Contribution n°150 (Web)
Déposée le 3 juin 2025 à 15h12
Saint-Malo, le 3 juin 2035
Madame la Présidente,
Je vous écris au sujet du PLU de Saint Malo et plus particulièrement sur l’aménagement prévu dans le secteur de la Banneville, dit « Campus II ».
Je connais bien ce secteur pour y marcher souvent, quand je rends visite à ma sœur et mon beau-frère. C’est un lieu calme, encore en lien avec la nature verte -ce qui n’est pas le cas de beaucoup d’endroits à Saint Malo. C’est un espace qui mérite vraiment d’être protégé, surtout à une époque où il faut limiter l’artificialisation des sols.
Le PLU prévoit de construire sur ces terres. Or, d’après les données publiques, la ville pourrait répondre à ses besoins en logement sans étendre autant l’urbanisation.
Par ailleurs, j’affirme que le développement du Campus II, en plus de consommer de l’espace, ne semble pas justifié, ni du point de vue des logements, ni de celui de l’enseignement. Pourquoi la ville ne privilégie-t-elle pas la réhabilitation des logements existants ? et quelles mesures seront prises pour préserver les espaces naturels de la Banneville à long terme ?
Je vous remercie de prendre en compte mon avis et d’y répondre, s’il vous plait,
Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente, mes salutations respectueuses.
Bruno ROY
Contribution n°149 (Web)
Déposée le 3 juin 2025 à 14h54
Madame la Présidente ,
Je vous écris pour donner mon avis sur le PLU de la Banneville
Ce projet semble consommer déjà plus de terrain que ce qui est autorisé pour 2025 d’après ce qu’écrit le SCoT. Cela me surprend beaucoup. À quoi sert de fixer des limites si on les dépasse dès le départ ?
Je suis aussi inquiet de voir qu’on veut construire sur une zone en haut du bassin versant, là où l’eau s’infiltre facilement dans le sol. En mettant du goudron et du béton, on empêche cette infiltration et on augmente le ruissellement. Quelles seront les conséquences pour les quartiers situés plus bas ? A-t-on étudié ce risque ? Pouvez-vous dans votre enquête faire cette étude ?
En plus, ce projet ne respecte pas les règles prévues pour protéger les zones humides. Il semble aller à l’encontre des objectifs du plan de gestion de l’eau pour la Rance et le Frémur. Pourquoi ne pas plutôt réutiliser les terrains déjà urbanisés, comme dans les quartiers UR ? Cela éviterait de prendre de nouvelles terres.
Je vous remercie de prendre en compte ces remarques. En effet, je trouve que ce projet me paraît mal adapté aux besoins réels et aux urgences écologiques d’aujourd’hui.
Veuillez recevoir, Madame la Présidente, mes salutations respectueuses.
Jean LESCANNE
Contribution n°148 (Web)
Déposée le 3 juin 2025 à 14h13
Voici un ensemble de remarques, suite au rapport de la Mrae,
Je pense que St Malo devrait justifier le besoin d'accueillir 1 745 et 2 745 habitants supplémentaires à échéance 2034.
Il n'est pas démontré que la capacité du territoire (dans un contexte de changement climatique) est en mesure d'accueillir le projet de PLU. Le SCot de GMVA a d'ailleurs été récemment annulé sur cette base.
Le projet de PLU est en effet trop important, dans une ville littorale telle que St Malo, pour préserver correctement l'environnement (cadre de vie, biodiversité, qualité et quantité d'eau). Le rapport de l'Autorité environnementale fait clairement apparaître "un décalage entre les projections démographiques de St Malo et les tendances de l'Insee". Les infrastructures d'eaux usées, les infrastructures routières et les périodes de sécheresse passées (quantité d'eau potable) montrent la vulnérabilité du territoire et la saturation progressive de la ville. En tant que citoyenne, je ne peux rester insensible à cela. Le PLU n'a pas évalué les incidences sur les déplacements non plus alors que les voies d'accès sont saturées, en particulier en pics saisonniers.
La consommation de 53,9 hectares d’espaces naturels agricoles et forestiers (ENAF) est prévue au PLU et les incidences ne sont pas évaluées, justifiées ni compensés. En application de la séquence européenne "éviter, réduire, compenser" (ERC), le projet de St Malo n'est pas soutenable pour l'environnement.
Résidences secondaires : Le mémoire en réponse de St Malo à la Mrae est sans équivoque : potentiellement 2700 résidences secondaires à venir, par l'application du PLU. Je note l'absence de volonté d'encadrer plus fortement l'augmentation exponentielle des résidences secondaires.
Enfin, les données retenues par St Malo sont trop anciennes pour évaluer la montée des eaux (PPRSM de 2017). La ville ne peut pas continuer de se cacher derrière l'Etat ( qui vient d'annoncer la TRACC trajectoire de trajectoire nationale à +4°C de réchaufffement climatique . Il est nécessaire d’identifier les secteurs potentiellement touchés dès à présent.
Ce projet de PLU n'est pas un projet de territoire et protecteur de l'environnement pour les habitants: c'est un projet politique en faveur des promoteurs immobiliers et du tourisme, qui risque de nous conduire à la saturation des ressources (eau et qualité des eaux de baignade, biodiversité, fragmentation des habitats) à la dégradation du cadre de vie (paysage, déplacements) et à la surfréquentation des ENAF.
Je m’oppose donc à ces changements.
En espérant que vous tiendrez compte de cet avis, mais surtout de l'avis de l'Autorité environnementale.
Contribution n°147 (Web)
Déposée le 3 juin 2025 à 14h11
Voici un ensemble de remarques, suite au rapport de la Mrae,
Je pense que St Malo devrait justifier le besoin d'accueillir 1 745 et 2 745 habitants supplémentaires à échéance 2034.
Il n'est pas démontré que la capacité du territoire (dans un contexte de changement climatique) est en mesure d'accueillir le projet de PLU. Le SCot de GMVA a d'ailleurs été récemment annulé sur cette base.
Le projet de PLU est en effet trop important, dans une ville littorale telle que St Malo, pour préserver correctement l'environnement (cadre de vie, biodiversité, qualité et quantité d'eau). Le rapport de l'Autorité environnementale fait clairement apparaître "un décalage entre les projections démographiques de St Malo et les tendances de l'Insee". Les infrastructures d'eaux usées, les infrastructures routières et les périodes de sécheresse passées (quantité d'eau potable) montrent la vulnérabilité du territoire et la saturation progressive de la ville. En tant que citoyenne, je ne peux rester insensible à cela. Le PLU n'a pas évalué les incidences sur les déplacements non plus alors que les voies d'accès sont saturées, en particulier en pics saisonniers.
La consommation de 53,9 hectares d’espaces naturels agricoles et forestiers (ENAF) est prévue au PLU et les incidences ne sont pas évaluées, justifiées ni compensés. En application de la séquence européenne "éviter, réduire, compenser" (ERC), le projet de St Malo n'est pas soutenable pour l'environnement.
Résidences secondaires : Le mémoire en réponse de St Malo à la Mrae est sans équivoque : potentiellement 2700 résidences secondaires à venir, par l'application du PLU. Je note l'absence de volonté d'encadrer plus fortement l'augmentation exponentielle des résidences secondaires.
Enfin, les données retenues par St Malo sont trop anciennes pour évaluer la montée des eaux (PPRSM de 2017). La ville ne peut pas continuer de se cacher derrière l'Etat ( qui vient d'annoncer la TRACC trajectoire de trajectoire nationale à +4°C de réchaufffement climatique . Il est nécessaire d’identifier les secteurs potentiellement touchés dès à présent.
Ce projet de PLU n'est pas un projet de territoire et protecteur de l'environnement pour les habitants: c'est un projet politique en faveur des promoteurs immobiliers et du tourisme, qui risque de nous conduire à la saturation des ressources (eau et qualité des eaux de baignade, biodiversité, fragmentation des habitats) à la dégradation du cadre de vie (paysage, déplacements) et à la surfréquentation des ENAF.
En espérant que vous tiendrez compte de cet avis, mais surtout de l'avis de l'Autorité environnementale.
Contribution n°146 (Web)
Déposée le 3 juin 2025 à 10h31
Je soutiens la contribution N°143 émise par l'EURL HOUDUSSE IMMOBILIER et la contribution N°145 de J-P GAMBIER.
Ces deux contributions sont des alternatives à l'artificialisation des terres agricoles.
Merci à ces deux contributeurs.
B. LE NORMAND
Contribution n°145 (Email)
Déposée le 2 juin 2025 à 21h59
Madame, Monsieur,
Veuillez trouver ci-joint une proposition de rezonage d'une parcelle agricole en parcelle constructible au Petit Paramé pour permettre à St Malo de se développer harmonieusement.
Cordialement
Jean-Paul Gambier
Document joint
Contribution n°144 (Web)
Déposée le 3 juin 2025 à 08h42
Je souhaite par ce courrier vous faire part de mon désaccord concernant le PLU qui impacte La Banneville.
Nous avons tous une responsabilité en matière d’aménagement du territoire, de préservation du cadre de vie et de respect des équilibres naturels.
Ce projet soulève à mon avis de sérieuses interrogations tant sur le plan de la mobilité que sur celui du cadre de vie des riverains, sans qu’aucune démonstration rigoureuse de son opportunité et surtout sans qu’aucune communication préalable n’aient été faites auprès des habitants de la Banneville.
Sur le volet des mobilités tout d’abord, l’introduction d’une nouvelle route en zone agricole, doublée d’une transformation radicale de l’avenue du Maréchal Juin, ne semble répondre à aucun besoin clairement identifié ni chiffré.
Aucun comptage actualisé des flux de circulation n’est produit, et l’absence d’étude “origine-destination”, pourtant demandée par la MRAE Mission Régionale d’Autorité Environnementale, fragilise considérablement la pertinence de ce projet.
Quant au cadre de vie, ce projet va générer une augmentation du bruit, la pollution de l’air, la congestion des routes, l’artificialisation de terres naturelles ou agricoles.
Ce sont les quartiers paisibles de Banneville et de Pont Robert qui, les premiers, en paieront le prix, dans un contexte où la population de Saint-Malo, vieillissante et stable, n’appelle nullement à une telle croissance immobilière. Ce constat est d’ailleurs confirmé par les projections INSEE et les recommandations des documents de planification régionaux.
Aussi, j’en appelle à votre professionnalisme pour interroger la cohérence de ce projet avec les exigences actuelles en matière de transition écologique, de sobriété foncière et de qualité de vie urbaine.
N’est-il pas paradoxal de revendiquer de la part de la mairie une stratégie “verte” tout en planifiant l’artificialisation de zones jusqu’alors préservées ?
Quels éléments concrets permettent d’affirmer que la mobilité future des habitants sera améliorée et non alourdie par cette extension urbaine ?
Je vous remercie sincèrement de l’attention que vous porterez à ces observations, dans l’espoir que votre commission contribuera à faire émerger une vision plus respectueuse et plus équilibrée de notre avenir commun à Saint-Malo.
Veuillez agréer, Madame, l’expression de ma considération distinguée.
Bénédicte ROY
Contribution n°143 (Web)
Déposée le 3 juin 2025 à 08h40
Je souhaite attirer l’attention de la commission d’enquête sur l’opportunité d’un reclassement en zone constructible (type UC ou AU) de la parcelle n°478 (feuille 000 VN 01), située Rue des Marettes à Saint-Malo, d’une superficie de 10 000 m².
Cette parcelle, aujourd’hui classée en zone agricole non protégée, est pourtant :
- en parfaite continuité urbaine avec le quartier résidentiel du Petit Paramé, et immédiatement adjacente aux dernières extensions urbaines.
- à proximité directe d’infrastructures structurantes de la ville : voie rapide, complexe sportif du Petit Paramé, zone commerciale de Leclerc, établissements scolaires et sportifs de la Croix Désilles, et du projet de Campus 2.
- desservie ou facilement raccordable aux réseaux existants (voirie, électricité, eau, assainissement).
Dans un contexte où la ville souhaite lutter contre l’étalement urbain, favoriser la densification maîtrisée et répondre à une demande forte de logements accessibles et diversifiés, ce terrain présente toutes les qualités pour accueillir un projet mixte à taille humaine, combinant habitat individuel et petit collectif, tout en respectant l’identité urbaine du quartier.
Je m’inscris pleinement dans l’esprit du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD), et en particulier :
- l’objectif d’une extension maîtrisée en continuité du tissu urbain existant, tel que défini en page 8 du PADD : « en accompagnant le développement par des extensions urbaines limitées mais nécessaires » ;
- la volonté de proposer des formes urbaines diversifiées (page 9) répondant aux besoins variés des ménages : logements collectifs en zone centrale, et habitat individuel ou semi-collectif en périphérie ;
- la logique d’utilisation économe du foncier, en valorisant des franges urbaines déjà connectées plutôt que de créer de nouveaux pôles ex nihilo.
Enfin, soucieux de respecter l’identité paysagère locale, je m’engage à prévoir un projet qui :
- préserve les haies et éléments bocagers existants en limite de propriété,
- intègre des cheminements doux,
- et veille à une intégration paysagère soignée dans la trame verte du quartier.
Je remercie la commission d’étude attentive de ma demande, dans l’espoir qu’elle puisse contribuer à un développement cohérent, durable, et bénéfique pour la ville de Saint-Malo.
Adeline Houdusse, pour EURL Houdusse immobilier
Contribution n°142 (Web)
Déposée le 3 juin 2025 à 07h34
Nous avons pris connaissance du projet d’aménagement de la zone d’activité « 10 AOP Montagne Saint-Joseph » prévue à proximité immédiate de notre propriété, à noter que le corps de bâtiment principal est classé "patrimoine remarquable". En tant que riverains concernés, nous souhaitons vous faire part de nos observations et questions, dans un esprit constructif.
Bande tampon de 15 mètres
Nous souhaitons confirmation qu’une bande paysagère d’au moins 15 mètres sera bien maintenue entre notre propriété et les premières constructions et/ou chemin de la zone d'activité. Il s’agit d’une mesure indispensable pour garantir une transition harmonieuse entre les espaces résidentiels et professionnels.
Nature des activités implantées
Nous avons compris qu’il s’agira exclusivement d’activités artisanales ou industrielles légères, et non de commerces ouverts au public. Merci de votre confirmation.
Hauteur des bâtiments et préservation des vues
Lors de l’instruction des futurs permis de construire, nous demandons que la hauteur maximale des bâtiments soit limitée à 6m en cohérence avec la zone résidentielle R+1+S. Une hauteur plus élevée risquerait de compromettre la vue et l’intégration paysagère du site. Merci de votre confirmation sur ce point.
Sécurité des cyclistes – circulation des poids lourds
La présence de pistes cyclables le long de la rue de la Grande Rivière jusqu’au carrefour est un atout majeur. De plus cette voie ne semble pas du tout adaptée à un trafic intense de poids lourds. Ainsi, nous suggérons d’interdire/controler l’accès à la rue de la Grande Rivière aux poids lourds, et ainsi garantir la sécurité des cyclistes.
Nuisances sonores et olfactives
Enfin, nous demandons que des dispositions soient prises pour garantir qu’aucune activité générant des nuisances sonores ou olfactives ne soit autorisée. La tranquillité du voisinage doit être préservée.
Nous vous remercions par avance de l’attention que vous porterez à ces remarques et souhaiterions un retour sur l'ensemble des points.
Nous restons à votre disposition pour toute discussion ou échange complémentaire.
Contribution n°141 (Web)
Déposée le 2 juin 2025 à 21h54
Veuillez trouver ci-joint une proposition de rezonage d'une parcelle agricole en parcelle constructible pour permettre à St Malo de se développer harmonieusement.
Cordialement