Contribution n°20 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 18h45
Monsieur le Commissaire Enquêteur, nous comptons tous sur votre clairvoyance pour refuser ce projet, et nous vous en remercions.
Contribution n°19 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 18h33
Les trois premiers parcs éoliens en mer de France devront désormais interrompre leur production lorsque les prix de l’électricité deviennent négatifs. Cette décision a été prise afin de limiter les impacts sur les finances publiques
Comme c’est le cas pour de nombreuses centrales renouvelables, ces trois parcs éoliens en mer sont soutenus par un contrat d’achat. Autrement dit, ils sont insensibles aux variations du marché, et continuent de produire quel que soit le prix. L’électricité produite est contractuellement rachetée à un tarif fixe, avant d’être revendue sur le marché de gros. Faute de capacités de stockage, la production doit impérativement y être écoulée, quitte à être cédée gratuitement, voire à un prix négatif. Ce mécanisme pèse directement sur les finances publiques. D’ailleurs, d’après l’estimation de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), rien qu’au premier semestre 2024, les pertes durant les périodes de prix négatif ont atteint les 80 millions d’euros.
Je pense que la nouvelle aquitaine est bordée d'eau de mer.
Içi c'est l'éolien qui nous borde.Donc avec un peu de sagesse..........
Avec mes salutations distinguées
Contribution n°18 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 17h55
Contribution n°17 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 17h23
Concernant le dossier Avifaune, la MRAe relève :
"Selon le dossier, une douzaine d’espèces patrimoniales dont l’Alouette lulu, le Bouvreuil pivoine, la Pie-grièche écorcheur, le Traquet motteux, le Petit-duc scops, le Milan noir et l’Elanion blanc ont été identifiés comme reproducteurs en période de nidification. Une quarantaine d’espèces patrimoniales ont été observés en période migratoire (Grue cendrée, Cigogne blanche, Pie-Grièche écorcheur, Faucon pèlerin, Aigrette
garzette) .
L'étude évalue un enjeu "très fort" ou "fort" pour une vingt-neuf d'espèces, dont huit rapaces. Les
boisements et bosquets, les haies arbustives, les prairies et le plan d'eau sont classés en enjeux forts à très forts, notamment en période de nidification.
La MRAe relève que l'analyse des enjeux n'est pas conduite pour toutes les espèces protégées
contactées sur site, mais seulement pour les espèces dites patrimoniales.
La perte d'habitat par effet repoussoir et par effet barrière n'est pas évaluée comme faible pour quelques espèces comme le Pluvier doré, le Vanneau huppé et l'Alouette des champs.
Une haie à enjeux forts pour les chiroptères est supprimée pour permettre l'accès à l'éolienne E4.
Le dossier évalue également un impact brut "fort" sur la perte indirecte d'habitat pour la Linotte mélodieuse, dont la perte brute et indirecte d’habitats est estimée à environ 34,4 ha, alors qu'aucune des mesures proposées ne permet d'éviter ou de réduire cet impact.
Le dossier n'évalue également pas l'effet repoussoir sur la reproduction de l'Élanion blanc, reproducteur certain dont un nid a été découvert à environ 300 m de l'éolienne E3".
Globalement, les évaluations présentées apparaissent ainsi minimisées voire tronquées, et en
contradiction avec la bibliographie qui évalue des impacts indirects par perte ou modification de l’habitat lié au dérangement et l’effarouchement (Éoliennes et biodiversité : synthèse des connaissances sur les impacts et les moyens de les atténuer – LPO et ONCFS, 2019).
"La MRAe recommande au porteur de projet de réévaluer les impacts bruts du projet sur les espèces
protégées qui apparaissent clairement sous-évaluées dans le dossier présenté."
"Globalement, les mesures d’évitement et de réduction des impacts envisagées pour prendre en compte l'avifaune et les chiroptères laissent persister des impacts résiduels significatifs et ne présentent pas les garanties d’effectivité et d’efficacité suffisantes. Les conclusions présentées sur l'absence d'impacts résiduels significatifs du projet et sur l'absence de nécessité d’une dérogation à l’interdiction de destruction des espèces protégées et de leurs habitas apparaissent ainsi hatives et non véritablement justifiées.
Au regard des enjeux de collision et de perte d'habitats pour la faune volante, la MRAe recommande
de mieux justifier l'absence de nécessité de recourir aux dispositions dérogatoires prévues par le
Code de l'environnement portant sur l'interdiction de destruction des espèces protégées et de leurs
habitats naturels."
L'avis de la MRAe est donc clair : l'impact sur l'avifaune est plus que préoccupant. A l'heure où il est question de bio-diversité, il y a donc lieu de refuser ce projet qui, présenté comme tel, aurait des conséquences désastreuses pour notre environnement.
Contribution n°16 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 17h15
Je me permets de revenir sur l'argument de saturation visuelle lié, notamment, à la proximité de ce projet avec la CCCP.
L'analyse présentée en pages 4 et suivantes conclut que les effets cumulés peuvent être considérés comme très faibles en raison de l'éloignement des autres projets existants ou approuvés et des nombreux masques visuels végétaux.
Or, habitant la CCCP, je peux confirmer que des parcs ont été autorisés ou sont en fonctionnement sur les communes voisines de Bouresse, Brion, La Ferrière-Ayroux, Saint-Maurice-la-Clouère, Saint-Secondin, Usson-du-Poitou et Vernon. Selon le dossier, des covisibilités sont possibles avec neufs autres parcs éoliens, comptant un total de 46 éoliennes !
Le risque d’encerclement et d’effet barrière à l’horizon pour les hameaux notamment situés à l’ouest du site d’implantation nécessitent d’être mieux explicités.
La MRAe recommande une analyse didactique et mieux étayée permettant au public d’apprécier les
éventuels risques d’encerclement et de saturation visuelle, reposant sur une étude de l’occupation
visuelle (ou saturation visuelle) multicritères (indice d’occupation de l’horizon, indice de densité sur
les horizons occupés, prégnance visuelle du motif éolien, indice d’espace de respiration).
Enfin, ce n'est pas ainsi que le territoire du Sud-Vienne va être redynamisé ! Les éoliennes sont un repoussoir pour d'éventuels nouveaux habitants qui s'en vont voir ailleurs. Idem pour les touristes.
De ce fait, je m'oppose à ce projet.
Contribution n°15 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 17h08
Plus de cent personnes vont devoir subir les nuisances sonores de 6 éoliennes qui mesurent 230 m de hauteur en bout de pale. Sans parler des nuisances visuelles qui, elles, vont impacter bien plus d'habitants étant donné leur hauteur. De mémoire, aucune éolienne dans la Vienne n'atteint ce gigantisme. En cas de repowering, quelle en sera la hauteur...?
Outre les riverains, il y a menace pour l'avifaune. En effet, la MRAe relève que "le dossier ne présente pas d’analyses alternatives de sites d’implantation des éoliennes permettant de prendre en compte les recommandations techniques connues concernant l’avifaune et les chiroptères, alors qu’il s’agit d’un enjeu fort pour le projet".
Pour information, dans la CCCP, le nombre de chiroptères diminue d'année en année. Après avoir vu chez moi des dizaines de chauve-souris jusqu'à il y a quelques années, je n'en ai vu que 5 cette année...
La MRAe recommande au porteur de projet "d’exposer si de telles alternatives ont bien été étudiées et les raisons pour lesquelles elles ont été écartées."
Eolise se doit donc de fournir ces informations.
Ce projet doit être refusé.
Contribution n°14 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 17h01
Il y a également lieu de s'opposer à ce projet car les habitants sont contre. Fait qu'ont pris en compte les conseils municipaux de Verrières et St Laurent de Jourdes puisque ces deux communes d'implantation ont voté contre le projet du promoteur Eolise.
Contribution n°13 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 16h57
Pour information, le promoteur Volkswind a délaissé ce site et en a préféré un autre, à savoir Mazerolles. Si ce promoteur a opté pour un autre site, c'est qu'il y a des raisons essentielles qui l'ont conduit à ce faire, notamment le fait qu'il soit dans le périmètre de protection de la source de captage d'eau.
Il est primordial d'éviter les risques de pollution des sources de captage d'eau lors de la construction du projet.
Vous trouverez en PJ le document se référant à ces arguments.
Pour cette raison, je m'oppose à ce projet.
Document joint
Contribution n°12 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 16h54
Contribution n°11 (Web)
Déposée le 6 octobre 2025 à 16h47
Les principaux enjeux du site d'implantation portent sur le milieu naturel, avec notamment la présence de plusieurs espèces d'oiseaux et de chiroptères, le paysage, le cadre de vie des habitants du territoire, la sécurité aérienne et terrestre. Quelle est la cohérence d’un tel projet ?
1 – Les risques naturels : argile, zone sismique, feux de forêt
2 - Préservation et protection du milieu naturel – oiseaux migrateurs, nicheurs……. chiroptères
2.1 – Les oiseaux
2.2 – Les chiroptères (chauve-souris
2.3 – La faune terrestre
3 - le cadre de vie des habitants du territoire
3.1 - Milieu humain (proximité avec les habitations)
3.2 - Environnement sonore
3.3 - Paysage (impact visuel fort)
3.4 - Densité des projets éoliens dans le secteur, saturation visuel, risque d’encerclement
3.5 - Sécurité aérienne et proximité de la Centre nucléaire de Civaux
3.6 – Sécurité terrestre en cas d’incendie d’une éolienne
3.7 – Dépréciation des biens immobiliers, dépréciation de nos communes
4. Incohérence du projet sur le plan économique et écologique
4.1 – Incohérence au plan économique
4.2 – Incohérence écologique
*******************
1 – Les risques naturels : argile, zone sismique, feux de forêt
Concernant les risques naturels, le site est principalement concerné par le risque retrait-gonflement des argiles (aléa fort), le risque inondation de cave (aléa faible), et un aléa sismique modéré. Les communes de Verrières et de Saint-Laurent-de-Jourdes sont répertoriées à risque majeur feux de forêt en raison de la présence de la forêt de Verrières située à 500 m au nord du projet.
2 - Préservation et protection du milieu naturel – oiseaux migrateurs, nicheurs……. chiroptères
Treize Zones Naturelles d’intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) de type 1 et une ZNIEFF de type 2 sont recensées dans un rayon de 10 km
Plusieurs investigations faune et flore ont été réalisées sur un cycle biologique complet de décembre 2019 à novembre 2020 (cf. p. 28 du tome 4.4 de l’étude d’impact). On peut s’interroger sur l’ancienneté des inventaires, et considérer qu’une actualisation serait bien nécessaire après 5 années d’absence d’étude.
Faune : Concernant l’avifaune, l’étude met en évidence la présence avérée ou potentielle d’une centaine d’espèces, dont environ soixante-dix sous protection nationale, seize sous protection communautaire et environ quarante avec un statut préoccupant en tant qu’espèces nicheuses en Poitou-Charente (vingt espèces classées « quasi-menacées », douze « vulnérables », sept « en danger » et trois en « danger critique » sur la liste rouge régionale).
2.1 – Les oiseaux
Une vingtaine de rapaces, dont cinq espèces nocturnes et treize espèces nicheuses, ont été constatées sur le site. Selon le dossier, une douzaine d’espèces patrimoniales dont l’Alouette lulu, le Bouvreuil pivoine, la Pie grièche écorcheur, le Traquet motteux, le Petit-duc scops, le Milan noir et l’Elanion blanc ont été identifiés comme reproducteurs en période de nidification.
Une quarantaine d’espèces patrimoniales ont été observés en période migratoire (Grue cendrée, Cigogne blanche, Cigogne noire, Pie-Grièche écorcheur, Faucon pèlerin, Aigrette garzette) . L'étude évalue un enjeu "très fort" ou "fort" pour une vingt-neuf d'espèces, dont huit rapaces.
Les boisements et bosquets, les haies arbustives, les prairies et le plan d'eau sont classés en enjeux forts à très forts, notamment en période de nidification.
2.2 – Les chiroptères (chauve-souris
Concernant les chiroptères, dix-neuf espèces ont été contactées sur les vingt-deux présentes en Vienne. Huit espèces sont sensibles à l’éolien : la Noctule commune, la Noctule de Leisler, la Pipistrelle commune, la Pipistrelle de Kuhl, la Pipistrelle de Nathusius, la Pipistrelle pygmée, la Barbastelle d’Europe, la Sérotine commune.
Selon le dossier, des enjeux forts se concentrent sur six espèces (Pipistrelle commune, Barbastelle d’Europe, Sérotine commune, Oreillard gris, Grand Murin, Murin à moustaches) et huit espèces de haut vol avec près de 60 % de Noctules (Noctule commune, Noctule de Leisler).
L’aire d’étude abrite quelques arbres isolés de taille conséquentes favorables à l’établissement de gîtes.
Pour les chiroptères, les éoliennes ne respectent pas les distances d'éloignement prescrites pour les secteurs sensibles, alors que des recommandations, sont un éloignement minimum suffisant (200 m) afin de limiter les risques de mortalité.
Cinq éoliennes sur six sont implantées à moins de 100 mètres d’une haie, lisière de bois ou bosquet, avec pour deux d’entre elles des situations de surplomb de la canopée (éoliennes E3 et E4).
2.3 – La faune terrestre
Concernant la faune terrestre, plusieurs espèces patrimoniales ont été contactées, dont sept espèces d’amphibiens (Rainette verte) et un reptile, sept espèces de mammifères et plusieurs espèces de rhopalocènes, Azuré du trèfle et la Petite Tortue ; un odonate, l’Aeschne printanière ; des coléoptères saproxylophages, le Lucarne cerf-volant et le Grand capricorne.
Les principales incidences négatives du projet et les enjeux qui en découlent porte sur l’avifaune et les chiroptères. Le dossier identifie plusieurs impacts bruts pour ces espèces, liés aux risques de collisions avec les éoliennes, de pertes de surfaces d’habitats et de haltes migratoires et d’effet barrière lié à l’implantation et à la disposition des éoliennes.
3 - le cadre de vie des habitants du territoire
3.1 - Milieu humain (proximité avec les habitations)
Le parc se situe à 1,3 kilomètre au sud-ouest du bourg de Verrières. Les bourgs principaux les plus proches sont Saint-Laurent-de-Jourdes, Lhommaizé, Bouresse et Dienné. Une vingtaine de hameaux sont répartis autour de la zone d’implantation. Les habitations les plus proches se trouvent aux lieux-dits La Ferbouchère, Le Verger, Rouchoux, Brepouil, Chez Delage, Chez Dandault. L’aire d’étude immédiate est traversée par le RD13 et par un réseau dense de routes locales et de chemins à vocation agricole.
Le dossier précise les distances des habitations les plus proches vis-à-vis du projet. L’éolienne la plus proche des habitations (E4) se trouve à 645 m du hameau de Brepouil. Cette distance est insuffisante pour des éoliennes de 230 m (plus hautes que la Tour Montparnasse 210 m que l’on voit en Région Parisienne à 30 kms alentours ! Quelle horreur dans le paysage poitevin !!
3.2 - Environnement sonore
Les simulations acoustiques mettent en évidence un risque de dépassement de seuil réglementaire en période nocturne pour le bourg de Verrières et les lieux-dits La Pouge, La Quinatière, Jourdes, La Ferbouchère, Chez Rochou, Chez Delage, La Rairie, Chez Dandault, La Laurencière.
Les nuisances sonores déjà existantes (Ets Blanchard à Verrières) se cumuleront avec celles des éoliennes. Inacceptable de vivre à la campagne en subissant ces nuisances sonores industrielles.
Notons aussi le projet d’une éolienne au bout de la rue à « Chez Delage » à proximité immédiate d’une MAM (Maison d’Assistantes Maternelles), accueillant 8 enfants qui ont pratiquement tous moins d’un an !
3.3 - Paysage (impact visuel fort), des éoliennes deux fois plus haute que le mât de mesure à proximité de la Ferbouchère !!!!
L’impact visuel est jugé fort pour une dizaine de hameaux les plus proches (Brepouil, Chez Picault, La Binotière, La Pouge, Le Rabardeau, Chez Delage, Rochoux, La Ferbouchère, La Quinatière, La Rairie) (cf tableau p. 102 Tome 4.3 Paysage carnet PM). Les vues sont également importantes depuis les axes routiers (RD13, RD12, RD31, RD8). La faiblesse du relief du plateau agricole et ses boisements clairsemés renforcent les perceptions éloignées.
Jamais des éoliennes de cette hauteur n’ont été construites !!!! Jusqu’à présent elles mesuraient 130 m, et là on nous fait du 230 m !!! C’est deux fois plus haut que le mât de mesure qui a été installé à proximité de La Ferbouchère !!! C’est plus haut que la Tour Montparnasse 209 m, qui compte 60 étages !!! C’est 4 fois plus haut que les pylônes Très Haute Tension (4 x 57 m) !!!!
D’ailleurs, ces pylones sont absents des photomontages, pourtant ils nous permettraient de voir la démesure des éoliennes par rapport à l’environnement existant.
Nous avons déjà dans notre paysage quotidien la vue de la Centrale Nucléaire de Civaux, çà suffit !
Déjeuner sur sa terrasse deviendrait une torture visuelle et sonore !
3.4 - Densité des projets éoliens dans le secteur, saturation visuel, risque d’encerclement
De nombreux parcs éoliens ont déjà été autorisés ou sont en fonctionnement sur les communes voisines de Bouresse, Brion, La Ferrière-Ayroux, Saint-Maurice-la-Clouère, Saint-Secondin, Usson-du-Poitou et Vernon. Selon le dossier, des covisibilités sont possibles avec neufs autres parcs éoliens, comptant un total de 46 éoliennes !
La bonne cohabitation entre les projets éoliens et le patrimoine bâti, et plus généralement les zones habitées, passe par la prise en considération des points suivants : •
- mettre un recul suffisant entre le parc éolien et les éléments patrimoniaux verticaux ; •
- maintenir des respirations paysagères afin d'éviter la saturation du paysage et l'encerclement des espaces de vie (communes, hameaux) et pour proscrire le mitage ; •
- préserver les silhouettes des bourgs en évitant les situations de concurrence visuelle.
3.5 - Sécurité aérienne et proximité de la Centrale nucléaire de Civaux .
Le projet de parc éolien porté par EOLISE nuirait à la surveillance de la zone interdite aux avions autour de la centrale nucléaire de CIVAUX.
Ce serait une dégradation de la sécurité aérienne.
3.6 - Sécurité terrestre en cas d’incendie d’une l’éolienne
Les incidents avec les éoliennes ne ont pas si rares. Certaines personnes ont l'image d'éoliennes comme des machines propres et sans danger. Mais la réalité est plus nuancée ; comme tout système mécanique et électrique complexe, elles peuvent prendre feu .
- Le 5 mai 2025 dans la Somme un éolienne a pris feu à Lafresguimont -Saint- Martin . Cela a nécessité l'intervention de 27 pompiers ainsi que les gendarmerie et des équipes d'Enedis, mais pas pour éteindre le feu . Ce sont ces dernières qui coupent l'alimentation électrique "pour éliminer tout risque et faire un périmètre de sécurité ". il existe en effet une procédure très stricte pour ces interventions.
Même si ces incendies ne se produisent pas tous les jours , ils arrivent. Et quand cela se produit, les pompiers sont impuissants , l'accès en hauteur est impossible et comme pour les batteries véhicules électriques , on ne peut pas vraiment éteindre l'incendie. La seule option : laisser brûler,puis nettoyer les dégâts.
Les conséquences :
Des fibres de verre et de carbone se dispersent dans les champs environnants .
L'huile contenue dans la nacelle brûle et se répand .
L'hexafluorure de soufre (SF6) peut s'échapper . C'est un des gaz à effet de serre les plus puissants et les plus persistants . Son impact sur le climat est des milliers de fois plus élevé que le C02 et il reste extrêmement longtemps dans l'atmosphère.
De l'écologie ? NON et OUI les riverains de parcs éoliens ont de bonnes raisons d'avoir peur.
3.7 – Dépréciation des biens immobiliers, dépréciation de nos communes
Comme d’autres habitants, nous avons restauré notre maison, de la plus belle des manières, en respectant à la lettre les contraintes qui nous étaient imposées (pierres apparentes, tuiles, bois, …..), et aujourd’hui, il est un fait établi par les tribunaux, comme par les agents immobiliers, que la présence d’un parc éolien fait baisser la valeur foncière de 10 à 40 %.
Cette dépréciation des biens immobiliers est préjudiciable.
En effet, ce territoire est riche de nombreux sites patrimoniaux remarquables répertoriés et, pour l’instant, préservé des éoliennes industrielles.
Par ailleurs, notre Commune de Verrières, depuis des décennies, modernise notre ville, attire des professionnels de santé, des artisans, des services à la personne, une médiathèque, des structures sportives……etc……….. ce qui a attiré des jeunes couples, et fait grandir notre petite ville. Les écoles, les classes ont été préservées, mais demain qu’en sera-t-il ? Qui aura envie de vivre au milieu d’éoliennes gigantesques !?
4. Incohérence du projet sur le plan économique et écologique
4.1 – Incohérence au plan économique
Développer la production d’énergie renouvelable alors qu’on est déjà bien au dessus des objectifs d’atteindre 45% et que la Centrale Nucléaire de Civaux est toute proche (moins de 10 kms à vol d’oiseau), et qu’elle est déjà en surproduction.
Alors si ce projet est aussi absurde, à qui profite-t-il ? Combien coûte la construction de 6 éoliennes ? Qui paie ? CPOUR TOUTES CES RAISONS, JE M’INSCRIS DANS UN TOTAL REFUS DU PARC EOLIEN SUR LES COMMUNES DE VERRIERES ET ST LAUombien rapporte-t-elle ? Qui empoche ?
4.2 – Incohérence écologique
La construction d’une éolienne nécessite environ 5,4 fois plus de béton que le nucléaire pour produire la même quantité d’électricité. L’éolienne émet 2,35 fois plus de Co2 que le nucléaire. Où est la plu value écologique ?
Monsieur le Commissaire Enquêteur, je vous remercie d'avoir pris le temps de lire ma contribution, et pour toutes ces raisons, j'espère, comme tant d'autres habitants, que vous prononcerez un avis défavorable. Il n'est pas possible de nous faire subir cela, à nous comme aux jeunes qui se sont installés dans notre belle campagne, pour sa beauté naturelle.
Bien cordialement
Mirella LAMBERT (Habitante à Chez Delage - Verrières)