Contribution n°90 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 15h50
J’ai bossé sur un site comme ça. Et je ne veux pas que ça recommence ici.
J’ai fait 6 mois en intérim sur une plateforme CSR près de Toulouse.
On nous disait que c’était bien pour l’environnement, mais sur le terrain, c’était :
➡️ Des tonnages en hausse permanente
➡️ Des incinérations en flux tendu sans contrôle citoyen
➡️ Des riverains tenus à l’écart
➡️ Et zéro valorisation thermique réelle
Quand je vois Gueltas, je revois ce schéma. Et je sais comment ça finit.
Ce site ne doit pas devenir une usine invisible !!!!
Karim, membre du collectif Greenbretagne et fier de l'être.
Ma copine est de Gueltas
Contribution n°89 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 15h34
La création est un don, pas une décharge
Je ne suis pas expert technique, ni ingénieur, diplômé d’un parcours Sup’, mais j’ai accompagné des générations de familles ici.
On parle souvent de respect de la Création, de ce que nous laissons à ceux qui viennent après nous.
Transformer ce coin de campagne bretonne, à Gueltas, en point final d’une chaîne de combustion industrielle, sans vraie écoute, sans transparence, ce n’est pas acceptable.
On peut accueillir le progrès, oui.
Mais pas n’importe comment, ni à n’importe quel prix.
Alors que le cercueil de notre pape Fraçois sera transféré demain vers la basilique Saint-Pierre, je prie pour que les décideurs entendent autre chose que des chiffres.
Contribution n°88 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 15h22
à déchets de 225 000 T/an = silence radio ?
Le 4 avril 2025, la page Facebook de la mairie de Gueltas publiait un post illustré pour demander aux habitants de ne pas jeter un sac-poubelle au sol.
Nous partageons bien sûr cette exigence de propreté et de civisme local.
Mais nous nous permettons de poser une question simple :
Où sont les publications sur l’enquête publique en cours concernant un projet industriel de plusieurs centaines de milliers de tonnes de déchets par an, à quelques kilomètres du bourg ?
➡️ Aucun post.
➡️ Aucun relai visible de la part de Pontivy Communauté non plus.
➡️ Aucune mobilisation locale des associations mentionnées sur le site intramuros.org, qui reste vide à la date du 23 avril.
⚠️ Ce que cela révèle :
Un silence organisé ou une négligence grave ?
Dans les deux cas, le citoyen n’est pas correctement informé, alors que la législation impose une information claire, loyale et accessible (article L.123-1 du Code de l’environnement).
Marc-Claude de PORTEBANE
Fondateur et Porte-parole du Collectif GreenBretagne
Contribution n°87 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 13h02
Je ne travaille pas dans les déchets, moi je suis aide à domicile, mais à la maison, on parle beaucoup de ce qui se passe autour des décharges qu'ils appellent ISDND et pour nous c'est du "chinois", on y comprend rien à tout ce vocabulaire compliqué.
Ca change tout le temps, durant leur concertation c'était ca et on nous dit maintenant que ca va changer avec ce Sradett numéro 5.
C'est quoi cette nouvelle histoire !!! Avant c'était plus de stockage et moin d'incinération, maintenat c'est tout le contraire ?
Plus d'incinération et moins de stockage ?
L'ADDENDUM est plus important que l'ensemble du dossier DDAE déposé, c'est contradictoire avec le dossier DDAE déposé en préfecture ?
Entre Ploufragan, le site de Pontivy, et celui près de Saint-Thuriau, il n’y a jamais eu autant de camions croisés sur nos routes.
Quand on vit avec quelqu’un qui roule chaque semaine dans ces endroits, on finit par comprendre les ficelles :
➡️ On commence petit,
➡️ On promet que ça va rester local,
➡️ Puis les tonnages montent, les horaires s’allongent, et les installations provisoires deviennent définitives.
Ce que je lis dans le dossier ici, c’est le même scénario. En pire.
Moi je veux juste dire que les gens du coin ne sont pas naïfs, même s’ils n’ont pas de grands mots techniques.
Contribution n°86 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 11h50
On connaît tous comment ça finit, ces sites-là. J’en ai livré des sites comme ça. J’ai roulé pour des décharges dans le Finistère, le Morbihan, même jusqu’à Ploufragan.
Et à chaque fois, c’est pareil :
On commence “local”, “modeste”, et puis ça monte. Tonnages, horaires, camions de plus en plus loin.
Et les riverains ?
On leur promet du tri, du recyclage, de la chaleur…
Mais à la fin, c’est juste des tonnes à brûler ou à enterrer.
J’ai rien contre les sites bien tenus.
Mais celui-là, avec tous les flous, les chiffres qui changent, les promesses de réseau thermique sans réseau, ça sent pas bon les générations à venir.
Les gros dossiers sont trop lourd à lire en si peu de temps.
CONTRE 100 %
Je suis aussi chasseur dans une commune voisine et je me demande pourquoi les chasseurs de la Diane de Branguily ne se mobilisent pas CONTRE ou POUR ce projet d'incinération, ici !!!
Car si on est pas toujours écolos mais on sauve des animaux, et j'ai lu qu'il y avait 42 espèces d'oiseaux dont 33 espèces nicheuses potentielles ou avérées.
Qu'elles seront les impacts de cet incinérateur sur le sanglier qui est un animal intelligent (le chasseur français avril 2025) et qui a de l'empathie.
Comme le résume l'article en page 26," Nous, chasseurs de sangliers, ne devons pas rompre ce lien ténu qui nous unit à la nature et aux animaux. Notre responsabilité s'appelle "l'éthi-que". En respectant cette bète noire si évoluée et que nous chassons avec tant de passion, nous irons toujours de surprises en émerveillements dans cette nature qui est notre raison de vivre".
La foret de Branguily va ressembler à quoi dans les prochaines années si ce projet d'incinérateur de plusieurs millions de tonnes se faisait ?
Quel sera les futurs plans de chasse supervisés par le préfet du Morbihan qui visent le maintien de l’équilibre entre cultures, forêt et faune sauvage ?
On pourra consommer du sanglier avec qu'elles garanties ?
Contribution n°85 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 11h00
J’ai livré pendant 4 ans sur des plateformes similaires, on sait comment ça glisse.
J’ai bossé à l’époque sur des tournées entre Rennes et Loudéac. Plusieurs fois par semaine, on vidait sur des ISDND avec des modules provisoires, des zones d’extension “temporaires”...
Puis c’est devenu permanent.
Ce que je vois ici, à Gueltas, c’est la même mécanique : des termes flous, une autorisation modifiée en cours, et une montée en régime masquée.
C’est pas pour gérer “la fin du site”.
C’est pour reconfigurer Gueltas en site régional, point.
Et si vous pensez que les riverains sauront ce qu’il se passe ?
Je vous dis non. Ils sauront trop tard.
Membre du Collectif GreenBretagne
Contribution n°84 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 10h45
Je suis de ceux qui livrent et qui observent. Pas besoin de badge pour voir qu’un site est en train de changer de nature.
Des sites comme ça, on en fait le tour. Et on voit tout.
Quand on commence à voir arriver des remorques bâchées venues de loin, des containers traités différemment, et un terrain qui s’étend par derrière, on sait.
Photos à l'appui.
On sait qu’on passe de centre local à plateforme régionale.
Et ici, ils le font sans même en parler clairement. Pas besoin d’avoir un diplôme pour le sentir.
Partisan du Collectif GreenBretagne qui défends les valeurs du prolétariats
Contribution n°83 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 10h38
La notion de déchets haut PCI n’est, en effet, qu’un nouveau cache- sexe de l’incinération directe des déchets et particulièrement ceux issus des activités économiques. En effet, puisque on doit retirer, à la source, le plus de matières organiques, le PCI des déchets augmente. Il faut bien en tenir compte pour calculer le dimensionnement de l’incinérateur.
Ces « HPCI » conduisent d’ailleurs à utiliser les mêmes fours d’incinération à grilles (grilles refroidies, c’est tout !) avec les mêmes facteurs de nuisances : dioxines, PFAS, etc… fosse, grapin, four, traitement des fumées …….tout cela est strictement identique à une usine d’incinération, et pour cause !
Contribution n°82 (Web)
Déposée le 23 avril 2025 à 10h10
J’ai pris le temps de lire plusieurs pages du dossier, et j’ai même lu le résumé non-technique.
Et là, je découvre que tout est “relatif”, “probable”, “théorique”…
C’est pas un vrai projet ça. C’est une porte ouverte à toutes les dérives.
On parle de recyclage, de transition, mais à la fin on brûle tout. Et avec des “projets déjà identifiés” qu’on ne montre pas. C’est pas sérieux.
Je suis infirmière, pas ingénieure, mais moi je vois bien que ça va polluer.
Élise G., 48 ans, infirmière
Contribution n°81 (Web)
Déposée le 22 avril 2025 à 23h56
On nous parle d’une "phase transitoire", mais on sait très bien que ça veut dire que ça va durer plus longtemps que prévu.
Et après, y’aura d’autres déchets, d’autres APC, et ils vont jamais s’arrêter.
Moi je fais de la route, j’ai vu des sites comme ça ailleurs. Ça commence petit, et ça finit énorme.
C’est pas un projet de territoire. C’est un plan industriel. Et les élus se taisent trop. Moi je dis non.
Moi je roule la nuit pour livrer, devinez où en Bretagne ?
J’ai transmis à la CGT cette enquête publique où je vois qu’une contribution a déjà été censurée !!!!
On a plus le droit de s'exprimer maintenant ? A quand les contrôles des contributions ?
C'est quoi cette plateforme capitaliste ?
Elle protège le prolétariat ? Les pauvres gens qui s'implique dans cette enquête publique alors que d'autres sont au lit ?
Yvan D., 39 ans, chauffeur routier
Membre du Collectif Grenbretagne