Contribution n°69 (Web)
Par BOUICHOU Daniel
Déposée le 3 octobre 2025 à 13h32
Déposée le 3 octobre 2025 à 13h32
Je suis très favorable au projet de la
Réserve Naturelle Nationale Souterraine d'Ariège
pour la préservation.
Réserve Naturelle Nationale Souterraine d'Ariège
pour la préservation.
Contribution n°68 (Web)
Par Fouquet Julien
Déposée le 3 octobre 2025 à 13h28
Déposée le 3 octobre 2025 à 13h28
Bonjour,
Sur le principe je suis partisan de la protection de environnement, faune, flore, patrimoine… mais je suis défavorable à la forme que prend celle-ci au travers du projet de Réserve Naturelle Nationale Souterraine.
Je pratique la spéléologie depuis plus de 25 ans et je peux vous assurer que les pratiquants formés par la Fédération Française de Spéléologie et plus localement par le Comité Départemental de Spéléologie de l’Ariège sont les premiers à protéger le milieu souterrain.
Nous faisons attention à chaque pas, rebroussons chemin quand nous risquons de déranger la faune, ramassons les détritus que nous rencontrons (souvent apportés de l'extérieur par l’eau, c’est notamment le cas pour la rivière souterraine de Vicdessos).
Tout pratiquant s’engage à respecter la charte éditée par la Fédération Française de Spéléologie avec entre autre les engagements sous-cités :
• Je respecte et protège l’environnement, son patrimoine, qu’il soit naturel, géologique, minéralogique ou culturel notamment en cas de découverte archéologique ou paléontologique fortuite.
• Je favorise les sentiers et cheminements balisés ou existants. Je veille à ne pas dégrader le milieu. Je suis un témoin privilégié de l’environnement et réfère de mes observations particulières aux autorités compétentes et signale tout problème au réseau d’alerte Suricate.
Quand je lis, page 97 du dossier scientifique « Sans vigilance et en quelques années, une belle grotte peut être réduite à l’état de tunnel nauséabond tagué. » je ne peux que me dire que c’est une approximation très éloignée de la réalité, jugement chargé d’apiori. C’était peut-être vrai par le passé mais l’environnement souterrain tend vers plus de propreté sous l’action des spéléologues : nettoyage de graffitis, dépollution et surveillance du milieu. A ce titre, les spéléologues jouent un rôle majeur dans la prévention et la détection des pollutions du milieu karstique, notamment de l’eau. Le Comité Régional de Spéléologie d’Occitanie a même mis en place un réseau de signalement et de suivi des pollutions karstiques alimentés par ses pratiquants.
Qui plus est, les spéléologues sont les seules personnes aptes à mener ces constats à des distances et des profondeurs plus importantes. Certaines rivières coulent à 400 voire 600m de profondeur. Avec la RNNS cette prévention n’aura plus du tout lieu et, de toute évidence, les conséquences peuvent être dramatiques et perdurer sur le long terme.
De plus, une des prérogatives des scientifiques n’est-elle pas, en premier lieu l’observation de milieux et de phénomènes ? A ce titre, la spéléologie a permis plusieurs avancées scientifiques et la connaissance actuelle de la faune qu’elle soit troglophile, troglobie ou trogloxène a nettement été alimentée par les observations et études de spéléologues.
Au travers de ce regard, je réitère mon avis défavorable à la RNNS. Je soutient plutôt des actions éducatives auprès du public qu’une restriction des accès au milieu naturels.
Sur le principe je suis partisan de la protection de environnement, faune, flore, patrimoine… mais je suis défavorable à la forme que prend celle-ci au travers du projet de Réserve Naturelle Nationale Souterraine.
Je pratique la spéléologie depuis plus de 25 ans et je peux vous assurer que les pratiquants formés par la Fédération Française de Spéléologie et plus localement par le Comité Départemental de Spéléologie de l’Ariège sont les premiers à protéger le milieu souterrain.
Nous faisons attention à chaque pas, rebroussons chemin quand nous risquons de déranger la faune, ramassons les détritus que nous rencontrons (souvent apportés de l'extérieur par l’eau, c’est notamment le cas pour la rivière souterraine de Vicdessos).
Tout pratiquant s’engage à respecter la charte éditée par la Fédération Française de Spéléologie avec entre autre les engagements sous-cités :
• Je respecte et protège l’environnement, son patrimoine, qu’il soit naturel, géologique, minéralogique ou culturel notamment en cas de découverte archéologique ou paléontologique fortuite.
• Je favorise les sentiers et cheminements balisés ou existants. Je veille à ne pas dégrader le milieu. Je suis un témoin privilégié de l’environnement et réfère de mes observations particulières aux autorités compétentes et signale tout problème au réseau d’alerte Suricate.
Quand je lis, page 97 du dossier scientifique « Sans vigilance et en quelques années, une belle grotte peut être réduite à l’état de tunnel nauséabond tagué. » je ne peux que me dire que c’est une approximation très éloignée de la réalité, jugement chargé d’apiori. C’était peut-être vrai par le passé mais l’environnement souterrain tend vers plus de propreté sous l’action des spéléologues : nettoyage de graffitis, dépollution et surveillance du milieu. A ce titre, les spéléologues jouent un rôle majeur dans la prévention et la détection des pollutions du milieu karstique, notamment de l’eau. Le Comité Régional de Spéléologie d’Occitanie a même mis en place un réseau de signalement et de suivi des pollutions karstiques alimentés par ses pratiquants.
Qui plus est, les spéléologues sont les seules personnes aptes à mener ces constats à des distances et des profondeurs plus importantes. Certaines rivières coulent à 400 voire 600m de profondeur. Avec la RNNS cette prévention n’aura plus du tout lieu et, de toute évidence, les conséquences peuvent être dramatiques et perdurer sur le long terme.
De plus, une des prérogatives des scientifiques n’est-elle pas, en premier lieu l’observation de milieux et de phénomènes ? A ce titre, la spéléologie a permis plusieurs avancées scientifiques et la connaissance actuelle de la faune qu’elle soit troglophile, troglobie ou trogloxène a nettement été alimentée par les observations et études de spéléologues.
Au travers de ce regard, je réitère mon avis défavorable à la RNNS. Je soutient plutôt des actions éducatives auprès du public qu’une restriction des accès au milieu naturels.
Contribution n°67 (Web)
Par Mora Isabelle
Déposée le 3 octobre 2025 à 12h40
Déposée le 3 octobre 2025 à 12h40
Je suis favorable à la création de cette réserve naturelle souterraine pour préserver la qualité de cet écosystème.
Contribution n°66 (Web)
Par Cordonnier JB
Déposée le 3 octobre 2025 à 12h18
Déposée le 3 octobre 2025 à 12h18
Excellente initiative. Les milieux souterrains exceptionnels du département sont un trésor de biodiversité qui mérite le statut de réserve naturelle.
Contribution n°65 (Web)
Anonyme
Déposée le 3 octobre 2025 à 12h02
Déposée le 3 octobre 2025 à 12h02
Je suis favorable à la création de la Réserve Naturelle Nationale Souterraine d'Ariège, chacun des écosystèmes existant mérite d'être protégé et la richesse du patrimoine ariégeois est un atout que nous nous devons de préserver.
Contribution n°64 (Web)
Par Vincent lacombe
Déposée le 3 octobre 2025 à 11h59
Déposée le 3 octobre 2025 à 11h59
Il ne semble pas y avoir de raison fondée d'interdire les accès aux cavités pour les spéléologues fédérés à la FFS. La FFS est suffisamment structurée et experte pour mettre en oeuvre des protections raisonnables.
Contribution n°63 (Web)
Par DO thi bich loan
Déposée le 3 octobre 2025 à 11h48
Déposée le 3 octobre 2025 à 11h48
Spéléologie depuis plusieurs années, le projet actuelle de la réserve me paraît inapproprié car les enjeux non justifiés. Les chauves souris ne sont pas en voie d extinction.
De plus, qui est mieux placés que les spéléologues, experts dans ce milieu qui leur est cher pour définir au mieux ce projet ? Inclure les spéléologues est une évidence.
Hors ce n' est pas le cas a ce jour, pour cette raison essentiel, je donne un avis DÉFAVORABLE a ce projet de reserve.
De plus, qui est mieux placés que les spéléologues, experts dans ce milieu qui leur est cher pour définir au mieux ce projet ? Inclure les spéléologues est une évidence.
Hors ce n' est pas le cas a ce jour, pour cette raison essentiel, je donne un avis DÉFAVORABLE a ce projet de reserve.
Contribution n°62 (Web)
Par DO thi bich loan
Déposée le 3 octobre 2025 à 11h48
Déposée le 3 octobre 2025 à 11h48
Spéléologie depuis plusieurs années, le projet actuelle de la réserve me paraît inapproprié car les enjeux non justifiés. Les chauves souris ne sont pas en voie d extinction.
De plus, qui est mieux placés que les spéléologues, experts dans ce milieu qui leur est cher pour définir au mieux ce projet ? Inclure les spéléologues est une évidence.
Hors ce n' est pas le cas a ce jour, pour cette raison essentiel, je donne un avis DÉFAVORABLE a ce projet de reserve.
De plus, qui est mieux placés que les spéléologues, experts dans ce milieu qui leur est cher pour définir au mieux ce projet ? Inclure les spéléologues est une évidence.
Hors ce n' est pas le cas a ce jour, pour cette raison essentiel, je donne un avis DÉFAVORABLE a ce projet de reserve.
Contribution n°61 (Web)
Par Jacquot Marcel
Déposée le 3 octobre 2025 à 11h45
Déposée le 3 octobre 2025 à 11h45
Bonjour Monsieur le Commissaire Enquêteur. Je suis retraité de jeunesse et sport. J'ai pratiqué les sport de plein air et la spéléologie dans le cadre des formations. J'approuve la richesse que représente des sites sous terrains que se soins en Ariège ou dans l'Ardèche. Merci de classer les sites comme patrimoine a protéger. Cordialement
Contribution n°60 (Web)
Anonyme
Déposée le 3 octobre 2025 à 11h44
Déposée le 3 octobre 2025 à 11h44
Préserver la biodiversité et notre patrimoine : oui : on est tous d'accord mais pas n'importe comment !
Renseignez-vous sur l'articulation du projet. On est en train de sanctuariser le département de l'Ariège pour des intérêts politiques qui n'ont rien à voir avec une protection des espaces sensibles. La plupart des sites n'ont pas de justification scientifique à être protégés. Ne soyez pas dupes !
Renseignez-vous sur l'articulation du projet. On est en train de sanctuariser le département de l'Ariège pour des intérêts politiques qui n'ont rien à voir avec une protection des espaces sensibles. La plupart des sites n'ont pas de justification scientifique à être protégés. Ne soyez pas dupes !
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