Contribution n°52 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 15h42
1. Une étude des zones humides non conforme et dépassée
L’étude utilisée pour identifier les zones humides date de 2021, ce qui la rend obsolète, et elle n’a été réalisée qu’à partir de l’observation de la végétation. Or, la loi impose d’analyser aussi les sols, ce qui n’a pas été fait. La société porteur du projet, ne peut pas repousser à plus tard les vérifications nécessaires pour confirmer la présence ou l’absence de zones humides. La loi impose que l’étude d’impact soit complète au moment du dépôt et qu’elle contienne toutes les analyses obligatoires. Toute vérification réalisée après coup est interdite. Rien que ce point constitue une faute très grave qui justifie à lui seul un refus du projet.
2. Absence totale d’analyse des ombres portées
Le dossier n’étudie pas l’impact des ombres projetées par les pales, alors que des habitations se trouvent à proximité. Cet effet peut créer une gêne importante au quotidien pour les habitants (clignotement dans les fenêtres, stress, nuisances visuelles). L’absence d’analyse sérieuse est un point très préoccupant et qui justifie, lui aussi, un refus du projet.
3. Problèmes acoustiques annoncés dans le dossier
Les documents reconnaissent que des dépassements de bruit sont probables selon la météo et l’orientation du vent. Cela signifie que les éoliennes ne seraient conformes qu’en étant bridées, ce qui montre clairement que l’emplacement n’est pas adapté.
4. Une étude paysagère insuffisante
Les photomontages fournis sont de mauvaise qualité et ne permettent pas de comprendre l’impact réel du projet sur les paysages du secteur. Des vues importantes manquent, alors que les éoliennes seraient visibles de loin et transformeraient durablement le paysage local.
5. Des inventaires faune/flore incomplets ou trop anciens
Une partie des inventaires naturalistes remonte à plusieurs années et ne reflète plus la réalité d’aujourd’hui. Les enjeux pour les oiseaux et les chauves-souris sont pourtant importants dans ce secteur, mais ils ne sont pas correctement pris en compte.
6. Une société porteuse du projet sans capacité financière propre
Ce projet ne démontre à aucun moment en quoi il répond à un véritable besoin local. Il s’agit d’un projet porté par un opérateur privé, dont la motivation est avant tout financière, sans bénéfice concret, mesurable ni durable pour les habitants. La société créée pour porter ce projet n’a quasiment aucune capacité financière. Tout repose sur un financement extérieur, ce qui pose question pour l’entretien, la gestion à long terme et le démantèlement futur des machines. Cela signifie que la commune et les habitants prendraient les risques, tandis que les bénéfices seraient captés à l’extérieur. Le projet apparaît donc davantage conçu pour garantir un rendement économique à la société exploitante que pour apporter un véritable avantage à Beaune-d’Allier. Les nuisances resteraient ici, les profits partiraient ailleurs.
Conclusion
Le projet présente trop d’incertitudes, d’erreurs et de manques pour être accepté. Entre les études obsolètes, les éléments essentiels absents, les nuisances probables et l’impact environnemental mal évalué, les conditions ne sont pas réunies pour autoriser ces installations. Pour toutes ces raisons, je demande que ce projet soit refusé afin de garantir la protection des habitants, du paysage et du patrimoine naturel de Beaune-d’Allier.
Contribution n°51 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 15h08
Je suis CONTRE ce projet d’éoliennes.
Ces éoliennes industrielles sont tout SAUF écologique, ce n’est que de l’économique… C’est un mode de production d’électricité qui n’est pas fiable car lorsqu’il n’y a pas de vent, elles ne tournent pas, et quand il y a trop de vent, elles ne tournent pas non plus afin d’éviter l’emballement. On ne peut donc pas connaitre réellement leurs rendements.
Et quand on nous dit que cela ferra baisser les factures d’électricité, c’est bien le contraire que ça fait car nous payons déjà dans nos facture une partie qui reviens au soi-disant ENR, et ça va faire qu’augmenter…
La production nucléaire est déjà une production décarboner surcapacitaire.
NON AUX EOLIENNNES
Contribution n°50 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 14h46
Je suis totalement CONTRE ce projet d’éoliennes industrielles.
Habitant du lieu-dit La Vilaine sur la commune de HYDS, je suis directement impacté par ce projet car je suis situé dans l’aire d’étude immédiate. Je suis venu habiter dans ce lieu-dit pour être au calme et au milieu de la nature, avec ma famille et mes animaux. J’aime observer les beaux paysages qui nous entourent, et là, je vois sur votre étude paysagère que pour ne pas voir vos éoliennes, vous voulez « fermer les fonds de jardins » !!!! Et combien de temps mettrais la végétation que vous voulez implanter pour « cacher » les éoliennes sachant que leur base est déjà située à plus de 140 m au-dessus de chez moi. Regarder ma pièce jointe et CERTIFIE moi que je ne les verrai pas !!!
Ce n’est pas pensable de cloitrer les gens chez pour pouvoir installer des ventilateurs géants… Et si on laisse faire ce déploiement anarchique d’éoliennes, j’en aurais 6 à une distance de 2500 m dans mon champ de vision en comptant le projet de Lapeyrouse, ce qui m’es inconcevable.
Vous annoncé « l’absence de projets ou parc éoliens à moins de 14 km », ce qui est FAUX car votre projet est au milieu de deux autres projets, Lapeyrouse à moins de 5 km et Blomard/Saint Bonnet à moins 7 km. Je ne veux pas en encerclé par des éoliennes.
Je suis contre et resterais contre ces projets qui pourrissent la vie des gens, qu’ils soient proche ou loin car point rouge qui clignote à plus de 650 m d’altitude, ça se voit de très loin.
Et c’est mon déjà mon cas avec les éoliennes de Quinssaines.
Document joint
Contribution n°49 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 07h19
A la lecture du projet, on remarque que les 2 stations météo de référence dans l'étude sont toutes 2 au sud du projet alors que l'étude montre que le vent vient principalement de l’ouest. Dans la réalité la météo sur le secteur de Beaune est souvent bien différente qu'à vichy ou Saint Gervais.
Lors des mesures réalisées sur place, il n'a pas été rencontré de vent supérieur à 7 m/s
Par ailleurs, l'étude acoustique indique la nécessité de brider les éoliennes.
Au regard des plans de bridage, il semblerait que l'éolienne n3 sera quasiment en permanence à l'arrêt avec des vents d'ouest inferieure à 7m/s.
Pourquoi installer un équipement qui ne produira que qqs heures par jour voire pas du tout ?
Une eolienne qui ne compense pas l'empreinte carbonne de son acheminement et de sa construction en produisant de l'energie peut difficiement etre considerée comme une source d'energie verte.
D'après le PLU de la communauté de commune (https://data.geopf.fr/annexes/gpu/documents/DU_200071512/8137bf9a38d630f5f8738d4770be7ec5/200071512_reglement_20251007.pdf) , il y a certaine restriction concernant ce type de parcelle sur l'implantation des éoliennes.
"
* Sous réserve de respecter les conditions suivantes :
- être compatibles avec l’exercice d’une activité agricole, pastorale ou forestière du terrain sur lequel
ils sont implantés,
- ne pas porter atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages,
- que la superficie du projet ne dépasse pas 5000 m².
** Sous réserve de respecter les conditions suivantes :
- qu’une activité agricole, pastorale ou forestière soit maintenue sur le terrain sur lequel ils sont
implantés (il est entendu une activité de production équivalente à celle d’une parcelle de même
caractéristique),
- ne pas porter atteinte à la sauvegarde des espaces naturels et des paysages.
"
Les éoliennes et les chemins d'accès couvrent 8000m2 . Il semble bien difficile d'imaginer que l'activité pastorale de la parcelle soit maintenue dans ces conditions. L’atteinte au paysage de bocage bourbonnais ne me semble même pas à prouver
Au regards de ces éléments, je ne comprends pas pourquoi un projet, ne respectant pas le PLU, l'avis du conseil municipal et ne montrant clairement pas la rentabilité pour les 3 éoliennes, peut être maintenu sur ce site .
Je suis contre implantation de ces éoliennes
Contribution n°48 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 20h42
Je suis entièrement contre le projet éolien. Présent sur le territoire depuis ma naissance et ayant l’intégralité de ma famille sur place je ne peut pas cautionner la mise en place de parc éolien sur ce territoire qui gâcherai le paysage et porterai atteinte aux habitations. De plus je ne vois pas l’intérêt de l’éolien
Cordialement
Contribution n°47 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 17h50
Je soutiens le collectif qui sont contre implantation d'un Parc éolien sûr la commune. On à pas la Mer ni la montagne mais on à un paysage magnifique, un biotope fait de forêt, bois, prairies naturelles, étangs. La faune et flore est bien présentes. Je suis contre de tout ses projets éoliennes.
Cordialement
Mr PERRIER
Contribution n°46 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 16h50
Monsieur le Président,
Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint la contribution écrite du Département de l'Allier signée de M. Claude RIBOULET, Président du Conseil départemental.
Bien cordialement
Le Directeur Adjoint au développement durable
Document joint
Contribution n°45 (Web)
Déposée le 2 décembre 2025 à 10h04
Nous sommes actuellement en cours de création d’un gîte qui sera labellisé Gîtes de France, situé à proximité immédiate (montlebec )de la zone prévue pour l’implantation du parc éolien.
Ce projet représente pour nous un investissement financier important, comprenant :
travaux d’aménagement du bâtiment, engagement pour l’obtention du label Gîtes de France,prêt bancaire en cours.
L’implantation des éoliennes si près de notre hébergement touristique présente plusieurs risques majeurs :
Perte d’attractivité du gîte : nuisance visuelle, bruit, clignotements lumineux, modification du paysage.
Impact sur la clientèle touristique : les séjours en pleine nature et dans un environnement préservé sont un critère essentiel pour les vacanciers.
Conséquences financières directes :
perte de revenus liés à une baisse probable des réservations.
risque de perte du label Gîtes de France, celui-ci imposant des critères de qualité, dont l’environnement et le cadre paysager.
difficulté à rembourser le prêt bancaire contracté pour la création du gîte.
Je demande donc que ce risque soit pleinement évalué et pris en considération dans l’analyse du projet.
Contribution n°44 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 15h57
Ce sont les agriculteurs qui gagnent et encore ils n'ont pas compris l'engagement des bails emphytéotiques et l'obligation au moment de démantèlement quand le promoteur aura vendu et revendu son entreprise. Et peut être un jour suppression du PAC . Beurre et argent du beurre
Contribution n°43 (Web)
Déposée le 1 décembre 2025 à 11h47
Le promoteur a failli à une obligation fondamentale : prouver que son projet ne détruira pas la faune protégée.
• L’Autorité environnementale (MRAe) elle-même a jugé que la conclusion d’une absence d’incidences résiduelles sur les oiseaux et, surtout, les chiroptères (chauves-souris) n’était pas suffisamment étayée.
• Le problème majeur est méthodologique, comme l'a relevé M. Desmon dans un autre commentaire excellent: pour des éoliennes aussi grandes (jusqu'à 133 m de haut), l’étude d'impact a omis d’installer le seul dispositif permettant de connaître l’activité réelle des chauves-souris en altitude (un mât de mesure acoustique).
• Évaluer des risques de destruction déjà qualifiés de « très forts » sur certaines Pipistrelles sans avoir les données essentielles revient à produire une analyse tronquée. On nous dit que les mesures d’évitement seront renforcées, mais comment réduire un risque si l'on ne l'a pas correctement mesuré au départ ?. Le suivi de mortalité en exploitation ne servirait qu'à compter les victimes après le désastre.
Le promoteur a été obligé de compléter son dossier sur des points de base parce que la MRAe l'a exigé, mais cela montre un manque de rigueur initial.
• Ils n'avaient pas inclus d’analyse de l’impact des ombres portées (le clignotement des pales devant le soleil) sur nos habitations, alors que l'éolienne E3 est à 500 mètres de chez nous (504,2 m près de Montlebec, donc bien moins si on compte la dimension des pales) ! Ils ont ajouté une modélisation tardivement, uniquement sur recommandation de la MRAe.
• De même, la MRAe a dû demander des photomontages de meilleure qualité et l’étude d’une alternative pour l'implantation sur la ligne de crête. Le promoteur justifie le choix du "triangle" en disant que, de loin, ça ressemble à une ligne... Mais pour nous, et dans les hameaux comme Montlebec, Les Joberts ou Le Bas du Four, c’est bien un sentiment de présence et de saturation qui nous attend.
La plus grande préoccupation pour les habitants est que ce projet n'est pas un cas isolé, et l'étude tente de minimiser l'effet général de l'éolien dans notre secteur.
• L'étude d'impact prétend que l'effet de saturation visuelle est "très limité" et qu'il n'y a pas d’effets cumulés sur le paysage, car le projet de Beaune-d’Allier serait le seul parc compris dans un périmètre de 10 km autour des bourgs.
• Pourtant, l'étude elle-même reconnaît que deux autres projets éoliens (Deux-Chaises et Bellenaves) sont prévus dans un rayon de 20 km.
• De plus, pour ce qui est de l'impact sur les chiroptères qui font de grands déplacements (comme la Grande Noctule ou la Pipistrelle), l'étude admet qu'une incidence cumulée existera si des mesures de régulation similaires ne sont pas mises en place sur ces projets voisins.
• Comme il est dit quelquepart : l'impact cumulé n'est pas une simple addition (1 + 1 = 2). Quand de nombreux projets s’ajoutent autour de Montmarault et de notre territoire, le résultat est bien supérieur à la somme des parties (1 + 1 = 3). Ignorer ou minimiser ce sentiment d'encerclement par les machines et le risque réel pour la faune migratrice montre que le promoteur ne remplit pas son devoir d'évaluation complète.
En conclusion, le dossier est vicié dès la base sur l'écologie et minimise l'effet de saturation que nous subissons déjà. Il doit être refusé. Nous ne pouvons pas prendre un risque aussi "très fort" pour nos espèces protégées et accepter de dégrader durablement notre paysage sans même avoir les preuves que le promoteur sait ce qu'il fait.