Contribution n°87 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 13h02
Je ne travaille pas dans les déchets, moi je suis aide à domicile, mais à la maison, on parle beaucoup de ce qui se passe autour des décharges qu'ils appellent ISDND et pour nous c'est du "chinois", on y comprend rien à tout ce vocabulaire compliqué.
Ca change tout le temps, durant leur concertation c'était ca et on nous dit maintenant que ca va changer avec ce Sradett numéro 5.
C'est quoi cette nouvelle histoire !!! Avant c'était plus de stockage et moin d'incinération, maintenat c'est tout le contraire ?
Plus d'incinération et moins de stockage ?
L'ADDENDUM est plus important que l'ensemble du dossier DDAE déposé, c'est contradictoire avec le dossier DDAE déposé en préfecture ?
Entre Ploufragan, le site de Pontivy, et celui près de Saint-Thuriau, il n’y a jamais eu autant de camions croisés sur nos routes.
Quand on vit avec quelqu’un qui roule chaque semaine dans ces endroits, on finit par comprendre les ficelles :
➡️ On commence petit,
➡️ On promet que ça va rester local,
➡️ Puis les tonnages montent, les horaires s’allongent, et les installations provisoires deviennent définitives.
Ce que je lis dans le dossier ici, c’est le même scénario. En pire.
Moi je veux juste dire que les gens du coin ne sont pas naïfs, même s’ils n’ont pas de grands mots techniques.
Contribution n°86 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 11h50
On connaît tous comment ça finit, ces sites-là. J’en ai livré des sites comme ça. J’ai roulé pour des décharges dans le Finistère, le Morbihan, même jusqu’à Ploufragan.
Et à chaque fois, c’est pareil :
On commence “local”, “modeste”, et puis ça monte. Tonnages, horaires, camions de plus en plus loin.
Et les riverains ?
On leur promet du tri, du recyclage, de la chaleur…
Mais à la fin, c’est juste des tonnes à brûler ou à enterrer.
J’ai rien contre les sites bien tenus.
Mais celui-là, avec tous les flous, les chiffres qui changent, les promesses de réseau thermique sans réseau, ça sent pas bon les générations à venir.
Les gros dossiers sont trop lourd à lire en si peu de temps.
CONTRE 100 %
Je suis aussi chasseur dans une commune voisine et je me demande pourquoi les chasseurs de la Diane de Branguily ne se mobilisent pas CONTRE ou POUR ce projet d'incinération, ici !!!
Car si on est pas toujours écolos mais on sauve des animaux, et j'ai lu qu'il y avait 42 espèces d'oiseaux dont 33 espèces nicheuses potentielles ou avérées.
Qu'elles seront les impacts de cet incinérateur sur le sanglier qui est un animal intelligent (le chasseur français avril 2025) et qui a de l'empathie.
Comme le résume l'article en page 26," Nous, chasseurs de sangliers, ne devons pas rompre ce lien ténu qui nous unit à la nature et aux animaux. Notre responsabilité s'appelle "l'éthi-que". En respectant cette bète noire si évoluée et que nous chassons avec tant de passion, nous irons toujours de surprises en émerveillements dans cette nature qui est notre raison de vivre".
La foret de Branguily va ressembler à quoi dans les prochaines années si ce projet d'incinérateur de plusieurs millions de tonnes se faisait ?
Quel sera les futurs plans de chasse supervisés par le préfet du Morbihan qui visent le maintien de l’équilibre entre cultures, forêt et faune sauvage ?
On pourra consommer du sanglier avec qu'elles garanties ?
Contribution n°85 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 11h00
J’ai livré pendant 4 ans sur des plateformes similaires, on sait comment ça glisse.
J’ai bossé à l’époque sur des tournées entre Rennes et Loudéac. Plusieurs fois par semaine, on vidait sur des ISDND avec des modules provisoires, des zones d’extension “temporaires”...
Puis c’est devenu permanent.
Ce que je vois ici, à Gueltas, c’est la même mécanique : des termes flous, une autorisation modifiée en cours, et une montée en régime masquée.
C’est pas pour gérer “la fin du site”.
C’est pour reconfigurer Gueltas en site régional, point.
Et si vous pensez que les riverains sauront ce qu’il se passe ?
Je vous dis non. Ils sauront trop tard.
Membre du Collectif GreenBretagne
Contribution n°84 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 10h45
Je suis de ceux qui livrent et qui observent. Pas besoin de badge pour voir qu’un site est en train de changer de nature.
Des sites comme ça, on en fait le tour. Et on voit tout.
Quand on commence à voir arriver des remorques bâchées venues de loin, des containers traités différemment, et un terrain qui s’étend par derrière, on sait.
Photos à l'appui.
On sait qu’on passe de centre local à plateforme régionale.
Et ici, ils le font sans même en parler clairement. Pas besoin d’avoir un diplôme pour le sentir.
Partisan du Collectif GreenBretagne qui défends les valeurs du prolétariats
Contribution n°83 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 10h38
La notion de déchets haut PCI n’est, en effet, qu’un nouveau cache- sexe de l’incinération directe des déchets et particulièrement ceux issus des activités économiques. En effet, puisque on doit retirer, à la source, le plus de matières organiques, le PCI des déchets augmente. Il faut bien en tenir compte pour calculer le dimensionnement de l’incinérateur.
Ces « HPCI » conduisent d’ailleurs à utiliser les mêmes fours d’incinération à grilles (grilles refroidies, c’est tout !) avec les mêmes facteurs de nuisances : dioxines, PFAS, etc… fosse, grapin, four, traitement des fumées …….tout cela est strictement identique à une usine d’incinération, et pour cause !
Contribution n°82 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 10h10
J’ai pris le temps de lire plusieurs pages du dossier, et j’ai même lu le résumé non-technique.
Et là, je découvre que tout est “relatif”, “probable”, “théorique”…
C’est pas un vrai projet ça. C’est une porte ouverte à toutes les dérives.
On parle de recyclage, de transition, mais à la fin on brûle tout. Et avec des “projets déjà identifiés” qu’on ne montre pas. C’est pas sérieux.
Je suis infirmière, pas ingénieure, mais moi je vois bien que ça va polluer.
Élise G., 48 ans, infirmière
Contribution n°81 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 23h56
On nous parle d’une "phase transitoire", mais on sait très bien que ça veut dire que ça va durer plus longtemps que prévu.
Et après, y’aura d’autres déchets, d’autres APC, et ils vont jamais s’arrêter.
Moi je fais de la route, j’ai vu des sites comme ça ailleurs. Ça commence petit, et ça finit énorme.
C’est pas un projet de territoire. C’est un plan industriel. Et les élus se taisent trop. Moi je dis non.
Moi je roule la nuit pour livrer, devinez où en Bretagne ?
J’ai transmis à la CGT cette enquête publique où je vois qu’une contribution a déjà été censurée !!!!
On a plus le droit de s'exprimer maintenant ? A quand les contrôles des contributions ?
C'est quoi cette plateforme capitaliste ?
Elle protège le prolétariat ? Les pauvres gens qui s'implique dans cette enquête publique alors que d'autres sont au lit ?
Yvan D., 39 ans, chauffeur routier
Membre du Collectif Grenbretagne
Contribution n°80 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 22h54
Je suis en Master, et j’ai bossé sur les filières CSR.
Ce qu’ils proposent ici, c’est un projet mal ficelé, sans logique environnementale.
Le rendement est faible, il n’y a pas de chaleur vendue, et le projet évolue en pleine enquête !
Même dans mes cours, on nous dit : “Un bon projet, c’est un projet clair, complet, transparent”.
Là c’est tout l’inverse.
Ce site va absorber tout ce que la Bretagne n’arrivera pas à gérer.
Et on appelle ça la transition ?
Agathe V., 24 ans, étudiante en environnement
Membre du Collectif GreenBretagne
Contribution n°79 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 22h07
Je suis la moins active de la centaine de membres de notre Collectif GreenBretagne et j'ai aussi participé dernièrement aux actions citoyennes à Aups dans le Haut-Var avec mes camarades d'Aura Environnement.
Moi je suis pas ingénieure, mais j’ai vu passer assez de projets dans ma vie pour savoir reconnaître un truc bizarre.
Avant c’était un centre d’enfouissement.
Maintenant on veut brûler, mais on nous dit que c’est “pas pareil”.
Ben si. C’est pareil. C’est du feu, ça crache, ça fume, et ça va empoisonner l’air.
Et avec toutes leurs “hypothèses”, “scénarios” et “évolutions techniques possibles”, on va finir avec une méga-usine qu’on pourra plus contrôler.
Mme Huguette L., 69 ans, retraitée à Vannes et j'ai travaillé dans les poubelles
Contribution n°78 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 21h53
J’élève mes enfants ici. Et ce que je vois, c’est un projet qui va nous enfermer dans un modèle de déchets qu’on veut dépasser.
Ils disent que c’est moderne, mais c’est juste un grand four pour brûler ce qu’on n’arrive pas à gérer autrement.
Et à la fin, c’est toujours chez les mêmes qu’on installe ça.
On veut pas de chaleur douteuse. On veut du tri, du recyclage, et du bon sens.
Mme Lucie B., 35 ans, mère de famille