisé) … »

Le 10 septembre 2021, la Commission permanente du Département, prenait une délibération contre les 2 projets éoliens de Brotte les Ray et Mont st Léger, en raison de la covisibilité avec le château de Ray sur Saône.

Récemment, le 7 juillet 2025, la Commission permanente prenait encore une délibération contre le projet éolien de Roche et Raucourt en raison de sa covisibilité avec le Château de Ray sur Saône. Le village se situe à moins de 10 km du château.
(Cf. arrêté et avis en pièces jointes)

Pour rappel, le village de Tincey et Pontrebeau se situe à environ 4 kilomètres de Brotte les Ray et 2 kilomètres de Mont St Léger.
Le projet éolien de Tincey et Pontrebeau se situe bien dans cette zone à la sensibilité reconnue pour la covisibilité avec le château de Ray sur Saône. Le nier apparaît tout à fait invraisemblable au vu des éléments cités.

Nous nous permettons donc, une fois encore, d’attirer toute votre attention sur la proximité immédiate du château avec le projet éolien de Tincey et Pontrebeau, et de vous inviter à tirer les conclusions qui s’imposent : les éoliennes de Tincey sont incompatibles avec la mise en valeur et la sauvegarde du patrimoine de notre Département.

Le projet éolien de Tincey et Pontrebeau est nul et non avenu.

Pour toutes ces raisons, je donne un AVIS DEFAVORABLE à ce projet.

Nadine Rietsch
Présidente

Contribution n°132 (Email)

Par Jacques Salomon Lavoncourt
Déposée le 28 septembre 2025 à 12h03
Objet : projet eoliennes Tincey

Quelles nuisances faut-il redouter ?
Ayant lu des articles, et ayant interrogé des personnes qui [...]
Objet : projet eoliennes Tincey

Quelles nuisances faut-il redouter ?
Ayant lu des articles, et ayant interrogé des personnes qui vivent dans le voisinage d'éoliennes, je ne m'opposerai pas au projet d'installation d'éoliennes à Tincey.
Ce que j'entends sur les nuisances est tellement vague et tellement varié qu'on finit par croire qu'elles sont imaginaires.
S'agit-il d'être pour ou contre les éoliennes, ou d'être pour ou contre les personnes qui soutiennent le projet ?
Jacques Salomon Lavoncourt

Contribution n°131 (Web)

Anonyme
Déposée le 29 septembre 2025 à 11h03
Je suis totalement contre ce projet.

Contribution n°130 (Web)

Par COQUARD Pascale
Déposée le 29 septembre 2025 à 09h48
AVIS DEFAVORABLE AU PROJET EOLIEN DE TINCEY-ET-PONTREBEAU

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Vous trouverez, ci-joint, ma contribution [...]
AVIS DEFAVORABLE AU PROJET EOLIEN DE TINCEY-ET-PONTREBEAU

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Vous trouverez, ci-joint, ma contribution sur les chauves-souris.

Cordialement

Document joint


Contribution n°129 (Web)

Par COQUARD Pascale
Déposée le 29 septembre 2025 à 09h44
AVIS DEFAVORABLE AU PROJET EOLIEN DE TINCEY-ET-PONTREBEAU

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Vous trouverez, ci-joint, ma contribution [...]
AVIS DEFAVORABLE AU PROJET EOLIEN DE TINCEY-ET-PONTREBEAU

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Vous trouverez, ci-joint, ma contribution sur le Faucon Crécerelle

Cordialement

Document joint


Contribution n°128 (Web)

Par COQUARD Pascale
Déposée le 29 septembre 2025 à 09h23
AVIS DEFAVORABLE AU PROJET EOLIEN DE TINCEY-ET-PONTREBEAU

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Vous trouverez, ci-joint, ma contribution [...]
AVIS DEFAVORABLE AU PROJET EOLIEN DE TINCEY-ET-PONTREBEAU

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Vous trouverez, ci-joint, ma contribution sur la Cigogne Noire.

Cordialement

Document joint


Contribution n°127 (Web)

Par COQUARD Pascale
Déposée le 29 septembre 2025 à 09h18
AVIS DEFAVORABLE AU PROJET EOLIEN DE TINCEY-ET-PONTREBEAU

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Vous trouverez, ci-joint, ma contribution [...]
AVIS DEFAVORABLE AU PROJET EOLIEN DE TINCEY-ET-PONTREBEAU

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Vous trouverez, ci-joint, ma contribution sur les Grues

Cordialement

Document joint


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