Les contributions

Contribution n°16 (Web)

Par Annie Vailleau
Déposée le 11 août 2025 à 01h08
À Monsieur Dominique Serin
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
En tant que propriétaire et riveraine à proximité du futur projet [...]
À Monsieur Dominique Serin
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
En tant que propriétaire et riveraine à proximité du futur projet port Olona 2030, première tranche du
projet port Olona 2040 je vous fais part de mes observations dans le cadre de l’enquête publique.
Les parcelles visées par le projet se situe dans un secteur exposé aux risques de submersion marine
et d’inondation. Ces parcelles sont mitoyennes de ma maison. L’artificialisation des sols, déconseillée
dans le cadre de la loi de 2021 « Climat et résilience », provoquera de facto une amplification des
risques d’inondation, un ruissellement sur des sols bétonnés, sur les nouvelles routes et toitures. Ma
construction se situe à 3.6 m par rapport au niveau de la mer et les terrains qui seront aménagés ont
été estimés entre 4.2 m et 4.5 m. Dans ce contexte il est évident qu’en cas d’inondation l’eau ruissèlera
sur les premières habitations à proximité (dont la mienne) qui seront à moins de 3,7 mètres de hauteur
par rapport au niveau de la mer. Un projet lourd et non réversible sur cette zone naturelle et inondable
pourrait potentiellement causer des pertes humaines dans le lotissement des « Guifettes » situé juste
à côté.
D’autre part le projet se situe non loin d’une réserve d’oiseaux (rive ouest de le Ch’noue).
Au-dessus des terrains qui sont visés par le projet j’observe régulièrement une population variée
d’oiseaux comme le faucon crécerelle (espèce protégée), mouettes, aigrettes, canards, cygnes
etc… ce qui sous-entend aussi la présence possible d’amphibiens et reptiles, ainsi que de petits
rongeurs. Ces espèces font l’objet d’un régime de protection particulier en vertu de la loi sur la
conservation de la nature (09/08/2016). Cet aménagement détruira leur habitat (prairies, haies de
prunelliers et tamaris). Ces terrains sont la seule enclave herbeuse de biodiversité aux sables
d’Olonne, c’est une véritable trame verte, une continuité écologique qui mérite à rester végétalisée.
La nature est admirablement bien faite : en rendant certains espaces inondables (qui jouent le rôle
d’éponges naturelles) elle diminue les risques d’inondation et les transforme en réservoirs de vie et
de biodiversité.
Il serait pertinent de noter que ce projet détruira un puits de carbone de 6 hectares alors que nous en
manquons pour absorber la pollution atmosphérique et les particules fines générées par la circulation
des véhicules à moteur diesel (camions, voitures) qui circulent à proximité. En détruisant ce puits de
carbone, non seulement une quantité de CO2 sera rejetée dans l’atmosphère, mais cette zone n’aura
plus la capacité de capter le CO2.
Ce projet (artificialisation et construction) libèrera sur ces 6 hectares entre 7000 et 10 000 tonnes de
CO2. Pour rappel : l’empreinte carbone annuelle d’un citoyen français est de 9 tonnes.
Ce projet de construction d’une zone « industrielle » en bordure d’une zone lotie d’habitations menace
de déséquilibrer gravement la qualité de vie des habitants. Les nuisances sonores liées aux machines,
aux camions, aux nouveaux plans de circulation s’ajouteront à la pollution de l’air. Une telle activité
peut être considérée comme un trouble anormal de voisinage.
Pourquoi, dans le cadre de ce projet qui est de « moderniser » le port de plaisance actuel et ses abords,
et d’accueillir des skippers, des magasins et du public, ne pourrait-on pas réutiliser ce qui est déjà
artificialisé (parkings de la Sablière, surélévation des bâtiments existants rue de la Sablière avec
toitures végétales) sans amputer un espace naturel de 6 hectares ?
.
Remarque : Il est important de noter que Rue de la Sablière : la rangée de locaux spécialisés (l’un
d’eux est réservé pour les Imoca) et d’ateliers est en fait une « vitrine désertée » car elle connait une
dynamique très irrégulière en dehors de l’effervescence provoquée par le Vendée globe tous les 4 ans.
En passant fréquemment à pied à proximité je vois que ces espaces sont presque toujours fermés,
connaissent une fréquentation très réduite voire marginale et sont utilisés sporadiquement par des
associations (pour les pots d’accueil) ou par la mairie comme bureaux de vote à défaut d’y pratiquer
d’autres activités.
Ces magasins présentés comme un moteur économique local ne connaissent une réelle activité que
lors du Vendée globe soit une fois tous les 4 ans. En dehors de cet événement ponctuel qui ne dure
que quelques semaines leur impact économique et encore moins social reste très limité, ce qui
interroge sur la pertinence d’un aménagement qui, lui, sera permanent sur une zone naturelle.
Urbaniser durablement pour une animation éphémère me parait être un non-sens écologique,
économique et social.
En égard à ces observations je suis défavorable à la réalisation d’un tel projet dans ce site.
Je vous prie de recevoir, Monsieur l’enquêteur, l’expression de mes salutations les meilleures.

Contribution n°15 (Web)

Par Poussard Jean-Jacques
Déposée le 5 août 2025 à 12h49
Bonjour
De même que le projet d’aménagement d’un port de plaisance dans la Ch’Noue a été abandonné, afin de préserver sa fonction [...]
Bonjour
De même que le projet d’aménagement d’un port de plaisance dans la Ch’Noue a été abandonné, afin de préserver sa fonction naturelle de bassin d’étalement en cas de phénomènes de submersion marine, il faut abandonner ce projet qui va à l’encontre de la nature.
Encore des zones naturelles aux Sables d’Olonne qui vont être bétonnées, voilà l’héritage qu’on veut laisser à nos enfants ?
Et puis, en plus les travaux aux Sables d'Olonne ça suffit il y en a partout dans la ville...

Contribution n°14 (Web)

Anonyme
Déposée le 4 août 2025 à 16h13
Dans son avis, la MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale) : "rappelle l'importance de caractériser et de quantifier les [...]
Dans son avis, la MRAE (Mission Régionale d'Autorité Environnementale) : "rappelle l'importance de caractériser et de quantifier les impacts du projet afin de pouvoir conduire la séquence ERC ( Eviter, Réduire, Compenser) et le suivi des mesures correspondantes conformément à l'article R.122.5 du code de l'environnement."

Or, en bétonnant 6,6 ha. et en construisant de nouvelles routes où circuleront notamment des camions et des plateformes pour déplacer les bateaux et ce, dans une zone inondable et à intérêt hautement environnemental, le simple bon sens nous indique que la Réduction et la Compensation seront impossibles donc il faut EVITER.

PARMI LES TRÈS NOMBREUX RISQUES ÉVOQUÉS PAR LA MRAE : un exemple : risque lié au transport de matières dangereuses et ICPE - impact : altération des construction et mise en danger des personnes.
Réponse apportée à ce danger : sensibilisation à la démarche à suivre en cas d'accident impliquant un véhicule de TMD ; Transport Marchandises Dangereuses : ill faut alerter les services de secours, sécuriser la zone, s'éloigner de la zone perpendiculairement à la direction du vent, rejoindre un espace confiné).
Sans commentaire....

Contribution n°13 (Web)

Anonyme
Déposée le 4 août 2025 à 15h05
Bonjour,

Sans ironie aucune, à l'aube des prochaines élections municipales, question légitime :

-C'est Nicolas qui paie, pour ce [...]
Bonjour,

Sans ironie aucune, à l'aube des prochaines élections municipales, question légitime :

-C'est Nicolas qui paie, pour ce futur projet d'enlaidissement et bétonnage des abords du Port de plaisance ?

Contribution n°12 (Web)

Anonyme
Déposée le 3 août 2025 à 18h29
Encore et toujours des aménagements de la planète Terre, jusqu'à ce que ce le moindre espace sauvage ait disparu. Bravo l'humanité, [...]
Encore et toujours des aménagements de la planète Terre, jusqu'à ce que ce le moindre espace sauvage ait disparu. Bravo l'humanité, toujours aussi intelligente.

Contribution n°11 (Web)

Anonyme
Déposée le 2 août 2025 à 17h55
Madame, Monsieur,

Après analyse de ce projet, en entrée de centre ville et du port, il ne me semble pas judicieux de construire un [...]
Madame, Monsieur,

Après analyse de ce projet, en entrée de centre ville et du port, il ne me semble pas judicieux de construire un énième rond-point et des entreprises peu utiles et éloignées pour les plaisanciers (qui n'en veulent déjà pas) pour imposer encore plus de véhicules (camions, bateaux, voitures, vélos, motos...) près d'un lotissement.
Donc NON à la pollution visuelle, sonore, olfactive et auditive.

Cet endroit est un pôle de verdure, bel espace naturel avec faune et flore à préserver, qu'il est important d'aménager comme tel afin de maintenir un parfait équilibre entre verdure et ouverture maritime sur la Ch'noue.
Pourquoi tout gâcher et transformer cette très belle entrée de centre ville portuaire en zone industrielle ?
Pensons également aux clients de l'hôtel Vertime qui, depuis le rooftop, seront cernés, à bâbord comme à tribord, de bâtiments, véhicules et routes à perte de vue.
Est-ce également bien légal de bitumer en zone inondable, de surcroît ?

L'entrée de ville proche de l'hôpital a déjà malheureusement été bien enlaidie par l'aménagement du parking bétonné à étages, "superbe" verrue qui préfigure déjà que Les
Sables d'Olonne est une ville bitumée en bord de mer. Inutile d'en rajouter.
Pollution visuelle, sonore, olfactive et auditive en bonus près de l'Aréna pour les riverains et patients de l'hôpital.

Espérons que, comme Ulysse, la ville ne cède pas, de façon chimérique, au chant des sirènes du développement économique à outrance, risquant d'entraîner sa perte d'attractivité.

Cordialement.

Contribution n°10 (Web)

Par Robert Carvaillo
Déposée le 23 juillet 2025 à 19h09
Sur le manque d'attractivité et de services causé par ce projet pour les utilisateurs, permanents ou occasionnels de Port Olona 2

Document joint


Contribution n°9 (Web)

Anonyme
Déposée le 23 juillet 2025 à 14h40
Bonjour,
Des tamaris très hauts, situés dans la partie rétrécie de la piste cyclable, très proches des habitations, génèrent beaucoup [...]
Bonjour,
Des tamaris très hauts, situés dans la partie rétrécie de la piste cyclable, très proches des habitations, génèrent beaucoup de nuisances ,
- les "brindilles" de tamaris inondent, chaque l'automne et tous les ans, les jardins, les terrasses, les toitures, les chenaux et sont même propulsés devant les maisons,
- beaucoup de pollen au printemps,
- perte de luminosité,
- en raison de leur hauteur et de leur orientation plein ouest, une très forte tempête provoquera inévitablement d'importants dégâts,

Il semblerait que le projet d'aménagement ne prévoit pas la suppression de ces tamaris (photo ci-jointe) et leur remplacement par des espèces plus basses offrant moins d'emprise aux vents. Pourtant la hiérarchisation des milieux écologiques sur l'emprise du projet indique pour cette zone : enjeux modérés.
(Photo ci-jointe). Il serait donc souhaitable de profiter du réaménagement de cette zone pour faire disparaître , sur cette partie de la piste cyclable , les nuisances et les dangers potentiels.

Contribution n°8 (Web)

Par JEAN-FRANCOIS MARTIN
Déposée le 22 juillet 2025 à 11h20
Bonjour,

Au regard des différents éléments présentés, il me semble que ce projet est totalement démesuré tant au niveau infrastructure [...]
Bonjour,

Au regard des différents éléments présentés, il me semble que ce projet est totalement démesuré tant au niveau infrastructure que financier.
Vous misez sur le développement de la course au large alors que nos locaux ont du mal à s'en sortir excepté Sébastien SIMON.
La plaisance est en chute libre, Chômage technique depuis des mois chez BENETEAU, hausse de 30 % du prix des bateaux, conjoncture économique plus que défavorable.
La pêche plaisance en disparition compte tenu des restrictions des quotas de pêche ( 1 Bar par personne et par sortie !!!!).

Il serait plus judicieux de réaménager le port pour conserver les plaisanciers actuels et d'arrêter d'augmenter les tarifs.

Cordialement.

Jean-François MARTIN

Contribution n°7 (Web)

Par Robert
Déposée le 21 juillet 2025 à 17h55
Ci-joint une contribution sur l'équilibre financier de l'opération.
Il semble que des charges importantes n'ont pas été prises en [...]
Ci-joint une contribution sur l'équilibre financier de l'opération.
Il semble que des charges importantes n'ont pas été prises en compte dans le calcul du prix de vente au m².
Si les réservations ont été faites avec le prix fixe de 79 €, cela ferait à minima un cout de près d'un million d'€ à supporter par l'agglomération, donc par les contribuables ...

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