Contribution n°64 (Web)
Déposée le 25 mai 2025 à 23h23
Par ailleurs je soutiens pleinement la contribution n° 14 de M. Jugand très complète, très précise et pleine de recommandations qui relèvent de l’intérêt général.
Je souhaite compléter en exprimant plusieurs remarques sur le projet de PLU dont certaines ont déjà été exprimées par plusieurs contributeurs :
Risque de submersion marine : tous les experts du climat annoncent une accélération et un accroissement des risques de submersion, et notamment une élévation du niveau de la mer significativement plus importante que dans le PPRSM en vigueur, ce PPRSM est en cours de révision et je demande qu’on n’attende la finalisation de ce plan de prévention avant de finaliser le PLU de façon à mieux prendre en compte ces risques dans le futur PLU. Ne pas le faire serait incohérent.
Protection du patrimoine remarquable :
Malgré le recensement du patrimoine bâti remarquable, dans le zonage réalisé présenté dans le nouveau PLU toutes ces maisons remarquables ne sont pas toujours suffisamment protégées comme par exemple la maison remarquable du début du boulevard de Trehouart.
Il n’est pas fait mention dans ce projet des puits d'aération ou de visite de l'ancien aqueduc souterrain ( XVème siècle) qui alimentait l'Intra-muros en eau potable à partir de captages sur Saint Servan. C’est un élément de patrimoine qui justifierait une protection qui n’est pas prévu à ce jour. Ce patrimoine appartient à l'histoire de Saint Malo et Saint Servan et ne doit pas être oublié, ni abîmé.
Interdire totalement toute construction au pied des remparts
Revoir à la baisse les projets du Naye : Limiter la constructibilité de la totalité du terre-plein du Naye à une hauteur de 8 mètres et limiter la constructibilité du terre-plein de la gare maritime de la Bourse à une hauteur de 5 mètres ;
Protection des arbres : plusieurs zones boisées n’apparaissent plus dans le nouveau zonage et de nombreux grands arbres (> 15-20 m) ne sont pas identifiés : cela montre qu’il manque dans ce plan un référencement plus exhaustif des grands arbres à protéger et prévoir autant d’espaces boisés classés que dans le PLU en vigueur.
Protection des terres agricoles : Le projet actuel continue à transformer des terres agricoles en terre à bâtir au détriment des besoin en maraichage et de la nécessité de produire et de consommer plus « local » alors qu’il existait des alternatives : je demande de réviser ce projet en supprimant totalement toute nouvelle emprise sur les terres agricoles.
Je demande que des solutions alternatives à la transformation de terres agricoles soient sérieusement étudiées avant de finaliser le PLU : étudier toutes les surfaces urbaines « mal occupées » et notamment les très nombreux parkings de zones commerciales, les combles non encore aménagés des grands immeubles existants, de nombreuses constructions récentes qui ont été réalisées avec un seul étage voir deux alors qu’il aurait pu y avoir un ou deux étages de plus sans inconvénient et c’est encore plus vrai dans les constructions commerciales. C’est évidemment plus difficiles de prendre des terres agricoles mais c’est beaucoup mieux pour le développement durable et pour l’intérêt général.
Contribution n°63 (Web)
Déposée le 25 mai 2025 à 21h23
J’habite depuis plus de 25 ans à Tourlourette dans le secteur de la Banneville. J’ajoute que ma famille (mes arrières grands parents, mes grands-parents, mon père, …) sont malouins depuis très longtemps. Avant d’acheter ma maison (avec mes parents, je suis maintenant co-propriétaire avec mon père depuis le décès de ma mère il y a 2 ans), je suis venu depuis mon enfance très régulièrement à Saint Malo.
Je suis donc directement concerné par le projet de l’OAP Campus 2, et je vous adresse ce courrier afin d’exprimer mon opposition à ce projet pour plusieurs raisons.
D’abord, je m’aperçois que mon logement et mon terrain sont intégrés sur les cartes du PLU sans que j’en ai été informé. Admettez que c’est une situation inadmissible que j’ai beaucoup de mal à endurer, d’autant que j’ai découvert cette situation sur la plateforme PLU de la ville de Saint Malo sans jamais avoir été informé par les services de la municipalité.
Aucun des membres de l’urbanisme ne me confirme ou non cette décision pénible pour moi. C’est une atteinte aux droits des propriétaires. J’aimerais que l’on me dise clairement si, dans le cas où cette section du PLU serait confirmée et mise en œuvre, je vais perdre mon logement, Que va-t-il se passer ?
D’autre part, je ne comprends pas les motivations de ce PLU et son application dans le secteur Campus2, j’affirme que l’objectif municipal affiché de 530 logements/an est largement surévalué. Le besoin réel, estimé entre 240 et 290 logements par an selon les données INSEE et les scénarios raisonnables, montre que Saint-Malo peut répondre à ses besoins de croissance sans consommer 52 hectares de terres agricoles. Cette consommation est en contradiction flagrante avec la loi Climat et Résilience ainsi que les objectifs ZAN et le SRADDET Bretagne. Pourquoi persister dans un projet aussi consommateur de foncier alors que la réhabilitation du bâti existant est plus rapide, moins coûteuse et conforme aux engagements climatiques ? Pourquoi sacrifier des terres agricoles pour construire des logements qui seront majoritairement occupés par le tourisme et des locations courte durée ou saisonnières ?
A cela s’ajoute le fait que ce projet va réduire la capacité des terrains à absorber l’eau et provoquer une augmentation des ruissellements, ce qui n’est vraiment pas une bonne chose à mon avis car pouvant aggraver les inondations sur le territoire malouin (sans compter, toujours concernant l’eau, que Saint Malo est structurellement en déficit et doit importer de l’eau, alors que le projet impliquera forcément une augmentation de la consommation du fait des nouveaux arrivants).
Par ailleurs, la transformation de l’avenue du Maréchal Juin de 2×2 voies en 1×2 voies, est réalisée sans étude d’impact du trafic. Cette transformation augmente le risque de congestion et compromet la sécurité de tous. Comment justifier l’absence d’étude de trafic pour un projet aux implications aussi lourdes ? Se rappelle-t-on des bouchons lors de la dernière route du Rhum, lorsque qu’une voie avait été neutralisée ?
Enfin j’estime que ce projet met en péril l’équilibre environnemental de notre hameau, d’autant que la Banneville accueille des espèces protégées comme les chauves-souris ou des orchidées rares.
De plus, la fragilité juridique du projet, indiquée par la MRAe, mettrait la Ville de Saint Malo en situation de contentieux probable.
Enfin, l’argument de besoin universitaire ne tient pas : les effectifs étudiants actuels sont stable, aucune école n’a souhaité s’implanter sur ce campus. Le vieillissement démographique, la désaffection progressive pour l’enseignement en présentiel et la baisse des effectifs scolaires dans la ville remettent profondément en cause la pertinence de ce projet.
Je vous remercie pour votre attention et reste à votre disposition pour toute question complémentaire.
Veuillez recevoir, Madame la Présidente, l’assurance de ma considération distinguée.
Contribution n°62 (Web)
Déposée le 25 mai 2025 à 20h09
Madame Anne RAMEAU
Madame Marie-Isabelle PERAIS
Monsieur Jean-Christophe BUAILLON
Membres de la commission d’enquête publique
Objet : Contribution à l’enquête publique – Observations sur l’OAP Campus II dans le cadre de la révision du PLU de Saint-Malo
Madame, Monsieur,
Dans le cadre de l’enquête publique relative à la révision du Plan Local d’Urbanisme de la ville de Saint-Malo, et plus précisément à l’Orientation d’Aménagement et de Programmation (OAP) dite « Campus II », je souhaite vous faire part de mes vives réserves sur le projet tel qu’il est actuellement présenté.
Résident concerné par le devenir de notre territoire, je considère que ce projet, dans sa forme actuelle, soulève de nombreuses questions d’ordre environnemental, social et urbain, et ne répond pas de manière cohérente aux véritables enjeux du secteur.
⸻
1. Prioriser la mobilisation du parc de logements existants
Selon les données de l’ADBEH et de l’INSEE, Saint-Malo dispose d’un important réservoir de logements vacants, sous-occupés ou appelés à se libérer d’ici 2050 – estimé à environ 11 000 unités. Un volume bien supérieur aux besoins qui motivent l’urbanisation prévue dans le cadre de l’OAP Campus II.
Réhabiliter ces logements coûterait deux à trois fois moins cher que la construction neuve, tout en respectant les objectifs de sobriété foncière inscrits dans la loi Climat et Résilience (ZAN). Pourquoi alors artificialiser davantage de foncier alors que des alternatives plus sobres, économiques et rapides sont à portée de main ?
Une comparaison coûts/bénéfices entre réhabilitation et construction a-t-elle été réalisée dans le cadre du projet ?
⸻
2. Un projet “Campus” sans logements étudiants : une incohérence majeure
Intitulé « Campus II », ce projet n’intègre pourtant aucun logement étudiant. Cela interroge, d’autant plus que la population étudiante locale est relativement modeste (environ 2 300 étudiants en 2024) et dépend d’établissements extérieurs comme l’IUT de Rennes. La fermeture annoncée de l’IFSI en 2025 va par ailleurs accentuer cette dynamique.
Dans ce contexte, sur quels besoins réels repose ce projet ? Il donne davantage l’impression d’un prétexte à l’urbanisation que d’un véritable projet à vocation universitaire.
⸻
3. Des choix d’aménagement routiers contestables
La transformation de l’avenue du Maréchal Juin en 1x1 voie, accompagnée de la création d’un nouveau boulevard de délestage traversant une zone humide et longeant des quartiers résidentiels paisibles comme Banneville, soulève de fortes inquiétudes.
Aucune étude d’impact trafic sérieuse n’est accessible au public. Pourtant, les conséquences potentielles sont lourdes : congestion, bruit, pollution, nuisances pour les riverains. Je vous invite à exiger des réponses précises :
• Quels scénarios de trafic ont été modélisés ?
• Quelles alternatives de mobilité douce ou collective ont été étudiées ?
• Quelles mesures concrètes sont envisagées pour limiter les nuisances sonores et la pollution de l’air ?
⸻
4. Une densification verticale en rupture avec le tissu urbain
La possibilité d’ériger des bâtiments jusqu’à R+8 à moins de 30 mètres des habitations existantes pose des problèmes évidents : perte d’ensoleillement, vis-à-vis intrusif, nuisances sonores.
Dans un quartier pavillonnaire, ces constructions apparaissent en décalage total avec le cadre bâti. Elles contredisent les intentions affichées de « transitions douces » et de « mixité harmonieuse ».
Une densification raisonnée, intégrée au tissu existant, serait plus appropriée.
⸻
5. Des alternatives absentes du projet
Le projet n’explore pas d’autres options pourtant crédibles et cohérentes avec les objectifs de sobriété foncière :
• Surélévation d’équipements publics existants (IUT, lycées) pour créer des logements ;
• Transformation de parkings de surface en parkings silos, libérant du foncier ;
• Réutilisation de friches et dents creuses en zones déjà urbanisées.
Ces propositions pourraient répondre aux besoins sans étalement urbain ni artificialisation supplémentaire. Pourquoi ne figurent-elles pas dans le projet ?
⸻
6. Un avis environnemental ignoré
L’avis de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe), daté du 10 avril 2025, a pourtant été clair : le besoin d’urbanisation supplémentaire n’est pas démontré. La MRAe recommande explicitement de concentrer les efforts sur la densification maîtrisée et la réhabilitation du bâti existant.
Pourquoi ces recommandations n’ont-elles pas été intégrées dans la version actuelle de l’OAP Campus II ?
⸻
En conclusion, je formule les demandes suivantes :
• Que la commission émette un avis défavorable à l’OAP Campus II tel que présenté ;
• Qu’un moratoire sur les extensions urbaines soit instauré tant que les possibilités offertes par le parc existant n’ont pas été pleinement exploitées ;
• Qu’une étude complète d’impact (trafic, pollution, bruit) soit réalisée et rendue publique ;
• Que le projet soit revu en profondeur, dans le sens d’un urbanisme plus sobre, intégré, et respectueux des équilibres locaux.
Saint-Malo mérite une vision urbaine ambitieuse mais lucide, centrée sur les besoins réels de ses habitants, respectueuse de son environnement et fidèle à son identité.
Je vous remercie pour l’attention portée à cette contribution.
Veuillez recevoir, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération distinguée.
Marc-Antoine Bourgault
Résident à Saint-Malo
Contribution n°61 (Web)
Déposée le 25 mai 2025 à 17h39
Contribution n°60 (Web)
Déposée le 25 mai 2025 à 11h23
Ce patrimoine appartient à l'histoire de Saint Malo et Saint Servan et ne doit pas être oublié, ni abîmé.
Cordialement
Documents joints
Contribution n°59 (Web)
Déposée le 24 mai 2025 à 19h06
Le projet de zonage du PLU à proximité d’INTRA-MUROS (Uapm et Uap) n’est absolument pas adapté. En effet, il serait possible de construire à proximité des remparts des bâtiments beaucoup trop hauts. La ‘’SKYLINE MALOUINE’’ disparaitrait totalement.
Sur les quais ceinturant les remparts, il faut prévoir une impossibilité de construire à l’exclusion d’édicules (toilettes publiques …)
Sur le quai du Bajoyer, sur le terre-pleins de la Bourse et du Naye, je recommande de limiter les constructions à un seul niveau (4 ou 5 mètres) afin de préserver les vues sur la silhouette de la ville et sur les remparts classés au titre des Monuments Historiques.
Je souhaite rappeler que, dans la perspective de la reconstruction de la gare maritime du Naye, les commissaires enquêteurs avaient demandé l’édification d’un seul niveau à proximité de l’écluse, ainsi que l’abandon définitif du projet de passerelle.
Gustave Flaubert décrivait ainsi Saint-Malo :
« Saint-Malo, bâti sur la mer et clos de remparts, semble, lorsqu’on arrive, une couronne de pierres posée sur les flots dont les mâchicoulis sont les fleurons ». Je souhaite, comme de très nombreux malouins, que cette couronne de pierres soit toujours visible pour les futures générations. Nul de doit s’approprier le paysage.
Christophe BASTIDE
Ex adjoint au Maire de SAINT-MALO chargé du Patrimoine et des Grands Projets
Démissionnaire le 2 septembre 2024, étant opposé à la signature du permis de construire de la Gare Maritime du Naye et au non-respect des recommandations des commissaires enquêteurs.
Contribution n°58 (Web)
Déposée le 24 mai 2025 à 18h36
Je souhaite vous faire part de mon opposition à ce projet et demande la suspension de l’approbation du PLU tant qu’une étude relative au PSM n’a pas été réalisée : aucune prise en compte des données prévisionnelles de montées des eaux alors qu’il est très facile de constater à l’œil nu que le niveau de la mer est en constante progression.
N’oublions pas, Saint-Malo est en grande partie en zone inondable et c’est notamment dans ces zones qu’il est prévu une densification féroce peu compatible au regard des infrastructures d’assainissement, eaux usées et gestion de l’eau potable les réseaux ayant déjà atteints leurs limites puisqu’il nous est d’ores et déjà demandé de réduire notre consommation.
Le renouvellement de l’habitat est sans doute une nécessité mais avant de se lancer dans des grands travaux de suppression d’habitations pour y construire des immeubles dont les appartements sont achetés pour résidence secondaire, locations saisonnières ou en vue d’une future retraite, n’est-ce pas préférable de réhabiliter les milliers de logements vacants.
Concernant l’îlot 9 ( près de la gare, ancien projet sémaphore ), encore une construction R+7+S ??? en prévision dans un secteur particulièrement densifié et bétonné alors que des propositions végétalisées ont été suggérées.
D’ailleurs depuis quelques mois on peut remarquer que les rails (qui appartiennent au ministère des armées) sont peu à peu et discrètement recouvertes en toute discrétion ( joli maquillage ), ainsi que les rails de la rue Roosevelt.
Un tel projet est-il judicieux sur cette zone inondable et va accentuer très sérieusement une circulation déjà très dense à certaines heures.
En un mot, améliorons ce dont nous disposons. Il ne faut pas oublier que Saint-Malo est une station balnéaire de caractère et qu’il est temps d’arrêter de la défigurer
Je vous remercie de l’attention que vous porterez à mes commentaires.
Contribution n°57 (Web)
Déposée le 24 mai 2025 à 17h51
Je connais très bien la Banneville et quelques-uns de ses habitants, c’est un endroit où la nature verte est présente. Il faut arrêter de mettre du béton sur des terres agricoles. Ce sont les dernières terres végétales de St Malo. Pour la nature et la biodiversité faire cela va à contresens de tout.
C’est vrai que l’on a besoin de se loger mais il y a beaucoup de logements vides ou sous occupés à Saint Malo, il y a sûrement des possibilités légales pour que des gens qui recherchent des maisons en résidences principales puissent être prioritaires devant des gens qui recherchent des maisons en résidence secondaire. Vivre , travailler et se loger dans l’agglomération de St malo, c’est sûrement possible. C’est juste une question de volonté politique.
Bien sincèrement
Contribution n°56 (Web)
Déposée le 24 mai 2025 à 13h21
Ce plan ne tient aucun compte de la montée des eaux qui est alarmante. Aujourd'hui avec un coefficient de 54 la mer touche la chaussée du sillon, on ne peut plus passer par la plage pour rejoindre intramuros alors qu’il y a encore 7/8 ans la marée devait atteindre un coefficient de 80, voire 90 il y a une dizaine d’années.
C’est de l’inconscience pure et une prise de risque incommensurable…
D’autre part, la densification de ce secteur n’est-elle pas incompatible avec l’état actuel du réseau d’approvisionnement en eau « dite potable »……..?
En outre, il semblerait qu’au bas mot 2000 logements seraient complètement vacants à Saint-Malo mais que la réalité serait plus proche des 5000. Alors ne serait-ce pas plus cohérent, après une étude exhaustive de cet état de fait, de faire en sorte que ces habitations soient mises ou remises sur le marché avant de raser des maisons en parfait état habitées et de contraindre leurs occupants à déménager pour y construire de nouveaux immeubles dont les appartements sont pour une bonne partie achetés à titre de résidence secondaire, en vue d’une future retraite ou encore pour de la location saisonnière.
Les promoteurs prévoient une ou deux places de parking par logement
La circulation en cœur de ville est déjà bien dense à certaines heures de la journée, qu’en sera-t-il avec une telle densification ? Sans compter que durant la période saisonnière la ville est saturée de véhicules puisqu’il n’y a qu’un seul parking extérieur…
Ne parlons pas de la pollution ajoutée à celle déjà existante dans notre ville.
Contribution n°55 (Web)
Déposée le 23 mai 2025 à 18h54
En tant que résidente malouine et plus précisément résidente du hameau de La Banneville, je porte à votre connaissance mon opposition au projet de révision du PLU de Saint-Malo, notamment en ce qui concerne l’OAP Campus II.
En effet, un grand nombre de points m’interpelle dans le montage de ce dossier, à savoir :
• Non information et non concertation avec les résidents dont certains ont appris par le plus grand des hasards la préemption de certaines de leurs parcelles et la construction de collectifs aux abords de leurs terrains (voir ce qui a été fait à la place du Camping de la Fontaine aux Pèlerins, dénotant un mépris total pour les riverains),
• Suppression de zones humides et terres agricoles, pourtant indispensables à la biodiversité et à l’équilibre hydrique au profit d’une urbanisation massive insuffisamment justifiée et contraire aux objectifs du ZAN pour 2026,
• Station d’épuration existante déjà sous tension, d’où une saturation prévisible engendrant des déversements pouvant compromettre la qualité des eaux locales, ressources en eau potable en danger (au 15 mai de cette année, nous puisons déjà dans les réserves…), risques d’inondations etc…
• Agrandissement du Campus non justifié (nombre d’étudiants en baisse en Bretagne annoncé par la presse), suppression d’une partie de l’avenue du Maréchal Juin et construction d’une nouvelle route longeant les habitations : impact négatif sur un trafic déjà dense puisque cette voirie dessert Rothéneuf Cancale, St Méloir, St Coulomb et, durant la saison touristique l’ensemble de la Côte et de la Baie du Mont Saint-Michel, sans parler des coûts engendrés pour les contribuables,
• Nuisances sonores, olfactives, pollution atmosphérique non prises en compte...
Je vous remercie de bien vouloir prendre ces points en considération dans le cadre de l’enquête menée, et porter à la connaissance des résidents permanents de Saint-Malo et de son quartier de La Banneville les études d’impact réalisées.