Les contributions

Contribution n°316 (Web)

Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h02
Au fur et à mesure des différentes réunions publiques avec le porteur de projet, nous constatons une absence totale d'écoute. Les [...]
Au fur et à mesure des différentes réunions publiques avec le porteur de projet, nous constatons une absence totale d'écoute. Les absurdités relevées dans l'étude d'impact ne sont pas corrigées, très peu de réponses nous sont apportées en ligne ou en direct, les porteurs de projet utilisent une langue de bois ferme pour refuser de répondre concrètement à nos questions. Plus le temps passe, moins nous nous sentons écoutés, plus les réponses qui nous sont faites nous semblent aberrantes voire moqueuses. Rires lorsque la co-présidente des Oiseaux de Boivre la Vallée prend la parole en tremblant, refus que l'on enregistre les échanges afin de mieux nous renseigner, minimisation de la parole des élus, déni de démocratie (le porteur de projet a quand même dit que ceux qui étaient d'accord avec le projet ne s'exprimaient pas et qu'il était donc normal qu'il y ait plus de voix contre que pour. Sous-entendu quoi ? Sous-entendu ceux qui se taisent ont plus de poids que ceux qui parlent ? A quoi ressemblerait le pays si nos élections se basaient sur ce postulat ? Aurions-nous mieux fait de ne rien dire pour que notre mécontentement soit plus légitime ?...) Tout cela pour dire que les habitants prennent sur eux depuis plusieurs mois déjà, si ce n'est années quand on compte le nombre de projets sur la commune. Nous sommes fatigués. L'aspect social et politique de notre parole n'est jamais écouté. Nous sommes en colère face à tant de violence. Et nombre de nos concitoyens sont prêts à aller au bout de leurs revendications. "Pas une éolienne de plus, on n'en veut plus" avons-nous entendu lors de la réunion. Et ces paroles ne sont pas écoutées car elles ne sont pas argumentées. Comme si elles avaient moins de valeur. Le ressenti global, les émotions n'ont pas leur place dans un argumentaire. Or, j'attire votre attention sur le fait que nous parlons de nos quotidiens, de nos vies entières. Et quand bien même il faut savoir se montrer raisonnable en société, nos vies sont faites d'émotions. Il serait temps que l'avis des gens, qu'il soit étayé ou pas, soit entendu. La première violence vient toujours de l'institution : de l'absence d'écoute. Et elle provoque une vraie résistance auprès de la population, qui, ce coup-ci, s'unit pour aller au bout. Pas une de plus. Cette absence d'écoute et de compréhension nous amène à faire appel à de nouveaux leviers, plus réalistes, pour nous faire entendre. Ainsi, sachez que nous nous sommes rapprochés du collectif Les soulèvements de la Terre, pour nous aider à faire entendre nos voix. Puisqu'elles ne sont pas écoutées.

Contribution n°315 (Web)

Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h02
J'attire votre attention sur l'impact psychologique que cette situation peut avoir sur certaines personnes : notamment les retraités [...]
J'attire votre attention sur l'impact psychologique que cette situation peut avoir sur certaines personnes : notamment les retraités ou les personnes travaillant à domicile à proximité immédiate des éoliennes et qui entendent, à longueur de journée, le son des pales. L'étude d'impact menée par éolise ne s'est absolument pas penché sur l'état actuel de la santé mentale de ces personnes et l'impact que le son et la lumière constante pouvait avoir sur leur équilibre psychique ou la qualité de leur sommeil, de leur concentration, leur efficacité au travail.
Concernant la santé mentale des habitants toujours, je suis extrêmement choquée des méthodes utilisées par la société éolise pour soutirer des informations et faire pression sur les associations locales. Les oiseaux de Boivre la Vallée ont reçu un courrier envoyé en recommandé avec accusé de réception, les sommant de bien vouloir leur transmettre les données de protection des nichées de busard, sous-entendant que l'association faisait de la rétention d'information et se devait de transmettre les données à Eolise. Premièrement, il est important de noter que les données de protection des nichées sont strictement confidentielles ! Compte tenu de la vulnérabilité de l'espèce, il est illégal pour l'association de transmettre ces données, qui plus est à une société privée. Par ailleurs, la société éolise, avec cette demande illégitime, s'expose à de potentiels signalements auprès de la DREAL, de l'OFB, de la DDT, de la préfecture elle-même, du MNHN.
Veuillez aussi noter que la réception de ce courrier a eu de sérieuses conséquences sur une des co-présidente de l'association. Notamment sur la qualité de son sommeil, sa santé mentale et physique car les formulations de ce courrier et les méthodes employées pour le transmettre étaient parfaitement déshumanisées. Les propos particulièrement virulents.

Contribution n°314 (Web)

Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h01
Lorsque le tout premier porteur de projet éolien a abordé la commune à l'époque pour proposer l'implantation d'éoliennes sur le territoire, [...]
Lorsque le tout premier porteur de projet éolien a abordé la commune à l'époque pour proposer l'implantation d'éoliennes sur le territoire, il était question de créer un parc éolien d'une dizaine d'éoliennes seulement. En concertation avec la commune, le porteur de projet a donc décidé de l'implantation de 7 éoliennes. L'étude d'impact qui a été réalisée a fait revoir la copie du porteur de projet à la baisse et il a été décidé de réduire ce chiffre à 3 éoliennes. Pourquoi ? Parce que des espèces sensibles avaient été repérées sur la commune et qu'il semblait inadapté d'implanter 7 éoliennes. Pourquoi donc, alors qu'aujourd'hui les suivis d'espèces protégées sont plus efficaces et plus nombreux qu'à l'époque, nous retrouvons-nous aujourd'hui avec 15 éoliennes sur la commune, des projets qui ont été retoqué pas plus tard que l'an dernier ? Comment sommes-nous passés de 3 éoliennes à 15 ? Comment se fait-il que des projets soient refusés mais qu'il soit encore possible d'en proposer aujourd'hui ?

Contribution n°313 (Web)

Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h01
Lors de la réunion publique d'informations, le porteur de projet nous a vendu le paysage comme évolutif. En l'occurrence, nous avons [...]
Lors de la réunion publique d'informations, le porteur de projet nous a vendu le paysage comme évolutif. En l'occurrence, nous avons choisi d'habiter à la campagne, loin des activités citadines qui impliquent de l'industrie, du bruit, du mouvement. En ville, les habitants peuvent s'attendre à voir évoluer leur paysage vers une forme d'industrialisation. Ici, à la campagne, nous souhaitons voir évoluer notre paysage vers plus de calme, plus de services publics, plus de nature, plus de plantation de haie, plus de zones humides. Et nous oeuvrons collectivement au quotidien pour aller dans ce sens.
Ce paysage, c'est celui que nous avons choisi. Et l'évolution vers laquelle il tend, nous la choisissons aussi. NOUS, habitants de Boivre-la-Vallée. Nous SEULS car c'est notre paysage, notre lieu de vie, notre maison. Nous refusons de voir ce paysage transformé par une entreprise aux intérêts privés. C'est notre paysage et c'est nous qui le construisons. L'évolution : oui. Mais pas celle que nous impose l'industrialisation.
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/boivre-la-vallee/boivre-la-vallee-une-haie-bocagere-deux-mares-pedagogiques-et-un-verger-communal-1742227981

Contribution n°312 (Web)

Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h00
Notre paysage se crible d'éolienne. Nuit et jour, où que nous soyons et même si nous vivons éloignés des éoliennes, on les voit désormais [...]
Notre paysage se crible d'éolienne. Nuit et jour, où que nous soyons et même si nous vivons éloignés des éoliennes, on les voit désormais (j'habite Saint Louis, Benassay et je vois les éoliennes partout sur mon terrain de 2ha). Le choix des photos dans l'étude pour illustrer le non-impact sur le paysage est particulièrement! malhonnête et hypocrite : les photos sont prises de points de vue stratégiques : cachés derrière les arbres, derrière les buttes, de telle sorte qu'on ne voit pas les éoliennes. Il aurait été bien plus intéressant de montrer des photos 360° pour être honnête quant à la visibilité des éoliennes. Notamment au niveau du château de Montreuil Bonnin qui constitue une pépite architecturale, historique et patrimoniale rare localement. Le château souffre déjà d'un paysage dénaturé. Entouré de nombreuses éoliennes qui écrasent son histoire et son passé. Les photos prises pour montrer qu'on ne les verra pas depuis le château sont mensongères. On les cache intentionnellement derrière deux petits arbres. En tant que réalisatrice, je suis bien placée pour savoir qu'un changement d'angle de quelques centimètres suffit à révéler la supercherie. Le bureau d'étude cherche-t-il à nous faire passer, nous habitant de Boivre-la-Vallée, pour des idiots ?

Contribution n°311 (Web)

Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h00
L'ensemble des études menées par le bureau d'études sont loin d'être exhaustives et factuelles mais reconnaissons au moins qu'ils [...]
L'ensemble des études menées par le bureau d'études sont loin d'être exhaustives et factuelles mais reconnaissons au moins qu'ils ont tenté d'analyser le plus de champs d'impacts possibles. Les impacts sonores, les impacts visuels, la mortalité par impact,... Mais il a toutefois occulté une étude qui me semble importante : une étude sociologique. Le fait que le cabinet d'étude mette de côté la sociologie en tant que science est assez intéressant. En tant qu'habitante de la commune, je souhaiterai avoir accès à un résultat complet quant à la perception des riverains vis-à-vis des éoliennes et plus particulièrement, celles qui sont et seront implantées sur leur territoire. Car si lors de la réunion publique, le porteur de projet nous a offert des statistiques sociologiques sur la manière dont les éoliennes sont perçues à l'échelle nationale, il semble qu'il n'ait pas dénié demandé d'étude particulière sur le territoire où s'implante son projet... Or c'est bien là que les éoliennes sont posées : à Boivre-la-Vallée. Pas sur la France entière. Quid de la démocratie ?

Contribution n°310 (Web)

Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h59
A titre personnel, nous nous interrogeons sur l'impact de deux éoliennes supplémentaires sur les propriétaires qui, comme nous, ont [...]
A titre personnel, nous nous interrogeons sur l'impact de deux éoliennes supplémentaires sur les propriétaires qui, comme nous, ont des panneaux solaires sur leur toit. Chez nous, les panneaux ont cessé de produire plusieurs mois parce que la production alentours était trop dense. Selon Soregies, c'est parce que l'éolien à proximité produisait trop : les câbles choisis par les porteurs de projet n'était pas assez puissants pour conduire l'ensemble de l'électricité. Nous avons perdu de l'argent : 6 mois de production que personne ne nous a remboursé. L'étude d'impact n'évoque pas du tout ce problème ni ne propose de solution pour le résoudre ou de dédommagement en cas d'impact sur les petits producteurs que nous sommes.

Contribution n°309 (Web)

Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h59
Concernant les routes toujours, nos précédentes expériences avec les porteurs de projets qui ont déjà implanté des éoliennes nous [...]
Concernant les routes toujours, nos précédentes expériences avec les porteurs de projets qui ont déjà implanté des éoliennes nous amène à nous inquiéter quant à l'état dans lequel sont laissés les routes pendant et après travaux. Car même lorsque le porteur de projet remet la route en état après travaux, pendant, elles sont laissées endommagées. Normal me direz-vous puisque les travaux ne sont pas terminés. En attendant, nos véhiculent continuent d'emprunter ces routes et s'abîment quotidiennement sans qu'aucune compensation financière ne soit proposée aux usagers.

Contribution n°308 (Web)

Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h59
L'éolienne fera 160m de haut. Elle est située à 180m de la route. L'effet stroboscopique à lumière tombante sera très impactant et [...]
L'éolienne fera 160m de haut. Elle est située à 180m de la route. L'effet stroboscopique à lumière tombante sera très impactant et dangereux pour les conducteurs. En cas de problème, comme de tempêtes similaires à celle de 1999, l'éolienne risque de se briser (source : le porteur de projet lui-même lors de la réunion d'information qui nous a dit que les éoliennes se brisaient à partir de rafales à 180km/h). Compte tenu du dérèglement climatique actuel et de l'intensification en puissance et en fréquence des phénomènes climatiques extrême, on est en droit de s'interroger quant à la construction d'éoliennes aussi grandes à proximité immédiates d'installations humaines fréquentée.

Contribution n°307 (Web)

Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h58
Les busards. Ce passage risque d'être un peu long étant donné que je participe à la protection des nichées de busards sur la commune [...]
Les busards. Ce passage risque d'être un peu long étant donné que je participe à la protection des nichées de busards sur la commune (vous avez en votre possession un documentaire intéressant qui, s'il n'aborde pas le sujet des éoliennes, vous montre à quel point cette espèce est sensible et menacée. Ce documentaire a été tourné l'an dernier sur la commune de Boivre-la-Vallée et montre aussi les nids qui se situent à proximité du projet éolien. Là où le bureau d'étude ne voyait qu'un seul couple, vous verrez dans le film les 3 nids que nous avons protégés).
Lors de la première réunion publique à laquelle j'ai assisté, il a été signalé au porteur de projet que le bridage 5 jours avant et 5 jours après l'envol des jeunes busards n'était pas pertinent. En effet, les busards s'installent sur la commune à partir du mois d'Avril et la quittent à partir du mois de Septembre. Le bridage des éoliennes efficace pour cette espèce (et cette espèce seulement) devrait donc durer 6 mois. Car l'espèce est extrêmement sensible et protégée et la période la plus sensible n'est pas celle de l'envol des jeunes. D'abord, il est à noter que les jeunes mettent un mois à savoir voler après avoir quitter le nid. Autant dire que 5 jours après l'envol et 5 jours après, ils ne sont pas à hauteur de pale et ne risquent pas d'être percutés par les éoliennes.
Non, la période la plus sensible c'est celle de la construction du nid, de l'élevage des jeunes et du départ en migration. Autant dire : toute la période qui s'étale d'Avril à Septembre. Le busard chasse en vol bas mais traverse les lignes d'éoliennes en altitude variable (pour assurer ses déplacements entre les différentes zones de chasse, lors des parades, des passages de proie, des regroupements au dortoir avant le départ en migration et lors du départ en migration). Ce comportement est observable quotidiennement et dure toute la saison. En ce sens, un bridage de 10 jours est scientifiquement inefficace. Et nous l'avons signalé à la société Eolise lors d'une réunion publique. Pendant la réunion de cloture, le porteur de projet a de nouveau présenté cette mesure comme étant efficace et la seule proposée.
Les recommandations scientifiques actuelles sont unanimes : ne pas implanter d'éoliennes dans un rayon de 2km autour desquels des nids ont été repérés ces 5 dernières années (le projet éolien d'Eolise ne respecte pas ce périmètre). Les autres zones à exclure sont celles des territoires de chasse (l'ensemble de la commune de BLV puisque les territoires de chasse comportent : les prairies naturelles, les mosaïques agricoles extensives, les paturages d'élevage, les céréales hautes).
A noter qu'il n'y a rien de prévu dans l'étude d'impact pour protéger la cigogne noire alors qu'elle niche sur le secteur et que l'ERC oblige Eolise à l'éviter. C'est une espèce strictement protégée. Un projet qui perturbe une espèce strictement protégée ne peut pas être légalement autorisé. En cas d'acceptation du projet, nous saurons trouver les recours nécessaire auprès du tribunal administratif qui a déjà bloqué d'autres projets sur la commune en raison de la présence de ces espèces. Il en va de même pour l'oedicnème criard : ce projet, sans mesure sur les zones de nidification, est contraire à la séquence ERC. Idem pour les grues cendrées et les chiroptères.
Le seul bridage efficace durerait donc 6 mois de l'année et ferait perdre 30 à 50% de la rentabilité du parc éolien. Le plus efficace, compte tenu de la résistance populaire est donc de ne pas en mettre (à la fois pour les espèces sensibles et pour les habitants)

Par ailleurs, il a été mentionné par la société éolise que ce bridage de 10 jours bénéficiait à toute l'avifaune, dont les grues cendrées et d'autres espèces sensibles aux éoliennes mais qui si elles ne sont pas présentes à cette période de l'année (et ne peuvent donc pas bénéficier de ce bridage), le sont à d'autres moments où aucun bridage n'est prévu).

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