Les contributions

Contribution n°96 (Web)

Par Virginie Braconnier - co-présidente de l'association "Les Oiseaux de Boivre La Vallée"
Déposée le 29 octobre 2025 à 14h57
Les Cigognes Blanches qui volent ou s’arrêtent dans l’AEI : espèce sous surveillance scientifique – totalement occultée par le porteur de projet.
Collision annoncée : quand l’étude nie l’évidence migratoire observée et tracée par baguage.


Monsieur Le Commissaire-Enquêteur ,

Les Cigognes Blanches sont une espèce strictement protégée, suivie en temps réel par des programmes scientifiques nationaux et internationaux (baguage et télémétrie), en particulier par les Muséums d’Histoire Naturelle.

Elles traversent et stationnent régulièrement dans l’Aire d’Étude du projet éolien « La Chapelle ».

Pourtant, elles sont totalement invisibilisées dans l’étude d’impact, alors même que les autorités environnementales ont clairement rappelé que :
« La distinction entre enjeu spécifique stationnel au sein de l’AER et l’AEI ne présente pas d’intérêt, les oiseaux ne se restreignant pas au périmètre d’une aire d’étude.
Il est ainsi recommandé de retenir un enjeu par espèce, correspondant à l’AER, afin de maximiser la probabilité de tenir compte de toutes les espèces fréquentant l’AEI. »
https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/8473_avis_pe_la_grande_fache_bachant.pdf
Avis délibéré de la mission régionale d’autorité environnementale - Hauts-de-France
sur le projet de parc éolien La Grande Fache sur les communes de Bachant et Saint-Rémy-Chaussée (59) - Étude d’impact de novembre 2024

Ce rappel réglementaire n’a pourtant pas empêché le maître d’ouvrage EOLISE et/ou le bureau d'étude AEPE Ginko d’ignorer purement et simplement :
- les données FauneFrance… qu’ils citent pourtant comme source
- 
les flux migratoires avérés dans l’AER

- les haltes migratoires répétées, dont certaines avec individus bagués

- et de ne se reposer que sur quelques passages ponctuels de leur propre observateur

L’étude ne mentionne donc absolument pas la Cigogne Blanche dans l’avifaune migratrice observée, ni même dans la liste des oiseaux patrimoniaux observés sur Boivre La Vallée depuis 10 ans
Alors que, « comme tous les oiseaux dits planeurs » il s’agit d’une des espèces patrimoniales les plus sensibles aux collisions avec les éoliennes.

Autrement dit :
 une espèce présente sur l’Aire d’étude, dont les données d’observation sont suivies par les scientifiques, disparaît dès qu’elle devient gênante pour un projet industriel.

Cela constitue une insuffisance majeure, à la fois scientifique, réglementaire et éthique, qui affecte directement la validité du dossier soumis à enquête publique.

A) Données de migration confirmées dans l’Aire d’étude:

- La seule mention de la Cigogne Blanche dans l’étude EOLISE AEPE Ginko se trouve dans le chapitre II.1.1.1 « Les sites Natura 2000 » (pages 11-12, Tableau 4).

Elle y est est mentionnée comme l’une des espèces ayant justifié la désignation du site « Plaine de la Mothe Saint-Héray – Lezay » en ZPS, situé à 17,6 km de la ZIP.

Aucun autre chapitre de l’étude d’impact ne fait référence à l’observation de Cigogne Blanche sur l’AEI;

- chapitre 11.4.2 « L’avifaune » (pages 21-22, Tableau 12, source INPN) qui liste les espèces patrimoniales recensées sur la commune de Boivre-la-Vallée au cours des dix dernières années.

Rien !

- chapitre III.2.3.2 « L’avifaune migratrice » (page 28), où il est indiqué que « le suivi de l’avifaune en période de migration (prénuptiale et postnuptiale) permet de déterminer s’il existe
des flux migratoires sur la zone d’étude et/ou des haltes migratoires d’espèces patrimoniales ».

Rien !

- chapitre VI.1.1 « Avifaune migratrice » (page 46), où sont répertoriées les 75 espèces contactées en période de migration (50 en période prénuptiale, 65 en postnuptiale) ;
!! inventaire basé sur l’Aire d’Étude Immédiate (AEI) (200m autour de la ZIP !) .
Alors même que cette AEI est définie page 8 comme zone tampon de 200m qui aurait pû (dû) être élargie en fonction des enjeux. aucune extension n’a été faite;

Rien !

- Aucune référence à la base de données FauneFrance, pourtant citées comme source par AEPE Ginko/EOLISE et qui contenait l’ensemble des observations faites en 2024 dans l’AER et transmises en temps réel.

Rien !

- Aucune référence à l’Aire d’Étude Rapprochée (AER) qui sert à, je rappelle ce qui est écrit : « Cette aire de 10 km de rayon autour de la zone d’implantation potentielle correspond au périmètre dans lequel les différents zonages réglementaires (Natura 2000, ZNIEFF, ENS...) sont identifiés et cartographiés, afin d’affiner les enjeux et les impacts sur les espèces patrimoniales ».

Rien !

Je rappelle la mention de la ZPS de La Mothe Saint-Héray - Lezay.

- chapitre VI.2.2, Tableau 40 - Avifaune migratrice : tableau des espèces patrimoniales (page 50).

Rien !

Seules les espèces observées par M. Rémi Carpentier (AEPE Ginko) lors de ses passages ponctuels sont prises en compte. Mais aucunement les espèces migratrices patrimoniales référencées dans une de leur base de données source;

- chapitre VI.2.2, Localisation des espèces patrimoniales d'Avifaune migratrice et des habitats favorables - Carte 19 : La localisation des espèces patrimoniales d'Avifaune migatrice et des habitats favorables (page 51).

Rien !

- chapitre IX.3. Les enjeux concernant la faune - Tableau 59: Calcul des enieux de conservation bour la faune patrimoniale (page 72).

Évidemment rien sur les enjeux liés à La Cigogne Blanche

Le socle de tout projet éolien !!!!!!!



Vous trouverez en pièce jointe l’extraction de ces données d’observation sur la période : Du mardi, 1. décembre 2020 au mardi, 31. décembre 2024.

Comme je l’ai déjà précisé dans ma contribution n°86 :
Les observateurs pour lesquels vous voyez les noms font partis de notre association « Les Oiseaux de Boivre La Vallée », les autres ont été floutés.

- L’Aire d’Etude Immédiate (≤ 10km de l’AEI) a été délimitée sur les bases de la carte fournie dans l’étude d’impact, pour n’extraire que les données de ce périmètre.

Il s’agit uniquement des observations transmises par des éco-volontaires ou des professionnels de l’environnement.

La migration réelle implique en plus tous les vols observés par les habitants qui ne connaissent pas un seul instant cette base de données (donc non comptabilisées).

Il est donc raisonnable de penser que les passages de Cigognes Blanches sur l’Aire d’Étude du projet « La Chapelle » ont été plus conséquents.

Quelques exemples (NON EXHAUSTIFS - cf annexe jointe observations transmises sur 5 années) des données d’observation de Cigognes Blanches sur l’AER:
- 08/09/2021 - Ruffigny 60 cigognes blanches en vol
- 09/09/2021 - La Terrière 60 cigognes blanches en halte migratoire, dont certaines baguées. 40 présentes toujours présentes le lendemain
- 10/09/2021 - Cave Vienne Nature - 119 cigognes blanches
- 09/02/2022 - Cloué bourg - 30 cigognes blanches
- 23/08/2023 - La Rourie - 81 cigognes blanches en halte migratoire
- 01/09/2023 - Lusignan - 20 cigognes blanches en halte migratoire
- 04/09/2023 - Moulin Garnier - 50 cigognes blanches en halte migratoire

FOCUS IMPORTANT sur une des observations de Boivre La Vallée faite en 2024 (année d’inventaire d’EOLISE/AEPE Ginko) :
- 27/02/2024 - Le Chêne Soupe - Boivre La Vallée— 45 cigognes blanches en halte migratoire, au moins 2 jours.

Au moins 2 cigognes blanche de ce groupe portaient un bagage (Pays-Bas). Les informations ont été transmises immédiatement au Museum d'Histoire Naturelle qui gère l'étude de la biologie, de la dynamique et des comportements migratoires, via le site ciconiafrance.fr.
(cf carte jointe et photos)


Ces données valident la présence continue de Gigognes Blanches dans l’AER, ce qui aurait dû impérativement être intégré dans l’étude d’impact « La Chapelle » EOLISE / AEPE Ginko.
L’exploitation systématique de ces données constitue, en théorie, la base même du travail d’évaluation écologique.
Or, l’absence de prise en compte complète de ces informations dans l’état initial laisse supposer que tous les moyens prévus par la réglementation pour caractériser la présence de l’espèce n’ont pas été pleinement mobilisés

B) Statuts et Patrimonialité de la Cigogne Blanche

La Cigogne Blanche bénéficie d’une protection à la fois européenne, nationale et régionale, ce qui rend sa prise en compte dans l’étude d’impact juridiquement obligatoire.

Elle figure en Annexe I de la Directive européenne « Oiseaux » (2009/147/CE), qui impose aux États membres d’assurer la préservation des individus et de leurs habitats essentiels, et d’éviter toute perturbation, en particulier lors des périodes de migration et de reproduction. Tout projet susceptible d’affecter cette espèce doit donc intégrer ces obligations, sous peine de contrevenir au droit européen.

En droit français, la Cigogne Blanche est une espèce strictement protégée. Il est interdit de la tuer, de la capturer ou de détruire ses nids et zones de repos, et tout projet doit prévoir des mesures d’évitement ou de réduction du risque.

Ces prescriptions légales sont renforcées par son statut dans les Listes Rouges.
À l’échelle nationale, elle est classée nicheuse en préoccupation mineure (LC), mais ce statut ne peut en aucun cas minimiser l’attention requise localement, où elle est considérée comme quasi menacée (NT) en Poitou-Charentes.
Son statut de migratrice, bien que non évalué au niveau national, impose de considérer avec vigilance les risques liés aux infrastructures traversant ses axes migratoires, notamment les éoliennes.

Selon les critères de bioévaluation définis par EOLISE/AEPE Ginko (Chapitre III.3.I – La patrimonialité des espèces), la Cigogne Blanche doit être considérée comme une espèce patrimoniale.
Ces critères prennent en compte plusieurs éléments : son statut légal et européen, son rôle écologique dans les corridors migratoires, sa vulnérabilité régionale et les données scientifiques disponibles, y compris les individus suivis par baguage.
L’espèce répond donc à l’ensemble des critères permettant de lui attribuer une patrimonialité élevée, qui implique que sa présence doit être intégralement intégrée dans l’étude d’impact.

En résumé, la Cigogne Blanche bénéficie d’une protection forte et d’un statut patrimonial prioritaire.
Dans le cadre du projet éolien « La Chapelle », chaque flux migratoire observé et chaque halte migratoire identifiée auraient dû être pris en compte.

Toute omission constitue une insuffisance méthodologique, réglementaire et écologique majeure, et engage directement la responsabilité du maître d’ouvrage vis-à-vis du droit national et européen ainsi que des recommandations des autorités environnementales.

C) Éoliennes : Le risque de mortalité par collision :

Je vous donne quelques exemples dans les données très récentes.

- Soissonnais. Avis défavorable pour le projet de huit éoliennes de 180m de haut à Ambleny et Pernant.
Patrimoine, couloir migratoire de la cigogne blanche...
Dans son rapport du 19 décembre 2024 rendu public le 18 janvier 2025, Jean-Marc Le Gouellec, commissaire enquêteur, émet un avis défavorable au projet de huit éoliennes à Ambleny et Pernant…
Jean-Marc Le Gouellec justifie son avis défavorable.
« Il indique que ce parc se situerait en plein dans un axe majeur pour les grands planeurs et échassiers, notamment pour la cigogne blanche. Ce projet pourrait contrarier «un couloir migratoire nettement identifié».
https://www.oisehebdo.fr/2025/01/23/soissonnais-avis-defavorable-eoliennes-ambleny-pernant/#:~:text=Dans son rapport du 19,Gouellec justifie son avis défavorable.
(cf photo en annexe)

- Vosges : Hier, 8 septembre 2024, une cigogne a été déchiquetée, coupée en deux et ses restes éparpillés sur plus de 30 mètres au pied de l'éolienne E6 du parc éolien entre Saône et Madon sur les communes des Ableuvenettes et Dompaire. C'est un membre du Collectif Anti-Eolienne Pierrefitte qui a découvert le cadavre et a contacté l'Association citoyenne de la plaine des vosges et l'Amicale de Sauvegarde de la Région de Dompaire qui ont alerté la police de l'environnement (OSB). Les constats ont été établis ce jour et une enquête est en cours…
(cf photo en annexe)

- Inventaire Tobias Durr - mortalité par collision des oiseaux par pays Européens - au 26/02/2025
179 cas de mortalité transmis en Europe, avec par exemple :
108 cas de mortalité en Allemagne
66 cas de mortalité en Espagne
4 cas de mortalité en France, le dernier transmis datant de 2017 ! alors que nous en trouvons en 2024 (cf article précédent)… quand on ne veut pas que ça se sache on ne transmet pas les données.
(source : https://lfu.brandenburg.de/lfu/de/aufgaben/natur/artenschutz/vogelschutzwarte/arbeitsschwerpunkt-entwicklung-und-umsetzung-von-schutzstrategien/auswirkungen-von-windenergieanlagen-auf-voegel-und-fledermaeuse/)

- 12/11/2024 : CNRS - Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation;
Perception des éoliennes par les oiseaux", avec une ouverture vers la perception du mouvement par les oiseaux (Amphi FSS)
Dr Constance BLARY, Centre for Functional and Evolutionary Ecology (CEFE - UMR 5175), Montpellier
(source : https://ism.univ-amu.fr/fr/actualites/perception-des-eoliennes-par-les-oiseaux-avec-une-ouverture-vers-la-perception-du)

"La vulnérabilité des oiseaux aux collisions avec les éoliennes, en particulier les rapaces et les grands planeurs (sic. Cigogne Blanche), est une préoccupation urgente.

Alors que des facteurs tels que l'emplacement des installations éoliennes et le comportement de vol contribuent à cette mortalité, les causes sous-jacentes restent incertaines.

Les résultats des différentes études réalisées pendant ma thèse de doctorat ont menés à trois hypothèses pouvant expliquer les collisions des oiseaux avec les éoliennes :
- Premièrement, les oiseaux peuvent avoir du mal à détecter les éoliennes en raison d'une sensibilité aux contrastes achromatiques limitée.
- Deuxièmement, même si les oiseaux perçoivent les éoliennes, ils peuvent ne pas détecter le mouvement rotatif des pales.
- Enfin, même s'ils détectent la rotation des pales, les oiseaux peuvent prendre le risque de traverser la zone balayée par les pales.

Les solutions de réduction de la mortalité aviaire existantes mises en place au niveau des parcs éoliens de ne sont pas optimisées, car envisagées depuis le point de vu humain."




Monsieur le Commissaire-Enquêteur,

Les éléments factuels, réglementaires et scientifiques versés à cette contribution établissent sans aucune ambiguïté que :
- EOLISE/AEPE Ginko a omis une espèce strictement protégée et suivie par baguage européen sur le périmètre d’étude ;
- les données publiques FauneFrance — qu’ils citent pourtant comme source — n’ont pas été exploitées ni mentionnées ;
- les obligations européennes de la Directive 2009/147/CE « Oiseaux », les règles nationales de protection des espèces et le principe de précaution ont été gravement méconnus ;
- le risque de mortalité aviaire par collision, documenté, avéré et scientifiquement reconnu, a été délibérément minimisé ;
- les services instructeurs comme le public ont été privés d’informations essentielles à une appréciation loyale des enjeux.

Ces manquements ne constituent pas une simple imperfection méthodologique. Ils relèvent d’une insuffisance manifeste de l’étude d’impact, susceptible de caractériser :
- une altération de l’information environnementale
- une rupture du principe de transparence de la consultation publique
- un risque contentieux majeur devant la juridiction administrative et européenne
Car laisser croire que « l’enjeu avifaune migratrice est faible » 
alors que l’occurrence répétée d’une espèce protégée, largement suivie par les Muséums constitue une dissimulation d’information déterminante au regard du droit de l’environnement.

Aussi, je vous demande formellement :
1 ) de constater l’invalidité de l’étude d’impact portée par EOLISE/AEPE Ginko ;

2) d’en informer expressément l’autorité environnementale et le Préfet, en rappelant l’obligation de conformité au droit national et européen ;

3) de recommander la non-recevabilité du dossier sur la base de la totalité des données publiques disponibles ;

4) d’exiger la traçabilité et l’intégrité des données jusqu’à la décision préfectorale, afin d’éviter toute modification a posteriori des occurrences migratoires.

Cette contribution vise simplement à éviter qu’un projet soit autorisé sur la base d’une information inexacte, au détriment d’une espèce protégée, emblématique, et légalement prioritaire dans la hiérarchie des enjeux environnementaux.
Si malgré ces éléments le dossier devait être validé en l’état,
la responsabilité des acteurs impliqués — maître d’ouvrage, autorités consultées et instructeurs — pourrait être directement engagée,
y compris au niveau européen.

Documents joints

Réponse apportée

Eolise le 24 novembre 2025 à 11h20
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise

Contribution n°95 (Web)

Par Arthus Flavia
Déposée le 29 octobre 2025 à 07h24
Je suis une convaincue des energies vertes (solaires, éolienne, hydro...). Mais Trop c est trop!!! Il me semble que le territoire de Boivre la Vallée contribue déjà assez largement à l effort vertueux commun, sans pour autant en retirer de bénéfice particulier que ce soit pour la commune ou pour les habitants.
Pourquoi ne pas installer d éolienne sur Poitiers pour une fois?

Réponse apportée

Eolise le 24 novembre 2025 à 11h19
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise

Contribution n°94 (Web)

Par JUCQUOIS
Déposée le 28 octobre 2025 à 18h10
La réalisation d'un énième parc éolien dans la Vienne, plus particulièrement à proximité du château de Montreuil-Bonnin ne semble pas s'imposer. Outre l'enlaidissement du panorama à proximité d'un monument historique exceptionnel, les retombées positives de ce genre d'équipement sont plutôt discutables, entre production d'énergie peu performante, destruction de terres agricoles avec d'énormes socles bétonnés pour chaque éolienne, morts d'oiseaux frappés par les pales et problème du recyclage de ces "magnifiques" éléments.
Il n'est pas à mon avis souhaitable de continuer à envahir le paysage avec ces objets d'une utilité douteuse.

Réponse apportée

Eolise le 24 novembre 2025 à 11h19
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise

Contribution n°93 (Web)

Par TAUZIN laurence
Déposée le 28 octobre 2025 à 12h19
je ne suis pas d'accord avec la multiplication des parcs éoliens sur ma commune (BOIVRE LA VALLEE) et ce pour les raisons suivantes:
Saturation visuelle,
la destruction de la beauté des paysages,
atteinte à la biodiversité

Réponse apportée

Eolise le 24 novembre 2025 à 11h19
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise

Contribution n°92 (Web)

Par Virginie Braconnier - co-présidente de l'association "Les Oiseaux de Boivre La Vallée"
Déposée le 27 octobre 2025 à 16h24
Petits oiseaux migrateurs patrimoniaux : des données d’observation présentes en période de migration… mais absentes de l’analyse.

Monsieur le Commissaire-Enquêteur,
Il apparaît que l’étude d’impact AEPE Ginko / EOLISE comporte de nouvelles omissions manifestes concernant d’autres espèces migratrices patrimoniales.
Les documents cités ci-après peuvent être consultés dans les annexes de la contribution n°88.

1) Chapitre III.2.3.2 – L’avifaune migratrice (page 28)
 :

L’étude indique : « Le suivi de l’avifaune en période de migration (prénuptiale et postnuptiale) permet de déterminer s’il existe des flux migratoires sur la zone d’étude et/ou des haltes migratoires d’espèces patrimoniales.

Toutes les observations ont été notées (sic. sur l’AEI), sachant que pour de nombreuses espèces il est très difficile de distinguer les oiseaux nicheurs précoces ou tardifs, et les hivernants ou sédentaires, des oiseaux en migration. »


C’est dans ce contexte que plusieurs espèces, peu habituelles (selon AEPE Ginko) pour le secteur ont été observées (sic. dans le périmètre de l’AEI = 200m) et qui sont reprisent dans le chapitre :

2) Chapitre VI.1.3 - L’avifaune migratrice (page 46) :

- Gobemouche Noir - Liste Rouge Nationale nicheurs (VU) migrateurs (LC) / Liste Rouge Poitou-Charentes nicheurs (RE)

- Tarier des Prés - Liste Rouge Nationale nicheurs (VU) migrateurs (DD) / Liste Rouge Poitou-Charentes nicheurs (CR)

- Petit groupe de Bruants des Roseaux - Liste Rouge Nationale nicheurs (EN) migrateurs (LC) / Liste Rouge Poitou-Charentes nicheurs (LC)

- Merle à Plastron - Liste Rouge Nationale nicheurs et migrateurs (LC)

- Rougequeue à Front Blanc - Liste Rouge Nationale nicheurs et migrateurs (LC) / Liste Rouge Poitou-Charentes nicheurs (LC)

Rappel des catégories Listes Rouges : RE = Disparue au niveau régional / CR = En danger critique / EN = En danger / VU = Vulnérable / NT = Quasi menacée / LC = Préoccupation mineure / DD= Données insuffisantes

Ces espèces sont toutes protégées, et sont toutes patrimoniales selon les critères définis dans l’étude AEPE Ginko/EOLISE

Dans ce chapitre le texte confirme ces observations, mais aucune de ces 5 espèces n’est reprise dans le tableau 37 de cette même page , intitulé « Liste des espèces d’oiseaux patrimoniales inventoriées en périodes de migration sur l’aire d’étude immédiate ».

Ces espèces disparaissent donc déjà à ce stade du dossier.

3) Chapitre VI.2.2 – Carte 19 (page 51) et Tableau 40 (page 50):

Par contre dans la carte n°19 censée localiser les espèces patrimoniales d’avifaune migratrice et leurs habitats favorables telles que répertoriées par AEPE Ginko dans le périmètre de l’AEI, le Tarier des Prés réapparait .
Les 4 autres espèces elles ne sont pas réapparues.

Le tableau 40, du même chapitre, consacré aux espèces patrimoniales d’avifaune migratrice, ne reprend ni le Tarier des Prés, pourtant présenté sur la carte, ni aucune des 4 autres espèces citées plus haut.

4) Chapitre IX.3 – Les enjeux concernant la faune :

Dans le tableau 56 « Calcul des enjeux de conservation pour la faune patrimoniale », aucune de ces espèces n’apparaît, alors que ce calcul constitue la base de référence pour l’étude d’impact et sert à déterminer la recevabilité ou non du projet.



Monsieur Le Commissaire-Enquêteur,

Les éléments présentés démontrent que des espèces migratrices patrimoniales, protégées, réellement observées sur l’aire d’étude immédiate, disparaissent au fil de l’étude AEPE Ginko / EOLISE, jusqu’à ne plus être intégrées dans les tableaux et cartes structurants menant au calcul final des enjeux, base de toute décision environnementale.

Cette méthode aboutit à une sous-évaluation artificielle des enjeux de conservation, incompatible avec les exigences du Code de l’Environnement qui impose une analyse exhaustive, sincère et scientifiquement fondée de l’état initial et des impacts potentiels d’un projet soumis à étude d’impact.

Ces insuffisances trompent le public, l’Autorité Environnementale et l’ensemble des décisionnaires.

En conséquence, ce n’est pas une simple mise à jour qui est requise, mais la constatation que le dossier, en l’état, ne permet pas une évaluation conforme et éclairée par les autorités compétentes ni par le public.

Je demande donc expressément que ces nouvelles carences majeures qui ont été relevées ne puissent faire l’objet d’aucune régularisation au cours de cette consultation publique et que le dossier présenté soit déclaré irrecevable, puisqu’il ne répond pas aux obligations légales applicables aux projets susceptibles d’affecter des espèces protégées.

Réponse apportée

Eolise le 24 novembre 2025 à 11h19
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise

Contribution n°91 (Web)

Par Edith de PONTFARCY
Déposée le 27 octobre 2025 à 16h13
Monsieur le commissaire enquêteur,

Les associés historiques d’Eolise ont développé de nombreux projets éoliens dans les Hauts-de-France, notamment celui du Mont Bagny II sur la commune de Saint-Souplet dans le département du Nord, le pétitionnaire étant la société Les Vents du Caudresis 2 s.a.s.

Dans le dossier demande d’autorisation environnementale, « lettre de demande et dossier administratif », la page 35 explique que « la phase de développement a été confiée au « Groupe ECOTERA Développement», spécialisé depuis plus de 10 ans dans le développement de parcs éoliens terrestres en région des Hauts-de-France. »
https://www.nord.gouv.fr/contenu/telechargement/55601/357491/file/XMB_1_dossier.administratif_actualisation1_juil2018.pdf

Les sociétés du groupe ECOTERA Développement sont :
- Radare SPRL, dirigeant : M. Antoine BREBION ;
- Notos SPRL, dirigeant : M. Julien PEZZETTA,
- CONTINO SA (SPRL), dirigeant : M. Arnd MORSCHHAÜSER

Le DDAE affirme un peu plus loin sur la même page que
« La réputation du Groupe ECOTERA Développement en matière de développement éolien n’est plus à faire. Au travers de ses différentes sociétés projets, le Groupe ECOTERA Développement et ses associés ont en effet d’ores et déjà développé avec succès 24 parcs éoliens en région des Hauts-de-France, pour une puissance cumulée de plus de 400 MW (dont 169 MW sont aujourd’hui installés et en service). »

« Fin d’année 2015, Messieurs Antoine BREBION, Julien PEZZETTA et Arnd MORSCHHAUSER, en association depuis plus de quinze ans, ont contractualisé, au travers de leurs sociétés unipersonnelles (Radare SPRL, Notos SPRL et Contino SA), la cession à la société BORALEX S.A.S. d’un « pool » de projets éoliens dont fait partie le projet du Mont de Bagny II, 100% des actions de Les Vents du Caudrésis 2 S.A.S seront à terme détenus par Boralex S.AS. »

« Concrètement, au moment de l’achèvement de la phase de développement du projet, la société BORALEX S.A.S. entre au capital de la société d’exploitation en tant qu’actionnaire majoritaire, et prend le relai dès la phase de construction de l’installation jusqu’à sa fin de vie. »

La très poitevine société, EOLISE, n’hésitera pas à revendre le projet de Boivre-la-Vallée au promoteur BORALEX, industriel canadien.

Force est de constater que les associés historiques, MM. BREBION, PEZZETTA et MORSCHHAÜSER, avaient recours à leur propre bureau d’études, ECOTERRA, pour produire les dossiers de demandes d’autorisation environnementale pour développer des projets éoliens.

L’article R122 5 IX du code de l'environnement précise que le maître de l'ouvrage s'assure que les études ont été réalisées par des experts compétents : cela implique une séparation nette entre le porteur de projet et l'expert, nul ne pouvant se constituer une preuve à soi-même (principe intangible du droit).

C’est pourquoi pour le projet de Verrières à l’enquête publique en ce moment, le porteur de projet, EOLISE, fidèle à lui-même, via ses associés historiques, n’hésite pas à réaliser lui-même les photomontages.

En page 9, du tome 4-3-1 carnet de photomontages :

« Les auteurs

Les prises de vues, les cartes de localisation et les photomontages ont été réalisés par la société de développement EOLISE.

L’ensemble des photomontages a été mis en page dans le carnet par le bureau d’études ENCIS Environnement »

ENCIS ENVIRONNEMENT n’hésite pas à reprendre à son compte les photomontages.

Par ailleurs, ENCIS ENVIRONNEMENT compte parmi ses clients phares, BORALEX, associé privilégié d’EOLISE.
https://encis-environnement.fr/secteurs/energie

La société EOLISE a un remarquable sens de l’efficacité pour la réalisation des photomontages, sans avoir recours à un intermédiaire, et sait admirablement s’entourer d’un bureau d’études très pro-éolien (observation n° 90).

Enfin c’est rassurant, pas de blues chez ces pseudo-naturalistes contrairement à ce que titrait le magazine REPORTERRE le 14 novembre 2022.
https://reporterre.net/Pressions-convictions-moyens-le-blues-des-naturalistes-en-bureau-d-etudes

Ces comportements sont à sanctionner.

Un arrêté de refus s’impose encore plus fortement.

Avec mes salutations distinguées,

Edith de Pontfarcy

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Réponse apportée

Eolise le 24 novembre 2025 à 11h19
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise

Contribution n°90 (Web)

Par Edith de PONTFARCY
Déposée le 27 octobre 2025 à 16h07
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Nous remarquerons que le bureau d’études ayant monté le DDAE du projet éolien de Boivre-la-vallée n’est autre que le bureau d’études (BET) ENCIS ENVIRONNEMENT, lequel montre un parti pris très pro-éolien.

Il suffit pour s’en convaincre de consulter les nombreuses publications du BET valorisant très clairement l’énergie éolienne avec des éléments minimisant les impacts de l’éolien sur l'environnement, la biodiversité, la santé, la dépréciation immobilière, les nuisances sonores, …

• Encis environnement : Eolien et opinion publique
https://encis-environnement.fr/sites/default/files/encis/documents/accordeon/200701_RetD_9_Volet-Opinion-publique_VF.pdf

• Encis environnement : Eolien et immobilier
https://encis-environnement.fr/sites/default/files/encis/documents/accordeon/200701_RetD_9_Volet-Immobilier_eolien_VF.pdf

• Encis environnement : L’éolien dans son environnement
https://encis-environnement.fr/sites/default/files/encis/documents/supports-pedagogiques/KAKE4_eolienetenvironnementST-optim.pdf


Il est tout à fait surprenant de lire dans le document « Eolien et opinion publique » une affirmation tout à fait contestable et dénigrant les contributeurs sur les registres :

« Dans les enquêtes publiques liées à des projets éoliens, une grande partie des avis recueillis est défavorable. Il n’est pas possible de savoir si cette majorité est issue d’une opposition majoritaire ou d’une mobilisation plus forte des opposants (les personnes favorables pourraient avoir moins tendance à se déplacer pour donner leur avis). Il est cependant intéressant de noter que dans les observations défavorables, il est très courant de retrouver des « courriers type », voire des pétitions. Ces éléments sont constitués par des associations, plus ou moins organisées, qui font de la lutte contre les projets éoliens leur priorité, aidant les opposants à s’ordonner et à déposer des avis « recevables ». Ces dépositions utilisent la plupart du temps des arguments globaux pour justifier de leur opposition. »

Cette posture qui consiste à porter atteinte aux aspects qualitatifs et quantitatifs des moyens développés par les contributeurs s’opposant à des projets éoliens n’est pas compatible avec une mission d'expertise écologique, paysagère et environnementale destiné à un public qui doit se prononcer sur le projet éolien de Boivre-la-Vallée.

En conséquence, le DDAE établi par ce bureau d’études qui affiche un parti pris très partisan ne peut constituer une expertise pertinente et n’apporte pas la preuve de l’innocuité du projet pour les intérêts protégés par l’article L511-1 du code de l’environnement .

L'objectivité des expertises du BET ENCIS ENVIRONNEMENT n’est pas démontrée, il suffit pour s’en convaincre de lire les contributions du registre.

Force est de constater son absence d’indépendance par rapport au porteur de projet, EOLISE.

Je ne peux que réitérer ma ferme opposition à ce projet.

Avec mes salutations distinguées,

Edith

D’autres publications très partisanes d’ENCIS ENVIRONEMENT auquel on ne demande pas sa position sur l’éolien.

LES PERCEPTIONS SOCIALES DES PAYSAGES EOLIENS
https://encis-environnement.fr/sites/default/files/encis/documents/accordeon/200306_RetD_9_PERCEPTIONS_SOCIALES_PAYSAGES_EOLIENS_LIMOUSIN_VF.pdf

Analyse économique des projets d'énergies renouvelables Focus sur l’éolien et le photovoltaïque
https://encis-environnement.fr/sites/default/files/encis/documents/accordeon/Analyse_Economique_EnR_2019_ENCIS.pdf

L’environnement, un atout pour votre développement
https://encis-environnement.fr/sites/default/files/encis/documents/book/Book_ENCIS_complet_202005.pdf

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Eolise le 24 novembre 2025 à 11h18
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise

Contribution n°89 (Web)

Par Edith de PONTFARCY
Déposée le 27 octobre 2025 à 15h47
Monsieur le Commissaire-enquêteur,

Rien de très poitevin chez EOLISE contrairement à ce qui est affiché sur son site.

Je vous serais reconnaissante de bien vouloir prendre connaissance du document en pièce jointe et vous en remercie par avance.

Une société qui a besoin d'avancer cachée ne peut être que suspectée de produire une étude non autoportante, non complète et non sincère au sens du mémento pour les évaluations environnementales du Commissariat général au développement durable de décembre 2022.
https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/publications/memento_evaluations_environnementales_resume_non_technique.pdf

C'est d'ailleurs ce que montre de nombreuses contributions et tout particulièrement sur l'avifaune.

Un avis défavorable s'impose.


Avec mes salutations distinguées

Edith de PONTFARCY

Document joint

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Eolise le 24 novembre 2025 à 11h18
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise

Contribution n°88 (Web)

Par Virginie Braconnier - co-président de l'association "Les Oiseaux de Boivre La Vallée"
Déposée le 27 octobre 2025 à 14h13
Contribution complémentaire à la n°86 – Comment au moins 3 000 Grues cendrées ont été effacées du diagnostic ! Étude d’impact irrecevable.


Monsieur le Commissaire Enquêteur,

En complément de ma contribution n°86 du 26 octobre 2025, trouvez ci-dessous et en pièces jointes les références et documents de l’étude d’impact EOLISE/AEPE Ginko démontrant l’absence totale de prise en compte de la Grue cendrée dans l’étude d’impact.

Vous y trouverez quelques remarques.

Ce que je n’imaginais pas en cherchant à récupérer ces documents ,c’est que j’allais tomber sur d’autres manipulations d’observations.
Incroyable ! Elles seront ajoutées aux contributions prochainement.



L’unique mention de la Grue Cendrée se trouve dans le chapitre II.1.1.1 « Les sites Natura 2000 » (pages 11-12, Tableau 4).
Elle y est est mentionnée comme l’une des espèces ayant justifié la désignation du site « Plaine de la Mothe Saint-Héray – Lezay » en ZPS, situé à 17,6 km de la ZIP.

Ensuite, plus rien !
Se référer aux pièces jointes en annexe :

- chapitre 11.4.2 « L’avifaune » (pages 21-22, Tableau 12, source INPN) qui liste les espèces patrimoniales recensées sur la commune de Boivre-la-Vallée au cours des dix dernières années.

10 dernières années !! (cf contribution n°86)

- chapitre III.2.3.2 « L’avifaune migratrice » (page 28), où il est indiqué que « le suivi de l’avifaune en période de migration (prénuptiale et postnuptiale) permet de déterminer s’il existe
des flux migratoires sur la zone d’étude et/ou des haltes migratoires d’espèces patrimoniales ».

- chapitre VI.1.1 « Avifaune migratrice » (page 46), où sont répertoriées les 75 espèces contactées en période de migration (50 en période prénuptiale, 65 en postnuptiale) ;

!! inventaire basé sur l’Aire d’Étude Immédiate (AEI) (200m autour de la ZIP !) .
Alors même que cette AEI est définie page 8 comme zone tampon de 200m qui aurait pû (dû) être élargie en fonction des enjeux. Aucune extension n’a été faite;

Aucune référence à la base de données FauneFrance, pourtant citées comme source par AEPE Ginko/EOLISE et qui contenait l’ensemble des observations faites en 2024 dans l’AER et transmises en temps réel.

Aucune référence à l’Aire d’Étude Rapprochée (AER) qui sert à, je rappelle ce qui est écrit : « Cette aire de 10 km de rayon autour de la zone d’implantation potentielle correspond au périmètre dans lequel les différents zonages réglementaires (Natura 2000, ZNIEFF, ENS...) sont identifiés et cartographiés, afin d’affiner les enjeux et les impacts sur les espèces patrimoniales ».

Je rappelle la mention de la ZPS de La Mothe Saint-Héray - Lezay.
Et, faut-il encore le faire remarquer « affiner les enjeux et les impacts sur les espèces patrimoniales ? Non je crois que ce n’est pas la peine….


- chapitre VI.2.2, Tableau 40 - Avifaune migratrice : tableau des espèces patrimoniales (page 50).

Seules les espèces observées par M. Rémi Carpentier (AEPE Ginko) lors de ses passages ponctuels sont prises en compte. Mais aucunement les espèces migratrices patrimoniales référencées dans une de leur base de données source;

- chapitre VI.2.2, Localisation des espèces patrimoniales d'Avifaune migratrice et des habitats favorables - Carte 19 : La localisation des espèces patrimoniales d'Avifaune migratrice et des habitats favorables (page 51).

Il va sans dire que la Grue cendrée n’est pas localisée.

- chapitre IX.3. Les enjeux concernant la faune - Tableau 59: Calcul des enieux de conservation bour la faune patrimoniale (page 72).

Évidemment rien de rien au sujet des Grues Cendrées

La clé de voûte de tout projet éolien !!!!!!!



Ces éléments démontrent que l’étude d’impact AEPE Ginko/EOLISE :
- n’a pas intégré la totalité des observations disponibles ;
- ne respecte pas les obligations réglementaires concernant les espèces patrimoniales et protégées ;
- sous-estime gravement les flux migratoires et les enjeux de conservation ;
- produit des conclusions erronées, notamment celle selon laquelle « l’enjeu du site pour la conservation de l’avifaune migratrice est faible ».


Je vous demande Monsieur Le Commissaire-Enquêteur que :
- preniez en compte l’ensemble des éléments cités ci-dessus, avec leur exactitude et leur provenance,
- vous en rapportiez intégralement aux autorités environnementales et décisionnaires,
- vous veilliez à ce qu’aucune de ces informations ne soit utilisée ou modifiée par les sociétés EOLISE ou AEPE Ginko,
- vous considériez que, compte tenu de ces insuffisances manifestes, le dossier ne peut être déclaré recevable.

Cette contribution n’a pas vocation à corriger l’étude à la place du maître d’ouvrage, mais à garantir que le public et les autorités disposent de toutes les informations pertinentes et exactes pour se prononcer.

Documents joints

Réponse apportée

Eolise le 24 novembre 2025 à 11h18
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise

Contribution n°87 (Web)

Par Sen Jupiter
Déposée le 27 octobre 2025 à 11h15
M le commissaire enquêteur

L'effet néfaste de la présence d'éoliennes sur les populations d'oiseaux, principalement sur les rapaces, les oiseaux migrateurs et les planeurs, ainsi que sur les chauves-souris, est déjà malheureusement bien reconnu. Une étude actualisée en 2017 par la LPO (Le parc éolien français et ses impacts sur l'avifaune Étude des suivis de mortalité réalisés en France de 1997 à 2015 LN 1216-54 Juin 2017 – Mise à jour en septembre 2017 | LPO France) lorsque les éoliennes étaient plus petites et moins puissantes qu'aujourd'hui, confirme que les passereaux migrateurs (60 %) et les rapaces nicheurs (23 %) sont les espèces les plus impactées, mais la grande majorité des espèces d'oiseaux et de chauves-souris le sont également. Les cadavres de 24 rouges-gorges ont même été repérés lors de cette étude.

Sur les 97 espèces d'oiseaux retrouvées mortes au pied des éoliennes, 75 % sont officiellement protégées (p. 39, chapitre 3, Mortalité observée, nombre de carcasses retrouvées), et les principales causes de mortalité sont les collisions, les barotraumatismes et les turbulences causées par les pales.

Cette étude menée par la LPO sur la mortalité des oiseaux à proximité des éoliennes s'appuie sur les carcasses d'oiseaux retrouvées sous les éoliennes de huit parcs éoliens (p. 56, chapitre 4, Estimation de la mortalité réelle). Les carcasses retrouvées ne représentent qu'une partie de la mortalité réelle. L'étude a estimé une moyenne de 6,6 à 7,2 oiseaux morts à cause de la présence des eoliennes par an et par éolienne. En 2017, quand on comptait 6 000 éoliennes en France, cela représente une mortalité de 42 000 oiseaux tués par an due aux éoliennes. Est-ce vraiment acceptable ? Et on compte aujourd'hui environ 9 000 éoliennes en France.

Eolise propose des modifications aux mesures de bridage,  mais l'effet de ces modifications reste flou est ce que la société considère comme un taux de mortalité acceptable pour les chauves-souris n'est pas précisé. En résumé, il s'agit d'une invasion pernicieuse d'habitats à son profit.

Les enjeux écologiques sont importants. Des dizaines d'espèces d'oiseaux seront impactées, voire menacées.

Les mesures « Éviter-Réduire-Compenser » n'ont pas convaincu la MRAe et devraient préoccuper quiconque se préoccupe de la protection des oiseaux et des chauves-souris. Ces mesures ne sont que des déclarations creuses.

Je vous demande, monsieur le commissaire enquêteur, d'émettre un avis défavorable sur ce projet destructeur pour l'environnement et anti-écologique.

Respectueusement, Jupiter Sen

Réponse apportée

Eolise le 24 novembre 2025 à 11h18
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Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise

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