Contribution n°296 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h07
Nous déplorons que les études naturalistes effectuées par le bureau d'étude ne se soient pas rapprochés des naturalistes présents localement. En effet, leur occupation du territoire est bien plus fiable et leurs données plus exhaustives que celles qui ont été effectuées dans le cadre de l'étude d'impact. Lors de la réunion d'information, le porteur de projet nous a répondu que ni lui, ni le bureau d'étude n'avaient le contact des associations ou des naturalistes présents sur la commune. Or, un coup de téléphone à la mairie ou une petite recherche internet aurait suffit à obtenir les contacts très rapidement. Il existe notamment un site : Sentinelles de la nature qui référence l'ensemble des associations et groupes visant à protéger la nature. Pour la plupart d'entre elles, le comptage et les inventaires faunistiques et floristiques font parties de leurs missions. Ça n'a pas été fait et l'étude en pâtit largement avec des données qui sont le plus souvent soit fausses, soit manquante. Ce qui témoigne, à mon sens encore, d'une certaine défiance vis-à-vis des locaux et, plus largement, de la protection de l'environnement.
J'attire votre attention sur le fait que jusqu'à présent, la plupart des cabinets d'étude qui ont effectué des études d'impact sur notre territoire avant l'implantation d'éoliennes se sont souvent contenté de faire des copier/coller des données récoltées par la LPO les années précédentes et ne se sont pas déplacées sur place pour constater par eux-mêmes la présence ou non de certaines espèces. D'autres, ré-adaptent ces copier/coller avec l'aide de l'IA. J'ignore si ça a été fait par le bureau d'étude mandaté par Eolise mais je vous invite à comparer les données entre elles. Je pense que ça peut être intéressant. Voici le site le plus utilisé par les précédents bureaux d'études pour effectuer ces copier/coller : http://vienne.lpo.fr
Dans tous les cas, pour vérifier les inventaires effectués par le bureau d'étude et en obtenir de plus fiables, je vous invite à vous rapprocher des institutions suivantes (liste non exhaustive évidemment) :
- Les oiseaux de Boivre-la-Vallée pour les inventaires aviaires (en particulier le busard pour lequel l'association effectue de la protection - j'y reviendrai plus tard, participant moi-même à la protection des nichées)
- Vienne Nature.
- France Nature et Environnement Vienne
- Poitou-Charentes Nature
- Conservatoire des espaces naturels nouvelles aquitaine
Contribution n°295 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h04
Contribution n°294 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 20h00
Car la vérité est simple : la branche “Groupe Éolise” qui porte les projets locaux ne génère aucun revenu. Aucun de ses parcs n’est en service. Sur une vingtaine de projets déposés, la plupart ont été refusés et les deux acceptés sont encore en procédure. Autrement dit, aucune des sociétés d'exploitation qui constituent la holding "groupe éolise" n'apporte de financement. Il ne peut compter que sur les apports des actionnaires de la société Eolise, des apports privés répétés.
La vraie question est donc la suivante : combien de temps des actionnaires, même fortunés, vont-ils continuer à financer des projets qui n’aboutissent pas ? Et que se passera-t-il si un aléa imprévu survient : une étude de sol plus chère que prévue, un nouveau recours, un raccordement plus coûteux, un permis annulé ?
Quand un projet repose entièrement sur la volonté de quelques individus de continuer à remettre de l’argent, et non sur une activité qui génère ses propres revenus, c’est un modèle fragile. C’est légitime de s’interroger sur la capacité réelle d’Éolise à mener un projet de plusieurs millions d’euros jusqu’au bout.
Il est également important de noter que, jusqu’à aujourd’hui, Éolise a déjà investi plusieurs dizaines de millier d'euros par projet pour arriver au stade de l’accord préfectoral (sur le business plan il est indiqué 434 000€), principalement pour couvrir les études de faisabilité, les démarches administratives et les frais juridiques liés à la demande de permis. Avec 21 projets en parallèle, cela représente un investissement total de plusieurs millions d'euros.
Cela représente une somme considérable pour un modèle économique qui repose uniquement sur des financements privés et des projets qui n’ont pas encore abouti.
Est-ce que le groupe Eolise peut publier les frais engendrés par l'ensemble des projets depuis 2016 qu'elle existe ? Et peut-elle donner les garanties financières qu'elle est encore viable malgré ces frais de plusieurs millions d'euros ? Peut-elle donner des informations quand à l'origine de ces fonds ?
Contribution n°293 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 19h24
Hier soir en réunion publique, sur leur site et sur le dossier, Eolise aime se présenter comme un “développeur poitevin”, enraciné localement et proche du territoire. Mais dès qu’on ouvre les documents officiels, ce récit s’effondre complètement.
La réalité, c’est qu’Eolise n’est pas une petite entreprise locale : c’est une pièce d’un montage bien plus large appelé “Groupe Éolise”, une holding conçue pour empiler des sociétés de projet, dont aucune n’a encore mis un seul parc en service. Une structure financière, pas une entreprise territoriale.
Et quand on regarde qui possède réellement la société Eolise, la surprise est de taille.
Les trois actionnaires ne sont absolument pas des acteurs poitevins :
– BETA 4 SPRL, société belge appartenant à Antoine Brebion (lui-même domicilié en Belgique)
– CONTINO SPRL, autre société belge
– et seulement un actionnaire français : Julien Pezzetta
Conclusion : Eolise est majoritairement contrôlée depuis la Belgique, pas depuis le Poitou. Pourtant, dans leurs brochures et présentations publiques, aucun mot sur cette double présence belge, aucun mot sur la structure réelle du groupe, aucun mot sur la façon dont les décisions et les bénéfices remontent à l’étranger.
Ce silence n’est pas anodin.
Quand une entreprise veut installer des machines de plusieurs millions d’euros dans un territoire rural, la moindre des choses serait d’être transparente sur qui détient quoi, qui finance, qui décide, et où va réellement l’argent.
Se revendiquer “poitevin” tout en étant détenu par des sociétés belges : c’est plus qu’un embellissement. C’est une présentation trompeuse.
D'autre part, le document “Capacités techniques et financières du projet de parc éolien de La Chapelle” indique que : " la société EOLISE a été créée en 2016 par M. Brebion, M. Pezzetta et M. Wambre en tant que dirigeants. " (page 8).
Or, d’après les statuts de la SAS EOLISE consultés et disponibles ici (https://entreprises.lefigaro.fr/eolise-59/entreprise-819810862), M. Wambre n’apparaît pas comme fondateur ni dirigeant à la création ; la liste des associés/actionnaires et la domiciliation indiquent d’autres réalités capitalistiques.
Cette contradiction factuelle est importante : elle rend mensongère la présentation officielle du porteur sur ses fondateurs et appelle une correction publique immédiate et la communication des pièces justificatives (statuts originaux, procès-verbaux de constitution, ou acte modificatif) pour rétablir la vérité.
Contribution n°292 (Web)
Déposée le 26 novembre 2025 à 09h50
Contribution n°291 (Web)
Déposée le 25 novembre 2025 à 17h55
Pour faire suite aux contributions 196 et 210, pouvez vous nous préciser quelles compensations sont prévues pour les arrachages de haies aux 2 endroits cités dans le dossier ?
Il a été évoqué lors du comité de projet en février des plantations dont vous ne parlez plus dans le dossier actuel.
Il est nécessaire de compenser ces arrachages par des longueurs beaucoup plus longues en nouvelles plantations.
Dans l'attente d'une réponse de la part des porteurs de projet.
Contribution n°290 (Web)
Déposée le 25 novembre 2025 à 16h15
La contribution n° 277 de la LPO doit particulièrement attirer votre attention. Parfaitement équilibrée et prudente, elle souligne la présence de plus en plus marquée que l'on peut observer de la présence de la cigogne noire (de la cigogne blanche aussi) sur notre territoire.
De surcroît, la contribution souligne la présence des espèces menacées.
Merci à vous de refuser ce projet si néfaste pour la nature et pour les gens.
Cordialement
Contribution n°289 (Web)
Déposée le 25 novembre 2025 à 15h28
J'habite de manière impuissant, dans une zone limitrophe à ce projet et malheureusement pleins d'autres à venir.
je crois que la majorité des arguments ont été transmit dans toutes les contributions qui précède la mienne.
Je vous demande de prendre réellement en considération le fait de pouvoir vivre dans un environnement que nous avons choisis, loin de tout service publique mais aussi loin de cette densité industriel qui ne profite cas certains.
La Vienne et les Deux Sèvres sont des départements magnifique, malheureusement sous coté qui sont sacrifié, bradé et complétement déconsidéré pour enrichir uniquement quelques entreprises aux capitalisme vert.
Ainsi, Monsieur le Commissaire Enquêteur je vous demande de prendre en considération mes arguments et de noter ma total opposition a ce projet.
Bien respectueusement,
Contribution n°288 (Web)
Déposée le 25 novembre 2025 à 13h33
Le mémoire en réponse d'Eolise concernant les impacts acoustiques prend en considération les bruits de fonctionnement des parcs existants et autorisés pour déterminer les bruits résiduels.
Ceci est en contradiction avec la jurisprudence Blanzay.
"5.4. Les Grandes Brandes
L’étude acoustique (décembre 2024), est antérieure à l’entrée en consultation publique du projet éolien des Grandes Brandes le 16 avril 2025, et autorisé par un arrêté préfectoral le 1ᵉʳ octobre 2025. De ce fait, le projet des Grandes Brandes n’est pas présent dans l’étude.
Afin de répondre aux nombreuses sollicitations émanent des contributions, le bureau d’études Gantha a inclus la présence de ce parc dans ces calculs sur les risques d’impact cumulés. Les résultats sont disponibles en annexe.
Dans ces conditions et avec un plan de bridage identique à celui présenté à la page 312 de l’EIE, le respect des exigences réglementaires au voisinage est assuré."
Page 61 du mémoire ( annexes )
https://www.preambules.fr/6415/download/component/125723/memoire-en-reponse-du-petitionnaire-aux-contributions-publiees-entre-le-12-octobre-et-le-05-novembre-2025
"Pour les calculs d'émergence le bruit résiduel correspond au bruit évalué avec tous les autres parcs en fonctionnement".
La jurisprudence Blanzay stipule que le bruit résiduel doit être calculé hors fonctionnement des parcs , et que les bruits de fonctionnement des parcs dpivent par contre être intégrés dans le bruit ambiant.
On comprend aisément que le delta entre bruits "normaux de la campagne " et bruits "des exploitations industriels " fait que les nuisances même en deça des normes sont insupportables, contrairement à ce que laisse supposer le respect de ces normes, sachant que chaque augmentation de bruit de 3 dB double l'intensité dudit bruit...
Contribution n°287 (Web)
Déposée le 25 novembre 2025 à 12h12
Produire pour exporter : le non-sens électrique de trois éoliennes de plus
Je souhaite exprimer mon refus de l’implantation de trois nouvelles éoliennes sur notre commune, qui compte déjà treize machines en fonctionnement. Cette opposition s’appuie sur plusieurs constats factuels concernant la production réelle de l’éolien en France, son incohérence environnementale, son non-sens économique et le déséquilibre profond entre intérêts industriels et impacts locaux.
L’incohérence nationale : surproduction éolienne et exportation
Les chiffres nationaux montrent une contradiction majeure entre l’ambition affichée de lutter contre le réchauffement climatique et l’utilité réelle de l’éolien produit en France.
Pour rappel les données 2024 :
11 000 éoliennes en fonctionnement
22 500 MW installés à terre et 1 500 MW en mer
Production annuelle : 46 TWh, soit en moyenne 5 200 MWh par heure
Variabilité extrême :
minimum : 180 MWh (0,4 % de la production nationale)
maximum : 19 400 MWh (32 % de la production)
Variation d’un facteur de 1 à 100 en quelques heures.
Cette instabilité rend la production difficilement intégrable au réseau sans stockage massif, qui N'EXISTE PAS en France.
EXPORTATION massive de l’électricité éolienne
En 2024, la France a exporté 90 TWh d’électricité, soit deux fois la production éolienne annuelle.
Une analyse heure par heure montre que plus de 80 % des heures, l’électricité éolienne n’a AUCUNE utilité pour la France (et donc pour les habitants ruraux qui voient leur campagne défigurée) et doit être exportée, souvent à prix très bas, voire à prix négatif.
On construit donc de nouvelles éoliennes pour produire une électricité qui ne sert pas aux Français, mais que l’on revend à l’étranger.
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Le discours trompeur : “couvre les besoins de 10 000 habitants”
On explique aux habitants que “l’éolien local couvre les besoins de X habitants”.
C’est factuellement faux dans notre cas pour deux raisons :
1. L’électricité produite n’est pas consommée localement, mais injectée sur le réseau national.
2. Dans 80 % des heures, elle est revendue à l’étranger car excédentaire.
Les habitants supportent l’impact visuel, sonore, foncier et écologique, mais la production est destinée à d’autres pays ou perdue dans les fluctuations du marché européen.
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Une énergie dépendante des subventions : sans aides publiques, l’éolien n’est pas rentable
Les chiffres récents confirment que les nouveaux projets éoliens ne sont pas viables sans argent public.
Prix garanti en 2024 :
Dernier appel d’offre : 87,6 €/MWh
Prix moyen du marché : 53 €/MWh
Le prix subventionné est 65 % plus cher que le prix réel du marché.
C’est l’État — donc les contribuables — qui financent cette différence.
Marché négatif : un système déséquilibré
En 2024, le prix du marché a été négatif pendant 352 heures, en raison de la surproduction éolienne et solaire.
Pourtant les exploitants éoliens :
continuent de vendre leur production à près de 100 €/MWh pour les contrats anciens,
ou reçoivent une subvention couvrant jusqu’à 35 % de leurs pertes pour les contrats plus récents.
Les exploitants privés sont garantis de ne pas perdre d’argent.
Les habitants, eux, payent l’impact et le coût public, sans aucun retour.
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L'argument climatique ne tient pas face au mix électrique français
La France dispose déjà d’une électricité très bas carbone :
France : 30 g CO₂/kWh
Moyenne Europe : 220 g
Allemagne, pourtant championne de l’éolien : 390 g
L’ajout d’éoliennes ne fait pas baisser significativement notre empreinte carbone, qui est déjà parmi les plus faibles au monde.
En revanche, l’éolien nécessite des centrales d’appoint (gaz), ce qui peut même augmenter certaines émissions en période de faible vent.
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Conclusion : un projet inutile pour la nation et injuste pour les habitants
Ce projet d'implantation de trois nouvelles éoliennes n’apporte :
aucun bénéfice climatique mesurable,
aucun bénéfice local,
aucune réduction de CO₂,
aucune utilité réelle pour la consommation française,
aucun retour économique pour les habitants,
mais en revanche :
une saturation visuelle et sonore,
une injustice territoriale,
une dégradation du cadre de vie,
une consommation de subventions publiques disproportionnée,
un équipement destiné majoritairement à l’exportation.
Pour toutes ces raisons, je demande le rejet du projet d’implantation des trois éoliennes supplémentaires sur notre commune.