Contribution n°394 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 10h58
Comme le fait remarquer la MRAE , le projet d'implanter ces deux éoliennes ne respecte pas la distance de 200 mètres requise entre les éoliennes et les habitats potentiels , notamment des chauve souris.
Le projet prévoit d'implanter les éoliennes à proximité d'une haie majeur , habitat principal sur ce secteur des chauve souris , et à proximité de la forêt de l'Epine , avec sur l'autre lisière de la forêt le projet autorisé des Brandes que Eloise vient seulement de mettre en annexe de son dossier.
Il est évident que la mortalité des chiroptères est a craindre, malgré une étude qui nie le problème en s'appuyant sur des observations insuffisantes et des théories peu réalistes . Je crois que l'on risque d'assister une fois de plus à la destruction d'espèces devenues rares et fragiles.
Aussi je vous demande de ne pas donner une suite favorable à ce projet.
Contribution n°393 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 10h34
Habitante de Boivre la Vallée et concernant le projet de construction de 2 éoliennes à La Chapelle Montreuil, je suis très inquiète pour les riverains de ce projet, qui subissent déjà les nuisances du parc éolien de Champs Chagnot. Il a été réalisé des études acoustiques , mais l'on sait que ces études ne tiennent pas compte de la réalité du bruit qui avec la fréquence du passage des pales devant le mât est insupportable. Je peux en témoigner ayant devant ma porte à 900 mètres les éoliennes de la Plaine des Moulins. Je ne suis pas la seule à évoquer ce problème . La contribution n° 149 de Mr Mimault fait état du même constat , quand à la contribution n°97 de Mr Jadeau , elle fait état du profond désarroi dans lequel se trouve ce Monsieur. Désarroi ressenti par beaucoup . Personne ne se donne la peine d'interroger les riverains des éoliennes existantes pour avoir leur ressenti. Le pétitionnaire a le culot de comparer le bruit émis par ses machines , à une " conversation calme ". Ce n'est pas le cas et ce n'est absolument pas comparable. Je rappel que chaque individu a droit à la quiétude, ce qui ne sera plus le cas pour les riverains de ces éoliennes. Je pense tout particulièrement aux habitants de L'Ausigère qui vont se retrouver encerclés par 4 éoliennes ( 788m du projet et 634 et 748m de champs chagnot).
Le pétitionnaire prétend qu'il y a déjà des sources de bruit existant sur le secteur ( champs chagnot, l'autoroute) et il considère que un peu plus , ce n'est pas grave. Mais à ma connaissance le pétitionnaire n'a pas pris en compte dans son étude les nuisances sonores provenant des parcs voisins , ni de l'autoroute A10, ni le parc des Brandes qui a été autorisé ( qu'il vient juste de rajouter en annexe de son étude)
Pour toutes ces raisons et en vertu de la jurisprudence de l'arrêt de Blanzay CE du 2/5/2025 ( N° 491871) que je vous transmet en pièce jointe, ce projet doit recevoir un avis défavorable .
Cordialement.
Document joint
Contribution n°392 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 09h35
131 espèces d'oiseaux recensées sur ce secteur, combien vont disparaître, tuées par ces machines infernales, et ce au nom de l'écologie ?
Protégeons la biodiversite, c'est vitale, donc non à ce projet qui ba aucun intérêt et qui crée beaucoup de dommage
Contribution n°391 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 09h25
Si on pense au paysage par exemple, qui préfère une centrale près de chez soit plutôt qu'une éolienne ? Pas moi ! Sans parler des risques d'accidents et de pollution locale... Alors oui on les met à la campagne car il n'y a pas la place dans les villes, mais inversement on met des infrastructures en villes (gares, hôpitaux...) qui servent aussi l'ensemble de la population.
De même pour les animaux et végétaux : ce qui les menace avant tout, c'est l'impossibilité de s'adapter à un climat qui change. Et que préconise le GIEC pour limiter le changement climatique ? Les énergies renouvelables.
Merci
Contribution n°390 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 20h16
Monsieur le Commissaire-Enquêteur,
Monsieur le Référent du dossier,
Nous tenons à répondre au « Mémoire en réponse intermédiaire aux contributions du public
Période de réponse : 12/10/2025 – 05/11/2025 » (page 21) , portant sur les contributions n°114 demandant des explications sur le tracé de la zone de suivi Busards
Réponse du pétitionnaire :
« Il semble subsister une confusion entre l’aire d’étude immédiate (AEI) et la zone de suivi dédiée aux busards. La zone de suivi de la reproduction des busards correspond à un périmètre de 500 m autour des éoliennes et ne relève donc pas de l’AEI, avec laquelle elle est totalement indépendante. »
Notre réponse :
=> Nous avons parfaitement compris la distinction.
Notre interrogation porte précisément sur le choix même de ce périmètre réduit à 500 mètres, inférieur à celui de l’AEI.
Pourquoi 500 m ?
On attend toujours la base scientifique. Aucune explication scientifique sur ce rayon magique : 500 m, pas 450, pas 1 000… Juste 500. Un choix d’une précision admirable.
=> Plus étonnant encore : ce cercle théorique traverse des parcelles en plein milieu.
Comment compte-t-on matérialiser cette merveille géométrique ?
Une rubalise en forme d’arc de cercle ?
Un technicien chargé de marcher avec un compas géant pendant toute la saison ?
L’image est savoureuse… mais la mise en œuvre, totalement irréaliste.
=> Et que dire du résultat :
Que fait-on d’un nid sur le tracé du cercle ?
On enclenche le bridage uniquement pour les jeunes qui décollent côté Est, mais pas pour ceux qui prennent leur envol côté Ouest ?
Faut-il sortir un niveau laser ou un théodolite en pleine parcelle pour décider si un jeune busard bénéficie ou non d’une « protection » par bridage ?
On atteint là un niveau d’absurdité presque artistique : le sort d’un oiseau en vol dépendrait non pas de son comportement, ni de sa vulnérabilité, mais de son positionnement par rapport à une géométrie digne d’un exercice de lycée.
Que fait-on d’un nid présent sur la parcelle mais à 510 m ?
Eh bien celui-là, on ne le prendrait pas en compte, donc… pas de bridage !
Une mesure affichée comme protectrice qui, en réalité, protège surtout l’éolienne : si le nid tombe hors du cercle, on l’ignore. C’est simple, c’est propre…
Quoiqu'il en soit, nous rappelons une dernière fois que cette mesure de bridage n’est de toutes façons pas efficiente pour les Busards Cendrés.
Monsieur Le Commissaire-Enquêteur,
Nous vous invitons à regarder la pièce jointe :y sont placés quatre nids potentiels de la colonie de Busards Cendrés.
Ce simple schéma démontre que ce « tampon de 500 m » ne protège pas les busards, mais uniquement EOLISE.
La séquence ERC de l'étude d'impact n'est pas viable.
Document joint
Contribution n°389 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 19h28
« Parc éolien de La Chapelle » (Boivre-la-Vallée)
Objet : Critique de la proximité des deux éoliennes
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
La présente observation vise à démontrer, sur la base de données techniques précises, que l'implantation interne des deux éoliennes (E1 et E2) du projet est non conforme aux règles de l'art de l'ingénierie éolienne, compromettant gravement sa viabilité économique.
1. Espacement Interne Insuffisant (Ratio 4,02D)
Le projet utilise des éoliennes avec un diamètre de rotor (D) de 126 mètres.
Les coordonnées exactes du plan d'implantation fournissent une distance entre Eolienne 1 et Eolienne 2 de 506,66 mètres.
Ce calcul aboutit à un ratio d'espacement de seulement 4,02 fois le diamètre du rotor (4,02D).
2. Non-conformité aux Principes d'Ingénierie
Un ratio de 4,02D est techniquement questionnable et garantit des pertes de rendement importantes, même si l'angle d'incidence du vent dominant est proche de 90∘.
La distance de 4D est bien inférieure aux seuils de sécurité de l'industrie qui demande un minimum de 5D.
L'espacement idéal serait entre 882 m et 1 260 m.
Preuve et références à l'appui :
Modèles de Sillage : L'ingénierie éolienne repose sur des modèles reconnus (comme le modèle de sillage de Jensen, Jensen, 1983; Katic et al., 1986) qui démontrent une forte perte de vitesse et une turbulence accrue jusqu'à 5D.
Pratiques Industrielles : Les pratiques courantes de conception de parcs éoliens recommandent un espacement minimal de 7 fois le diamètre du rotor (7D) dans la direction des vents dominants, afin que les performances des aérogénérateurs ne soient pas affectées (selon de nombreuses études et documents de référence, notamment Mahaurja).
L'implantation à 4,02D met l'éolienne en aval dans une zone de sillage immédiat (near-wake) et de forte turbulence
3. Conséquence Économique et Technique
L'étude d'impact ne peut pas ignorer l'effet combiné de ce sillage interne critique avec le sillage des parcs voisins (Champs Chagnots et Les Grandes Brandes), eux-mêmes proches.
En conséquence, la production électrique annuelle de 18 500 MWh/an annoncée n'est-elle pas surévaluée et irréaliste ? Le projet risque :
-Des pertes de production significatives et chroniques.
-Une durabilité accrue des équipements par l'augmentation des contraintes de fatigue mécanique.
- Un risque financier élevé sur le retour sur investissement.
Conclusion : Pour des raisons de bonne gestion de la ressource éolienne et de viabilité économique du projet, il est demandé à l'autorité compétente de refuser l'autorisation
Contribution n°388 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 18h26
Par exemple concernant le Château de Montreuil Bonnin : tromperie scandaleuse pour la réalisation des photomontages (en fond de vallée).
Pour cette tentative d'escroquerie à la décision administrative, merci de rendre un avis défavorable
Contribution n°387 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 18h21
En effet on peut noter une saturation du paysage dans ce secteur et avec ce nouveau parc un réel encerclement depuis de nombreux lieux d'habitation.
Pour cette irrégularité merci de rendre un avis défavorable
Contribution n°386 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 18h18
par exemple, on note une incohérence concernant le Busard Saint-Martin considéré d’un côté comme uniquement en migration et d’un autre présent en période de migration
Celle ci parmi tant d'autre.
Pour cette irrégularité merci de rendre un avis défavorable
Contribution n°385 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 18h15
par exemple, on note que les passages ont été faits en août et septembre donc en dehors de la période de référence pour l’avifaune nicheuse qui s’étend de mars à juillet
Pour cette irrégularité merci de rendre un avis défavorable