Contribution n°287 (Web)
Déposée le 25 novembre 2025 à 12h12
Produire pour exporter : le non-sens électrique de trois éoliennes de plus
Je souhaite exprimer mon refus de l’implantation de trois nouvelles éoliennes sur notre commune, qui compte déjà treize machines en fonctionnement. Cette opposition s’appuie sur plusieurs constats factuels concernant la production réelle de l’éolien en France, son incohérence environnementale, son non-sens économique et le déséquilibre profond entre intérêts industriels et impacts locaux.
L’incohérence nationale : surproduction éolienne et exportation
Les chiffres nationaux montrent une contradiction majeure entre l’ambition affichée de lutter contre le réchauffement climatique et l’utilité réelle de l’éolien produit en France.
Pour rappel les données 2024 :
11 000 éoliennes en fonctionnement
22 500 MW installés à terre et 1 500 MW en mer
Production annuelle : 46 TWh, soit en moyenne 5 200 MWh par heure
Variabilité extrême :
minimum : 180 MWh (0,4 % de la production nationale)
maximum : 19 400 MWh (32 % de la production)
Variation d’un facteur de 1 à 100 en quelques heures.
Cette instabilité rend la production difficilement intégrable au réseau sans stockage massif, qui N'EXISTE PAS en France.
EXPORTATION massive de l’électricité éolienne
En 2024, la France a exporté 90 TWh d’électricité, soit deux fois la production éolienne annuelle.
Une analyse heure par heure montre que plus de 80 % des heures, l’électricité éolienne n’a AUCUNE utilité pour la France (et donc pour les habitants ruraux qui voient leur campagne défigurée) et doit être exportée, souvent à prix très bas, voire à prix négatif.
On construit donc de nouvelles éoliennes pour produire une électricité qui ne sert pas aux Français, mais que l’on revend à l’étranger.
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Le discours trompeur : “couvre les besoins de 10 000 habitants”
On explique aux habitants que “l’éolien local couvre les besoins de X habitants”.
C’est factuellement faux dans notre cas pour deux raisons :
1. L’électricité produite n’est pas consommée localement, mais injectée sur le réseau national.
2. Dans 80 % des heures, elle est revendue à l’étranger car excédentaire.
Les habitants supportent l’impact visuel, sonore, foncier et écologique, mais la production est destinée à d’autres pays ou perdue dans les fluctuations du marché européen.
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Une énergie dépendante des subventions : sans aides publiques, l’éolien n’est pas rentable
Les chiffres récents confirment que les nouveaux projets éoliens ne sont pas viables sans argent public.
Prix garanti en 2024 :
Dernier appel d’offre : 87,6 €/MWh
Prix moyen du marché : 53 €/MWh
Le prix subventionné est 65 % plus cher que le prix réel du marché.
C’est l’État — donc les contribuables — qui financent cette différence.
Marché négatif : un système déséquilibré
En 2024, le prix du marché a été négatif pendant 352 heures, en raison de la surproduction éolienne et solaire.
Pourtant les exploitants éoliens :
continuent de vendre leur production à près de 100 €/MWh pour les contrats anciens,
ou reçoivent une subvention couvrant jusqu’à 35 % de leurs pertes pour les contrats plus récents.
Les exploitants privés sont garantis de ne pas perdre d’argent.
Les habitants, eux, payent l’impact et le coût public, sans aucun retour.
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L'argument climatique ne tient pas face au mix électrique français
La France dispose déjà d’une électricité très bas carbone :
France : 30 g CO₂/kWh
Moyenne Europe : 220 g
Allemagne, pourtant championne de l’éolien : 390 g
L’ajout d’éoliennes ne fait pas baisser significativement notre empreinte carbone, qui est déjà parmi les plus faibles au monde.
En revanche, l’éolien nécessite des centrales d’appoint (gaz), ce qui peut même augmenter certaines émissions en période de faible vent.
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Conclusion : un projet inutile pour la nation et injuste pour les habitants
Ce projet d'implantation de trois nouvelles éoliennes n’apporte :
aucun bénéfice climatique mesurable,
aucun bénéfice local,
aucune réduction de CO₂,
aucune utilité réelle pour la consommation française,
aucun retour économique pour les habitants,
mais en revanche :
une saturation visuelle et sonore,
une injustice territoriale,
une dégradation du cadre de vie,
une consommation de subventions publiques disproportionnée,
un équipement destiné majoritairement à l’exportation.
Pour toutes ces raisons, je demande le rejet du projet d’implantation des trois éoliennes supplémentaires sur notre commune.
Contribution n°286 (Web)
Déposée le 25 novembre 2025 à 12h06
Monsieur le Commissaire-Enquêteur,
Monsieur le Référent du dossier,
Les contributions n°65 et n°97 avaient un objectif simple : faire prendre conscience de l’ampleur de l’impact du projet sur les hameaux voisins, dont l’étude d’impact reconnaît elle-même les niveaux de sensibilité paysagère : 9 hameaux en sensibilité très forte, 5 en sensibilité forte, 2 en sensibilité modérée, soit 16 hameaux concernés, sans même compter ceux oubliés.
Cela représente des dizaines de maisons, des familles, des riverains directement affectés dans leur quotidien, dans leur vie, tous les jours.
Et quelle est la seule réponse apportée par le pétitionnaire ?
Encore et toujours : un copier/coller de son étude d’impact.
On finit presque par comprendre l’intérêt de remplir des méga-serveurs : on y stocke des copier/coller, qui eux-mêmes servent ensuite à justifier la construction des mêmes parcs éoliens qui nécessitent… ces méga-serveurs. La boucle est presque parfaite.
Le photomontage de l’Ausigère est accompagné d’une légende qui force l’incrédulité :
« Les éoliennes marquent le paysage… mais leur taille reste inférieure au bosquet situé au sud-est des habitations, ce qui permet de relativiser leur taille. »
Relativiser 160 mètres d’acier grâce à… un bosquet ?
Ce serait drôle si ce n’était pas destiné à évaluer l’impact sur des habitants bien réels.
En pièces jointes : les photos issues du cahier de photomontages, vous pourrez constatez comment le bosquet relativise l’ensemble …. c’est pathétique !
Et l’argument suivant n’est guère plus sérieux :
« Leur taille réduite… leur nombre limité… comparable à un parc unique… »
Ici, le pétitionnaire cumule soudainement les parcs de notre territoire – Champs Chagnots, Grandes Brandes, La Chapelle – pour affirmer que tout cela “ne fait qu’un parc”. Pourtant, lorsqu’il s’agit d’évaluer les effets cumulés, il exige que chaque parc soit étudié séparément. Additionner quand ça arrange, dissocier quand ça dérange : une gymnastique qui en dit long.
Mais le plus regrettable reste ceci :
même lorsque des citoyens expriment leur inquiétude, leur désarroi, leur sentiment d’encerclement,
la réponse se limite à recoller les mêmes paragraphes.
Nous avions déjà lu l’étude d’impact. merci.
Documents joints
Contribution n°285 (Web)
Déposée le 25 novembre 2025 à 10h40
La presse régionale de ce matin 25 novembre se fait l'écho de l'opposition municipale et des habitants de Boivre la Vallée.
Je vous joins le lien et l'article de presse afin que vous puissiez en prendre connaissance.
Je vous demande d'émettre un avis défavorable au projet éolien en question.
Cordialement
Philippe Guinard
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/boivre-la-vallee/nous-avons-atteint-le-seuil-de-saturation-visuelle-et-nous-ne-souhaitons-pas-devenir-une-zone-industrielle-le-projet-eolien-a-boivre-la-vallee-suscite-une-vive-opposition-1763997022
« Nous avons atteint le seuil de saturation visuelle et nous ne souhaitons pas devenir une zone industrielle » : le projet éolien à Boivre-la-Vallée suscite une vive opposition
https://www.lanouvellerepublique.fr/vienne/commune/boivre-la-vallee/nous-avons-atteint-le-seuil-de-saturation-visuelle-et-nous-ne-souhaitons-pas-devenir-une-zone-industrielle-le-projet-eolien-a-boivre-la-vallee-suscite-une-vive-opposition-1763997022
AbonnésCet article est réservé aux abonnés numériques. Envoyer à un amiEnvironnement - Vienne Le parc éolien de Champs Chagnots est actuellement composé de trois éoliennes.
© (Photo fournie par la mairie de Boivre-la-Vallée)Par RÉDACTIONPublié le 24/11/2025 à 16:10mis à jour le 24/11/2025 à 20:27La consultation du public sur le projet de « Parc éolien de La Chapelle », situé dans la commune de Boivre-la-Vallée, à La Chapelle-Montreuil, se poursuit jusqu’au 8 décembre 2025. Le projet porte sur deux éoliennes d’une hauteur de 160 mètres et un poste de livraison. Celles-ci seraient implantées dans la continuité du parc éolien des Champs Chagnots composé de trois éoliennes.La commune de Boivre-la-Vallée, des associations ou collectifs très actifs sur le territoire comme Bien vivre en Val de Boivre (autour de cent adhérents), Les Oiseaux de Boivre-la-Vallée (autour de 350 adhérents), ou Isabelle Dupont, propriétaire du Château de Montreuil-Bonnin, sont vent debout contre le projet, principalement, parce qu’il y a saturation, mais, pas seulement, pour cette raison.« Nous avons atteint le seuil de saturation visuelle »Ainsi, Dany Dubernard, la maire de Boivre-la-Vallée, rappelle et motive la position du conseil municipal en la matière : « Notre commune héberge, actuellement, treize éoliennes, construites ou en construction. Si le projet de La Chapelle aboutit, leur nombre s’établira à quinze auxquelles doivent être ajoutées cinq éoliennes en limite immédiate (deux aux Forges et trois à Coulombiers). Le conseil municipal considère qu’il n’est pas tolérable pour notre territoire de bocage, pour le bien vivre de ses habitants, pour la préservation d’espèces protégées et pour la mise en valeur de notre patrimoine d’en avoir plus. Nous avons atteint le seuil de saturation visuelle et nous ne souhaitons pas devenir une zone industrielle. »« Demander l’arrêt du saccage de notre cadre de vie »Jean-Michel Premaud, conseiller municipal, membre de Bien vivre en Val de Boivre qu’il représente, souligne que les Oiseaux de Boivre-la-Vallée, le Château de Montreuil-Bonnin avec les soutiens de la Demeure historique et de l’association des Amis du château de Montreuil-Bonnin ainsi que le conseil municipal de Boivre-la-Vallée « sont mobilisés ensemble pour demander l’arrêt de l’expansion des parcs éoliens sur le secteur déjà bien saturé et l’arrêt du saccage de notre cadre de vie, de notre environnement et de notre patrimoine ».Au nom du collectif Les Oiseaux de Boivre-la-Vallée, Virginie Braconnier ajoute que « le projet éolien est prévu au cœur d’un maillage d’écosystèmes sensibles et protégés, accueillant 149 espèces d’oiseaux, majoritairement patrimoniales, menacées et protégées. Les plaines agricoles et la vallée de la Boivre - couloir de migration, zone de halte, de nidification et de chasse - abritent busards des plaines, cigognes noires, élanions blancs, œdicnèmes criards, pies-grièches écorcheurs, pluviers dorés… Des grands migrateurs, passereaux et rapaces emblématiques, que notre association suit et protège tout au long de l’année. »« La dénaturation complète du paysage »Elle déplore que « dans son étude, le maître d’ouvrage minimise un risque avéré et documenté : la mortalité aviaire par collision avec les éoliennes, tout en invisibilisant la richesse exceptionnelle du site ». Enfin, déplore Isabelle Dupont : « Si le projet aboutit, il participera à la dénaturation complète du paysage du fait de la saturation visuelle liée aux dix-huit éoliennes, déjà, construites ou en projet dans le périmètre immédiat du village. Il sera visible depuis la forteresse de Montreuil-Bonnin, monument historique classé, emblématique du territoire, en totale incohérence avec les efforts de restauration et de sauvegarde entrepris ces dernières années. »Les opposants au projet éolien de La Chapelle unissent leurs compétences pour agir ensemble. Ils encouragent, notamment, les Boivrevallésiens à apporter leurs points de vue sur les supports prévus à cet effet. Une pétition, mise en circulation sur mesopinions.com par Bien vivre en Val de Boivre, a, à ce jour, recueilli plus de 250 signatures.Le dossier est consultable sur le site registre-dematerialise.fr de même que les plus de 270 contributions déjà déposées en ligne. Jean-Yves Bellier, le commissaire enquêteur, tiendra une réunion de clôture de la consultation, à la salle polyvalente de La Chapelle-Montreuil, ce mardi 25 novembre, de 19 h à 21 h. Les opposants au projet y seront présents et comptent sur la présence d’un public nombreux.
Contribution n°284 (Web)
Déposée le 25 novembre 2025 à 10h34
Contribution n°283 (Web)
Déposée le 25 novembre 2025 à 09h42
la mise en place et la location du mas de mesure
le montage et suivi du dossier ( prestation à priori réalisée par Eolise)
les prestations de vos partenaires ( BE environnement, acoustique ,juriste etc )
l'indemnisation du propriétaire et de l'exploitant de la parcelle ZH8 (la ou se trouve le mas de mesure )
l'avance sur l'indemnité des propriétaires des parcelles ZH1 ZH3 ZH4 ZH7 et peut être d'autres impactés par les futures tvx
et ce que j'ai du oublier
je vous remercie
Contribution n°282 (Web)
Déposée le 24 novembre 2025 à 22h48
(cela vient également en complément des contributions de Monsieur Alain Armouet n°270 et 271)
Monsieur le Commissaire-Enquêteur,
Monsieur le Référent du dossier,
Commençons par un constat simple : il devient particulièrement pénible de devoir refaire sans cesse les démonstrations, puisque le pétitionnaire se contente invariablement de copier/coller des passages de son étude d’impact – encore une fois ici, en réponse à mes contributions n°86 et n°88 qui démontraient déjà l’insuffisance de cette étude.
Difficile d’avancer dans ces conditions.
Le pétitionnaire continue d’ignorer les milliers de Grues Cendrées observées dans l’Aire d’Étude Rapprochée (AER) en 2024.
Ces données proviennent de FauneFrance, base pourtant citée comme source par EOLISE et AEPE Ginko eux-mêmes dans l’étude.
Mais étrangement, dès qu’il s’agit de les utiliser, plus rien : elles disparaissent.
À la place, on nous ressort systématiquement l’INPN — base non accessible au public en raison d’une attaque informatique et à priori données pas à jour — car elle permet commodément d’affirmer que l’espèce n’existe pas sur le secteur.
Doit-on en déduire qu’il ne veut pas voir les données que je fournis ? qu'il ne veut pas voir les données que la base citées dans l’étude fournit de fait ?
Ou qu’il n’est capable que de recopier l’étude ? Chacun jugera.
Et bien sûr, pour essayer d’évacuer l’espèce, il répète le fameux protocole d’inventaire dans l’AEI :
- les 7 matinées d’inventaire sur un cycle biologique (sur 365 jours approximativement), regroupant plein de sujets d’inventaires en même temps,
- dans un rayon de… 200 mètres autour du projet, comme si cette mini-prospection ponctuelle pouvait invalider des milliers de données actualisées couvrant toute l’AER, périmètre de référence pour l’étude avifaune.
Autre chose, sur la perplexité des données fournies dans mes contributions…
Puisque cela semble nécessaire, voici un rappel de base :
L’application Naturalist/FauneFrance géolocalise l’observateur, pas le vol de l’oiseau.
Elle rattache même l’observation au site FauneFrance le plus proche de l’observateur.
Ainsi, quand une observation apparaît “à 5 km” de l’éolienne, cela signifie simplement que j’étais à 5 km de la zone du projet, le vol se déroulait ailleurs.
La preuve ?
Je remets ma photo (prise en 2024, année de l’étude) montrant environ 1 000 Grues Cendrées passant à hauteur des éoliennes du parc des Champs Chagnots, voisin direct du projet « La Chapelle ».
L’application m’a positionnée à 5 km.
Évidemment : les grues ne passaient pas au-dessus de ma tête… je les voyais devant les éoliennes.
Je peux proposer une formation sur l’utilisation de l’application s’il le faut.
Un autre point, concernant cette fois-ci l’annexe qui indique que les grues ont un vol en altitude : Au-delà de ne pas toujours voler haut (cf photo jointe), elles se posent aussi pour s’alimenter.
Il s’agit pourtant d’une évidence écologique élémentaire.
Elles sont aussi surjettent à l’effet barrière.
Tout est invisibilisé. Cela en devient très très pénible .
Concernant également l’annexe jointe par AEPE Ginko, elle contient une carte LPO de 2021.
Je rappelle que la LPO a refusé de participer au projet EOLISE "La Chapelle", comme indiqué dans l’étude elle-même.
Il est donc légitime de s’interroger sur la validité de son utilisation.
Dernier point factuel, et non des moindres :
Ce jour même, à 17h, une douzaine de Grues Cendrées ont été observées à Jazeneuil, volant Sud–Sud-Ouest, c’est-à-dire dans l’AER du projet.
Fallait-il donc être exactement dans la ZIP, à la minute précise où elles passaient, pour que l’observation soit considérée valable ? Nous étions “au mauvais endroit au mauvais moment”, sans doute… mais toujours dans l’AER, qui reste – faut-il encore le rappeler – le périmètre officiel d’analyse de l’avifaune.
Pour rappel - Avis délibéré de la mission régionale d’autorité environnementale :
La distinction entre enjeu spécifique stationnel au sein de l’AER et l’AEI ne présente pas d’intérêt, les oiseaux ne se restreignant pas au périmètre d’une aire d’étude. Il est ainsi recommandé de retenir un enjeu par espèce, correspondant à l’AER, afin de maximiser la probabilité de tenir compte de toutes les espèces fréquentant l’AEI.
Source : Hauts-de-France sur le projet de parc éolien La Grande Fache sur les communes de Bachant et Saint-Rémy-Chaussée (59) - Étude d’impact de novembre 2024
https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/8473_avis_pe_la_grande_fache_bachant.pdf
Monsieur le Commissaire-Enquêteur,
- Je vous demande de constater l'absence de réponse pertinente aux contributions 86 et 88.
- De vous interroger également sur la validité de la carte LPO utilisée en annexe.
Enfin, je souhaite exprimer une inquiétude légitime :
Lorsque le pétitionnaire indique simplement “une réponse a été apportée”, cela suffit-il à considérer que la contribution est réellement prise en compte dans le processus d’Autorisation Environnementale ?
J’attends de votre part un éclaircissement sur ce point essentiel.
Documents joints
Réponse apportée
Bonjour,
Je vous. remercie pour la rigueur de vos contributions.
Les échanges entre le public et le pétitionnaire sont spécifiques à cette nouvelle procédure qu'est la consultation.
Précédemment les contributions du public faisant l'objet d'un PV de synthèse par le commissaire enquêteur à destination du pétitionnaire. La réponse était attendue sous 8 jours. La relation entre les contributions et les réponses étaient assurées par le commissaire enquêteur. Aujourd'hui vous avez l'opportunité d'informer le commissaire enquêteur sur la pertinence des réponses apportées ou leur absence. C'est un réel progrès. Il est bien évident qu'une absence de réponse interroge sur sa motivation selon l'intérêt que suscite le questionnement. Le rôle du commissaire enquêteur est de mettre en relation les avis afin d'apporter au service instructeur la mesure des points de vigilance mis en évidence par le public.
En conclusion, pour reprendre vos propos, le processus d'autorisation environnementale ne se suffit pas d'une réponse déclarée.
Bien à vous,
Jean-Yves BELLIER
Contribution n°281 (Web)
Déposée le 24 novembre 2025 à 22h31
Remarques sur les impacts sur notre paysage et sur l’annexe au cahier de photomontage.
La consultation de l’annexe au cahier de photomontages ajoutée récemment aux documents de consultation du dossier amène plusieurs questions. Il s’agit en particulier des photos prises de la terrasse du château de Montreuil Bonnin présentées en page 97 de ce dossier.
Pourquoi ne pas avoir orienté l’appareil légèrement plus à droite ? Plutôt que de photographier le joli cèdre à gauche, le photomontage aurait pu inclure à droite les 5 éoliennes en cours de montage sur Lavausseau et Benassay. Au total cela ferait donc 18 et non pas 13 éoliennes visibles au dessus de la ligne d’horizon depuis la terrasse du château.
Je suis surprise également des interprétations des rédacteurs de ce dossier car on peut lire en page 96 toujours au sujet de la vue depuis la terrasse du château :
« Les 2 éoliennes du projet viennent donc renforcer la présence du motif éolien en arrière plan, créant une ligne d’horizon animée ».
Ne faut il pas aimer particulièrement les éoliennes pour leur trouver ce type de qualité d’animation d’horizon ?? Il me semblait pourtant que le bureau d’études devait avoir un œil neutre et non partisan.
D’autre part il est étonnant que les photos complémentaires sur le site du château, soient prises par le porteur du projet lui même, en la personne de Mr Fournier, et non pas par le bureau d’études AEPE Gingko alors qu’elles sont intégrées dans un dossier à l’entête d’AEPE Gingko.
Ces questionnements sur le dossier s’ajoutent au problème de saturation de notre commune en projets éoliens comme cela a été dit dans de nombreuses contributions précédentes. Notre paysage est l’un des atouts qui entretient l’attractivité de notre commune. La multiplication des projets éoliens menace notre cadre de vie.
Pour ces différentes raisons je m’oppose à ce projet éolien à la Chapelle Montreuil et je remercie Mr le commissaire enquêteur de bien vouloir prendre en compte cette contribution.
Contribution n°280 (Web)
Déposée le 24 novembre 2025 à 21h51
Ce projet menace directement la qualité de vie et le cadre paisible de notre environnement résidentiel. Je vous remercie qu’il soit reconsidéré et annulé pour préserver la santé et le bien-être des habitants.
Contribution n°279 (Web)
Déposée le 24 novembre 2025 à 20h35
Quelques remarques rapides
Monsieur le Commissaire-Enquêteur,
Voici quelques remarques rapides sur l’étude acoustique de GANTHA réalisée pour le compte d’EOLISE.
L’étude acoustique a été réalisée avec des éoliennes VESTAS 126 3.8 MW STE. La puissance totale du champ est donc 7,6 MW. Dans la description du projet il est pourtant indiqué une puissance totale des deux éoliennes de 9 MW, supposées produire 18.500 MW/an. Pourquoi cette disparité ?
Les données brutes de mesure de bruit ne sont pas fournies. C’est pourtant le minimum pour valider la pertinence des résultats de la campagne de mesures.
Les photographies et plan des points de mesure ne permettent pas de valider aisément la position des sonomètres par rapport au parc projeté et leur orientation. Il n’est pourtant pas difficile d’indiquer l’azimut et la distance de l’éolienne la plus proche (indiquée par ailleurs sur un autre plan).
Par contre, aucun des points de mesures acoustiques n’est à l’intérieur des maisons qui est pourtant dans la ZER (Zone à Emergence Règlementée) ! Les emplacements sélectionnés ne sont pas des points de vie. Ils ne tiennent pas compte des résonances possibles à l’intérieur des maisons ou l’effet d’amplification possible du bruit par le toit, les cloisons ou les ouvertures.
Rose des vents long terme fournie par Eolise : où, quand, comment, par qui, appareils de mesures… ???
Pourquoi avoir considéré deux secteurs de 180 ° d’ouverture : secteur sud-ouest (SO) de 135°-315° et nord-est de 315°-135° ?
Cette astuce permet à GANTHA de multiplier artificiellement le nombre d’échantillons dans les secteurs considérés, classes de vent, et d’attribuer donc aux résultats une valeur statistique prétendument meilleure. Il fallait au minimum considérer deux secteurs d’ouverture plus réduite de 60° seulement, centrés sur les directions SO et NE des vents dominants.
Sans surprise, GANTHA n’hésite pas à parler et utiliser une « norme » NFS 31-114. Cette norme n’existe pas, il s’agit simplement d’un projet abandonné en 2017, faute d’accord entre les experts.
L’utilisation de l’indice fractile L50 (seuls les bruits observés pendant plus de 50% du temps des intervalles de mesure sont pris en compte) et de la méthode des médianes élimine justement les bruits les plus gênants pour les riverains.
Autre anomalie pas surprenante, comme d’habitude, GANTHA, page 50/112, intègre dans le bruit résiduel le bruit du parc voisin en fonctionnement. Cela n’a aucun sens physique car l’émergence (bruit ambiant, éoliennes en fonctionnement – bruit résiduel, éoliennes à l’arrêt) est calculée justement pour mesurer la gêne acoustique apportée aux riverains par l’existence de tous les parcs éoliens du secteur. Cette méthode augmente le bruit résiduel et diminue donc l’émergence dont la valeur est réglementée.
Dans ces conditions, étant donné la cascade d’approximations et erreurs, je vous demande de formuler un avis négatif sur ce projet.
Salutations distinguées.
T. de SAINT VICTOR
Contribution n°278 (Web)
Déposée le 24 novembre 2025 à 20h29
Monsieur le commissaire enquêteur,
Concernant la réponse du pétitionnaire P36 cherchant à montrer que la présence d’un
parc éolien n’impact pas ou peu l’offre touristique locale, je fais remarquer que
le label Gîtes de France ne semblerait pas faire bon ménage avec la proximité de zones industrielles éoliennes. Etonnant, non? Car à écouter tous les pro-éoliens et à lire les rapports des "experts" des Agences gouvernementales, des commissaires-enquêteurs, les aérogénérateurs ne génèrent aucune nuisance auditive et visuelle susceptible de perturber dangereusement le quotidien des riverains (nes) et des vacanciers.
Et pourtant, c'est bien pour ces 2 raisons que Gîtes de France refuse de décerner son label aux candidats en zone indus.
Nous ne pouvons donc pas être répertoriés par Gîte de France, les touristes ne viennent pas passer des vacances face aux éoliennes ou à proximité.
Comme j'ai pu le faire remarquer lors de votre venue, j'ai des remarques négatives sur le point de vue exceptionnel historique dégradé par les éoliennes de plus en plus nombreuses. Le parc de la Chapelle serait le plus proche, le plus impactant donc et contribuerait bien évidemment à l'effet d'encerclement.
Lors de la visite du site, j'ai pris la peine de vous faire entrer dans le gîte et la seule photos qui a été prise à un seul point de la terrasse (à gauche du logis) n'est pas suffisante pour représenter l'impacte visuel.
Je constate qu'il n'y a pas de photo de la droite du logis où les éoliennes seront très visibles tout comme du 1er étage du logis renaissance où en haut des escalier de la poterne.
Je m'oppose donc fermement à ce nouveau parc éolien et vous remercie , Monsieur el commissaire enquêteur de prendre en compte le volet tourisme et patrimoine dans vos conclusions.