Contribution n°129 (Web)
Déposée le 4 novembre 2025 à 04h20
Qui travaille dans un bureau calme 365 jours par an ? Déjà 8h par jour c’est grandement assez.
Moi je peux vous affirmer que même dans un bureau calme le bruit continu des ordinateurs est imperceptible sauf lorsqu’une coupure de courant nous ramène au vrai calme, là on prends réellement conscience de cette immersion constante dans un environnement qui est tout sauf naturel.
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise
Contribution n°128 (Web)
Déposée le 3 novembre 2025 à 23h06
Présente lors de la réunion d’ouverture de la consultation publique, j’ai pu constater le grand déséquilibre entre la société Eoline qui prépare le projet depuis plusieurs années et la population interrogée qui n’aura que 3 mois pour répondre. Les documents mis en ligne sur le site du registre dématérialisé sont nombreux, longs et difficiles à comprendre lorsque l’on n’est pas professionnel du secteur.
Un exemple d’une phrase vide de sens pour la personne non qualifiée que je suis. Dans la conclusion page 7 du CR de la réunion publique :
« Le public s’est exprimé librement …. Il lui appartiendra cependant de convenir qu’il ne dévoile pas prématurément une stratégie d’opposant, mais qu’il contribue à l’expertise du projet. » Quesaco ??? Cette phrase supposerait elle que les personnes présentes n'ont pas exprimé leur opposition au projet ? mais se sont présentées avec le souhait d'un échange constructif afin de faire aboutir le projet?
Pendant cette réunion, les oppositions n’ont pas été entendues, les seules réponses de M. Wambre (société Eolise) concernaient la mise en place de mesures compensatoires. A aucun moment, il n’a été envisagé l’abandon du projet alors même que le conseil municipal de Boivre La Vallée représenté à la réunion s’est toujours opposé à l’unanimité au projet d’implantation de nouvelles éoliennes. La société Eolise maitrisait les réponses pour mettre en défaut chaque intervention/opposition. Ce n’était pas une consultation, c’est le pot de fer contre le pot de terre.
Veuillez trouver en pièce jointe une liste non exhaustive d'arguments en défaveur du projet.
Document joint
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise
Contribution n°127 (Web)
Déposée le 3 novembre 2025 à 22h06
Les sites éoliens qui ne respectent pas les sites historiques sont une hérésie.
Comment les agents de l'état que sont les préfets peuvent-ils encore autoriser l'implantation de tels horreurs alors qu'ils sont tenus de faire respecter des normes environnementales contraignantes ? L'état doit penser à l'avenir et ne pas autoriser ces éoliennes dont on sait déjà que leur fabrication et leur démontage sont plus polluants que ce qu'elles auront rapporté au cours de leur "vie".
Et que dire des oiseaux et des autres animaux que les vibrations des pâles tuent à petit feu.
L'enquête sur l'impact visuel est faussé car c'est la société qui va ériger et utiliser les éoliens qui la fait: comment encore en France en 2025 peut-on être juge et partie sans que cela ne provoque une interdiction par le préfet.
Il est grand temps que la création ou l'agrandissement des parcs éoliens arrête d'être le fait du prince, dans le cas présent du préfet. L'administration doit protéger les petits et non suivre aveuglément les intérêts de certains.
En espérant que de nombreuses autres personnes s'insurgeront contre l'état totalitaire qui ne fait des réunions que pour mieux imposer ses volontés comme il l'a fait en 2007 en ne respectant pas le résultat du référendum sur la "constitution européenne". Il paraît que le peuple est idiot et ne sait ce qui est bon pour lui : ceux qui s'imposent par ces arguments sont dignes des régimes communistes qui ont sévi durant 70 en URSS et 45 en Europe de l'Est.
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise
Contribution n°126 (Web)
Déposée le 3 novembre 2025 à 21h03
Habitants du lieu-dit La Cartelière, sur la commune de Boivre-la-Vallée, nous nous opposons fermement au projet d’implantation de deux nouvelles éoliennes. Ce projet aurait des conséquences lourdes et négatives pour notre cadre de vie, notre environnement et notre territoire.
Un territoire déjà saturé:
Notre commune est déjà encerclée par les parcs éoliens :
• 3 éoliennes aux Grandes Brandes,
• 6 à la Plaine des Moulins,
• 5 autres prévues avec le projet Lavausseau-Énergie.
Au total, ce sont 18 éoliennes existantes ou projetées sur et autour de Boivre-la-Vallée.
Trop, c’est trop.
Nos élus locaux s’y opposent, comme leurs homologues du territoire Vienne et Gartempe, également visé par la même société promotrice. Nos communes ne veulent pas devenir un champ d’éoliennes au détriment de leurs habitants.
Un impact écologique minimisé:
La société Eolise présente des études environnementales incomplètes et biaisées, qui sous-évaluent l’impact réel du projet sur la biodiversité.
Notre territoire abrite notamment une colonie de busards cendrés, espèce protégée, dont la survie serait menacée. La dégradation durable de notre écosystème est inévitable si ce projet voit le jour.
Des infrastructures routières déjà fragiles:
La route départementale D3, reliant Poitiers à Sanxay, est déjà en mauvais état : nids-de-poule, affaissements, chaussée dégradée.
Le passage de poids lourds nécessaires à la construction des éoliennes aggraverait considérablement cette situation, mettant en danger la sécurité des habitants et la durabilité des infrastructures locales.
Aucune retombée locale significative:
Les bénéfices pour la commune seraient quasi nuls.
De plus, la société Eolise ne présente pas de garanties claires sur sa gouvernance et son ancrage local. Malgré sa communication, rien ne prouve qu’il s’agit d’une entreprise 100 % française (par exemple, la mention « 100 % française » n’apparaît pas dans les sources officielles, Avant d’engager notre territoire dans un projet aussi lourd de conséquence, il est essentiel de vérifier la transparence de cette société et la réalité de son engagement local.
En conclusion
Nous refusons que Boivre-la-Vallée devienne un territoire sacrifié au profit d’intérêts privés.
Nous demandons le retrait immédiat du projet d’implantation de ces deux nouvelles éoliennes.
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise
Contribution n°125 (Web)
Déposée le 3 novembre 2025 à 12h03
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Je souhaite porter à votre connaissance une appréciation manifestement erronée — voire une présentation trompeuse — figurant dans la « Pièce 5-A : Étude d’impact – État initial des milieux naturels », rédigée par le bureau d’études AEPE Ginko, plus précisément au chapitre “Les enjeux concernant la faune” -tableau 59 : Calcul des enjeux de conservation pour la faune patrimoniale (page 72) concernant le Busard Saint-Martin.
Ce tableau étant la synthèse des analyses précédentes, les éléments faux qu’il présente apparaissent nécessairement ailleurs dans l’étude et doivent être considérés comme également inexacts.
Dans ce tableau, AEPE Ginko indique que les parcelles concernées, composées de « cultures très abondantes », constituent uniquement une zone d’alimentation pour le Busard Saint-Martin, au motif qu’aucun indice de nidification n’aurait été observé lors des inventaires réalisés par M. Rémi Carpentier.
Sur cette base, l’enjeu de conservation attribué à l’espèce est minimisé.
Cette conclusion est scientifiquement fausse.
Cette conclusion est en contradiction totale avec les connaissances naturalistes disponibles
Cette conclusion est en contradiction totale avec les observations locales directes effectuées sur la commune de Boivre-La-Vallée, où plusieurs nichées de Busard Saint-Martin ont été localisées et protégées chaque année par notre association dans les parcelles de céréales identiques.
(base de données officielles + témoignages agriculteurs + photos + vidéos, + points gps + survol drone + film « Le Busard sur la paille » à l’appui).
Madame Caroline Renaud, co-présidente de l'association, pourra témoigner de la présence de Busards Saint-Martin nicheurs s'il le fallait, car c'est précisément elle qui suit depuis plusieurs années les Busards nicheurs sur le secteur du parc éolien "La Chapelle".
Elle parle d'ailleurs des Busards Saint-Martin nicheurs à la fin du film, qu'EOLISE a en sa possession.
Elle se trouvait précisément sur le chemin blanc qui longe la parcelle du projet. C'était en 2024, année de l'étude AEPE Ginko.
Les réalisateurs Maxence Lamoureux et Marion Fernandez pourraient également témoigner, si jamais il fallait encore des preuves.
(je certifie la véracité de l'ensemble des documents joints. Les données sensibles ont été supprimées car elles ne peuvent être déposées sur ce registre, mais sont à la disposition des autorités environnementales et décisionnaires).
* Sa biologie est parfaitement connue et documentée :
« Le Busard Saint-Martin niche au sol, souvent dans les cultures céréalières (blé et orge) qui constituent aujourd’hui, en France, son principal habitat de reproduction. »
(cf sources citées en fin de contribution)
Ainsi, qualifier les “cultures très abondantes” de simples zones d’alimentation sans mentionner leur fonction de nidification constitue une contrevérité manifeste, d’autant plus grave qu’elle modifie directement le calcul de l’enjeu écologique et donc l’appréciation des impacts du projet.
* Sa sensibilité au risques de mortalité par collision avec les éoliennes est parfaitement connue :
Le Busard Saint-Martin (comme le Busard cendré et l’ensemble des Falconiformes) est une des espèce des plus impactées par les éoliennes en France:
source : LPO | Le parc éolien français et ses impacts sur l’avifaune. Etude des suivis de mortalité réalisés en France de 1997 à 2015 | 2016
Etude financée par le Ministère de l’Environnement de l’Energie et de la Mer, et de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la maitrise de l’Energie)
« 3.2.1.2 Falconiformes
Les Falconiformes constituent le deuxième cortège d’oiseaux impactés par les éoliennes en valeur absolue (Figure 26) mais sans doute le premier au regard de leurs effectifs de populations. En effet, alors que les passereaux évoqués au point précédent se dénombrent généralement par millions, voire par dizaines de millions si on considère les populations de passage, seules quelques espèces de rapaces diurnes dépassent le seuil symbolique des 10 000 couples nicheurs en France (Thiollay & Bretagnolle, 2004).
Les 233 cadavres répertoriés (23,1 % des cadavres identifiés) appartiennent aux deux familles suivantes :
Accipitridae (Buse variable, milans, busards, Epervier d’Europe, Vautour fauve, Bondrée apivore, Aigle botté, Autour des palombes, Balbuzard pêcheur) : 127
Falconidae (Faucons crécerelle, crécerellette et hobereau) : 106 »
* Cette présentation faussée d’EOLISE/AEPE Ginko a pour effet :
- de sous-estimer gravement la sensibilité du site,
- de minimiser les impacts potentiels du projet éolien sur une espèce protégée,
- et par conséquent, d’induire en erreur les autorités environnementales, les décideurs publics et le public participant à la consultation.
Une telle omission est contraire à l’esprit de l’évaluation environnementale, dont la vocation est d’éclairer la décision publique sur la base d’informations complètes, exactes et sincères.
Monsieur le Commissaire enquêteur,
La présentation partielle et inexacte du rôle des parcelles cultivées pour le Busard Saint-Martin constitue une atteinte à la sincérité et à la fiabilité du dossier d’étude d’impact.
Les cultures sont très abondantes (dixit EOLISE/AEPE Ginko), donc extrêmement favorables à la nidification : les considérer uniquement comme zones d’alimentation est scientifiquement faux.
Les éléments erronés que l’étude d’impact contient reflètent des constats inexacts dans l’ensemble de l’étude, altèrent la compréhension des enjeux écologiques et sont de nature à induire les autorités décisionnaires en erreur.
Je vous demande, en conséquence, que cette présentation inexacte soit relevée comme observation majeure dans votre rapport et que ses implications au regard du Code de l’environnement soient expressément signalées à l’autorité décisionnaire avant toute poursuite de la procédure.
- Conformément à l’article R.122-5 du Code de l’environnement, une étude d’impact doit présenter « une analyse complète, précise et sincère de l’état initial de l’environnement » et « des effets notables du projet ». Toute information inexacte ou lacunaire contrevient à ces obligations légales.
- Et pour rappel, l’article L.411-1 du Code de l’environnement interdit strictement « la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement d’animaux d’espèces protégées, ainsi que la destruction, l’altération ou la dégradation de leurs sites de reproduction ou de leurs aires de repos ».
* Protection juridique du Buard Saint-Martin, à l’échelle Régionale, Nationale, Européenne et Mondiale :
- Le busard Saint-Martin (et le Busard Cendrés) est inscrit sur la Liste Rouge Régionale Poitou-Charentes des Oiseaux Nicheurs au titre d’espèce-menacée.
- Les busards, comme toutes les espèces de rapaces, sont protégés en France selon la loi du 10 juillet 1976 (arrêté d’application du 17 avril 1981).
- De plus, les trois espèces (busard cendré, busard Saint-Martin, busard des roseaux) figurent en annexe I de la Directive « Oiseaux » (n°79/409 du 6 avril 1979). Cette directive européenne s'applique à tous les Etats membres de la Communauté depuis le 6 avril 1981.
Elle vise à assurer la protection de toutes les espèces d'oiseaux désignées en annexe I de la dite Directive et elle permet la désignation de Zones de protection spéciales qui sont destinées à renforcer le réseau Natura 2000.
- Ils figurent également en annexe II de la Convention de Berne qui a pour objet d'assurer la conservation, au niveau européen, de la flore et de la faune sauvages et de leurs habitats naturels, notamment des espèces et des habitats dont la conservation nécessite la coopération de plusieurs Etats.
- De plus, en tant qu’espèces migratrices, la Convention de Bonn (82/461/CEE du Conseil, du 24 juin 1982) leur accorde un statut de protection à l'échelle mondiale. Comme l’ensemble des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, les busards sont protégés par le CITES ou encore Convention de Washington. Cette « Convention sur le Commerce International des Espèces » est un accord international entre les Etats qui a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
PJ:
- AEPE Ginko Calcul des enjeux de conservation pour la faune patrimoniale
- Le parc éolien français et ses impacts sur l'avifaune. Etude des suivis de mortalité réalisés en France de 1997 à 2015 | 2016
- OBLV - Busards St Martin 05-07-2025
- OBLV - Busards St Martin 12-05-2024
- OBLV - Busards St Martin 14-05-2024
- OBLV - Busards St Martin 16-06-2024
- OBLV - Busards St Martin 09-07-2023
- OBLV - Drone nid Busard St Martin - 1 (photo qui correspond à l'alignement déposé en pièce jointe)
- OBLV - Drone nid Busard St Martin - 2 (photo qui correspond à l'alignement déposé en pièce jointe)
- OBLV - Alignement Busard St Martin n°1 13-05
* Sources :
https://eolien-biodiversite.com/IMG/pdf/eolien_lpo_2017.pdf
https://geonature.arb-idf.fr/atlas/espece/2881
https://www.migraction.net/index.php?m_id=1517&bs=63
https://www.lpo.fr/decouvrir-la-nature/fiches-especes/fiches-especes/oiseaux/rapaces/busard-saint-martin
Documents joints
- Document n°1
- Document n°2
- Document n°3
- Document n°4
- Document n°5
- Document n°6
- Document n°7
- Document n°8
- Document n°9
- Document n°10
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise
Contribution n°124 (Web)
Déposée le 3 novembre 2025 à 11h51
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Je souhaite porter à votre connaissance une appréciation manifestement erronée — voire une présentation trompeuse — figurant dans la « Pièce 5-A : Étude d’impact – État initial des milieux naturels », rédigée par le bureau d’études AEPE Ginko, plus précisément au chapitre “Les enjeux concernant la faune” -tableau 59 : Calcul des enjeux de conservation pour la faune patrimoniale (page 72) concernant le Busard Saint-Martin.
Ce tableau étant la synthèse des analyses précédentes, les éléments faux qu’il présente apparaissent nécessairement ailleurs dans l’étude et doivent être considérés comme également inexacts.
Dans ce tableau, AEPE Ginko indique que les parcelles concernées, composées de « cultures très abondantes », constituent uniquement une zone d’alimentation pour le Busard Saint-Martin, au motif qu’aucun indice de nidification n’aurait été observé lors des inventaires réalisés par M. Rémi Carpentier.
Sur cette base, l’enjeu de conservation attribué à l’espèce est minimisé.
Cette conclusion est scientifiquement fausse.
Cette conclusion est en contradiction totale avec les connaissances naturalistes disponibles
Cette conclusion est en contradiction totale avec les observations locales directes effectuées sur la commune de Boivre-La-Vallée, où plusieurs nichées de Busard Saint-Martin ont été localisées et protégées chaque année par notre association dans les parcelles de céréales identiques.
(base de données officielles + témoignages agriculteurs + photos + vidéos, + points gps + survol drone + film « Le Busard sur la paille » à l’appui).
Madame Caroline Renaud, co-présidente de l'association, pourra témoigner de la présence de Busards Saint-Martin nicheurs s'il le fallait, car c'est précisément elle qui suit depuis plusieurs années les Busards nicheurs sur le secteur du parc éolien "La Chapelle".
Elle parle d'ailleurs des Busards Saint-Martin nicheurs à la fin du film, qu'EOLISE a en sa possession.
Elle se trouvait précisément sur le chemin blanc qui longe la parcelle du projet. C'était en 2024, année de l'étude AEPE Ginko.
Les réalisateurs Maxence Lamoureux et Marion Fernandez pourraient également témoigner, si jamais il fallait encore des preuves.
(je certifie la véracité de l'ensemble des documents joints. Les données sensibles ont été supprimées car elles ne peuvent être déposées sur ce registre, mais sont à la disposition des autorités environnementales et décisionnaires).
* Sa biologie est parfaitement connue et documentée :
« Le Busard Saint-Martin niche au sol, souvent dans les cultures céréalières (blé et orge) qui constituent aujourd’hui, en France, son principal habitat de reproduction. »
(cf sources citées en fin de contribution)
Ainsi, qualifier les “cultures très abondantes” de simples zones d’alimentation sans mentionner leur fonction de nidification constitue une contrevérité manifeste, d’autant plus grave qu’elle modifie directement le calcul de l’enjeu écologique et donc l’appréciation des impacts du projet.
* Sa sensibilité au risques de mortalité par collision avec les éoliennes est parfaitement connue :
Le Busard Saint-Martin (comme le Busard cendré et l’ensemble des Falconiformes) est une des espèce des plus impactées par les éoliennes en France:
source : LPO | Le parc éolien français et ses impacts sur l’avifaune. Etude des suivis de mortalité réalisés en France de 1997 à 2015 | 2016
Etude financée par le Ministère de l’Environnement de l’Energie et de la Mer, et de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la maitrise de l’Energie)
« 3.2.1.2 Falconiformes
Les Falconiformes constituent le deuxième cortège d’oiseaux impactés par les éoliennes en valeur absolue (Figure 26) mais sans doute le premier au regard de leurs effectifs de populations. En effet, alors que les passereaux évoqués au point précédent se dénombrent généralement par millions, voire par dizaines de millions si on considère les populations de passage, seules quelques espèces de rapaces diurnes dépassent le seuil symbolique des 10 000 couples nicheurs en France (Thiollay & Bretagnolle, 2004).
Les 233 cadavres répertoriés (23,1 % des cadavres identifiés) appartiennent aux deux familles suivantes :
Accipitridae (Buse variable, milans, busards, Epervier d’Europe, Vautour fauve, Bondrée apivore, Aigle botté, Autour des palombes, Balbuzard pêcheur) : 127
Falconidae (Faucons crécerelle, crécerellette et hobereau) : 106 »
* Cette présentation faussée d’EOLISE/AEPE Ginko a pour effet :
- de sous-estimer gravement la sensibilité du site,
- de minimiser les impacts potentiels du projet éolien sur une espèce protégée,
- et par conséquent, d’induire en erreur les autorités environnementales, les décideurs publics et le public participant à la consultation.
Une telle omission est contraire à l’esprit de l’évaluation environnementale, dont la vocation est d’éclairer la décision publique sur la base d’informations complètes, exactes et sincères.
Monsieur le Commissaire enquêteur,
La présentation partielle et inexacte du rôle des parcelles cultivées pour le Busard Saint-Martin constitue une atteinte à la sincérité et à la fiabilité du dossier d’étude d’impact.
Les cultures sont très abondantes (dixit EOLISE/AEPE Ginko), donc extrêmement favorables à la nidification : les considérer uniquement comme zones d’alimentation est scientifiquement faux.
Les éléments erronés que l’étude d’impact contient reflètent des constats inexacts dans l’ensemble de l’étude, altèrent la compréhension des enjeux écologiques et sont de nature à induire les autorités décisionnaires en erreur.
Je vous demande, en conséquence, que cette présentation inexacte soit relevée comme observation majeure dans votre rapport et que ses implications au regard du Code de l’environnement soient expressément signalées à l’autorité décisionnaire avant toute poursuite de la procédure.
- Conformément à l’article R.122-5 du Code de l’environnement, une étude d’impact doit présenter « une analyse complète, précise et sincère de l’état initial de l’environnement » et « des effets notables du projet ». Toute information inexacte ou lacunaire contrevient à ces obligations légales.
- Et pour rappel, l’article L.411-1 du Code de l’environnement interdit strictement « la destruction, la mutilation, la capture ou l’enlèvement d’animaux d’espèces protégées, ainsi que la destruction, l’altération ou la dégradation de leurs sites de reproduction ou de leurs aires de repos ».
* Protection juridique du Buard Saint-Martin, à l’échelle Régionale, Nationale, Européenne et Mondiale :
- Le busard Saint-Martin (et le Busard Cendrés) est inscrit sur la Liste Rouge Régionale Poitou-Charentes des Oiseaux Nicheurs au titre d’espèce-menacée.
- Les busards, comme toutes les espèces de rapaces, sont protégés en France selon la loi du 10 juillet 1976 (arrêté d’application du 17 avril 1981).
- De plus, les trois espèces (busard cendré, busard Saint-Martin, busard des roseaux) figurent en annexe I de la Directive « Oiseaux » (n°79/409 du 6 avril 1979). Cette directive européenne s'applique à tous les Etats membres de la Communauté depuis le 6 avril 1981.
Elle vise à assurer la protection de toutes les espèces d'oiseaux désignées en annexe I de la dite Directive et elle permet la désignation de Zones de protection spéciales qui sont destinées à renforcer le réseau Natura 2000.
- Ils figurent également en annexe II de la Convention de Berne qui a pour objet d'assurer la conservation, au niveau européen, de la flore et de la faune sauvages et de leurs habitats naturels, notamment des espèces et des habitats dont la conservation nécessite la coopération de plusieurs Etats.
- De plus, en tant qu’espèces migratrices, la Convention de Bonn (82/461/CEE du Conseil, du 24 juin 1982) leur accorde un statut de protection à l'échelle mondiale. Comme l’ensemble des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, les busards sont protégés par le CITES ou encore Convention de Washington. Cette « Convention sur le Commerce International des Espèces » est un accord international entre les Etats qui a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
PJ:
- AEPE Ginko Calcul des enjeux de conservation pour la faune patrimoniale
- Le parc éolien français et ses impacts sur l'avifaune. Etude des suivis de mortalité réalisés en France de 1997 à 2015 | 2016
- OBLV - Busards St Martin 05-07-2025
- OBLV - Busards St Martin 12-05-2024
- OBLV - Busards St Martin 14-05-2024
- OBLV - Busards St Martin 16-06-2024
- OBLV - Busards St Martin 09-07-2023
- OBLV - Drone nid Busard St Martin - 1 (photo qui correspond à l'alignement déposé en pièce jointe)
- OBLV - Drone nid Busard St Martin - 2 (photo qui correspond à l'alignement déposé en pièce jointe)
- OBLV - Alignement Busard St Martin n°1 13-05
* Sources :
https://eolien-biodiversite.com/IMG/pdf/eolien_lpo_2017.pdf
https://geonature.arb-idf.fr/atlas/espece/2881
https://www.migraction.net/index.php?m_id=1517&bs=63
https://www.lpo.fr/decouvrir-la-nature/fiches-especes/fiches-especes/oiseaux/rapaces/busard-saint-martin
Documents joints
- Document n°1
- Document n°2
- Document n°3
- Document n°4
- Document n°5
- Document n°6
- Document n°7
- Document n°8
- Document n°9
- Document n°10
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise
Contribution n°123 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 23h26
Vous le savez, Boivre La Vallée accueille des écosystèmes sensibles qu’il faut protéger pour permettre leur pérennité (et probablement la notre).
De nombreuses personnes, via des associations et des initiatives individuelles, s’efforcent de protéger cet environnement (patrimoine ?) naturel et je les en remercie sincèrement. Je souligne notamment les actions de l’association des Oiseaux de Boivre La Vallée qui s’adonne à la promotion de la biodiversité et s’emploie à protéger l’avifaune, notamment les busards (cf le film documentaire « Le busard sur la paille » édité par Salamandre).
Chez moi la grange et la cave hébergent des chauve souris que nous nous efforçons de ne pas déranger. J’ai acheté en 2004. Les Chiroptères sont toujours là même si on en compte moins depuis quelques années. Je n’ai jamais traité chimiquement ; j’observe de nombreux insectes, papillons ... et de nombreux végétaux élisent domicile au gré du vent et des pollinisateurs en tout genre, dont les précieuses abeilles. J’ai parfois découvert des habitats de couleuvres et de hérissons. Quant aux oiseaux, d’aucuns aiment nidifier dans les arbustes et les friches du jardin.
L’implantation répétée d’éoliennes sur le territoire met en péril la faune et la flore, leurs renouvellements et leurs équilibres précaires.
La définition de l’Aire d’Etude Immédiat (AEI) retenu par AEPE Ginko, limité à seulement 200 mètres autour du projet me questionne.
Je me permets de relayer ici la contribution argumentée de Caroline Renaud, dont je partage pleinement les inquiétudes.
Plus de 1240ha de milieux sensibles et protégés dans un rayon de 1km/2km !!!
1) ZNIEFF de type I = 3 dans un rayon d’1 km ;
- Forêt de l’Epine à 974 m
= 766,28ha de Boisements feuillus et étangs
- Bois du Parc 1,1km (également ENS..... localisé à 984m dans cet autre tableau!)
= 350,41 ha de Boisements frais et humides
- Etang de Maupertuis 1,1 km (également ENS)
= 20,26ha d’étangs et de boisements humides
2) Espaces Naturels Sensibles (ENS) = 3 dans un rayon d’1km ;
- La Verrerie 901m
= 49ha de bocage
- Bois du Parc 984 m (également ZNIEFF type 1)
= 350,41 ha de Boisements frais et humides
- Etang de Maupertuis 1,1km (également ZNIEFF type 1)
= 20,26ha d’étangs et de boisements humides
3) Sites suivis par le CEN : 3 dans un rayon de 1 à 2 km;
- Bois du Touchaud à 1,3km
= Eco-système Forestier
- Marais des Ragouillis n°1 à 1,8km et Marais des Ragouillis n°2 à 2km
= 37ha de zone humide - Tourbières et Marais
Le Marais des Raouillis a dans sa continuité le Ruisseau des Renaudières et Boivre Amont (ENS - Espace Naturel Sensible)
= 111,80ha de Boisements frais et prairies humides
A l’instar des personnes protectrices de la nature de Boivre La Vallée, je vous demande donc Monsieur le Commissaire-Enquêteur de questionner le maître d’ouvrage EOLISE sur le choix de ne pas inclure ces zones sensibles et protégées dans l’étude fine.
Je vous demande aussi d’interférer afin d’arrêter l’implantation massive d’éoliennes sur la commune.
L'homme se doit d'être le gardien de la nature, et non pas son exploitant destructeur.
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise
Contribution n°122 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 17h41
Je souhaite attirer votre attention sur les documents ci-joint. Vous pourrez constater que l'étude faites par AEPE Gingko est incomplète. Je vous ai indiqué les éléments manquants et ceux qui me pausent questions en rouge.
Cette étude étant incomplète, cela m'amène à me poser des questions sur le reste du dossier.
Je suis complètement défavorable à l'installation d'éoliennes, qui n'est pas fait dans les règles et qui porte atteinte aux habitants, à la flore et à la faune.
Documents joints
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise
Contribution n°121 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 14h48
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise
Contribution n°120 (Web)
Déposée le 2 novembre 2025 à 14h15
Réponse apportée
Bonjour,
Nous vous informons qu’un mémoire en réponse intermédiaire a été déposé sur le registre le 22 novembre. Ce mémoire couvre les contributions déposées sur le registre entre le 12 octobre et le 5 novembre (dossier : « Réponses du pétitionnaire aux observations et aux propositions du public »). Vous pourrez y retrouver en son sein les réponses aux différents éléments soulevés par le public sur cette période.
Par ailleurs, comme il a été convenu lors de la réunion d’ouverture, vous pourrez également trouver une annexe au cahier de photomontages intégrant la présence du parc éolien des Grandes Brandes (dossier : « Dossier de consultation du public »).
L’équipe d’Eolise