Les contributions

Contribution n°162 (Web)

Par Olivet Mélanie
Déposée le 11 novembre 2025 à 21h43
Monsieur le commissaire enquêteur,

Je vis à à peu moins de 2 kilomètres des éoliennes déjà implantées, et pourtant je vois chaque [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,

Je vis à à peu moins de 2 kilomètres des éoliennes déjà implantées, et pourtant je vois chaque soir la lumière blanche passer régulièrement devant ma fenêtre de chambre, je suis donc obligée de fermer mes volets pour ne pas être dérangée dans mon sommeil.
Lorsque, il y a de l'humidité dans l'air, c'est encore plus lumineux. Que les arbres aient des feuilles ou non, cela ne change rien, car cela passe au dessus.
L'hiver, nous voyons les lumières rouges dès la tombée de la nuit.
Cette pollution lumineuse, car c'est de cela dont je parle est gênante pour moi, donc j'imagine que pour les personnes vivant à proximité cela doit être bien pire.
Je suis contre l'implantation de nouvelles éoliennes.

Contribution n°161 (Web)

Par Virginie Braconnier - co-présidente de l'Association "Les Oiseaux de Boivre La Vallée"
Déposée le 11 novembre 2025 à 20h19
Dissimulation de la présence de la colonie de Busards des plaines nicheurs installée depuis au moins 6 ans au cœur même du projet [...]
Dissimulation de la présence de la colonie de Busards des plaines nicheurs installée depuis au moins 6 ans au cœur même du projet !

suite de la Contribution n°146 (Web) : Déposée le 9 novembre 2025 à 20h55
"première critique – dès le départ, étude scientifiquement invalide pour la colonie patrimoniale et menacée de Busards cendrés"


Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Cette contribution fait suite à la contribution n°146, dans laquelle j’ai déjà souligné la sous-estimation manifeste de Busards des plaines nicheurs sur la minuscule Aire d’Étude Immédiate (AEI) du projet éolien EOLISE « La Chapelle ».

Pour rappel, l’étude d’impact réalisée par AEPE Ginko avait recensé en 2024 un seul couple de Busard Cendré nicheur et un immature. Or, au moment de leurs inventaires, notre association protégeait le triple de couples nicheurs et les nichées qui vont avec, sur ce territoire extrêmement restreint, démontrant que l’étude d’impact était scientifiquement invalide dès le départ pour cette espèce protégée et patrimoniale.

A) Rien qu’avec la présence de ces 3 nids sur ce minuscule périmètre on doit parler de Colonie :

« Alain Leroux - spécialiste des Busards en France, éco-volontaire formateur et trésorier de notre association :
La tendance coloniale des busards se manifeste en période de reproduction par l’attique en commun des prédateurs, qui permet à plusieurs individus dont les nids sont proches les uns et des autres d’unir leur forces pour impressionner un intrus. Dans des secteurs de peuplement importants, environ 90% des nids sont situés à moins de 500m d’un voisin »
Le Busard cendré aux éditions Belin - Éveil nature : https://side.developpement-durable.gouv.fr/CORS/doc/SYRACUSE/192978/le-busard-cendre-35

« Cahier technique Busards :
En effet, les busards cendrés nichent assez régulièrement en colonie, un même champ peut donc abriter plusieurs nids.
La dimension scientifique de ces résultats, comme leur dimension globale, sont à même de rendre envisageable la proposition de mesures de protection à grande échelle (soutien financier à la protection, retard de moisson, obtention de terrain pour expérimenter la mise en place de parcelles visant à accueillir une colonie de busards, etc.) impliquant des partenaires locaux importants (chambre d’agriculture, conseils généraux, etc.)."
https://lpo-idf.fr/site/_files/actus/cahiertechniquebusards2017vf.pdf

« Faune Bretagne :
Colonies : Parfois, plusieurs nids peuvent se trouver à proximité les uns des autres, nourris par un seul mâle. Plusieurs couples peuvent aussi nicher en colonie à moins de 100 mètres les uns des autres »
https://cdnfiles2.biolovision.net/www.faune-bretagne.org/pdffiles/news/Fiche3Busards_2025-6971.pdf

« Marais Poitevin :
Le Busard cendré niche parfois en colonie et forme des dortoirs pouvant atteindre plusieurs dizaine d’oiseaux. »
https://pnr.parc-marais-poitevin.fr/biodiversite/busard-cendre/

« Service technique de l’aviation civile :
Le Busard cendré niche à terre, en colonies lâches, dans les hautes herbes. »
https://www.stac.aviation-civile.gouv.fr/en/birds/busard-cendre


B) Portée de l’Aire d’Étude et cadre réglementaire :

L’étude d’impact elle-même précise :
Aire d’étude immédiate (AEI) :
“Zone tampon de 200 m autour de la ZIP, comprenant les habitats susceptibles d’être directement impactés. Cette zone peut être ponctuellement élargie en fonction des enjeux particuliers sur un site d’étude.”

Aire d’étude rapprochée (AER) :
“L’Aire d’étude rapprochée de 10 km autour de la zone d’implantation potentielle correspond au périmètre dans lequel les différents zonages réglementaires et les enjeux faunistiques sont identifiés et cartographiés.”


Conformément à l’avis délibéré de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe) :
“La distinction entre enjeu spécifique stationnel au sein de l’AER et l’AEI ne présente pas d’intérêt, les oiseaux ne se restreignant pas au périmètre d’une aire d’étude. Il est ainsi recommandé de retenir un enjeu par espèce, correspondant à l’AER, afin de maximiser la probabilité de tenir compte de toutes les espèces fréquentant l’AEI.” (Avis n°8473 – Parc éolien de La Grande Fâche, Bachant, 2022)

Autrement dit, la présence d’une espèce protégée sur, à minima, une portion du périmètre doit être pleinement intégrée à l’analyse d’impact,

Je tiens à rappeler une énième fois que l’ensemble des données d'observations sont consultables sur la base de données FauneFrance, citée comme source par AEPE Ginko.


C) Portée effective de notre action de protection :

Voici les données complètes de notre association « Les Oiseaux de Boivre La Vallée », qui suit le programme national de protection et de suivis des Busards des plaines nicheurs sous l’égide de la LPO.

Le secteur nommé ci-après « BLV nord A10 » correspond à la portion du territoire sur laquelle notre association mène ses actions.

Notre secteur « BLV nord A10 » s’inscrit dans une portion de l'Aire d’Étude Rapprochée du projet « La Chapelle », couvrant la partie de Boivre La Vallée située au nord de l’autoroute A10.

Le reste de l’Aire d’Étude Rapprochée accueille également d’autres Busards nicheurs, protégés ou non par d’autres équipes d’éco-volontaires, qui ne sont pas couverts par nos suivis mais contribuent à la dynamique globale de la population sur le périmètre du projet.

Pour bien se rendre compte de cette situation, je vous joins 2 carte issues de la base de données FauneFrance présentant les observations de Busards Cendrés sur l’ensemble de l’Aire d’Étude Rapprochée qui mettent en évidence que nos données ne concernent qu’une portion de l’Aire d’étude :

- la période de 2020 à 2025 , qui correspond à la période de référence ma contribution
- toute les années d’observations présentes dans la base FauneFrance
Précision importante : les nuances de colorisation représentent des années et non pas des quantités d’observations. Le jaune et le rouge foncé représentent des années distinctes et non pas une densité d’observations.


D) Suivi et présence avérée de la Colonie de Busards :

Nos données de suivi 2020–2025 confirment une présence avérée, constante et reproductrice dans la portion BLV nord A10, portion de l’Aire d’Étude du projet “La Chapelle” :

2020 : 6 adultes nicheurs, 11 œufs, 8 poussins, 7 jeunes envolés ;
Population totale de Busards suivie par notre association = 13 individus, dont 13 dans l’Aire d’étude du projet “La Chapelle” (100 %).

2021 : 12 adultes nicheurs, 16 œufs, 10 poussins, 10 jeunes envolés ;
Population totale de Busards suivie par notre association = 22 individus, dont 22 dans l’Aire d’étude du projet “La Chapelle” (100 %).

2022 : 14 adultes nicheurs, 23 œufs, 19 poussins, 16 jeunes envolés ;
Population totale de Busards suivie par notre association = 30 individus, dont 30 dans l’Aire d’étude du projet “La Chapelle” (100 %).

2023 : 26 adultes nicheurs, 55 œufs, 41 poussins, 22 jeunes envolés ;
Population totale de Busards suivie par notre association = 48 individus, dont 34 dans l’Aire d’étude du projet “La Chapelle” (70,8 %).

2024 : 36 adultes nicheurs, 47 œufs, 21 poussins, 16 jeunes envolés ;
Population totale de Busards suivie par notre association = 52 individus, dont 33 dans l’Aire d’étude du projet “La Chapelle” (63,5 %).

2025 : 44 adultes nicheurs, 41 œufs, 19 poussins, 15 jeunes envolés ;
Population totale de Busards suivie par notre association = 59 individus, dont 38 dans l’Aire d’étude du projet “La Chapelle” (64,4 %).


E) Synthèse et Analyse : Une action de protection efficace qui révèle une colonie vitale dans l'Aire d'Étude EOLISE "La Chapelle » :

Expansion démographique exceptionnelle sur notre Secteur BLV nord A10 :

Notre action de protection concertée porte ses fruits, comme en témoigne la croissance exponentielle des effectifs :
- Sur le Secteur BLV nord A10 : passage de 3 à 22 couples entre 2020 et 2025, soit une multiplication par 7,3 (+633%).
- La colonie suivie est passée de 13 à 59 Busards sur la même période, soit une multiplication par 4,5.
Cette progression remarquable démontre la qualité et l'efficacité de notre action de protection sur ce territoire, ayant créé les conditions favorables à cette expansion.

2. Efficacité démontrée des interventions de protection sur la productivité :

Nos données prouvent l'impact concret de notre action sur le succès reproducteur de la colonie :
- Protection intégrale du cycle de reproduction : Notre action couvre l'ensemble du cycle, du repérage des couples jusqu'à l'envol des jeunes, garantissant des conditions optimales sur notre secteur.
- Sauvetages post-moisson déterminants : Ces interventions cruciales ont régulièrement sauvé la majorité des jeunes, démontrant l'importance d'un suivi régulier et d'une intervention rapide.
- Suivi scientifique rigoureux : La précision de notre collecte de données depuis 2020 nous permet de documenter avec exactitude l'évolution de la colonie et l'efficacité de notre action.

3. Concentration majoritaire et historique dans le périmètre du projet - Le noyau vital menacé :

L'analyse fine révèle que le cœur de cette colonie dynamique se situe précisément dans l'Aire d'Étude du projet EOLISE "La Chapelle", comme le démontrent ces données irréfutables :

Une progression démographique remarquable :
- Passage de 3 à 15 couples nicheurs entre 2020 et 2025, soit une multiplication par 5 (+400%)
- La population suivie y est passée de 13 à 38 Busards sur la même période, soit une multiplication par 3.

Une concentration historique et persistante :
- 2020-2022 : 100% de notre activité de protection se concentrait dans ce périmètre
- Aujourd'hui encore, malgré l'expansion territoriale de la population de Busards:
68,2% des couples nicheurs (15 sur 22)
64,4% de la colonie suivie (38 sur 59)
... dépendent directement de l'Aire d'Étude du projet EOLISE "La Chapelle »

Il convient de rappeler que ces chiffres ne reflètent que les nichées effectivement localisées, suivies et sécurisées par notre équipe d’éco-bénévoles, dans le cadre du programme national Busards. Ils constituent donc une base minimale, et non un recensement exhaustif de la reproduction dans l’Aire d’Étude du projet “La Chapelle”.

Des tentatives supplémentaires de nidification ont très probablement eu lieu au sein de notre secteur, mais n’ont pu être localisées du fait de la grande discrétion de l’espèce et des limites d’un suivi bénévole. Auquel s’ajoute le manque de données pour le reste de l’Aire d’Étude. Cette sous-détection n’enlève rien à la solidité du constat :



La Colonie de Busards des Plaines se reproduit chaque année, de manière significative, régulière, croissante et localisée, au cœur même de l’Aire d’Étude du projet “La Chapelle”.



Cette reproduction répétée atteste d’un ancrage territorial durable de l’espèce, incompatible avec l’idée d’une simple présence marginale.
Elle ne relève ni d’une fréquentation périphérique, ni d’une occupation accidentelle, mais d’un fonctionnement écologique complet : installation, ponte, élevage des jeunes et fidélité au site.

Ces éléments démontrent le rôle structurant de ce secteur dans la dynamique locale de l’espèce : il assure le maintien et la productivité d’une population reproductrice fonctionnelle dans un paysage agricole encore favorable.
Ce constat s’oppose frontalement à l’interprétation du bureau AEPE Ginko, qui, dans son étude d’impact, n’a recensé qu’un couple et un seul jeune, écartant ainsi l’existence même d’une colonie.

Une telle sous-évaluation n’est pas une simple approximation scientifique : c’est une erreur méthodologique majeure. La présence d’une colonie entière modifie radicalement les interactions écologiques et les risques associés, notamment vis-à-vis d’un projet éolien.
L’implantation d’éoliennes dans ou à proximité immédiate d’un noyau reproducteur engendre des conséquences démographiques, comportementales et spatiales incomparablement plus lourdes que celles associées à un couple isolé.

La densité de couples nicheurs, la fidélité interannuelle et la concentration spatiale des sites de nidification accroissent mécaniquement les risques de mortalité par collisions avec des éoliennes, ce que EOLISE/AEPE Ginko minimise systématiquement.
Ces effets sont largement documentés dans la littérature scientifique et par d’autres bureaux d’études indépendants ayant travaillé sur cette même Colonie de Busards.
Ce sujet, compte tenu de son ampleur et de la gravité des biais constatés, fera l’objet d’une contribution spécifique dédiée à l’évaluation des risques de mortalité et des effets cumulés (sujet évacué d’un revers de main dans l’étude du projet).


F) Rappel juridique et précédent local déterminant :

Il est ici essentiel de rappeler que la colonie de Busards cendrés concernée n’est pas périphérique à l’AER, mais pleinement installée en son sein, avec des noyaux de nidification localisés jusqu’au cœur même de la ZIP/AEI du projet éolien “La Chapelle”.
Il ne s’agit donc en aucun cas d’une fréquentation marginale, mais bien d’une occupation centrale et reproductrice, avérée par six années de suivi et de protection.

Cette réalité biologique trouve un écho juridique direct dans un précédent récent et sans équivoque :
le refus du projet éolien “Plaine de Beaulieu” sur notre même commune de Boivre La Vallée.


Ce projet, d’abord rejeté par le Commissaire-Enquêteur puis par le Préfet (arrêté n°2023-DCPPAT/BE-018 du 23 janvier 2023), a ensuite vu ce refus confirmé par la Cour administrative d’appel de Bordeaux le 24 avril 2025 (arrêt n°23BX00822).

Dans ce contexte, toute autorisation du projet “La Chapelle” fondée sur une étude minimisant ou omettant cette colonie serait entachée d’illégalité manifeste, et pourrait logiquement faire l’objet d’un contentieux aboutissant au même résultat.

Ce rappel clôt la démonstration de l’ancrage et de la valeur écologique majeure de cette colonie, dont la disparition relèverait d’une faute environnementale et juridique majeure.


G) Conclusion :

Monsieur le Commissaire Enquêteur,
il est aujourd’hui légitime de s’interroger :
 comment un bureau d’étude mandaté par un opérateur industriel peut-il ignorer, ou passer sous silence, l’existence d’une colonie entière d’une espèce protégée, présente et suivie depuis plusieurs années dans le périmètre même du projet ?


Comment expliquer une telle sous-estimation, alors que les données sont validées sur FauneFrance, et que les précédents administratifs et judiciaires — notamment le refus préfectoral et la confirmation par la Cour administrative d’appel de Bordeaux du projet « Plaine de Beaulieu » — établissent clairement la sensibilité du territoire de Boivre La Vallée pour cette espèce ?

EOLISE ne pouvait ignorer ces éléments.


S’ils les connaissaient, leur étude d’impact relève d’une fausse appréciation délibérée des enjeux environnementaux.


S’ils les ignoraient, cela pose une question de compétence et de fiabilité scientifique, tout aussi préoccupante au regard du Code de l’Environnement.

Dans les deux cas, la conséquence est la même :

l’étude d’impact d’EOLISE ne peut être tenue pour sincère ni recevable, car elle méconnaît à la fois la réalité biologique du terrain et la portée juridique de la protection du Busard.

Monsieur le Commissaire Enquêteur, face à cette contradiction manifeste entre les faits établis et les conclusions de l’étude d’EOLISE, ne serait-il pas de votre devoir d’interroger publiquement le pétitionnaire sur la méthodologie employée, sur les raisons de ces omissions, et sur la compatibilité de son étude avec les exigences de l’article L.122-1 du Code de l’Environnement, relatif à la sincérité et à la complétude de l’évaluation environnementale ?


P.S :
Je joins à cette contribution le tableau récapitulatif des données de suivi ainsi que les graphiques associés, permettant d’illustrer l’évolution démographique et la dynamique de reproduction de la Colonie de Busards des plaines sur la période 2020–2025, sur le secteur BLV nord A10/AEI du projet EOLISE « La Chapelle ».
Conformément aux dispositions légales en vigueur relatives à la diffusion des données sensibles sur la faune protégée, les informations précises de localisation (coordonnées GPS, cartes de nidification) n’apparaissent pas dans la version mise à disposition sur le registre dématérialisé, leur publication pouvant porter atteinte à la protection des espèces concernées.
Ces éléments ont toutefois été présentés en toute transparence au Commissaire Enquêteur lors de notre entretien en mairie le 6 novembre 2025, et demeurent intégralement disponibles pour consultation par les autorités environnementales et décisionnaires compétentes, sur simple demande motivée.

P.J:
- OBLV - Un des nids protégés en 2025 sur la ZIP/AEI du projet EOLISE « La Chapelle »
- observations de Busards Cendrés sur l’ensemble de l’Aire d’Étude Rapprochée 2020-2025
- observations de Busards Cendrés sur l’ensemble de l’Aire d’Étude Rapprochée toutes périodes
- OBLV - La colonie de Busards avérée, suivie et croissante depuis au moins 6 ans
- OBLV- Nids busards 2020-2025 dans une portion de l'AER du projet _La Chapelle_ = secteur BLV nord A10 (sans les données sensibles)
- ARRETE n °2023-DCPPAT_BE-018 en date du 23 janvier 2023 PARC EOLIEN LA PLAINE DE BEAULIEU
- PROJET ÉOLIEN DE LA PLAINE DE BEAULIEU - BOIVRE LA VALLÉE - REFUS CONFIRMÉ PAR LA COUR ADMINISTRATIVE D'APPEL DE BORDEAUX, 4ÈME CHAMBRE, 24 AVRIL 2025, 23BX00822
- zones de nidification des Busards cendrés en France en 2025

Contribution n°160 (Web)

Anonyme
Déposée le 11 novembre 2025 à 18h16
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Nous nous opposons fermement au projet éolien porté par EOLISE

Nous craignons pour notre cadre [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Nous nous opposons fermement au projet éolien porté par EOLISE

Nous craignons pour notre cadre de vie et le bien-être que nous avions jusqu'à aujoud'hui.

Il y a déjà une saturation des éoliennes tout autour de nous.

Nous avons économisé toute notre vie pour avoir notre maison et craignons une forte dépréciation de la valeur de notre maison, ainsi que de subir toutes les nuisances y afférentes.

EOLISE a -t-il prévu dans ses garanties financières d'indemniser ceux qui habitent tout près ? Je ne le crois pas.

Pour toutes ces raisons, je vous prie d'émettre un avis défavorable

Cordialement.

Contribution n°159 (Web)

Par Bruno SOARES
Déposée le 11 novembre 2025 à 14h06
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Le débat sur les éoliennes ne saurait être réduit au simple désaccord technique.
Il est révélateur [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Le débat sur les éoliennes ne saurait être réduit au simple désaccord technique.
Il est révélateur de fractures profondes entre les intérêts économiques et les exigences écologiques, entre les villes et les campagnes, entres les élus et les Pouvoirs Publics, les Institutions et les citoyens et malheureusement entre les citoyens et les citoyens.

En effet, ce débat est préjudiciable au lien social qui est un facteur essentiel d'équilibre et de qualité de vie des populations rurales.

Entre le gain financier pour les quelques bénéficiaires locaux de tels projets et la dépréciation immobilière pour de nombreux riverains, les intérêts divergent et les sources de tension sont évidentes, alors que bien souvent les uns et les autres se connaissent parfois depuis des décennies.

L’erreur serait de se tromper de cible : les véritables (ir)responsables de ces situations conflictuelles sont celles et ceux qui ont fait des énergies renouvelables un marché complètement dérégulé où l'avidité financière de quelques-uns, dont Eolise et bien d’autres promoteurs opportunistes, est à la fois sans limites et dénuée de tout intérêt pour l’écologie.

Sans limites : Le SRADDET (Schéma Régional d’Aménagement, de Développement Durable et d’Egalité des Territoires) de la Nouvelle-Aquitaine avait fixé en matière d'énergies renouvelables, un objectif pour 2030 de 600 MW de puissance installée pour le département de la Vienne.
En 2024, cette puissance installée atteignait déjà 1000 MW, soit un dépassement de 60%. Pour autant l'avidité financière des promoteurs éoliens les pousse à coloniser le moindre espace rural sans considération pour l'homme et son environnement.

Dénué de tout intérêt pour l’écologie : simplement parce que l’écologie est une doctrine qui prône l’équilibre entre l’être humain et son environnement naturel ainsi que la protection de ce dernier. Par ses multiples effets délétères, notamment sur la biodiversité, ce projet n’a vraiment rien d’écologique.

Il devient urgent de mettre un frein aux agissements incontrôlés de ces promoteurs (et non producteurs) d’ouvrages de production d’énergie éolienne qui, la plupart du temps, cèdent leurs parcs éoliens sitôt construits à des producteurs étrangers.
Il en va de notre avenir et de notre indépendance énergétiques, et le plus tôt sera le mieux, d’où ma sollicitation d’un avis défavorable à ce projet.

Bien respectueusement.

Contribution n°158 (Web)

Anonyme
Déposée le 11 novembre 2025 à 11h45
NON AUX EOLIENNES !!
Notre paysage est notre richesse, héritage séculaire, terres travaillées par nos anciens qui l'ont façonné à [...]
NON AUX EOLIENNES !!
Notre paysage est notre richesse, héritage séculaire, terres travaillées par nos anciens qui l'ont façonné à travers le temps !
C'est un devoir de sauvegarde pour nos générations futures et l'attraction du territoire à tous les niveaux : économie, tourisme, éviter la désertification...

Contribution n°157 (Web)

Par PEROCHON Alain
Déposée le 11 novembre 2025 à 08h51
Monsieur le commissaire enquêteur,
Afin d'alimenter les Stations de Transfert d'Energies par Pompage et aussi les industriels allemands [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,
Afin d'alimenter les Stations de Transfert d'Energies par Pompage et aussi les industriels allemands gros consommateus d'électricité de co-génération ( chauffage collectif et production d'électricité ), afin de faire baisser le coût du kWh allemands produit à grand renfort de lignite et charbon, afin de verdir de cette manière une électricité à haut coût et polluante de surcroît, nous allons être mis à contribution dans la Vienne pour permettre aux éoliennes installées dans le Montmorillonais; le Lussacois, le Gencéen , le Civraisien de produire à l'exportation ceci grâce à l'implantation de cinq postes sources raccordés aux lignes THT 400 000 volts RTE.
Dans nos communes rurales les promoteurs ont saisi l'effet d'aubaine et présentent projets sur projets tant dans l'éolien que dans le photovoltaïque , il n'est pas un lopin de terre qui échappe à cet appétit dont le seul but n'est pas de rendre la planète plus propre mais bien de permettre de produire toujours plus en enrichissant quelques uns au passage...
Mais aujourd'hui le système sature, la consommation électrique est en berne, les factures énergétiques atteignent des sommets et 36 % des français sont en précarité énergétique, l'on voit mal comment ils pourraient investir dans le tout électrique si les hausses de l'électricité et autres énergies s'accélèrent.
Le déséquilibre entre demande et offre risquent de s'accentuer rendant inutiles les installations d'usines EnRi.
Persister à nous imposer les investissements dans les EnRi serait prendre le risque de paupériser plus encore les français.

Pour cette raison entre autres un avis négatif est requis.

Bien cordialement.

Alain Pérochon

Contribution n°156 (Web)

Par Bruno SOARES
Déposée le 11 novembre 2025 à 00h25
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

La France étant excessivement excédentaire en production électrique globale, elle est donc largement [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

La France étant excessivement excédentaire en production électrique globale, elle est donc largement exportatrice de ces énergies renouvelables prioritaires sur le réseau.
Et compte tenu du prix d’achat élevé et imposé de ces énergies renouvelables, il y aurait beaucoup à dire sur cette stratégie économique finalement peu rentable.

Cette posture politique conduit à mettre en oeuvre ce que l’on appelle la modulation nucléaire ou suivi de charge, et qui consiste à faire varier de 30% à 100% la puissance d’un réacteur nucléaire.

Pour information, en 2012, la modulation nucléaire ne concernait que 20% des réacteurs français.
A ce jour, plus de la moitié des réacteurs nucléaires sont soumis à cette contrainte.

Car il s’agit bien d’une réelle contrainte, d’une aberration technique et même d’un gâchis industriel.

Les réacteurs nucléaires sont conçus pour fonctionner à 100% de Pn (puissance nominale du réacteur).
C’est dans ces conditions que la production est optimale, tant pour le coût réduit du MW, que pour la pérennisation des matériaux des circuits primaires et secondaires.

Or, ces “stop and go” incessants pour s'effacer brutalement et ponctuellement afin de laisser place aux EnR, dont la production est intermittente et imprévisible, conduisent à la détérioration des matériaux des circuits primaires dues à des variations de critères physiques trop brusques (essentiellement pression et température).

Il a été constaté des phénomènes de fissurations et de corrosion sur des matériaux IPS (Importants Pour la Sûreté)
Les assemblages combustibles sont également concernés, ce qui aggrave le diagnostic.

En la matière, je me permets de vous recommander cet article scientifique de PNC FRANCE (Production Nucléaire et Climat France) :
"EnRi et effets de la modulation sur les centrales nucléaires" rédigé par des référents nationaux dans le domaine du processus de production électronucléaire.

https://www.pnc-france.org/impact-de-la-modulation-sur-les-centrales-nucleaires/

Que d’argent perdu en raison d’arbitrages fondés sur des considérations politiques françaises et européennes au détriment du pragmatisme et de l’efficacité qui devraient prévaloir dans l’intérêt de notre économie, l’électricité d’origine nucléaire étant, je le rappelle, une énergie décarbonnée.
4 kg de CO2 par MW nucléaire produit contre 14 kg de CO2 par MW éolien produit : laquelle de ces 2 énergies contribue le plus au réchauffement climatique ?

C’est une des raisons pour lesquelles le RTE lui-même a tout récemment et discrètement alerté sur les risques de surproduction d'énergies non pilotables et surtout sur leur développement anarchique non planifié qui risque de mettre en tension le réseau de transport, avec des conséquences similaires au black-out espagnol de l’été dernier.

Considérant cet enjeu crucial de choix énergétique sur lequel les acteurs concernés et leurs autorités de tutelles sont eux-mêmes en plein brainstorming, pour ne pas dire en plein moratoire, je sollicite un avis défavorable à ce projet.

Bien respectueusement.

Contribution n°155 (Web)

Par Bruno SOARES
Déposée le 10 novembre 2025 à 22h21
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

La contribution 97 de M. Jadeau ne peut laisser insensible tant les préjudices à sa qualité de [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

La contribution 97 de M. Jadeau ne peut laisser insensible tant les préjudices à sa qualité de vie sont tout aussi factuels qu’insupportables, au point que vous n’y êtes pas resté insensible.

Dans un tel contexte humain à connotation sanitaire, il apparaît légitime de s’interroger sur le respect de la décision N° 451129 du Conseil d’Etat en date du septembre 2022 et qui juge que "le droit de chacun de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé constitue une liberté fondamentale reconnue par les lois de la République."

Ensuite et à l'examen du document 1 joint en annexe à la contribution 65 de Mme Braconnier, il serait pertinent de mesurer scientifiquement l'indice de saturation visuelle du lieu-dit l’Ausigère où réside M. Jadeau.
Cet indice se calcule mathématiquement à partir de différents paramètres dont la densité d’éoliennes visibles depuis un lieu de vie.

Enfin et concernant précisément le lieu-dit L’Ausigère, l’impact paysager est reconnu "très fort" dans le tableau 13 (caractéristiques des effets et des impacts paysagers sur les lieux de vie) page 106 du titre 5.3 "Annexe EIE - Étude paysagère du parc éolien de La Chapelle", ce qui corrobore le phénomène d’encerclement décrit par M. Jadeau et complété par la vue aérienne explicite du document 1 de la contribution 65 de Mme Braconnier.

Contribution n°154 (Web)

Anonyme
Déposée le 10 novembre 2025 à 18h05
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

EOLE, Dieu du Vent, cela fait rêver.
EOLIENNE, cela rappelle un petit paradis entre ciel et mer, [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

EOLE, Dieu du Vent, cela fait rêver.
EOLIENNE, cela rappelle un petit paradis entre ciel et mer, les iles éoliennes, juste au dessus de la Sicile...

Mais la comparaison s'arrête là : "éoliennes", qui ne sont pas faites en France, avec des matériaux qui ne seront pas facilement recyclables et qui viennent du bout du monde, nous ne voulons plus de vous.
Vous avez saturé le paysage de nos communes. nous sommes désormais littéralement encerclés.
Notre beau village de BOIVRE-LA-VALLEE qui dispose d'un beau paysage de bocage de notre département, attirant pour le tourisme nature, avec son histoire, sa cité des tanneurs, son patrimoine architectural, ses églises et ses chateaux environnants...
Tout ce qu'aucune société internationale mercantile avide de subventions d'un état surendetté, ne pourra nous remplacer.
Tout ce qui fait son identité, vous n'avez pas le droit de nous le détruire.

Ces éoliennes d'une hauteur vertigineuse n'ont pas de sens dans notre précieux village.
Elles n'ont pas de sens sur le plan énergétique, puisque la Vienne a déjà atteint ses objectifs en termes énergétiques pour l'horizon 2030.
Dans un pays qui avait déjà son autonomie énergétique avec son parc nucléaire et ses centrales hydrauliques , ces éoliennes sous couvert de développement d'énergies renouvelables à l'initiative de l'Europe sont une aberration pour notre pays.
Ce MIX energétique est une catastrophe pour notre parc nucléaire : avec cette énergie intermittente qu'on ne sait pas stocker, il faut réduire l'activité des centrales nucléaires lorsque l'éolien et les panneaux photovoltaïques fonctionnement. Nos centrales nucléaires ne sont pas faites pour ce système de "stop and go". Cela les use prématurément et nous coute plus cher.
Comment se fait-il que malgré tout notre parc nucléaire en place, et ces milliers d'éoliennes et de panneaux photovoltaïques l'électricité est toujours plus chère ? Qui est le dindon de cette farce ?
Alors que nous avions il y a à peine quelques dizaines d'années, une énergie pas chère que nous enviait tous les pays du monde : c'était notre exception française avec le souhait du Général de Gaulle à la sortie de la seconde guerre mondiale de développer un parc nucléaire pour note souveraineté énergétique.

Ces éoliennes vont bétonniser à outrance une zone naturelle préservée,
Elles vont détruire notre faune et notre flore. Elles vont guillotiner nos oiseaux, alors que nous sommes dans un département qui comptent des passages importants d'oiseaux migrateurs. Leur liste est pourtant reprise dans l'étude environnementale.
Le promoteur EOLISE nous dit qu'il va procéder à un bridage de ses éoliennes à certaines époques pour limiter son impact. Mais qui s'en chargera ? Lorsqu'on fait les travaux dans les champs, personne ne sera là. Chez EOLISE, ils ne connaissent rien aux travaux des champs. Quand c'est le moment d'y aller, c'es tout de suite et maintenant. ce ne sont que des promesses impossibles à tenir, uniquement pour plaire à ceux qui y croient encore.

En plus de l'impact visuel, il y aura l'impact sonore. Les riverains seront continuellement dérangés, après avoir déjà "imprimé" toute la journée dans leur tête la vision de ces éoliennes géantes. Sans compter les infrasons, le champ magnétique présent, qui vont perturber le sommeil, apporter des migraines, ce qu'on appelle "le syndrome éolien".

C'est sans compter sur la dépréciation de l'immobilier des propriétés dans le secteur. C'est sans compter sur l'insécurité juridique pour les vents immobilières. Tout acquéreur qui aura signé une acquisition immobilière chez notaire, sera en droit de réclamer l'annulation de la vente après avoir été informé de l'arrivée de ces machines du diable.

C'est la désolation et la détresse pour nous simples petits propriétaires qui avons travaillé toute une vie pour se payer un chez soi.

Et face à tous ces désagrément, serons-nous indemnisés ? Que nenni.
heureusement la jurisprudence commence à arriver face à l'aberration de ces éoliennes avec des des indemnisations que les riverains arrivent à obtenir.
Oui c'est bien joli, mais qu'en fera-t-il face à une société qui n'est poitevine que d'apparence. Composée d'actionnaires étrangers, belges, domiciliés en Belgique,..., elle aura tôt fait de devenir une coquille vide.

Et que dire des garanties financières : une simple lettre d'engagement signée par les associés...
Et concernant le démantelement : également une simple lettre d'engagement signée par le directeur à hauteur de 275.000 € alors que le capital de la société n'est que de 50.000 €...Déjà, comment ce dernier peut-il engager seul al société pour un montant dépassant le capital de la société ?
Quiconque a eu l'occasion de travailler en matière de contrat, une garantie financière c'est une attestation bancaire, d'une vraie banque notoirement connue?
d'autant que le projet global porte suivant un "business plan" sommaire sur plus de 12.600.000 € avec des fonds propres à hauteur de 2.500.000 € et des emprunts à hauteur de plus de 10.000.000 euros. Où sont les lettres bancaires justifiant de l'existence de fonds propres ? Où sont les lettres relatives aux accords préalables des emprunts ?
Il n'est pas besoin d'être dans les affaires pour comprendre que ce dossier n'est qu'un dossier type sans garantie financière, il n'est qu'une parodie de dossier.
L'objectif d'EOLISE n'est pas de construire lui même ses éoliennes et de fournir de vraies garanties, mais uniquement de re-céder son chantier une fois toutes les autorisations urbanistiques obtenues. Et on ne saura même plus à qui on a à faire.
Finalement EOLISE, CE N'EST QUE DU VENT qui ne laissera derrière que ruine et désolation pour nous simples petits propriétaires qui avons travaillé toute une vie pour se payer un chez soi.
A la lecture de ce dossier, on voit bien que les propriétaires et fermiers qui ont accepté de signer les mises à dispositions de leurs terres n'ont pris aucun conseils. Car à la fin, qui sera responsable pour démanteler ces éoliennes face à la carence d'EOLISE . eh bien ce sera eux ou leurs héritiers, ou à défaut la commune et donc ses habitants.

Face à ce "business" qui ne tient que par un effet d'aubaine lié à la législation européenne qui exige des Etats Européens de subventionner massivement ce secteur au détriment de notre économie, via une société aux ramifications extérieures à notre pays et qui saccage notre belle France,
Je sollicite, Monsieur le Commissaire Enquêteur, un avis défavorable sur ce projet éolien.

Contribution n°153 (Web)

Par PEROCHON Alain
Déposée le 10 novembre 2025 à 17h00
Monsieur le commissiare enquêteur,

Comment ne pas souscrire à la recommandation de la MRAe concernant la demande de dérogation à [...]
Monsieur le commissiare enquêteur,

Comment ne pas souscrire à la recommandation de la MRAe concernant la demande de dérogation à la destruction d'espèces protégées, alors que la garde au sol des pales n'est que de 34 m, que des cigognes noires fréquentent le site, que l'outarde canepetière cherche à étendre son territoire en Vienne...
De même en ce qui concernent les chiroptères les éoliennes ayant une garde au sol infrieure à 50 m devraient être interdites ( https://www.sfepm.org/sites/default/files/inline-files/Note_technique_GT_eolien_SFEPM_2-12-2020-leger.pdf )

Un avis négatif est requis pour ce projet destructeur de l'avifaune et de la chiroptèrofaune.

Alain Pérochon

Document joint


Apportez votre contribution à cette consultation : Déposer une contribution

Apportez votre contribution

Déposer un avis sur le registre dématérialisé de cette consultation est simple, sécurisé et si vous le souhaitez anonyme.

Il vous reste encore 5 jours.

Déposer une contribution