Contribution n°336 (Web)
Déposée le 28 novembre 2025 à 17h45
Si Monsieur le commissaire enquêteur ou certains lecteurs qui passent découvrir ces contributions souhaitent en apprendre plus sur le mépris et la condescendance du groupe Eolise et de ses associés, je vous invite à découvrir ce lien. Et en particulier la page 10, paragraphe 4.1.
https://encis-environnement.fr/sites/default/files/encis/documents/accordeon/RetD10_Guide_concertation_participatif_VF_200623.pdf
Ces préconisations sont proposées vous sont offertes par Encis Environnement. Qui sont-ils ? Le bureau d'études en environnement mandaté par Eolise pour effectuer une partie des études dans le cadre du projet éolien.
Comment les études d'impact peuvent-elles être faites de façon impartiale, exhaustives et efficace lorsque les guides de concertation que proposent leurs bureaux d'étude sont si méprisants à l'encontre des riverains ?
Pour ne citer que ces passages :
1. Statistiques sorties du chapeau, faisant des généralités, méprisant toute étude sociologique sur le terrain : "Afin d’instaurer un dialogue territorial équilibré, il faut sortir de certaines pratiques de concertation conventionnelles, comme les réunions publiques, qui entretiennent une disproportion non représentative de la réalité d’un territoire, entre des opposants minoritaires en nombre, mais visibles et une majorité plus silencieuse."
Ces statistiques se basent sur des études sociologiques à l'échelle de l'Europe et sur des questions génériques quant à l'énergie et non pas sur des études locales qui elles sont bien plus nuancées.
L'étude : "Do concerns about wind farms blow over with time? Residents’ acceptance over phases of project development and proximity (2023)", portant sur des riverains vivant dans un rayon de 10 km autour d’un parc existant, montre que même ceux qui cohabitent avec des éoliennes ne sont pas tous favorables à de nouveaux projets. Dans cette étude irlandaise, un peu plus de la moitié des répondants étaient « fortement prêts » à accepter de nouvelles installations donc : une part non négligeable restait réticente.
Cette étude est à nuancer compte tenu du contexte géographique, culturel et environnemental qui diffère nécessairement des contextes qui sont propres à la France et à BLV. Ainsi, prendre un exemple à l'échelle Européenne en ignorant les autres études pour illustrer une réticence à l'échelle locale n'a pas de sens.
D'autant plus qu'on n’a pas de preuve scientifique démontrant que les « silencieux » sont majoritairement favorables, parce que ceux qui ne s’expriment pas ne sont tout simplement pas mesurés. En sociologie, l’absence de prise de parole ne signifie pas automatiquement acceptation.
Les études montrent que le contexte local, la méthode de consultation, la gouvernance du projet, et la perception d’équité sont déterminants : selon ces facteurs, l’attitude des riverains peut varier considérablement — même dans des populations initialement “favorables”.
Le soutien “global” ne se convertit pas mécaniquement en acceptation “locale”: c’est la différence entre “être d’accord qu’il faut plus d’éoliennes pour le climat” et “accepter une éolienne dans mon jardin ou mon voisinage”. Cette disjonction — le fameux “social gap” — est bien documentée
2. Le mépris : les riverains de BLV seraient des non-sachants, des élèves parano voire des complotistes.
"Ce type de consultation tend à entretenir certains biais sociaux qui favorisent le silence d’une majorité tout en donnant la parole aux avis les plus radicaux. La réunion publique se définit comme une assemblée reprenant l’organisation spatiale d’une salle de classe où des « élèves » font face à un expert sachant. La position unilatérale de l’expert, sans réciprocité avec l’audience, vient créer une mise à distance qui formalise l’échange. La structuration spatiale de ce type de réunion favorise l’opposition avec un public passif et un porteur de projet accompagné de son expert parfois barricadé derrière une table, qui accentue un effet frontal. A cela s’ajoute la projection d’éléments techniques, des cartes ou des schémas nécessitant souvent des clefs de lecture. Il arrive que ces démonstrations puissent être difficilement accessible pour des « non-sachants », sans compter les difficultés de visibilité d’un diaporama situé à plusieurs mètres. Ces outils de diffusion de la connaissance experte, utilisant des codes relatifs à certaines professions, peuvent engendrer un manque de compréhension de l’assemblée. Or ne pas comprendre peut engendrer de la part du public une suspicion de l’expert. Cette remise en cause peut être perçue positivement lorsqu’elle exprime un besoin démocratique, mais elle peut s’avérer négative lorsqu’elle remet en cause la crédibilité et la légitimité d’un intervenant représentant une expertise indépendante. Cette suspicion, résultant de l’incompréhension d’un contexte parfois complexe, est susceptible d’engendrer une certaine forme de « paranoïa », de la désinformation, voire un certain état d’esprit complotiste, générant une ambivalence et risquant de tomber dans des retranchements faisant écho à des slogans tels que la « concertation piège à cons »."
Concernant l'impartialité d'Encis, le bureau d'étude, il est à noter que dans le cadre de l’enquête publique pour le projet éolien de WPD / VSB Energies Nouvelles à Saint‑Barbant, des contributeurs ont soulevé un possible « conflit d’intérêt entre CALIDRIS et ENCIS Environnement ».
L’argument avancé est que la personne occupant le poste de « responsable administrative et financière » chez ENCIS était, selon ces contributeurs, liée sur un plan personnel (liens conjugaux) à un ancien responsable de l’agence locale de WPD.
Selon le document officiel de l’enquête publique cité, cette personne n’a pas participé à la rédaction des études d’impact ni des éléments techniques du dossier. Par conséquent, le rapport conclut qu’“il ne peut y avoir de soupçon de partialité” et que “l’indépendance d’analyse du bureau d’études ne peut être contestée”. Mais malgré cela et malgré le fait qu'ENCIS affirme avoir signé une charte de déontologie (ministérielle), comment peut-on s'assurer qu'aucune discussion informelle entre les principaux concernés n'a pas orienté les études ?
Ces quelques exemples (non exhaustifs) montrent à quel point le bureau d'étude embauché par Eolise méprise les habitants, leurs points de vues mais aussi et surtout, à quel point il sélectionne les études scientifiques à sa disposition pour ne conserver que celles qui vont dans le sens du porteur de projets et de l'implantation des éoliennes. A ce titre, il me semble donc judicieux de questionner l'ensemble des informations que le bureau d'études a pu récolter durant son étude d'impact. La partialité de ce bureau d'étude semble les autoriser à effacer certaines informations scientifiques en plus de mépriser les riverains.
Contribution n°335 (Web)
Déposée le 28 novembre 2025 à 17h15
Suite à la réunion de clôture du 25 novembre 2025, avez-vous pu vous déplacer pour constater les affirmations des riverains sur les nuisances sonores des éoliennes déjà en service ?
En sortant de la réunion (il faisait nuit !), vous avez pu voir les multiples balisages. Comment les percevez-vous ?
Contribution n°334 (Web)
Déposée le 28 novembre 2025 à 16h42
Je souhaite attirer votre attention sur un élément qui me semble important concernant le porteur de projet, la société Éolise, et sa structure capitalistique réelle.
Dans le dossier d'enquête publique et dans sa communication, la société Éolise se présente systématiquement comme une entreprise locale, ancrée dans le territoire poitevin :
Siège social situé à Chasseneuil-du-Poitou (86)
Communication mettant en avant son ancrage territorial
Discours insistant sur les retombées économiques locales
Cette présentation laisse entendre que les bénéfices générés par les parcs éoliens développés en France profiteraient au territoire local et à l'économie française.
Or, l'examen des statuts de la société Éolise (SIREN 819 810 862) révèle une tout autre réalité. Le capital de 300 000 € est détenu à 100% par trois sociétés belges :
BETA 4 SPRL (Belgique) : 112 500 € (37,5%)
VENTO SPRL (Belgique) : 112 500 € (37,5%)
CONTINO SPRL (Belgique) : 75 000 € (25%)
Or les dirigeants d'Éolise, MM. Julien Pezzetta et Antoine Brebion, sont de nationalité française mais ont fait le choix de domicilier leurs sociétés patrimoniales en Belgique.
Il est particulièrement révélateur de constater que BETA 4 SPRL est domiciliée au Boulevard Bischoffsheim 39 à Bruxelles, adresse d'une société de domiciliation commerciale proposant ses services pour 60€/mois. Il ne s'agit donc pas d'un bureau réel avec une activité économique, mais d'une simple boîte aux lettres, ce qui démontre l'absence de substance économique de cette structure.Cette domiciliation belge n'est pas anodine. Elle permet notamment :
Sur le plan fiscal :
Une optimisation de la fiscalité sur les dividendes grâce aux conventions fiscales franco-belges
Une réduction de la retenue à la source française sur les dividendes remontant vers la Belgique
Un régime favorable sur les plus-values en cas de cession de participations
Une fiscalité globalement plus avantageuse que si les sociétés patrimoniales étaient françaises
Sur le plan financier :
Une centralisation des flux financiers via des holdings belges
Une structure permettant de gérer plusieurs projets en optimisant la fiscalité d’ensemble
Il existe donc un décalage manifeste entre :
D'une part : Le discours d'une entreprise "locale" et "poitevine" mettant en avant les retombées territoriales
D'autre part : Une structure capitalistique entièrement détenue par des sociétés belges, permettant une optimisation fiscale au détriment des recettes fiscales françaises
Concrètement, cela signifie que :
Les bénéfices générés par l'exploitation des parcs éoliens français remontent vers des sociétés belges
La contribution fiscale réelle au territoire français est réduite par ce montage
Les véritables bénéficiaires sont des structures offshore, même si les dirigeants sont français
Je souhaiterais que le porteur de projet puisse répondre aux questions suivantes :
Pourquoi avoir fait le choix de domicilier les sociétés actionnaires en Belgique plutôt qu'en France ?
Quelle sera la contribution fiscale réelle de ce projet au territoire français, compte tenu de cette structure d'optimisation fiscale ?
Ne serait-il pas plus cohérent, pour une société se présentant comme "poitevine", d'avoir une structure capitalistique française ?
Sans remettre en cause la légalité de ce montage (qui respecte probablement les règles en vigueur), je m'interroge sur sa légitimité au regard du discours tenu auprès des élus locaux et des citoyens.
L'acceptabilité sociale d'un projet éolien repose notamment sur la confiance et la transparence. Or, présenter comme "locale" une entreprise dont 100% du capital est détenu par des sociétés belges dans un but d'optimisation fiscale me semble problématique.
Les citoyens et les élus ont le droit de savoir qui profite réellement des bénéfices générés par l'exploitation de la ressource éolienne sur notre territoire, et quelle sera la contribution fiscale effective de ce projet.
Je demande donc que ces éléments soient pris en compte dans l'appréciation globale du projet et que le porteur de projet apporte des réponses claires et chiffrées à ces questions.
Contribution n°333 (Web)
Déposée le 28 novembre 2025 à 16h07
Vous trouverez en PJ la contribution de la Demeure historique, association nationale RUP dans le cadre de l'enquête publique relative au Parc éolien de la Chapelle.
Vous en souhaitant bonne réception
La Demeure Historique
Document joint
Contribution n°332 (Web)
Déposée le 28 novembre 2025 à 11h02
Dans la présentation de son étude d'impact Eolise justifie son projet au regard de la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie (PPE). Les services de l'État, la présente enquête publique, le pouvoir judiciaire administratif se positionnent également en fonction de cette même PPE.
Cependant, j'ai plusieurs fois constaté que les commissaires enquêteurs refusaient de prendre en considération les contributions des particuliers qui s'appuyaient sur leurs critiques de la PPE pour argumenter leur opposition à tel ou tel projet, vos collègues arguant que seules les considérations techniques locales doivent être prises en compte dans le cadre des enquêtes publiques. Ainsi, alors que tout se fait au nom de la PPE (de la politique pour dire les choses simplement), la position de ces commissaires revient à interdire aux citoyens l'expression de la parole politique.
C'est pourquoi, parce que les enquêtes publiques sont l'un des rares lieux d'expression de la démocratie offerte aux particuliers, je vous invite à écouter ce que pense de la PPE Monsieur Louis Gallois par l’intermédiaire du lien suivant https://www.youtube.com/shorts/D3D-PJUhJSU ainsi que les propos de Monsieur Henri Proglio sur les raisons de l'augmentation des factures d'électricité à l'aide du lien suivant https://www.youtube.com/watch?v=vtrt3ILF9Kc (tout particulièrement les 3 minutes qui courent de 09:47 à 11:47).
Ces deux savants, dans leur domaine, expliquent mieux que je ne saurais le faire de nouvelles raisons qui s'ajoutent à celles que je vous ai déjà transmises pour m'opposer au projet de construction des deux éoliennes envisagées aujourd'hui sur Boivre-la-Vallée.
Monsieur le commissaire, je vous serais gréée d'inscrire dans votre rapport à Monsieur Boulanger, préfet de la Vienne, les liens indiqués dans cette contribution afin qu'il puisse en prendre connaissance.
Avec mes salutations distinguées,
Alain Armouet
Contribution n°331 (Web)
Déposée le 28 novembre 2025 à 10h56
Je souhaite exprimer un avis clairement favorable au projet éolien.
Depuis des années, le débat sur l’énergie éolienne tourne en rond, souvent parasité par des affirmations approximatives, des peurs infondées ou des arguments systématiquement négatifs. Il est temps de revenir à l’essentiel : la transition énergétique, la réduction de notre dépendance aux énergies fossiles et le développement d’infrastructures locales, propres, maîtrisées.
Les éoliennes de La Chapelle s’inscrivent dans une logique nationale et européenne de production d’énergie renouvelable. Ce projet permet :
- de produire localement une énergie propre,
-de réduire les émissions de CO₂,
-de diversifier nos sources de production électrique,
- d’apporter des retombées économiques directes à la commune et aux propriétaires concernés.
Face à ces bénéfices concrets, il est difficile de comprendre les discours alarmistes de certains opposants qui préfèrent brandir des scénarios catastrophes plutôt que d’examiner les données objectives.
Ceux qui dénoncent « l’atteinte insupportable au paysage » semblent oublier que ce même paysage est déjà traversé par une autoroute, réseaux électriques, bâtiments agricoles ou autres infrastructures que personne ne conteste. L’éolienne, elle, a au moins l’avantage de produire quelque chose d’utile. Et je pense que nous devons être d'autant plus fiere de voir l'extension du parc, notre commune va dans le bon sens de l'histoire, poursuivre le développement des énergies renouvelables et sans aucun doute une des manières intelligentes de faire façe aux défis climatique et énergétique de notre époque.
Il est naturel de se poser des questions. Mais il est moins constructif de propager des mythes. Non, une éolienne ne « détruit pas la santé », n’extermine pas la faune, et ne « ruine pas un village ». Les retours d’expérience dans des centaines de communes françaises le démontrent largement. Et aujourd'hui, faisons confiance en la science, et à l'expertise : " la science est le rempart de la démocratie"
Je donne donc un avis favorable au projet éolien.
Ce projet est réfléchi, utile, bénéfique et compatible avec l’environnement.
Il contribue à l’intérêt général, ce qui devrait rester le critère le plus important dans une enquête publique.
Contribution n°330 (Web)
Déposée le 28 novembre 2025 à 10h29
Contribution dossier.
Les terres rares radioactives augmentent le cesium du territoire
Chzque parc doit etre mesuré pour sauver la santé publique.
Appeller TokSeek !
Document joint
Contribution n°329 (Web)
Déposée le 28 novembre 2025 à 09h40
Eolise le 24 novembre 2025 à 11h02
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise
Voilà !! Ne vous donnez pas la peine de répondre à ma contribution ! Je connais la réponse !
Quand je lis tous ses textes écrits individuellement pour justifier la non réalisation de ce projet et que la réponse est : le mémoire ! Je suis encore plus dégoûtée du "j'en foutisme" de ces promoteurs destructeurs de nos belles régions !
Je ne comprends pas pourquoi ils s'acharnent sur notre département. Je vis sur une commune de La Chapelle et nous aussi, nous allons subir ce massacre. Avec des projets fous en cours !!
Si, je comprends : ARGENT
Pour certains, bien sûr !
Nous, les habitants, nous ne sommes que des petites gens sans importance !
Pour finir : JE NE VEUX PAS DE CES HORRIBLES MONSTRES ICI OU AILLEURS
Contribution n°328 (Web)
Déposée le 27 novembre 2025 à 21h45
Syndrôme des éoliennes :
La vérité refait surface concernant les effets néfastes des sons à basse fréquence émis par les éoliennes. Cela inclut les infrasons pulsés, qui peuvent être perçus et parfois entendus par certaines personnes jusqu'à 40 km de distance, leur causant des troubles du sommeil et des privations de sommeil, des douleurs auriculaires, des nausées, des vertiges, de l'hypertension artérielle et d'autres symptômes connus sous le nom de syndrome des éoliennes, mais simplement décrits par la plupart des acousticiens comme une « nuisance ».
+ de détails :
Les professionnels de santé peu scrupuleux sous le feu des critiques
De nombreux acousticiens et certains médecins enfreignent leur code de déontologie lorsqu'il s'agit des victimes des parcs éoliens, affirme le Dr Sarah Laurie
La courageuse PDG de la Waubra Foundation en Australie, le Dr Sarah Laurie, qui a été vilipendée et accusée d'alarmisme par des acousticiens, des médecins, des sociologues et des fonctionnaires des administrations liées à la santé peu scrupuleux, les met en garde à son tour : ils seront tenus responsables des dommages causés à la population en enfreignant leur code de conduite professionnelle. L'aveuglement volontaire et la négligence criminelle pourraient être utilisés pour décrire le comportement des autorités sanitaires, des autorités chargées de l'aménagement du territoire et des autorités chargées de la réglementation de la pollution sonore qui continuent aujourd'hui à nier l'existence des problèmes ou refusent de les étudier.
La vérité refait surface concernant les effets néfastes des sons à basse fréquence émis par les éoliennes. Cela inclut les infrasons pulsés, qui peuvent être perçus et parfois entendus par certaines personnes jusqu'à 40 km de distance, leur causant des troubles du sommeil et des privations de sommeil, des douleurs auriculaires, des nausées, des vertiges, de l'hypertension artérielle et d'autres symptômes connus sous le nom de syndrome des éoliennes, mais simplement décrits par la plupart des acousticiens comme une « nuisance ». Selon le Dr Laurie, l'industrie éolienne et certains acousticiens étaient bien conscients des problèmes causés aux résidents par les infrasons et les sons à basse fréquence émis par les éoliennes, et ce depuis l'étude menée dès 1985 par le Dr Neil Kelley, en collaboration avec la NASA et le gouvernement américain. Mais les professionnels de l'acoustique travaillant dans les services gouvernementaux chargés de la santé, de l'urbanisme et de la réglementation en matière de pollution sonore ont délibérément choisi d'exclure la mesure des infrasons et des bruits à basse fréquence dans les réglementations sur la pollution sonore qu'ils ont adoptées, causant des souffrances prévisibles parmi les populations rurales exposées aux éoliennes.
« Les seuils de sécurité pour les niveaux d'exposition aux infrasons et aux bruits à basse fréquence, établis par Kelley et al. en 1985 sur la base de leur étude de terrain détaillée et des données de laboratoire qui ont suivi, n'ont jamais été adoptés dans les directives sur le bruit des éoliennes. » Dr Sarah Laurie
Les nombreuses victimes dans la ville de Falmouth, dans le Massachusetts, sont un signe avant-coureur de ce qui va arriver. Des rapports identiques font état de dommages partout dans le monde où des éoliennes ont été installées trop près des habitations.
Voici quelques extraits de la contribution du Dr Laurie à la Conférence sur les droits de l'homme, Falmouth, États-Unis - 19 octobre 2013
Bruit des éoliennes, effets néfastes sur la santé et éthique professionnelle
« Ainsi, ce que nous observons aujourd'hui dans ces rapports mondiaux sur la détérioration grave de la santé physique et mentale, la privation de sommeil et les abandons de domicile à travers le monde peut sembler être des « conséquences imprévues », mais elles étaient connues de certaines personnes clés il y a près de trente ans, en particulier le département américain de l'Énergie, la NASA et les nombreuses universités impliquées dans cette vaste recherche sur le terrain.
» Les conséquences de l'exposition aux infrasons impulsifs et aux bruits de basse fréquence générés par les éoliennes étaient également bien connues de l'industrie éolienne mondiale, en raison du changement radical de conception qui en a résulté et parce que les résultats ont été présentés lors de la conférence parrainée par l'AWEA.
« Et je pense que les conséquences d'une telle exposition étaient également bien connues de nombreux ingénieurs acousticiens qui fournissent des services à l'industrie éolienne, ainsi que des avocats qui ont aidé les promoteurs à rédiger les clauses de confidentialité de leurs contrats. »
« Peut-être que cette attitude consistant à considérer qu'il s'agit de « dommages collatéraux acceptables » explique en partie pourquoi si peu de chercheurs en médecine ou en santé souhaitent s'impliquer activement dans la collecte de données. On m'a également rapporté que certains chercheurs se sont vu menacer de ne plus obtenir de subventions à l'avenir, ce qui a découragé leur intérêt. D'autres se sont vu refuser par leur université l'autorisation d'étudier les impacts des infrasons, par exemple. »
Source : https://www.epaw.org/documents.php?article=ns61
Cordialement,
F.Rivas
Contribution n°327 (Web)
Déposée le 27 novembre 2025 à 21h27
C'est géantes de métal dérangent la faune, le ciel, nos jours et nos nuits ...elles dérangent nos vies !!!