Les contributions

Contribution n°172 (Web)

Par De Pontfarcy Dominique
Déposée le 12 novembre 2025 à 18h22
Monsieur le commissaire enquêteur,
La nouvelle procédure de consultation résulte de la loi industrie verte du 23-10-2023 et du décret [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,
La nouvelle procédure de consultation résulte de la loi industrie verte du 23-10-2023 et du décret d’application du 6-7-2024 et est censée donner plus de place à la concertation, au dialogue et à l’avis de toutes les personnes et collectivités concernées. Ces collectivités territoriales concernées doivent s’exprimer et joindre leurs délibérations au dossier d’enquête publique. Le décret prévoit même qu’elles se prononcent dans les deux premiers mois de la consultation de façon à ce que le public soit parfaitement informé. Je n’ai trouvé ici aucune délibération, aucune prise de position officielle de la commune d’implantation, des communes limitrophes situées dans les 6 kilomètres du projet ni même de la communauté de communes concernée. Faut-il en déduire que l’on cherche à cacher au public les positions de toutes ces collectivités ? Ont-elles été invitées à s’exprimer ? S’étaient elles déjà exprimées lors de l’examen du Résumé Non Technique ? Qu’en avaient-elles dit ?
Il me semble qu’il y a là une grave lacune dans ce dossier qui laisse à penser que ces collectivités dans leur écrasante majorité sont opposées à ce projet et qu’on a voulu le dissimuler au public.
Pour ce motif de contradiction notoire avec l’esprit de cette nouvelle procédure, je vous demande d’émettre un avis défavorable à l’issue de cette enquête publique.

Contribution n°171 (Web)

Par Virginie Braconnier
Déposée le 12 novembre 2025 à 17h25
EOLISE : 500 sondés ne valent pas nos vies : Quand nos paysages, nos nuits et nos vies deviennent statistiques
En soutien à la contribution [...]
EOLISE : 500 sondés ne valent pas nos vies : Quand nos paysages, nos nuits et nos vies deviennent statistiques
En soutien à la contribution n°168 (Web), déposée par M. De Pontfarcy Dominique.


À l’attention du commissaire enquêteur,

Je dépose cette contribution rédigée il y a plusieurs semaines, juste après la réunion d’ouverture de la consultation publique, mais que je n'avais pas encore transmise.

Elle vient à point nommé, dans le prolongement des réflexions formulées dans la contribution n°168 (Web), déposée par M. De Pontfarcy Dominique.

En lisant cette contribution j’ai constaté que nombre des interrogations et réserves que je nourrissais déjà au moment de la réunion se trouvent aujourd’hui confirmées et partagées par d’autres citoyens.

Cette convergence d’observations, venues d’horizons différents, montre que les doutes exprimés autour de la méthodologie de certaines études, notamment celle présentée par EOLISE de Harris Interactive (2021), ne relèvent pas de la méfiance mais d’une exigence légitime de rigueur et de transparence.

C’est dans cet esprit que je souhaite apporter une analyse complémentaire et contextualisée, centrée sur notre territoire de Boivre-la-Vallée et sur les enjeux réels de perception, de cohabitation et d’équilibre territorial que ce projet soulève.


A) Limites méthodologiques de l’étude Harris Interactive 2021 - Plusieurs points affaiblissent la portée et la fiabilité de cette étude :

- Un échantillon réduit : seulement 530 personnes interrogées pour l’ensemble de la région Hauts-de-France et 503 pour le Grand Est.
Ces effectifs sont bien trop faibles pour tirer des conclusions solides, surtout lorsqu’on les ventile selon la distance au parc, le type de commune ou l’âge.
La marge d’erreur statistique devient alors considérable, rendant les résultats fragiles et peu généralisables.

- Une catégorie géographique trop large : les personnes dites « proches d’un parc » vivent en réalité jusqu’à 10 km d’une installation.
Or, la perception d’une éolienne à 9 km n’a rien à voir avec celle d’un riverain situé à 800 mètres.
Ces distances sont confondues, ce qui dilue l’expérience des habitants véritablement concernés.

- Une méthode en ligne, basée sur un panel de volontaires, donc non aléatoire.
Cela introduit des biais : seules les personnes connectées et disposées à répondre participent, excluant une partie importante des habitants ruraux, souvent plus directement concernés par les implantations.

- Une enquête ancienne : réalisée en 2021, elle ne tient pas compte de l’évolution rapide des projets, ni du sentiment d’usure ou de saturation exprimé dans de nombreux territoires depuis.

- Une étude d’image, pas de vécu : Harris mesure l’opinion générale sur « l’éolien » en tant que principe, non la perception d’un projet concret, avec son implantation, ses contraintes et ses effets réels.


En somme, cette étude ne peut être considérée ni comme représentative des habitants vivant à proximité immédiate d’un parc, ni comme applicable à d’autres régions.


B) Réalité locale - Boivre‑la‑Vallée et ses environs :

Sur notre commune de Boivre-la-Vallée (86470), la situation est très éloignée de la fiction statistique présentée par EOLISE.

Ici, l’acceptabilité n’est pas une donnée abstraite : elle se vit, chaque jour, au contact d’un territoire déjà très sollicité :
- Parc des Champs Chagnots (3 éoliennes) : opérationnel depuis plusieurs années.
- Parc de La Plaine des Moulins (5 éoliennes) : récemment achevé et en service.
- Projet de Lavausseau : (5 éoliennes), mise en service prévue pour 2026.
- Projet de la Plaine de Beaulieu : soumis à enquête publique en 2022, avis défavorable Préfet et T.A Bordeaux
- Autres projets en cours ou en instruction à proximité : Les Grandes Brandes - Coulombiers (3 éoliennes), La Naulerie - Les Forges (3 éoliennes), Chalandray-Ayron (13 éoliennes), et toutes les autres Jazeneuil , Lusignan, Sanxay ...

Dans un rayon d’environ 10 km, ce sont plusieurs parcs opérationnels, autorisés ou projetés qui se succèdent, modifiant profondément le paysage et le cadre de vie.

Cette accumulation entraîne un effet cumulatif très fort : transformation du paysage, bruit constant, fragmentation des espaces naturels, saturation visuelle, sentiment d’envahissement, dévalorisation foncière, impact sur la biodiversité et sur le patrimoine..et j'en passe .

Ces réalités, vécues au quotidien, sont bien éloignées de la perception abstraite mesurée par un sondage national.

C) Une acceptation qui ne peut être supposée :
L’acceptabilité d’un projet ne peut pas être présumée à partir d’un sondage général ou ancien.

Elle doit être constatée sur le terrain, projet par projet, en tenant compte :
- de la proximité réelle des habitations,
- de l’ensemble des parcs existants, autorisés ou en instruction,
- des nuisances cumulées sur la santé, le paysage, la biodiversité, la tranquillité, le patrimoine....

Le fait d’affirmer que “les riverains sont majoritairement favorables” à partir d’un sondage de 2021, mené auprès de 500 personnes dans une autre région, revient à nier la réalité vécue ici et à invisibiliser la parole des habitants concernés.

Dans le cas de Boivre-la-Vallée, les enquêtes publiques récentes, les avis défavorables rendus, les contributions citoyennes (et pétition) nombreuses et argumentées démontrent au contraire une inquiétude croissante et une fatigue du territoire.


D) Conclusion – un appel à une approche écologiquement responsable :

L’étude Harris 2021 ne peut être utilisée pour justifier l’acceptation d’un nouveau projet sur notre territoire.

L’acceptabilité d’un projet éolien industriel ne peut être présumée.
Elle doit être démontrée par une étude locale, indépendante, récente, distinguant clairement les habitants selon leur distance réelle au parc, et intégrant l’ensemble des projets existants, autorisés et en instruction dans le territoire.
Sans cela, l’invocation d’une “acceptation majoritaire” n’est pas un argument, mais une approximation.

Ici, à Boivre-la-Vallée, nous ne parlons pas d’un principe théorique : nous parlons de notre cadre de vie, de nos paysages, de notre équilibre collectif.

Notre territoire mérite une approche réfléchie, humaine et écologiquement cohérente.

C’est à cette condition que l’on peut parler de transition énergétique juste et respectueuse, et non de simple addition de machines et de puissance installée.

Contribution n°170 (Web)

Anonyme
Déposée le 12 novembre 2025 à 16h34
Bonjour Monsieur le commissaire,

Je ne comprends pas que ce dossier de présentation d'éoliennes arrive encore en enquête publique [...]
Bonjour Monsieur le commissaire,

Je ne comprends pas que ce dossier de présentation d'éoliennes arrive encore en enquête publique alors qu’un précédent dossier du même type avait déjà été refusé sur la commune par un arrêté préfectoral du 23 janvier 2023.

Un préfet a beau faire sortir un dossier éolien par la porte en toute légalité, un autre veut encore rentrer par la fenêtre !

C'est un manque total de respect des populations locales ! Ces sociétés éoliennes veulent nous voir à l'usure.

Nous ne pouvons que ressasser les mêmes choses : ce projet éolien est loin de représenter son bel intitulé "Installation Classée pour la Protection de l'Environnement". C'est un champ lexical minutieusement choisi pour tromper et rendre acceptable le sujet dans l'opinion publique. Il y a d'ailleurs deux documents édifiants sur le site du cabinet d'expertise ENCIS qui précise comment anticiper "les éléments de blocage, les freins à l'acceptation" dans une analyse sur le limousin puis un document plus général sur "Éolien et l'acceptation publique". Dans ces documents, on y apprend comment bien cibler les différentes populations selon les départements dont celui de la Vienne pour mieux rendre l'inacceptable acceptable par les populations : un véritable manuel de manipulation de masse. Étonnant pour un cabinet d'expertise prétendu indépendant et impartial...

Ce projet de parc éolien est tout simplement de nature à porter atteinte à l'objectif de protection de la nature en ce qui concerne plusieurs espèces d'oiseaux qui ont été reprises en détail par de précédentes contributions qui s'y connaissent beaucoup mieux que moi.

La zone d'implantation retenue pour la réalisation de ce parc éolien se situe au niveau d'un grand nombre de protections ou d'inventaires identifiés pour leurs enjeux de conservation des oiseaux et notamment pour la protection de certains oiseaux à haute valeur patrimoniale.

L'étude d'impact présentée par la société EOLISE mentionne la présence plus ou moins régulière de l'ensemble de ces oiseaux dans la zone d'implantation projetée, ainsi que de l'existence de voies de migration, de territoire de chasse attractifs et de sites de nidification au niveau même de ces zones.

Même si la société peut prévoir plusieurs mesures pour éviter ou réduire les risques pouvant résulter de la présence du parc éolien our ces espèces, notamment le risque de mortalité par collision, les mesures envisagées, que ce soit le bridge des pales ou même la mise en place d'un système vidéo de détection ou d'effarouchement des oiseaux, ne permettant pas de limiter suffisamment ces risques.

Tout ceci pour conclure que ce projet éolien est de nature à porter atteinte à l'objectif de protection de la nature visé à l'article L.511-1 du code de l'environnement.

Par suite, je vous remercie de bien vouloir émettre un avis défavorable.

Salutations distinguées

Contribution n°169 (Web)

Par Virginie Braconnier - co-présidente de l'Association "Les Oiseaux de Boivre La Vallée"
Déposée le 12 novembre 2025 à 16h34
Le Busard Cendré — Espèce patrimoniale, déterminante nicheuse et menacée
En complément des contributions :
n°146 : Première critique [...]
Le Busard Cendré — Espèce patrimoniale, déterminante nicheuse et menacée
En complément des contributions :
n°146 : Première critique – dès le départ, étude scientifiquement invalide pour la colonie patrimoniale et menacée de Busards cendrés
n°161 : Dissimulation de la présence de la colonie de Busards des plaines nicheurs, installée depuis au moins six ans au cœur même du projet !

Monsieur le Commissaire Enquêteur,

La présente contribution vient compléter les précédentes, relatives à la colonie de Busards cendrés suivie et protégée dans l’Aire d’étude du projet éolien EOLISE “La Chapelle”.


Espèce patrimoniale, déterminante nicheuse et menacée au niveau national, le Busard cendré fait l’objet d’un suivi attentif par notre association Les Oiseaux de Boivre La Vallée, dans le cadre du programme national coordonné par la LPO.

Le texte ci-dessous constitue une synthèse du document joint à cette contribution.
Je vous invite vivement, Monsieur le Commissaire Enquêteur, à en prendre connaissance avec attention, afin d’appréhender ce dossier en toute connaissance de cause, au regard du contexte écologique et réglementaire particulièrement sensible.


A) Statut d’évaluation et importance régionale :

Le Busard cendré (Circus pygargus) connaît un déclin marqué au niveau national et régional.

En France, la population nicheuse a chuté de 30 à 40 % depuis les années 1990, soit un déclin moyen de 2,2 % par an.


Le Poitou-Charentes constitue l’un des principaux bastions de reproduction, où l’espèce est classée “Quasi menacée” (NT) sur la Liste Rouge régionale et reconnue comme espèce déterminante nicheuse dans les ZNIEFF.


Dans ce contexte, chaque noyau reproducteur local revêt une importance cruciale pour la survie de l’espèce.


B) Protection juridique :

- Cadre national :

Le Busard cendré bénéficie d’une protection intégrale au titre des articles L.411-1 et suivants du Code de l’environnement et de l’arrêté ministériel du 29 octobre 2009.

- Sont strictement interdits la destruction, la capture, la perturbation ou l’altération de ses sites de reproduction et de repos.

- Cadre européen :

Inscrit à l’Annexe I de la Directive Oiseaux (2009/147/CE), il bénéficie d’obligations renforcées de gestion et de protection de ses habitats, y compris en dehors des ZPS, lorsque la conservation de l’espèce l’exige.

- Cadre international :

Son inscription aux Conventions de Berne et de Bonn impose la protection stricte de ses populations et la préservation de ses habitats naturels.

Ce réseau de textes engage les autorités françaises à garantir la préservation effective de cette espèce protégée, particulièrement lorsqu’un projet d’aménagement se situe dans une aire de nidification avérée.


C) Action concrète sur le terrain :

Sur le terrain, notre association Les Oiseaux de Boivre La Vallée assure la mise en œuvre locale du programme national Busard coordonné par la LPO, jusqu’au cœur même de la ZIP du projet éolien EOLISE “La Chapelle”, où plusieurs couples nicheurs ont été suivis et protégés.

Ce travail s’effectue en coordination avec la Préfecture de la Vienne, la Chambre d’agriculture, la DREAL Nouvelle-Aquitaine et l’Office Français de la Biodiversité (OFB).


Cette mobilisation collective illustre la nécessité d’une synergie entre cadre légal et action de terrain, seule garante d’un succès reproducteur minimal pour l’espèce, malgré la tendance persistante au déclin.


D) Risques cumulés pesant sur l’espèce :

- Mécanisation agricole : destruction mécanique de nids et poussins lors des moissons ; sans intervention, jusqu’à 2/3 des jeunes sont détruits (Mission-FIR LPO).

- Intensification agricole : disparition des habitats favorables, chute de la ressource alimentaire et exposition accrue aux produits phytosanitaires.

- Changement climatique : épisodes extrêmes entraînant mortalité directe, stress thermique et décalages phénologiques.

- Dérangements anthropiques : abandons de couvées liés aux perturbations humaines (taux d’envol >70 % à <100 m).

- Destructions volontaires : plusieurs cas documentés dans la Vienne, faisant l’objet de procédures.

- Risque éolien : le Busard cendré figure parmi les rapaces les plus touchés par la mortalité liée aux éoliennes.

Selon les études, la France est le premier pays d’Europe pour la mortalité des Busards cendrés par collision, avec 46 cas recensés au26/02/2025, sur un total de 89 en Europe.

L’accès limité aux parcs et la végétation masquant les sols laissent craindre une sous-estimation significative de ces chiffres.


E) Conclusion :

Monsieur Le Commissaire-Enquêteur,

Le Busard cendré, espèce patrimoniale déterminante nicheuse et en déclin, fait l’objet d’une protection juridique forte, mais encore trop souvent défaillante dans son application.


La France a un devoir de protection de cette espèce au titre de ses engagements nationaux, européens et internationaux.

Ce devoir repose aujourd’hui, dans les faits, sur les bénévoles et associations de terrain — dont la nôtre — qui assurent, à la place des autorités, la surveillance, la protection et le sauvetage des nichées.

Nous appelons donc à ce que les autorités décisionnaires respectent pleinement le cadre légal en vigueur et prennent les mesures de sauvegarde immédiates qui s’imposent dans l’Aire d’étude du projet éolien EOLISE “La Chapelle”.

Une prochaine contribution viendra approfondir l’analyse de l’étude d’impact EOLISE – AEPE GINKO, notamment sur le risque de mortalité par collision chez le Busard cendré — un point dont les interprétations apparaissent particulièrement contrastées au regard des données scientifiques et de terrain disponibles.



P.J :
- OBLV Le Busard Cendré (Circus pygargus) - espèce patrimoniale déterminante nicheuse menacée

Document joint


Contribution n°168 (Web)

Par De Pontfarcy Dominique
Déposée le 12 novembre 2025 à 16h32
Monsieur le commissaire enquêteur,
Ce promoteur éolien, bien connu des poitevins pour l’indigence de ces dossiers soumis à enquête [...]
Monsieur le commissaire enquêteur,
Ce promoteur éolien, bien connu des poitevins pour l’indigence de ces dossiers soumis à enquête publique, tente de s’abriter derrière le sondage effectué par Harrisson Interactive pour justifier ses objectifs d’invasion eolienne. Il faut savoir que ce sondage a été désavoué par la commission nationale de la publicité car il prenait en compte majoritairement les avis des habitants des villes ( évidemment peu concernés par le sujet) et s’agissant des personnes vivant à proximité d’éoliennes, aucune des personnes sondées ne vivait à moins de 2 kilomètres d’une eolienne .
La réalité est toute autre comme le montre cet arrêt de la cour d’appel de Rennes du 12-3-2024 dont voici quelques extraits : » l’implantation et l’exploitation du parc éolien ( 3 eoliennes de 118 mètres) sont à l’origine de troubles anormaux de voisinage… La cause de ces troubles est donc imputable au parc éolien. Les atteintes à la vue, à l’audition, à la santé et au cadre de vie constituent des atteintes à l’habitabilité des propriétés situées dans le périmètre critique (entre 500 et 1500 mètres) et ont pour conséquence une dépréciation immobilière des biens dont la destination est précisément l’habitation… L’impact visuel est imposant et permanent, le bruit est perpétuel, les effets négatifs sur la santé sont médicalement attestés et le dérèglement électromagnétique d’internet, de la télévision et du téléphone portable établi … En raison de la toute proximité des éoliennes, des impacts visuels très importants, de la dégradation du paysage et du cadre de vie, des nuisances acoustiques quasi permanentes, des préjudices constants de vue et des clignotements causés par les eoliennes, tous ces facteurs ont une incidence actuelle, directe et certaine sur l’habitabilité des biens immobiliers…» Et la cour d’appel concluait qu’il en résultait une moins value de la valeur vénale de 40% pour les biens situés entre 500 et 600 mètres d’une eolienne et de 35% pour les propriétés situées entre 600 et 1500 mètres. Et le promoteur éolien a été condamné à indemniser à hauteur du préjudice ainsi évalué.
On est très loin de l’acceptation enthousiaste d’un projet éolien.
Pour cette raison de la nécessaire prise en compte de toutes les nuisances générées par un projet éolien, je vous demande d’émettre un avis défavorable à l’issue de cette enquête publique.

Contribution n°167 (Web)

Par Edith de PONTFARCY
Déposée le 12 novembre 2025 à 16h19
Monsieur le Commissaire-enquêteur,

A l'appui de la contribution n° 166, il est utile de rappeler l’article L515-44 issu de la loi [...]
Monsieur le Commissaire-enquêteur,

A l'appui de la contribution n° 166, il est utile de rappeler l’article L515-44 issu de la loi APER du 10 mars 2023 qui recommande que

"L'autorisation environnementale tient également compte, le cas échéant, du nombre d'installations terrestres de production d'électricité utilisant l'énergie mécanique du vent déjà existantes dans le territoire concerné, afin de prévenir les effets de saturation visuelle en vue de protéger les intérêts mentionnés à l'article L. 511-1."

C'est pourquoi ce projet ne peut prospérer.


Avec mes salutations distinguées

Edith de PONTFARCY

Contribution n°166 (Web)

Par Edith de PONTFARCY
Déposée le 12 novembre 2025 à 15h33
Monsieur le Commissaire-enquêteur,

L'exaspération des habitants et leur vivre inquiétude sont légitimes.

La folie du développement [...]
Monsieur le Commissaire-enquêteur,

L'exaspération des habitants et leur vivre inquiétude sont légitimes.

La folie du développement des implantations d'éoliennes continue l'invasion du territoire.

Le tableau joint montre l'ampleur des installations prévues dans un rayon de 20 km autour du projet, 19 parcs autorisés dans les 20 km pour 74 éoliennes, 10 parcs de 39 éoliennes sont en fonctionnement auquel s'ajoute un parc construit en 2025, sans compter deux projets à l'étude, dont l'un de 13 machines de 230 mètres de haut.

C'est pourquoi, un arrêté de refus d'installer le projet ne peut qu'être qu'émis.

Avec mes salutations distinguées,

Edith de PONTFARCY

Document joint


Contribution n°165 (Web)

Par Edith de PONTFARCY
Déposée le 12 novembre 2025 à 09h38
Monsieur le Commissaire-enquêteur,

La plaquette du Conseil départemental de la Vienne, "A la découverte des Espaces Naturels Sensibles [...]
Monsieur le Commissaire-enquêteur,

La plaquette du Conseil départemental de la Vienne, "A la découverte des Espaces Naturels Sensibles de la Vienne" donne un définition des ENS:

"Qu’est-ce qu’un Espace Naturel Sensible (ENS) ?

Les Espaces Naturels Sensibles ont pour objectif de préserver la qualité des sites, des paysages, des milieux naturels, des champs d’expansion des crues et d’assurer la sauvegarde des habitats naturels ; mais également d’aménager ces espaces pour être ouverts au public, sauf exception justifiée par la fragilité du milieu naturel. Les ENS sont au cœur de la politique environnementale du Département de la Vienne. Dans la Vienne, ce sont 20 000 hectares d’espaces naturels que le Département entend préserver dans les dix années à venir."

https://www.lavienne86.fr/fileadmin/medias/ARBORESCENCE/au_quotidien/Environnement___Agriculture/Espaces_Naturels_Sensibles/EXE-Dépliant_A4_ENS-2025.pdf

Dans l’étude naturaliste, pages 16 et 17, deux ENS sont situés à moins de 1 km :
- La Verrerie à 901 mètres
- Le Bois du parc à 984 mètres
Et l’Etang de Maupertuis à 1,1 km.

L’ étude les identifie dans la zone rapprochée alors que dans d’autres dossiers ces ENS seraient dans la zone immédiate qui, ici, bizarrement ou opportunément, est limitée à 200 mètres.

Le Département entendant préserver la qualité des sites, des paysages et des milieux naturels et par ailleurs, la France produisant trop d’électricité avec une augmentation des prix négatifs, rien n’oblige à autoriser ce projet dont le DDAE ne démontre pas son innocuité sur les intérêts protégés de l’article 511-1 du code de l’environnement :

« Sont soumis aux dispositions du présent titre les usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d'une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients soit pour la commodité du voisinage, soit pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques, soit pour l'agriculture, soit pour la protection de la nature, de l'environnement et des paysages, soit pour l'utilisation économe des sols naturels, agricoles ou forestiers, soit pour l'utilisation rationnelle de l'énergie, soit pour la conservation des sites et des monuments ainsi que des éléments du patrimoine archéologique. »

Le projet ne peut se voir qu’opposer un arrêté de refus.

Avec mes salutations distinguées

Edith de Pontfarcy

Contribution n°164 (Web)

Par Bruno SOARES
Déposée le 12 novembre 2025 à 01h24
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

L’Espace Naturel Sensible de la Verrerie, dont il est fait mention par Mme Portron dans la contribution [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

L’Espace Naturel Sensible de la Verrerie, dont il est fait mention par Mme Portron dans la contribution 163 couvre 49 hectares et mérite une attention particulière.

La biodiversité exceptionnelle qu’il recèle ne saurait être sous-estimée et mise en péril par la proximité du projet éolien.

Le milieu est un bocage traditionnel : grandes prairies entourées de haies anciennes, d’arbres remarquables, et de deux mares.

On y a recensé :
- La moitié des espèces d’amphibiens présentes dans le département de la Vienne.
- Près de 30 % des papillons du département.
Parmi les espèces emblématiques, le triton marbré (amphibien) est cité dans les communications du site.

Le bocage et les haies constituent à la fois un corridor écologique et un refuge pour la faune locale.

Le site, géré par le Conseil Départemental de la Vienne, est équipé de mobilier (bancs, barrières, lutrins) et fait l’objet d'animations pédagogiques et de circuits de découvertes.

Une atteinte potentielle à ce lieu protégé ne saurait être négligée dans la formulation de l’avis rendu à l’issue de cette enquête publique.

Bien respectueusement.

Contribution n°163 (Web)

Par Anaïs Portron
Déposée le 11 novembre 2025 à 22h11
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Le département de la Vienne a aménagé 49 hectares , l'espace Naturel Sensible de la Verrerie, [...]
Monsieur le Commissaire Enquêteur,

Le département de la Vienne a aménagé 49 hectares , l'espace Naturel Sensible de la Verrerie, en 2021 car nous avons un paysage bocager de très bonne qualité, avec des haies remarquable, des arbres têtard magnifiques et toute la faune qui va avec ce paysage.
Cet espace a été créé afin de protéger la faune et la flore car des espèces sont en voie de disparition.
Les agriculteurs ont été associés à cet aménagement et pratique une agriculture adaptée.
Il y a une dizaine d'années un projet d'éoliennes a été annulé, au même endroit que le nouveau projet, à moins d'un kilomètre de l'ENS, car il y avait des espèces protégées et une faune trop importante.
Monsieur le Commissaire Enquêteur, je m'étonnes que la faune est depuis régressée, alors que tout à été mis en place pour que ce soit le contraire. Cela me perturbe d'autant plus, que lorsque je lis les différentes contributions, il apparaît que le études environnementales ont des manquements.
A juste titre, il me paraît indispensable, d'arrêter ce projet.

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