Contribution n°85 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 11h00
J’ai livré pendant 4 ans sur des plateformes similaires, on sait comment ça glisse.
J’ai bossé à l’époque sur des tournées entre Rennes et Loudéac. Plusieurs fois par semaine, on vidait sur des ISDND avec des modules provisoires, des zones d’extension “temporaires”...
Puis c’est devenu permanent.
Ce que je vois ici, à Gueltas, c’est la même mécanique : des termes flous, une autorisation modifiée en cours, et une montée en régime masquée.
C’est pas pour gérer “la fin du site”.
C’est pour reconfigurer Gueltas en site régional, point.
Et si vous pensez que les riverains sauront ce qu’il se passe ?
Je vous dis non. Ils sauront trop tard.
Membre du Collectif GreenBretagne
Contribution n°84 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 10h45
Je suis de ceux qui livrent et qui observent. Pas besoin de badge pour voir qu’un site est en train de changer de nature.
Des sites comme ça, on en fait le tour. Et on voit tout.
Quand on commence à voir arriver des remorques bâchées venues de loin, des containers traités différemment, et un terrain qui s’étend par derrière, on sait.
Photos à l'appui.
On sait qu’on passe de centre local à plateforme régionale.
Et ici, ils le font sans même en parler clairement. Pas besoin d’avoir un diplôme pour le sentir.
Partisan du Collectif GreenBretagne qui défends les valeurs du prolétariats
Contribution n°83 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 10h38
La notion de déchets haut PCI n’est, en effet, qu’un nouveau cache- sexe de l’incinération directe des déchets et particulièrement ceux issus des activités économiques. En effet, puisque on doit retirer, à la source, le plus de matières organiques, le PCI des déchets augmente. Il faut bien en tenir compte pour calculer le dimensionnement de l’incinérateur.
Ces « HPCI » conduisent d’ailleurs à utiliser les mêmes fours d’incinération à grilles (grilles refroidies, c’est tout !) avec les mêmes facteurs de nuisances : dioxines, PFAS, etc… fosse, grapin, four, traitement des fumées …….tout cela est strictement identique à une usine d’incinération, et pour cause !
Contribution n°82 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 10h10
J’ai pris le temps de lire plusieurs pages du dossier, et j’ai même lu le résumé non-technique.
Et là, je découvre que tout est “relatif”, “probable”, “théorique”…
C’est pas un vrai projet ça. C’est une porte ouverte à toutes les dérives.
On parle de recyclage, de transition, mais à la fin on brûle tout. Et avec des “projets déjà identifiés” qu’on ne montre pas. C’est pas sérieux.
Je suis infirmière, pas ingénieure, mais moi je vois bien que ça va polluer.
Élise G., 48 ans, infirmière
Contribution n°81 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 23h56
On nous parle d’une "phase transitoire", mais on sait très bien que ça veut dire que ça va durer plus longtemps que prévu.
Et après, y’aura d’autres déchets, d’autres APC, et ils vont jamais s’arrêter.
Moi je fais de la route, j’ai vu des sites comme ça ailleurs. Ça commence petit, et ça finit énorme.
C’est pas un projet de territoire. C’est un plan industriel. Et les élus se taisent trop. Moi je dis non.
Moi je roule la nuit pour livrer, devinez où en Bretagne ?
J’ai transmis à la CGT cette enquête publique où je vois qu’une contribution a déjà été censurée !!!!
On a plus le droit de s'exprimer maintenant ? A quand les contrôles des contributions ?
C'est quoi cette plateforme capitaliste ?
Elle protège le prolétariat ? Les pauvres gens qui s'implique dans cette enquête publique alors que d'autres sont au lit ?
Yvan D., 39 ans, chauffeur routier
Membre du Collectif Grenbretagne
Contribution n°80 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 22h54
Je suis en Master, et j’ai bossé sur les filières CSR.
Ce qu’ils proposent ici, c’est un projet mal ficelé, sans logique environnementale.
Le rendement est faible, il n’y a pas de chaleur vendue, et le projet évolue en pleine enquête !
Même dans mes cours, on nous dit : “Un bon projet, c’est un projet clair, complet, transparent”.
Là c’est tout l’inverse.
Ce site va absorber tout ce que la Bretagne n’arrivera pas à gérer.
Et on appelle ça la transition ?
Agathe V., 24 ans, étudiante en environnement
Membre du Collectif GreenBretagne
Contribution n°79 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 22h07
Je suis la moins active de la centaine de membres de notre Collectif GreenBretagne et j'ai aussi participé dernièrement aux actions citoyennes à Aups dans le Haut-Var avec mes camarades d'Aura Environnement.
Moi je suis pas ingénieure, mais j’ai vu passer assez de projets dans ma vie pour savoir reconnaître un truc bizarre.
Avant c’était un centre d’enfouissement.
Maintenant on veut brûler, mais on nous dit que c’est “pas pareil”.
Ben si. C’est pareil. C’est du feu, ça crache, ça fume, et ça va empoisonner l’air.
Et avec toutes leurs “hypothèses”, “scénarios” et “évolutions techniques possibles”, on va finir avec une méga-usine qu’on pourra plus contrôler.
Mme Huguette L., 69 ans, retraitée à Vannes et j'ai travaillé dans les poubelles
Contribution n°78 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 21h53
J’élève mes enfants ici. Et ce que je vois, c’est un projet qui va nous enfermer dans un modèle de déchets qu’on veut dépasser.
Ils disent que c’est moderne, mais c’est juste un grand four pour brûler ce qu’on n’arrive pas à gérer autrement.
Et à la fin, c’est toujours chez les mêmes qu’on installe ça.
On veut pas de chaleur douteuse. On veut du tri, du recyclage, et du bon sens.
Mme Lucie B., 35 ans, mère de famille
Contribution n°77 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 19h59
C’est bien beau de dire qu’on va produire de l’énergie, mais moi je vois juste des piles de déchets qui vont finir dans une fournaise. Et le rendement, on en parle ? C’est des promesses, mais c’est flou tout ça.
Pourquoi toujours à Gueltas ? Pourquoi pas ailleurs, dans un endroit où ça pollue déjà plus ?
J’ai vu comment ça marche, et si on leur donne le droit de brûler tout ça, ça ne s’arrêtera jamais. Les gens vont être endormis par des fausses promesses. Mais moi, je vois clair !
Thierry, 44 ans, ouvrier
Contribution n°76 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 19h54
Je sais bien que le monde change, mais là on veut pas changer Gueltas en usine à déchets !
Je vois bien que c’est juste un prétexte pour continuer à bruler, plutôt que de vraiment faire l’effort de trier et recycler.
Et comment on va savoir si ça marche vraiment, leurs histoires de chaleur récupérée ?
Personne nous a expliqué concrètement.
Pourquoi faut-il toujours faire comme si on n’avait pas assez de ressources dans la région pour gérer ça ?
J’ai l’impression qu’on va tout cramer sans réfléchir.
Mme Nadine P., 61 ans, retraitée