Contribution n°326 (Web)
Par Marion Fernandez
Déposée le 27 novembre 2025 à 18h33
Déposée le 27 novembre 2025 à 18h33
Erratum insecte, correction de la contribution 299.
Selon cet article et une étude allemande menée en 2019 sur l’impact des éoliennes sur les populations d’insectes (https://environnementdurable.org/les-ravages-de-lindustrie-eolienne-sur-les-animaux/), il apparaît qu’en réalité, une éolienne tuerait en moyenne par an 200kg d’insectes.
Pour BLV nous sommes donc déjà à presque 3 tonnes d’insectes tués par les éoliennes.
Je vous laisse calculer les dommages indirects que cette perte représente pour l’ensemble des animaux insectivores ou consommant des insectes (tels que les chiropteres, les oiseaux dont le busard) et également l’impact sur les apiculteurs autour (dans un rayon de 3km autour de chaque éolienne) et les maraîchers autour (car sans les pollinisateurs, pas de fruits et légumes)
Selon cet article et une étude allemande menée en 2019 sur l’impact des éoliennes sur les populations d’insectes (https://environnementdurable.org/les-ravages-de-lindustrie-eolienne-sur-les-animaux/), il apparaît qu’en réalité, une éolienne tuerait en moyenne par an 200kg d’insectes.
Pour BLV nous sommes donc déjà à presque 3 tonnes d’insectes tués par les éoliennes.
Je vous laisse calculer les dommages indirects que cette perte représente pour l’ensemble des animaux insectivores ou consommant des insectes (tels que les chiropteres, les oiseaux dont le busard) et également l’impact sur les apiculteurs autour (dans un rayon de 3km autour de chaque éolienne) et les maraîchers autour (car sans les pollinisateurs, pas de fruits et légumes)
Contribution n°325 (Web)
Par MERLAND Philippe
Déposée le 27 novembre 2025 à 18h15
Déposée le 27 novembre 2025 à 18h15
Je vais faire court : cessons immédiatement ces projets éoliens qui sont aussi coûteux à mettre en place que non rentable une fois installés sans oublier les multiples journées où ce matériel est à l'arrêt car "trop de vent" ou "pas assez de vent". Et ne parlons pas du côté inesthétique de ces "moulins à vent"...
Faire de l'énergie renouvelable : d'accord mais optons pour le photovoltaïque qui offrent tant d'avantages sans les inconvénients de l'éolien (quoi qu'en disent nos sorciers écologistes français!!!).
Faire de l'énergie renouvelable : d'accord mais optons pour le photovoltaïque qui offrent tant d'avantages sans les inconvénients de l'éolien (quoi qu'en disent nos sorciers écologistes français!!!).
Contribution n°324 (Web)
Par Bouchenoir Guillaume
Déposée le 27 novembre 2025 à 15h42
Déposée le 27 novembre 2025 à 15h42
Réponse au paragraphe 3.4 du premier mémoire de réponse aux contributions.
Votre réponse est basée sur différentes études réalisées sur un seul cas, ce qui est déjà discutable.
L’ANSES que vous citez a conclu dans son rapport que les résultats obtenus dans son étude de 2021 « pas extrapolables à d’autres situations ». De plus, peu d’études sont disponibles sur la sensibilité des animaux d’élevage aux agents physiques tels que les courants électriques ou les ondes. Des études sont d’ailleurs conduites en ce moment même par l’INRAE.
Autrement dit, vous n’êtes pas en capacités de garantir que l’installation d’un nouveau parc éolien à 650m seulement de notre élevage n’aura pas des effets négatifs sur notre élevage.
J’attire votre regard sur le fait que l’OMS recommande l’implantation des mâts d’éolienne à une distance raisonnable. Soit à plus de 2KM, ce qui représente plus de 3 fois la distance prévue entre votre projet et notre exploitation !
Les bovins sont en contact direct avec le sol, contrairement aux humains et ils ont une sensibilité accrue à l’environnement et en particulier aux courants électriques. De plus, les bovins lait comme ceux que nous possédons sont encore plus sensibles du à une sollicitation importante de l’organisme pour la production de lait en début de lactation.
Selon l’INRAE cette sensibilité est due "à la faible résistance électrique corporelle des vaches, à leur taille et aux sols qui peuvent devenir de bons conducteurs d’électricité lorsqu’ils sont très humides (Rigalma et al. 2009) ». Or, dans notre secteur, le sol est composé de limons hydromorphes qui se gorgent d’eau a la moindre pluie, et il y a présence de failles et de multiples nappes d’eau de faibles profondeurs, en témoignent les systèmes de drainages et les différents forages aux alentours.
Ainsi, le fait d’enterrer les câbles contrairement à ce que vous dites, ne fait qu’amplifier le problème pour les bovins.
Les différents élevages qui connaissent des problèmes ou les éoliennes sont mises en cause ont tous les mêmes problématiques : baisse de production, qualité du lait dégradée, mammites, non fertilité, mortalité accrue ou comportements étranges.
Il serait opportun de faire des relevés dans l’élevage avant la mise en route du projet, de les enregistrer et de les comparer avec les mêmes relevés une fois les nouvelles éoliennes en fonction.
J’en appelle à votre responsabilité, afin de respecter les recommandations de distances de l’OMS : 2 KM.
J’appelle aussi un financement de votre part des différentes mesures qui viseront à identifier et contrôler les effets sur notre élevage induits par vos éoliennes. Ainsi que le dédommagement en cas de dégradation avérée suite au projet éolien, il en va de soit car vous en serez les responsables.
Votre réponse est basée sur différentes études réalisées sur un seul cas, ce qui est déjà discutable.
L’ANSES que vous citez a conclu dans son rapport que les résultats obtenus dans son étude de 2021 « pas extrapolables à d’autres situations ». De plus, peu d’études sont disponibles sur la sensibilité des animaux d’élevage aux agents physiques tels que les courants électriques ou les ondes. Des études sont d’ailleurs conduites en ce moment même par l’INRAE.
Autrement dit, vous n’êtes pas en capacités de garantir que l’installation d’un nouveau parc éolien à 650m seulement de notre élevage n’aura pas des effets négatifs sur notre élevage.
J’attire votre regard sur le fait que l’OMS recommande l’implantation des mâts d’éolienne à une distance raisonnable. Soit à plus de 2KM, ce qui représente plus de 3 fois la distance prévue entre votre projet et notre exploitation !
Les bovins sont en contact direct avec le sol, contrairement aux humains et ils ont une sensibilité accrue à l’environnement et en particulier aux courants électriques. De plus, les bovins lait comme ceux que nous possédons sont encore plus sensibles du à une sollicitation importante de l’organisme pour la production de lait en début de lactation.
Selon l’INRAE cette sensibilité est due "à la faible résistance électrique corporelle des vaches, à leur taille et aux sols qui peuvent devenir de bons conducteurs d’électricité lorsqu’ils sont très humides (Rigalma et al. 2009) ». Or, dans notre secteur, le sol est composé de limons hydromorphes qui se gorgent d’eau a la moindre pluie, et il y a présence de failles et de multiples nappes d’eau de faibles profondeurs, en témoignent les systèmes de drainages et les différents forages aux alentours.
Ainsi, le fait d’enterrer les câbles contrairement à ce que vous dites, ne fait qu’amplifier le problème pour les bovins.
Les différents élevages qui connaissent des problèmes ou les éoliennes sont mises en cause ont tous les mêmes problématiques : baisse de production, qualité du lait dégradée, mammites, non fertilité, mortalité accrue ou comportements étranges.
Il serait opportun de faire des relevés dans l’élevage avant la mise en route du projet, de les enregistrer et de les comparer avec les mêmes relevés une fois les nouvelles éoliennes en fonction.
J’en appelle à votre responsabilité, afin de respecter les recommandations de distances de l’OMS : 2 KM.
J’appelle aussi un financement de votre part des différentes mesures qui viseront à identifier et contrôler les effets sur notre élevage induits par vos éoliennes. Ainsi que le dédommagement en cas de dégradation avérée suite au projet éolien, il en va de soit car vous en serez les responsables.
Contribution n°323 (Web)
Par Dubernard Dany
Déposée le 27 novembre 2025 à 15h16
Déposée le 27 novembre 2025 à 15h16
Monsieur le commissaire enqueteur, suite a la reunion publique du 25 novembre a La Chapelle Montreui, j'attire votre attention sur le manque de transparence des reponses fournies par Eolise concernant cette societe, les representants, e particulier m. Wambre. A la question posée sur l'origine de la ste Eolise, il a ete répondu qu'elle est entièrement locale. Hors il suffit de qq clics sur internet pour trouver que Vento 45% de parts et Beta4 45% des parts sont des stes belges ou d'origine belge. M. Wambre possede 10% des parts a Avanton Vienne 86. (Voir photo en annexe) Donc une dissimulation (pour ne pas dire un mensonge,) des informations qui complete les absences de reponses claires ou eludees aux diverses questions des habitants.
Je souhaite reiterer mon intervention concernant l'opposition de 100% du conseil municipal et du soutien des habitants a ce projet . Il est évident qu'au dela d'une saturation visuelle, de nuisances, ces eoliennes figurant dans le 1er projet champs chagnots et précédemment abandonne pour des raisons de protection de l'avifaune et autre mesure, reprendre ce projet est un non sens.
Je souhaite reiterer mon intervention concernant l'opposition de 100% du conseil municipal et du soutien des habitants a ce projet . Il est évident qu'au dela d'une saturation visuelle, de nuisances, ces eoliennes figurant dans le 1er projet champs chagnots et précédemment abandonne pour des raisons de protection de l'avifaune et autre mesure, reprendre ce projet est un non sens.
Document joint
Contribution n°322 (Web)
Par PREMAUD Jean-Michel
Déposée le 27 novembre 2025 à 09h37
Déposée le 27 novembre 2025 à 09h37
Monsieur le commissaire enquêteur, Mme et Mrs les contributeurs,
Qui est vraiment Eolise ?
Lors de la réunion publique de mardi 25/11 dernier, devant la nombreuse assemblée présente, Mr Wambre (directeur général de la société) a bien osé affirmer lorsque je lui ai bien reposé la question plusieurs fois qu'Eolise était une parfaite petite société locale détenue uniquement par 3 personnes et sans aucun autre intervenant financiers (de France ou d'ailleurs).
Si vous regardez sur la première page Google en cherchant EOLISE, vous tomberez très facilement sur le site officiel pappers.fr
Et sur ce site, on apprend :
1) Qu'il y a une société EOLISE basée à Chasseneuil mais qui a été créée à la base à Roubaix puis ramenée à Chasseneuil.
Dont Mr Pezzetta a été président jusqu'en 2025, Mr Brebion directeur général jusqu'en 2024 et Mr Wambre actuel directeur général.
Et surtout que depuis 12/2024 c'est le Groupe EOLISE qui est président de la société EOLISE.
2) Que le Groupe EOLISE détenu par les seuls 3 personnes citées ci-avant n'a rien d'une société d'exploitation de parcs éoliens mais qui est une SAS commerciale de Gestion de fonds...
"L'acquisition, la souscription, la détention, la gestion et la cession, par tous moyens et sous quelque forme que ce soit, d'actions ou tous autres titres ou valeurs immobilières dans toutes sociétés ou entités juridiques, créées ou à créer, françaises ou étrangères".
3) Que Mr Wambre n'est arrivé dans la région que très récemment.
Que Mr Pezzetta et Mr Brebion ne sont pas du tout des locaux mais semblent opèrer en Belgique et au Luxembourg auprès de partenaires financiers et investisseurs internationaux.
Les liens et des captures d'écran figurent dans le document mis en PJ.
Le sujet a déjà été évoque dans la contribution n°59 sans aucune réaction. Je vous invite à la lire également en détails.
Conclusion : Les personnes que nous avons en face de nous (la société qui veut implanter le projet) n'a rien d'une société locale (au sens où on veut nous le faire croire !) mais est bien un montage industriel financé par une partie importante de capitaux d'investissement étrangers.
Mr Wambre a honteusement cherché à masquer cette réalité ce mardi et délibérément menti au public présent.
Et ces éléments ne sont pas anecdotiques car ils révèlent toute la manière d'agir de ce type de société et d'individus. Ils n'ont cessé de se comporter ainsi tout au long de la procédure de consultation en avançant masqués, en contournant les faits et en proférant souvent des contre-vérités afin de mieux arriver à leurs fins. Les personnes présentes à la réunion publique mardi l'on bien exprimé.
Mr le commissaire enquêteur, au nom des élus de cette commune et de ses habitants qui majoritairement ne veulent pas de ce projet et de cette société sur son territoire, ne vous faites pas leur relai ou leur facilitateur.
Ces personnes là ne le méritent pas avec leur mépris des gens qui habitent Boivre-la-Vallée et ses alentours, leurs méthodes prédatrices et trompeuses pour un projet qui n'a aucune raison bénéfique à être porté à cet endroit au regard de tous ses inconvénients majeurs remontés.
Je vous remercie par avance.
Jean-Michel PREMAUD
Conseiller municipal de Boivre-la-Vallée
Qui est vraiment Eolise ?
Lors de la réunion publique de mardi 25/11 dernier, devant la nombreuse assemblée présente, Mr Wambre (directeur général de la société) a bien osé affirmer lorsque je lui ai bien reposé la question plusieurs fois qu'Eolise était une parfaite petite société locale détenue uniquement par 3 personnes et sans aucun autre intervenant financiers (de France ou d'ailleurs).
Si vous regardez sur la première page Google en cherchant EOLISE, vous tomberez très facilement sur le site officiel pappers.fr
Et sur ce site, on apprend :
1) Qu'il y a une société EOLISE basée à Chasseneuil mais qui a été créée à la base à Roubaix puis ramenée à Chasseneuil.
Dont Mr Pezzetta a été président jusqu'en 2025, Mr Brebion directeur général jusqu'en 2024 et Mr Wambre actuel directeur général.
Et surtout que depuis 12/2024 c'est le Groupe EOLISE qui est président de la société EOLISE.
2) Que le Groupe EOLISE détenu par les seuls 3 personnes citées ci-avant n'a rien d'une société d'exploitation de parcs éoliens mais qui est une SAS commerciale de Gestion de fonds...
"L'acquisition, la souscription, la détention, la gestion et la cession, par tous moyens et sous quelque forme que ce soit, d'actions ou tous autres titres ou valeurs immobilières dans toutes sociétés ou entités juridiques, créées ou à créer, françaises ou étrangères".
3) Que Mr Wambre n'est arrivé dans la région que très récemment.
Que Mr Pezzetta et Mr Brebion ne sont pas du tout des locaux mais semblent opèrer en Belgique et au Luxembourg auprès de partenaires financiers et investisseurs internationaux.
Les liens et des captures d'écran figurent dans le document mis en PJ.
Le sujet a déjà été évoque dans la contribution n°59 sans aucune réaction. Je vous invite à la lire également en détails.
Conclusion : Les personnes que nous avons en face de nous (la société qui veut implanter le projet) n'a rien d'une société locale (au sens où on veut nous le faire croire !) mais est bien un montage industriel financé par une partie importante de capitaux d'investissement étrangers.
Mr Wambre a honteusement cherché à masquer cette réalité ce mardi et délibérément menti au public présent.
Et ces éléments ne sont pas anecdotiques car ils révèlent toute la manière d'agir de ce type de société et d'individus. Ils n'ont cessé de se comporter ainsi tout au long de la procédure de consultation en avançant masqués, en contournant les faits et en proférant souvent des contre-vérités afin de mieux arriver à leurs fins. Les personnes présentes à la réunion publique mardi l'on bien exprimé.
Mr le commissaire enquêteur, au nom des élus de cette commune et de ses habitants qui majoritairement ne veulent pas de ce projet et de cette société sur son territoire, ne vous faites pas leur relai ou leur facilitateur.
Ces personnes là ne le méritent pas avec leur mépris des gens qui habitent Boivre-la-Vallée et ses alentours, leurs méthodes prédatrices et trompeuses pour un projet qui n'a aucune raison bénéfique à être porté à cet endroit au regard de tous ses inconvénients majeurs remontés.
Je vous remercie par avance.
Jean-Michel PREMAUD
Conseiller municipal de Boivre-la-Vallée
Document joint
Contribution n°321 (Web)
Par Virginie Braconnier
Déposée le 27 novembre 2025 à 09h27
Déposée le 27 novembre 2025 à 09h27
Contribution en soutien aux éleveurs du Lac Sarget : enjeux et risques liés au projet éolien
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Lors de la réunion de clôture qui s’est tenue ce mardi à 19h, à la salle des fêtes de La Chapelle-Montreuil, les éleveurs du Lac Sarget ont pu exprimer publiquement leur profonde inquiétude face au projet de parc éolien.
Leur préoccupation est évidemment liée à la présence de leur exploitation bovine et aux impacts que l’installation d’éoliennes peut avoir sur un élevage.
Au cours de cette réunion, ils ont notamment fait référence au cas de leur collègue de Pleumartin, qui a constaté des effets importants sur son cheptel depuis la mise en service d’un parc éolien implanté à proximité de son exploitation.
Je rappelle que l’exploitation bovine du Lac Sarget est extrêmement proche du périmètre prévu pour le parc éolien, et que le hameau est qualifié dans l’étude d’impact d’EOLISE comme présentant un “enjeu très fort”.
Éléments issus du rapport du ministère de l’Agriculture :
Le présent avis s’appuie sur le Rapport de mission ministérielle n°23024 (décembre 2023), publié par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, réalisé par le CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux).
Rapport disponible sur le site officiel du ministère :
https://agriculture.gouv.fr/caracterisation-de-limpact-sur-les-activites-delevage-des-antennes-telephoniques-installations-0.
Points négatifs reconnus par le rapport
1. Insuffisance de connaissances scientifiques concernant les bovins :
Le CGAAER indique que les connaissances disponibles sur les effets des champs électromagnétiques, courants parasites et installations (dont les éoliennes) concernent surtout l’être humain, alors que les connaissances scientifiques concernant les bovins et les autres animaux d’élevage sont “nettement insuffisantes” pour tirer des conclusions fiables.
2. Facteurs environnementaux “difficiles à apprécier” :
Le rapport précise que plusieurs facteurs pouvant influencer un élevage sont mal connus ou insuffisamment mesurés, notamment :
- champs électromagnétiques internes ou externes à l’exploitation,
- courants parasites,
- composition du sol et du sous-sol,
circulation de l’eau.
Ces facteurs sont reconnus comme “difficiles à apprécier”, ce qui signifie qu’aucun dispositif administratif ne permet aujourd’hui de garantir l’absence d’impact.
3. Le rapport confirme l’existence de nombreux témoignages nationaux d’éleveurs :
Depuis les années 1990, des éleveurs signalent des “perturbations” dans les exploitations situées près d’installations électriques et, plus récemment, près d’éoliennes.
L’enquête nationale 2023 menée par le ministère a recueilli 2 483 témoignages, dont 1 015 jugés scientifiquement exploitables.
Ce n’est pas une preuve, mais un signal d’alerte national reconnu officiellement.
4. Le rapport préconise le besoin d’études complémentaires indispensables :
Le CGAAER souligne que plusieurs analyses essentielles n’ont pas encore été réalisées, notamment :
- des études comparatives “exposés / non exposés”,
- l’étude du rôle du sol, du sous-sol et de l’eau,
- l’approfondissement des connaissances sur les courants parasites,
- une analyse scientifique spécifique concernant la sensibilité des bovins.
L’État reconnaît donc qu’il manque les études nécessaires pour évaluer correctement les risques.
5. Le rapport ministériel cite le Groupe permanent pour la sécurité électrique dans les exploitations agricoles (GPSE), créé pour accompagner les éleveurs confrontés à des perturbations électriques pouvant affecter leur cheptel, en particulier les bovins.
Cela confirme que les effets électriques sur les animaux sont reconnus officiellement et nécessitent une attention particulière.
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Compte tenu de la situation de l’exploitation bovine du hameau du Lac Sarget, classé “ENJEU TRÈS FORT ”, je m’oppose à ce projet pour plusieurs raisons :
- L’avis ANSES d’octobre 2021, régulièrement cité par le promoteur, est antérieur à la mission ministérielle et à l’enquête spécifique menée par le ministère sur les effets des éoliennes sur les élevages.
- Des incertitudes majeures reconnues par l’État subsistent quant aux impacts potentiels des installations électriques et éoliennes sur les bovins.
- Cette opposition s’inscrit dans la stratégie nationale de sauvegarde des élevages, respecte le principe de précaution et prend en compte les inquiétudes légitimes exprimées par les éleveurs lors de la réunion de clôture.
L’élevage bovin constitue une activité essentielle pour notre territoire : il soutient la vitalité économique locale, préserve les paysages bocagers et transmet un savoir-faire indispensable.
La fragilisation d’une exploitation comme celle du Lac Sarget aurait des conséquences dépassant largement le seul périmètre du projet, soulignant l’importance de mesures de protection et de vigilance nationale pour les élevages exposés.
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Lors de la réunion de clôture qui s’est tenue ce mardi à 19h, à la salle des fêtes de La Chapelle-Montreuil, les éleveurs du Lac Sarget ont pu exprimer publiquement leur profonde inquiétude face au projet de parc éolien.
Leur préoccupation est évidemment liée à la présence de leur exploitation bovine et aux impacts que l’installation d’éoliennes peut avoir sur un élevage.
Au cours de cette réunion, ils ont notamment fait référence au cas de leur collègue de Pleumartin, qui a constaté des effets importants sur son cheptel depuis la mise en service d’un parc éolien implanté à proximité de son exploitation.
Je rappelle que l’exploitation bovine du Lac Sarget est extrêmement proche du périmètre prévu pour le parc éolien, et que le hameau est qualifié dans l’étude d’impact d’EOLISE comme présentant un “enjeu très fort”.
Éléments issus du rapport du ministère de l’Agriculture :
Le présent avis s’appuie sur le Rapport de mission ministérielle n°23024 (décembre 2023), publié par le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, réalisé par le CGAAER (Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux).
Rapport disponible sur le site officiel du ministère :
https://agriculture.gouv.fr/caracterisation-de-limpact-sur-les-activites-delevage-des-antennes-telephoniques-installations-0.
Points négatifs reconnus par le rapport
1. Insuffisance de connaissances scientifiques concernant les bovins :
Le CGAAER indique que les connaissances disponibles sur les effets des champs électromagnétiques, courants parasites et installations (dont les éoliennes) concernent surtout l’être humain, alors que les connaissances scientifiques concernant les bovins et les autres animaux d’élevage sont “nettement insuffisantes” pour tirer des conclusions fiables.
2. Facteurs environnementaux “difficiles à apprécier” :
Le rapport précise que plusieurs facteurs pouvant influencer un élevage sont mal connus ou insuffisamment mesurés, notamment :
- champs électromagnétiques internes ou externes à l’exploitation,
- courants parasites,
- composition du sol et du sous-sol,
circulation de l’eau.
Ces facteurs sont reconnus comme “difficiles à apprécier”, ce qui signifie qu’aucun dispositif administratif ne permet aujourd’hui de garantir l’absence d’impact.
3. Le rapport confirme l’existence de nombreux témoignages nationaux d’éleveurs :
Depuis les années 1990, des éleveurs signalent des “perturbations” dans les exploitations situées près d’installations électriques et, plus récemment, près d’éoliennes.
L’enquête nationale 2023 menée par le ministère a recueilli 2 483 témoignages, dont 1 015 jugés scientifiquement exploitables.
Ce n’est pas une preuve, mais un signal d’alerte national reconnu officiellement.
4. Le rapport préconise le besoin d’études complémentaires indispensables :
Le CGAAER souligne que plusieurs analyses essentielles n’ont pas encore été réalisées, notamment :
- des études comparatives “exposés / non exposés”,
- l’étude du rôle du sol, du sous-sol et de l’eau,
- l’approfondissement des connaissances sur les courants parasites,
- une analyse scientifique spécifique concernant la sensibilité des bovins.
L’État reconnaît donc qu’il manque les études nécessaires pour évaluer correctement les risques.
5. Le rapport ministériel cite le Groupe permanent pour la sécurité électrique dans les exploitations agricoles (GPSE), créé pour accompagner les éleveurs confrontés à des perturbations électriques pouvant affecter leur cheptel, en particulier les bovins.
Cela confirme que les effets électriques sur les animaux sont reconnus officiellement et nécessitent une attention particulière.
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
Compte tenu de la situation de l’exploitation bovine du hameau du Lac Sarget, classé “ENJEU TRÈS FORT ”, je m’oppose à ce projet pour plusieurs raisons :
- L’avis ANSES d’octobre 2021, régulièrement cité par le promoteur, est antérieur à la mission ministérielle et à l’enquête spécifique menée par le ministère sur les effets des éoliennes sur les élevages.
- Des incertitudes majeures reconnues par l’État subsistent quant aux impacts potentiels des installations électriques et éoliennes sur les bovins.
- Cette opposition s’inscrit dans la stratégie nationale de sauvegarde des élevages, respecte le principe de précaution et prend en compte les inquiétudes légitimes exprimées par les éleveurs lors de la réunion de clôture.
L’élevage bovin constitue une activité essentielle pour notre territoire : il soutient la vitalité économique locale, préserve les paysages bocagers et transmet un savoir-faire indispensable.
La fragilisation d’une exploitation comme celle du Lac Sarget aurait des conséquences dépassant largement le seul périmètre du projet, soulignant l’importance de mesures de protection et de vigilance nationale pour les élevages exposés.
Contribution n°320 (Web)
Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h04
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h04
Je terminerai en demandant à Monsieur le commissaire enquêteur de bien vouloir transmettre notre requête à Monsieur le Préfet. Nous serions heureux, habitants et associations, de le recevoir officiellement sur notre commune à l'occasion d'une réunion et d'une visite du territoire, pour lui montrer les enjeux de notre commune : sa beauté, sa biodiversité et la nécessité de les préserver. Nous sommes tous demandeurs de pouvoir lui faire entendre nos inquiétudes et notre fatigue, sans l'intermédiaire d'une personne tierse. Car même si monsieur le commissaire fait de son mieux, il reste un intermédiaire humain avec un devoir de synthèse. Et les synthèses, aussi sincères et bien faites soient-elles, perdent nécessairement de leur exhaustivité et de leur authenticité lorsqu'elles sont transmises par quelqu'un qui n'est pas directement concerné. Merci de bien vouloir donc transmettre cette invitation à monsieur le préfet.
Contribution n°319 (Web)
Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h04
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h04
Notez que le label gîte de France est perdu si il se trouve sous une éolienne. L'impact sur le tourisme n'est donc pas négligeable sur une commune avec une attractivité touristique certaine (proximité avec le futuroscope, artisanat et maraichage local, patrimoine bâti intéressant : chateau + proximité avec d'autres communes touristiques (FIFO de Ménigoute, Soirées lyrique de Sanxay, FLIP de Parthenay...). Ayant moi-même un AirBnB, je constate une forte demande de la part des touristes sur ces périodes là. Mais certains clients déplorent les éoliennes.
Quels dédommagements sont prévus pour les habitants qui louent leurs logements aux touristes ou ceux qui voient leurs biens dévalués au moment de la vente à cause de la proximité avec les éoliennes ?
Quels dédommagements sont prévus pour les habitants qui louent leurs logements aux touristes ou ceux qui voient leurs biens dévalués au moment de la vente à cause de la proximité avec les éoliennes ?
Contribution n°318 (Web)
Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h03
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h03
Enfin, rappelons que toutes ces données doivent considérer la saturation du paysage local par les éoliennes. Eolise se vante de "données scientifiques" pour prouver que la Communauté de Commune du Haut Poitou a une faible densité d'éoliennes, occultant la réalité locale qui est toute autre. Effectivement, si on considère l'ensemble du territoire qui s'étend de Boivre-la-Vallée jusqu'à Coussay (52km séparent ces deux communes) il y a peu d'éoliennes au kilomètre carré. Mais ces données sont biaisées dés lors qu'on regarde la concentration d'éolienne sur la seule commune de Boivre-la-Vallée. Comme l'ont dit les habitants et élus lors de la réunion publique : on a fait notre part. Et largement. Notre paysage est saturé, les déplacements des espèces les plus sensibles qui prospéraient sur la commune est fragmenté par les 15 éoliennes qui cassent les couloirs de déplacements de par leur présence, leurs mouvements, leurs bruits et leurs éclairages. Pas une éolienne de plus : c'est amplement suffisant.
Contribution n°317 (Web)
Par Marion Fernandez
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h02
Déposée le 26 novembre 2025 à 21h02
Concernant l'impact sur les élevages alentours. Eolise a affirmé que les éoliennes n'avaient aucun impact sur les animaux domestiques. Le fait est que le sujet est largement sous-étudié et en l'absence de recherches fiables sur le sujet, il devrait s'appliquer un principe de précaution que ne propose pas Eolise. Aucune réponse satisfaisante n'a été proposée aux agriculteurs inquiets. Pas même une étude comparative : avant/après implantation des éoliennes, qui pourrait permettre aux futurs projets de s'appuyer dessus pour étayer les futures études d'impact et voir ou non le jour.
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