Contribution n°202 (Web)
Déposée le 15 novembre 2025 à 10h59
Les oeufs contaminés en charente a cause des radiations eoliennes.
Tout le vivant edt menacé.
Voici JP Riou.
Document joint
Contribution n°201 (Web)
Déposée le 15 novembre 2025 à 10h39
Unique contributeur de Frznce qui mzitrise..
Le fichier ne peut etre chzrgé Le logiciel de l Etat bloque.
Voici demonstration que les pales sont toxiques.
Si cela brule il faut evacuer le village car on ne peut se calfeutrer.
Si cela brule on laisse bruler.
Un ecemple de la non preparation aux risques inherents
Document joint
Contribution n°200 (Web)
Déposée le 15 novembre 2025 à 10h27
Il n y a pas de securite en face des infrasons emanant des eoliennes sur 10 kms et plus si hautes de 200 m de haut. Ceci a eté demontré par des centaines d acousticiens dans les etudes d emissions et certains medecins comme Nissenbaum et Dr Bellut.
Si on considere simplement le constat des troubles du sommeil ou des degats dans les fermes ,vaches mortes et oeufs pourris on se demande pourquoi les decideurs continuent le massacre.
Est ce que Gates et ses steaks vegetaux donnent du bakshish ou est ce les chinois ?
Quel interet poyr la santé publique ?
Document joint
Contribution n°199 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 23h06
Dans le tome 4 – « Etude d’impact du parc éolien de la Chapelle », dans la dernière catégorie sur les réponses des services de l’Etat et autres réponses, je constate de nombreuses anomalies qui ne peuvent que conduire à refuser ce projet éolien :
-Il résulte d’une lettre de la chambre d’agriculture de la Vienne du 06-03-2024 qu’elle s’est prononcée pour un moratoire immédiat de toute nouvelle installation éolienne sur le département qui est déjà à saturation. Faisant référence à une délibération du 05-04-2022 jointe dans le dossier considérant « une répartition inégale des parcs éoliens au détriment notamment de la Vienne qui représente à elle seule un quart de la puissance régionale, et que la Vienne est déjà fortement productrice d’énergie décarbonée dont le nucléaire, le manque de concertation avec les élus locaux et la population dans la construction des projets éoliens, et le développement éolien non maitrisé. »
-Aux termes d’un échange de mail avec l’UDAP Nouvelle Aquitaine du 20 février 2024, il apparait que le dossier est refusé eu égard à l’écrasement qui en résulterait pour le paysage qui dispose de très peu de relief, et est déjà envahi de multiples aérogénérateurs déjà existants ou autorisés. « L’UDAP émettrait donc un avis défavorable à toute nouvelle demande de parc éolien dans ce secteur ».
-Il résulte d’un mail du 19 novembre 2024 des services de Bouygues Telecom, que « le projet présente un risque pour leurs installations telecom. Il risque d’impacter l’un de leurs faisceaux hertziens. » Autrement dit, cet catastrophique pour toute le personnes qui vivent dans la zone à une époque où le télétravail est promu de plkus en plus.
Puis , dans la rubrique des personnes publiques associées, il résulte d’un courrier de la direction de la sécurité aéronautique d’Etat et de la circulation aérienne militaire du 23 juillet 2025 l’exigence de balisages diurnes et nocturnes. Ce sera des lumières sans arrête jour et nuit provoquant des nuisances considérables dans une région où jusque là nous avions la chance d’avoir des nuits noires avant de commencer à être encerclé par les éoliennes.
Pour ces raisons, prises parmi tout un dossier de centaines de pages que d’autres contributeurs ont pu appréhendé en mettant en évidence d’autres insuffisances, je vous réitère mon opposition au projet.
Réponse apportée
Bonjour,
Je vous remercie pour votre contribution. Parmi les arguments que vous développez, vous faites état du risque suivant:
.../...Il résulte d’un mail du 19 novembre 2024 des services de Bouygues Telecom, que « le projet présente un risque pour leurs installations telecom. Il risque d’impacter l’un de leurs faisceaux hertziens. ».../...
Vous serait-il possible de communiquer ce message électronique?
Vous remerciant par avance,
Bien à vous
Le commissaire enquêteur
Contribution n°198 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 22h59
Je partage la position de M. Billard, exprimée et argumentée dans la contribution 194.
Les citoyens sont sollicités pour contribuer à une enquête publique concernant un projet à fort enjeu pour les populations concernées, notamment en terme de préjudices à leur qualité de vie, d'atteintes à leur environnement et à la biodiversité associée.
Afin de se fonder une opinion, les experts des sociétés mandatées par le porteur de projet fournissent des diagnostics sur les différents impacts de l'implantation, de l'exploitation et du démantèlement de ces éoliennes.
Les citoyens sont donc en droit d'exiger une rigueur et surtout une objectivité irréprochables de la part de ces experts.
Or, la littérature publiée par la société ENCIS Environnement démontre tout de même un parti pris très favorable à l’Eolien.
J’en veux pour preuve les 3 publications jointes, au sein desquelles l’énergie éolienne est très clairement valorisée.
On y trouve des éléments minimisant les impacts de l’éolien sur l'environnement, la biodiversité, la santé, la dépréciation immobilière, les nuisances sonores,...
Figure également et surtout une analyse très discutable (document 1 page 16) des résultats très défavorables aux projets éoliens des enquêtes publiques et libellée ainsi :
«Dans les enquêtes publiques liées à des projets éoliens, une grande partie des avis recueillis est défavorable. Il n’est pas possible de savoir si cette majorité est issue d’une opposition majoritaire ou d’une mobilisation plus forte des opposants (les personnes favorables pourraient avoir moins tendance à se déplacer pour donner leur avis). Il est cependant intéressant de noter que dans les observations défavorables, il est très courant de retrouver des « courriers type », voire des pétitions. Ces éléments sont constitués par des associations, plus ou moins organisées, qui font de la lutte contre les projets éoliens leur priorité, aidant les opposants à s’ordonner et à déposer des avis « recevables ». Ces dépositions utilisent la plupart du temps des arguments globaux pour justifier de leur opposition.»
Cette posture qui consiste à porter atteinte aux aspects qualitatifs et quantitatifs des arguments développés par les opposants à des projets éoliens est-elle compatible avec une mission d'expertise intégrée dans cette enquête publique précisément destinée à se prononcer sur un projet éolien ?
Plus problématique est la remise en cause des personnes elles-mêmes et de leur intégrité.
Les contributeurs à cette enquête publique qui sont opposés à ce projet apprécieront d'être considérés comme des citoyens assistés et conditionnés pour rédiger des avis pré-formatés par des intervenants extérieurs...
Considérant le contenu de ces 3 publications de la société ENCIS Environnement et plus particulièrement le procès d'intention fait aux opposants à l'éolien, vous comprendrez ma défiance et le fait que je ne sois pas plus convaincu que M. Billard par l'objectivité de leurs expertises.
Je réitère ma ferme opposition à ce projet.
Bien respectueusement.
Documents joints
Contribution n°197 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 18h08
Je viens vous faire part de mon opposition total, au projet éolien gargantuesque et injuste que les politiques Européennes mettent en place et qui pourraient faire des ravages sur la santé de tous si on continue de les faire proliférer de manière exponentielle.
Plus particulièrement, en tant que fils de riverain à de futurs projets (et qui cible aujourd’hui les communes de AYRON, CHALANDRAY et leurs alentours), je vous fais part de mon refus de voir la santé de mes voisins être mise en danger.
Concernant les nuisances sonores et leurs dangers sur la santé, le bruit constitue selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le deuxième facteur de risque environnemental en Europe en termes de morbidité, derrière la pollution de l’air.
Sans épiloguer sur la puissance sonore en termes de décibels, qui est donc mère de différents troubles pour la santé publique (du moins selon l’OMS) ; les émissions de bruit basses fréquences ou infrasonores provenant des éoliennes sont souvent évoquées comme source potentielle de risque sur la santé humaine ou animale et provoquent de réelles situations de mal-être (dont les témoignages sont nombreux).
L’analyse de certaines conséquences sur la santé humaine (et animal) restent à explorer, comme celles qui pourraient concerner le système cochléo-vestibulaire (à l’origine d’effets physiopathologiques selon le Cerema, référent public de l’état en aménagement).
Situé dans l’oreille interne, ce système sensoriel contribue à la sensation de mouvement et à l’équilibre. On sait qu’il a une sensibilité particulière aux basses fréquences et aux infrasons.
Certains effets cellulaires ont été observés sur des animaux de laboratoire. La preuve de leur existence sur l’être humain pourrait apporter une explication supplémentaire à la gêne exprimée par les riverains d’éoliennes ; qui serait parfois plus sévère que ne le laisseraient prévoir les estimations et mesures du champ acoustique, ou encore les connaissances établies concernant la sensibilité aux infrasons ou sons basses fréquences.
Cette hypothèse est prise très au sérieux par l’OMS et est mise à l’étude depuis 2022. Le projet de recherche français « RIBEolH » (Recherche des Impacts du Bruit éolien sur l’Humain : son, perception, santé) a été mis en place pour répondre à ce besoin et est en cours de réalisation.
Tout ça pour dire que dans la vraie vie, les éoliennes sont sources de gênes et altèrent la bonne santé publique d’une part.
D’autre part, un projet est toujours en cours afin de déterminer la part de responsabilité des sons basses fréquences et des infrasons.
Vous en conviendrez donc, Monsieur le Commissaire Enquêteur, que donner l’autorisation de construire d’avantage d’éolienne sur notre territoire du sud-Vienne revient à jouer aux apprentis sorciers avec la santé publique.
Sources utiles:
https://hal.science/hal-03847950/document
https://hal.science/hal-02415609
https://www.cerema.fr/fr/actualites/effets-du-bruit-eoliennes-sante-mythe-ou-realite
Contribution n°196 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 17h59
Monsieur,
Je souhaite attirer votre attention sur le chapitre 5.2.4 « Travaux d’abattage de haies » du dossier, page 188, où il est indiqué :
« Le projet nécessite la coupe de 11 m linéaires de haies, afin de créer une piste temporaire entre les deux éoliennes ainsi que le passage du raccordement électrique. »
Après consultation du site officiel Géoportail Urbanisme, il me semble qu’une partie des haies concernées soit classée comme haies remarquables, au titre de l’article L123-1-5 III 2° du Code de l’urbanisme.
Je joins les éléments permettant au Commissaire Enquêteur de vérifier si j’ai correctement identifié les parcelles concernées.
À ma lecture du dossier, je n’ai trouvé aucune autre mention spécifique concernant l’abattage de ces haies, ni sur les autorisations nécessaires pour intervenir sur des haies classées. Il est possible que cette information se trouve au milieu des centaines de pages du dossier, mais elle n’est pas clairement identifiée.
Si ces haies sont effectivement protégées en tant qu’éléments remarquables :
Leur abattage ou altération est strictement encadré.
Toute intervention nécessite une autorisation d’urbanisme et ne peut être réalisée qu’en cas d’absence totale d’alternative.
Même un abattage limité doit prévoir des mesures compensatoires : replantation d’un linéaire équivalent, essences locales, préservation de la biodiversité et respect des périodes de nidification.
Le dossier indique :
« Aucun impact résiduel significatif ne subsiste après la mise en place des mesures d’évitement et de réduction. Il n’est ainsi pas nécessaire de mettre en place des mesures de compensation. »
Or, la réglementation sur les haies classées remarquables n’est pas conditionnée à l’évaluation d’impact résiduel. Même si le bureau d’étude estime que l’impact est “non significatif”, le projet ne peut légalement se dispenser de mesures compensatoires pour une haie protégée.
Cette contradiction pourrait soulever une interrogation sur la conformité du projet avec les obligations légales et réglementaires.
La préservation de ces haies classées est essentielle :
pour la biodiversité (habitats d’espèces protégées),
pour le paysage et l’intérêt patrimonial local,
et pour la cohérence juridique du projet avec le Code de l’urbanisme.
Je sollicite que le Commissaire Enquêteur :
- Vérifie le statut exact des haies sur les parcelles concernées.
- S’assure que l’étude d’impact prend en compte leur protection légale et l’intérêt paysager, écologique et patrimonial.
- Évalue la compatibilité du projet avec l’obligation de préserver les haies classées, en particulier au regard de l’absence de mesures compensatoires annoncée.
Cette contribution vise à garantir que les droits du public, la réglementation et la protection des éléments remarquables du paysage soient respectés, et que le projet se déroule en conformité avec la loi.
Pièces jointes :
- Plan large Cartographie - Géoportail de l'Urbanisme
- 0017 Fiche information détaillée d'une parcelle - Géoportail de l'Urbanisme
- 0296 Fiche information détaillée d'une parcelle - Géoportail de l'Urbanisme
- 0007 Fiche information détaillée d'une parcelle - Géoportail de l'Urbanisme
- 5.2.4 Travaux d'abattage de haies
- 8.4 Mesures de compensation
Documents joints
Contribution n°195 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 17h37
Je prends connaissance du dossier de demande d'autorisation environnementale de la sté Eolise concernant l'usine éolienne de La Chapelle à Boivre la Vallée.
Je suis aussi stupéfié que Mme de Pontfarcy par les contributions si précises et précieuses de Mme Valérie Braconnier ou d'autres. Il est affligeant, pour rester en dessous de la réalité, de constater à quel point le promoteur cache, tronque, dissimule, ou encore minimise la vérité des choses et des faits.
Je vous remercie de rejeter ce projet.
Avec mes salutations distinguées.
Contribution n°194 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 16h21
Or c'est propos sont les propres propos du cabinet ENCIS ENVIRONNEMENT, tiré de leur Guide de la concertation dans le cadre de projets d’aménagement ou d’infrastructures modifiant le cadre de vie.
Ma contribution faisant état justement de mon indignation quant aux propos tenus.
Je vois que cette plateforme est d'accord avec moi.
Je vais donc la réécrire sans ces propos :
Indignation concernant la posture du bureau ENCIS Environnement
Je tiens à exprimer mon indignation face aux propos tenus par le bureau d’étude ENCIS Environnement, pourtant présenté dans le dossier comme une « équipe indépendante ».
Dans leur Guide de la concertation dans le cadre de projets d’aménagement ou d’infrastructures modifiant le cadre de vie - Analyse comparée d’outils visant à une meilleure appropriation des usagers et des riverains,
es auteurs décrivent les consultations publiques comme étant "Parfois associée à d’interminables discussions stériles en théâtralisant le rôle des acteurs" et décrivent certains participants aux réunions publiques comme des « non-sachants », évoquent des réactions de « paranoïa » ou de « complotisme », et citent l’expression « concertation piège à ... ».
Ces formulations apparaissent dans un chapitre intitulé « La réunion publique, un outil critiqué pour la concertation ».
Or une réunion publique n’est pas un simple outil : c’est un droit du citoyen, garanti par le Code de l’environnement, et un pilier essentiel de la participation démocratique.
Je considère inacceptable qu’un bureau chargé de produire une étude d’impact — document censé éclairer objectivement la décision publique — porte un tel regard sur les citoyens qui exercent ce droit.
Cela interroge directement la neutralité et le respect attendus d’une équipe présentée comme indépendante.
Je demande que l’autorité environnementale prenne en compte cette posture problématique,
qu'elle évalue son influence potentielle sur la restitution des enjeux humains dans l’étude d’impact, et qu'elle garantisse que les droits du public n’ont pas été dépréciés dans cette procédure.
https://encis-environnement.fr/sites/default/files/encis/documents/accordeon/RetD10_Guide_concertation_participatif_VF_200623.pdf
4.1. La réunion publique, un outil critiqué pour la concertation
La réunion publique est un outil de consultation qui tend à devenir obsolète dans le cadre d’une participation citoyenne équilibrée associée à un projet modifiant un cadre de vie. Parfois associée à d’interminables discussions stériles en théâtralisant le rôle des acteurs, la réunion publique peut susciter de la lassitude chez les porteurs de projets comme pour les participants. Ce type de consultation tend à entretenir certains biais sociaux qui favorisent le silence d’une majorité tout en donnant la parole aux avis les plus radicaux. La réunion publique se définit comme une assemblée reprenant l’organisation spatiale d’une salle de classe où des « élèves » font face à un expert sachant. La position unilatérale de l’expert, sans réciprocité avec l’audience, vient créer une mise à distance qui formalise l’échange. La structuration spatiale de ce type de réunion favorise l’opposition avec un public passif et un porteur de projet accompagné de son expert parfois barricadé derrière une table, qui accentue un effet frontal. A cela s’ajoute la projection d’éléments techniques, des cartes ou des schémas nécessitant souvent des clefs de lecture. Il arrive que ces démonstrations puissent être difficilement accessible pour des « non-sachants », sans compter les difficultés de visibilité d’un diaporama situé à plusieurs mètres. Ces outils de diffusion de la connaissance experte, utilisant des codes relatifs à certaines professions, peuvent engendrer un manque de compréhension de l’assemblée. Or ne pas comprendre peut engendrer de la part du public une suspicion de l’expert. Cette remise en cause peut être perçue positivement lorsqu’elle exprime un besoin démocratique, mais elle peut s’avérer négative lorsqu’elle remet en cause la crédibilité et la légitimité d’un intervenant représentant une expertise indépendante. Cette suspicion, résultant de l’incompréhension d’un contexte parfois complexe, est susceptible d’engendrer une certaine forme de « paranoïa », de la désinformation, voire un certain état d’esprit complotiste, générant une ambivalence et risquant de tomber dans des retranchements faisant écho à des slogans tels que la « concertation piège à ... ».
L’enjeu autour de la réunion publique invite à sortir de la posture de « l’expert sachant » qui domine une assemblée passive où la parole des individus se limite à une minorité agissante, donnant de l’importance aux prises de positions parfois radicales. Or la position d’expert est légitime et inhérente à un bureau d’études. Mais l’ambivalence d’un double rôle attendu à la fois sur la question de l’expertise et de la médiation peut apporter de la confusion et entretenir une certaine ambiguïté.
Réponse apportée
Bonjour,
La modération a été appliquée comme vous en avez convenu par la détection d'un vocabulaire 'inapproprié".
J'ai levé cette modération et affecté la notion de doublon à vos contributions n° 193 et 194.
Vous remerciant pour votre engagement,
Bien à vous,
Contribution n°193 (Web)
Déposée le 14 novembre 2025 à 16h11
Je tiens à exprimer mon indignation face aux propos tenus par le bureau d’étude ENCIS Environnement, pourtant présenté dans le dossier comme une « équipe indépendante » et chargé de la rédaction et assemblage de l’étude d’impact du projet EOLISE.
Dans leur Guide de la concertation dans le cadre de projets d’aménagement ou d’infrastructures modifiant le cadre de vie - Analyse comparée d’outils visant à une meilleure appropriation des usagers et des riverains, les auteurs décrivent les consultations publiques comme étant "Parfois associée à d’interminables discussions stériles en théâtralisant le rôle des acteurs", de plus ils décrivent certains participants aux réunions publiques comme des « non-sachants », évoquent des réactions de « paranoïa » ou de « complotisme », et citent l’expression « concertation piège à cons ».
Ces formulations apparaissent dans un chapitre intitulé « La réunion publique, un outil critiqué pour la concertation ».
Or une réunion publique n’est pas un simple outil : c’est un droit du citoyen, garanti par le Code de l’environnement, et un pilier essentiel de la participation démocratique.
Je considère inacceptable qu’un bureau chargé de produire une étude d’impact — document censé éclairer objectivement la décision publique — porte un tel regard sur les citoyens qui exercent ce droit.
Cela interroge directement la neutralité et le respect attendus d’une équipe présentée comme indépendante .
Je demande que l’autorité environnementale prenne en compte cette posture problématique, qu'elle évalue son influence potentielle sur la restitution des enjeux humains dans l’étude d’impact, et qu'elle garantisse que les droits du public n’ont pas été dépréciés dans cette procédure.
https://encis-environnement.fr/sites/default/files/encis/documents/accordeon/RetD10_Guide_concertation_participatif_VF_200623.pdf
4.1. La réunion publique, un outil critiqué pour la concertation
La réunion publique est un outil de consultation qui tend à devenir obsolète dans le cadre d’une participation citoyenne équilibrée associée à un projet modifiant un cadre de vie. Parfois associée à d’interminables discussions stériles en théâtralisant le rôle des acteurs, la réunion publique peut susciter de la lassitude chez les porteurs de projets comme pour les participants. Ce type de consultation tend à entretenir certains biais sociaux qui favorisent le silence d’une majorité tout en donnant la parole aux avis les plus radicaux. La réunion publique se définit comme une assemblée reprenant l’organisation spatiale d’une salle de classe où des « élèves » font face à un expert sachant. La position unilatérale de l’expert, sans réciprocité avec l’audience, vient créer une mise à distance qui formalise l’échange. La structuration spatiale de ce type de réunion favorise l’opposition avec un public passif et un porteur de projet accompagné de son expert parfois barricadé derrière une table, qui accentue un effet frontal. A cela s’ajoute la projection d’éléments techniques, des cartes ou des schémas nécessitant souvent des clefs de lecture. Il arrive que ces démonstrations puissent être difficilement accessible pour des « non-sachants », sans compter les difficultés de visibilité d’un diaporama situé à plusieurs mètres. Ces outils de diffusion de la connaissance experte, utilisant des codes relatifs à certaines professions, peuvent engendrer un manque de compréhension de l’assemblée. Or ne pas comprendre peut engendrer de la part du public une suspicion de l’expert. Cette remise en cause peut être perçue positivement lorsqu’elle exprime un besoin démocratique, mais elle peut s’avérer négative lorsqu’elle remet en cause la crédibilité et la légitimité d’un intervenant représentant une expertise indépendante. Cette suspicion, résultant de l’incompréhension d’un contexte parfois complexe, est susceptible d’engendrer une certaine forme de « paranoïa », de la désinformation, voire un certain état d’esprit complotiste, générant une ambivalence et risquant de tomber dans des retranchements faisant écho à des slogans tels que la « concertation piège à cons »11.
L’enjeu autour de la réunion publique invite à sortir de la posture de « l’expert sachant » qui domine une assemblée passive où la parole des individus se limite à une minorité agissante, donnant de l’importance aux prises de positions parfois radicales. Or la position d’expert est légitime et inhérente à un bureau d’études. Mais l’ambivalence d’un double rôle attendu à la fois sur la question de l’expertise et de la médiation peut apporter de la confusion et entretenir une certaine ambiguïté.