Contribution n°316 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h02
Contribution n°315 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h02
Concernant la santé mentale des habitants toujours, je suis extrêmement choquée des méthodes utilisées par la société éolise pour soutirer des informations et faire pression sur les associations locales. Les oiseaux de Boivre la Vallée ont reçu un courrier envoyé en recommandé avec accusé de réception, les sommant de bien vouloir leur transmettre les données de protection des nichées de busard, sous-entendant que l'association faisait de la rétention d'information et se devait de transmettre les données à Eolise. Premièrement, il est important de noter que les données de protection des nichées sont strictement confidentielles ! Compte tenu de la vulnérabilité de l'espèce, il est illégal pour l'association de transmettre ces données, qui plus est à une société privée. Par ailleurs, la société éolise, avec cette demande illégitime, s'expose à de potentiels signalements auprès de la DREAL, de l'OFB, de la DDT, de la préfecture elle-même, du MNHN.
Veuillez aussi noter que la réception de ce courrier a eu de sérieuses conséquences sur une des co-présidente de l'association. Notamment sur la qualité de son sommeil, sa santé mentale et physique car les formulations de ce courrier et les méthodes employées pour le transmettre étaient parfaitement déshumanisées. Les propos particulièrement virulents.
Contribution n°314 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h01
Contribution n°313 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h01
Ce paysage, c'est celui que nous avons choisi. Et l'évolution vers laquelle il tend, nous la choisissons aussi. NOUS, habitants de Boivre-la-Vallée. Nous SEULS car c'est notre paysage, notre lieu de vie, notre maison. Nous refusons de voir ce paysage transformé par une entreprise aux intérêts privés. C'est notre paysage et c'est nous qui le construisons. L'évolution : oui. Mais pas celle que nous impose l'industrialisation.
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/boivre-la-vallee/boivre-la-vallee-une-haie-bocagere-deux-mares-pedagogiques-et-un-verger-communal-1742227981
Contribution n°312 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h00
Contribution n°311 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h00
Contribution n°310 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h59
Contribution n°309 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h59
Contribution n°308 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h59
Contribution n°307 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h58
Lors de la première réunion publique à laquelle j'ai assisté, il a été signalé au porteur de projet que le bridage 5 jours avant et 5 jours après l'envol des jeunes busards n'était pas pertinent. En effet, les busards s'installent sur la commune à partir du mois d'Avril et la quittent à partir du mois de Septembre. Le bridage des éoliennes efficace pour cette espèce (et cette espèce seulement) devrait donc durer 6 mois. Car l'espèce est extrêmement sensible et protégée et la période la plus sensible n'est pas celle de l'envol des jeunes. D'abord, il est à noter que les jeunes mettent un mois à savoir voler après avoir quitter le nid. Autant dire que 5 jours après l'envol et 5 jours après, ils ne sont pas à hauteur de pale et ne risquent pas d'être percutés par les éoliennes.
Non, la période la plus sensible c'est celle de la construction du nid, de l'élevage des jeunes et du départ en migration. Autant dire : toute la période qui s'étale d'Avril à Septembre. Le busard chasse en vol bas mais traverse les lignes d'éoliennes en altitude variable (pour assurer ses déplacements entre les différentes zones de chasse, lors des parades, des passages de proie, des regroupements au dortoir avant le départ en migration et lors du départ en migration). Ce comportement est observable quotidiennement et dure toute la saison. En ce sens, un bridage de 10 jours est scientifiquement inefficace. Et nous l'avons signalé à la société Eolise lors d'une réunion publique. Pendant la réunion de cloture, le porteur de projet a de nouveau présenté cette mesure comme étant efficace et la seule proposée.
Les recommandations scientifiques actuelles sont unanimes : ne pas implanter d'éoliennes dans un rayon de 2km autour desquels des nids ont été repérés ces 5 dernières années (le projet éolien d'Eolise ne respecte pas ce périmètre). Les autres zones à exclure sont celles des territoires de chasse (l'ensemble de la commune de BLV puisque les territoires de chasse comportent : les prairies naturelles, les mosaïques agricoles extensives, les paturages d'élevage, les céréales hautes).
A noter qu'il n'y a rien de prévu dans l'étude d'impact pour protéger la cigogne noire alors qu'elle niche sur le secteur et que l'ERC oblige Eolise à l'éviter. C'est une espèce strictement protégée. Un projet qui perturbe une espèce strictement protégée ne peut pas être légalement autorisé. En cas d'acceptation du projet, nous saurons trouver les recours nécessaire auprès du tribunal administratif qui a déjà bloqué d'autres projets sur la commune en raison de la présence de ces espèces. Il en va de même pour l'oedicnème criard : ce projet, sans mesure sur les zones de nidification, est contraire à la séquence ERC. Idem pour les grues cendrées et les chiroptères.
Le seul bridage efficace durerait donc 6 mois de l'année et ferait perdre 30 à 50% de la rentabilité du parc éolien. Le plus efficace, compte tenu de la résistance populaire est donc de ne pas en mettre (à la fois pour les espèces sensibles et pour les habitants)
Par ailleurs, il a été mentionné par la société éolise que ce bridage de 10 jours bénéficiait à toute l'avifaune, dont les grues cendrées et d'autres espèces sensibles aux éoliennes mais qui si elles ne sont pas présentes à cette période de l'année (et ne peuvent donc pas bénéficier de ce bridage), le sont à d'autres moments où aucun bridage n'est prévu).