Contribution n°242 (Web)
Déposée le 20 novembre 2025 à 13h20
Page 98 de l'étude, nous pouvons lire "Le contexte éolien se développe progressivement sur le territoire ; il reste cependant discret au vu des caractéristiques géomorphologiques du territoire.”
Or nous l'avons vu dans notre témoignage précédent, les caractéristiques paysagères ne peuvent pas en venir à cette conclusion.
Si le contexte éolien était discret aurait-on autant d’association contre ces implantations, et très proches les unes des autres (8 assos !). Je vous renvoie à cet article de la Nouvelle république qui date de 2021 (comme quoi se développement est déjà trop présent depuis au moins 4 ans).
(https://www.lanouvellerepublique.fr/deux-sevres/deux-sevres-et-vienne-huit-associations-anti-eoliennes-se-coalisent).
Ce nouveau projet, se trouvent au nord d’une zone particulièrement dense en implantation éolienne, avec des projets nombreux validés en cours de construction à moins de 20km (Pamproux 4 éoliennes, La Naulerie 2 éoliennes, les Grandes Brandes 3 éoliennes, Neoen Cloué-Colombier 7 éolienne, Les champs des moulins 10 éoliennes…pour un total de 26 éoliennes en constructions, sans compter les potentiels projets déposés supplémentaire), le projet présenté vient de surajouté à un paysage qui ne se trouve pas modifié avec une sensibilité “modérée”, mais plutôt “très forte”.
Je joins à ce dossier une carte de l'ensemble du territoire de l'ancienne région Poitou-Charentes. Il s'agit d'un assemblage des 4 cartes départementales disponibles sur le site de la DREAL, des cartes donc officielles.
L'assemblage de ces cartes, rend encore plus visible ce noyaux d'implantations du sud de Poitiers à Niort. Plutôt que de densifier ce noyau, ce projet de deux nouvelles éoliennes vient l'étendre au nord-est.
A la vue de l'ensemble des ces éléments :
- une mauvaise conclusion de l'étude de paysage dans l'étude du porteur de projet
-une non prise en compte des éoliennes déjà présentes dans l'étude de l'impact sur les routes, les lieux dit et par extensions les sites patrimoniaux et les chemins de randonnées
-une extension de l'emprise de l'éolien et non une densification sur un territoire déjà très exposé
Ce projet ne me semble pas opportun concernant l'impact sur le paysage et pour l'ensemble des habitants (humains et non humains) du territoire.
Document joint
Contribution n°241 (Web)
Déposée le 19 novembre 2025 à 23h15
En appui de la contribution n°228 de Mme Caroline Renaud
Et en complément de ma contribution 133 L’Elanion blanc : la preuve qu’une étude d’impact obsolète fausse toute la vérité écologique
Monsieur le Commissaire enquêteur,
Je souhaite apporter mon soutien à la contribution n°228 déposée par Mme Caroline Renaud: l’absence d’avis du Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) dans le dossier d’autorisation environnementale, alors même que la réglementation l’impose quand certaines espèces sont concernées.
Selon l’arrêté du 6 janvier 2020, « la liste des espèces animales et végétales … à la protection desquelles il ne peut être dérogé qu’après avis du CNPN » figure en annexe et correspond à l’article R. 411-13-1 du Code de l’environnement.
Autrement dit, pour ces espèces, même si aucune dérogation explicite à la destruction n’est demandée, la réglementation prévoit la saisine du CNPN pour toute demande d’autorisation environnementale lorsqu’un tel impact peut exister.
Or, dans l’aire du projet, trois espèces concernées apparaissent dans les études :
- la Noctule commune
- l’Élanion blanc (cf contribution 133)
- le Bruant des roseaux
La présence de ces espèces, listées selon l’arrêté de 2020, déclenche donc automatiquement l’obligation de saisie du CNPN.
Le fait que cet avis soit absent dans le dossier déposé démontre un manquement clair du porteur de projet.
Contribution n°240 (Web)
Déposée le 19 novembre 2025 à 23h13
En complément de ma contribution 215 par laquelle j'évoquais les mesures de bridage préconisées par l’ARS et liées aux multiples dépassements de seuils nocturnes mesurés par l’étude d’impact acoustique, je relève en page 8 de l’avis de la MRAe ce qui suit :
« La MRAe recommande une mesure de bridage des aérogénérateurs lors des travaux agricoles à proximité des éoliennes, jusqu'à J+3 pour les travaux de moissons et de fauches. »
Ce cumul de périodes de bridage va nécessairement impacter la production électrique qui risque fort d’être bien en deçà des 18500 MW/an annoncés par Eolise en page 9 du document 1 de la description du projet.
Ce chiffre correspond en réalité à une puissance équivalente de 2,11 MW/h équivalent 100% compte tenu du rendement moyen de 23,5% appliqué par Eolise aux 9 MW de puissance installée..
Sensiblement atténuée par ces bridages, la production équivalente 100% sera probablement inférieure à cette prévision.
En conséquence, ce projet qui s'avère déjà préjudiciable, tant pour la qualité de vie des riverains que pour l’avifaune dont les nombreuses contributions dénoncent les effets délétères, est-il vraiment souhaitable ?
Quand on mesure son impact anecdotique en terme de contribution à une production électrique nationale et locale déjà excédentaire, eu égard à son rendement révisé à la baisse, et une baisse non négligeable puisque multifactorielle, il me semble que ce projet n’est de surcroît, pas économiquement viable.
Bien respectueusement
Contribution n°239 (Web)
Déposée le 19 novembre 2025 à 22h40
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
À la suite de la lecture de la contribution n°229 de M. et Mme Hay, je souhaite attirer votre attention sur l’absence de prise en compte des impacts concernant les habitations et les habitants du lieu-dit « La Maillaudière » dans les documents du projet, en particulier :
- l’étude paysagère,
- le dossier de photomontages,
- ainsi que l’analyse des effets cumulés.
Cela interroge d’autant plus que l’Aire d’Étude Immédiate (AIE) traverse directement le hameau.
Les résidents y subissent par ailleurs déjà les impacts du parc éolien « Les Champs Chagnots ».
Il apparaît donc essentiel que leur situation soit considérée de manière spécifique et transparente dans l’évaluation du présent projet.
Je vous remercie de bien vouloir prendre en compte cette demande d’éclaircissement et d’intégration dans l’analyse globale des impacts du projet.
Documents joints
Contribution n°238 (Web)
Déposée le 19 novembre 2025 à 20h30
J habite au lieu dit la Tifaille, je viens vers vous car je suis contre ce projet.
Je tiens à remonter une énorme interrogation sur le point du niveau sonore et vous invite a faire repasser les entreprises adéquats dans mon jardin le matin des l aube.
Je vous assure que nous n'entendons pas l autoroute mais bien le bruit des pales des nos 3 éoliennes deja presente en rotation.
Bientôt nous en aurons 6, je n'imagine même pas le bruit. Et la on veut en mettre 2 de plus avec ce projet.
Je vous invite a prendre en considération mon retour. Et vous demande de stopper ce projet. Il serait judicieux de refaire ces test sonore quand les 6 éoliennes seront en place côté coulommiers. J ouvrirais avec grand plaisir mon jardin afin de faire constater les naissances deja présente.
De plus, il serait judicieux de réaliser le test sur plusieurs périodes et a des horaires différents.
Contribution n°237 (Web)
Déposée le 19 novembre 2025 à 19h13
Document joint
Contribution n°236 (Web)
Déposée le 19 novembre 2025 à 16h38
Je veux ici, après avoir lu les réponses faites par le promoteur éolien aux recommandations de la MRAE , autorité environnementale indépendante et digne de foi, vous faire part de mon indignation.
Quand la MRAE évoque l’absence d’études des effets cumulés de ce projet sur l’environnement, la réponse du promoteur en forme de bras d’honneur est la suivante : l’ajout d’un parc de 2 éoliennes s’inscrit dans la continuité du parc des Champs Chagnot et vient peu faire évoluer l’ambiance des paysages locaux… la zone retenue s’inscrit dans un contexte agricole ouvert avec un motif éolien déjà présent. Autrement dit, ce n’est pas si grave d’en ajouter quelques unes en plus ! Même si leur taille est différente … Cela explique sûrement les insuffisances relevées par la MRAE en ce qui concerne les photomontages notamment depuis certains points hauts du territoire : le belvédère de Lusignan, celui de la tour de Guienne ou les points hauts de la vallée de la Vonne ou de la Boivre. On pourrait aussi citer le château de Montreuil -Bonnin qui est manifestement ignoré dans ce dossier.
Il est aussi légitime de s’interroger sur la qualité des estimations acoustiques présentées comme conformes à la réglementation alors que l’Agence Régionale de Santé affirme clairement le contraire. L’explication fournie par le promoteur éolien sur la proximité de l’autoroute A10 qualifiée d’ « élément anthropique avec un niveau acoustique notable » qui laisse à penser que sur ce point encore, c’est la démarche méprisante du « un peu plus ou un peu moins, ça n’est pas si grave » qui sert de réponse aux inquiétudes légitimes des riverains.
Il est évident en tous cas qu’on est très loin de la sincérité qui s’impose en application des articles L 122-1 et suivants du code de l’environnement.
Je vous remercie de bien vouloir formuler d’expresses réserves sur ce projet à l’issue de cette consultation.
Contribution n°235 (Web)
Déposée le 19 novembre 2025 à 12h45
Le promoteur présente présente trois variantes d'implantation d'éoliennes sur un même site, avec un nombre variant de deux à trois éoliennes. Or, le dossier devrait présenter des alternatives sur d'autres sites.
Ce point est d'ailleurs relevé par la MRAe qui constate que le dossier ne présente pas de recherches sur d'autres sites alternatifs.
Je m'oppose donc à ce projet.
Contribution n°234 (Web)
Déposée le 19 novembre 2025 à 12h42
En complément de mon observation n° 232, je lis dans l'avis de la MRAe que "La MRAe relève qu’il serait opportun de réaliser des photomontages à partir du belvédère du site classé de Lusignan et de celui de la Tour de Guienne qui sont sur des points hauts de la vallée de la Vonne et de la vallée de la Boivre, afin d’évaluer l’impact visuel depuis ces deux points".
Cela confirme que les photomontages ont été réalisés de manière à minimiser les impacts.
Il y a donc lieu de refuser ce projet.
Contribution n°233 (Web)
Déposée le 19 novembre 2025 à 12h37
Le dossier précise que des études géotechniques seront faites pour constater la nature du sous-sol et adapter le cas échéant la nature des fondations pour assurer la stabilité de l’ouvrage.
Le dossier précise que le site retenu présente un aléa fort dû au retrait-gonflement des
argiles et un risque sismique modéré, la commune de Boivre-la-Vallée étant localisée en zone 3.
Quand ces études seront-elles conduites ? Qui en aura connaissance ? De quelle manière ?
Il est, pour le moins, étonnant qu'un promoteur qui se présente comme étant un spécialiste de l'éolien (comme tous les autres qui écument notre secteur !), ne prévoit de faire réaliser ces études qu'une fois l'autorisation préfectorale émise.
Permettez-moi de ne pas être très sereine de savoir que des éoliennes vont être érigées dans de telles conditions, dans des zones présentant des dangers.
Je m'oppose à ce projet.