Contribution n°2 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 20h16
En réalité, c’est une prison qui ne dit pas son nom. On y enferme des hommes et des femmes, qu’elles.ils soient « sans papiers » ou bien sortant d’une autre prison en attendant d’être expulsé.e.s. Les sortant.e.s de prison qui y sont enfermé.e.s exécutent une double peine pour le seul fait d’être étranger.e.s.
Jusqu’en janvier 2024, la loi permettait d’y enfermer des enfants. Cette situation est toujours d’actualité à Mayotte.
Ce sont des prisons pour étrangers aux conditions indignes. À onze reprises déjà, la France a été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) pour l’enfermement d’enfants dans les CRA, dont des nourrissons. De plus, les conditions d’enfermement sont largement décriées par tou.te.s : nourriture insuffisante, locaux insalubres et mal entretenus, impossibilité de mettre en place des mesures de distanciation lors de la pandémie de Covid. Ce projet s’inscrit dans une stratégie politique qui surfe sur un climat sécuritaire et xénophobe croissant, déjà affirmé par la promulgation de la loi immigration.
Contribution n°1 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 18h29
Bien cordialement
F P