Contribution n°61 (Web)
Déposée le 7 décembre 2025 à 14h39
Je n'ai pas l'honneur de connaître Madame Chantal Prevost et je viens de lire le courrier qu'elle a mis en ligne pour s'opposer à cette installation et je partage entièrement son avis.
Travaillant pour un établissement bancaire qui finance notamment les grandes entreprises électriques, je confirme que l'intérêt financier est le principal moteur de tous ces projets.
J'étais ravi de voir le projet éolien de Lapeyrouse être abandonné, ce n'est pas pour voir un projet identique être installé à quelques kilomètres de là.
L'extension de la mine de lithium à Beauvoir crée des nuisances suffisantes pour ne pas voir d'autres projets dans le même secteur remettre la tranquillité de celui-ci en cause.
J'ai choisi de m'installer dans un coin de campagne reculé justement pour sa tranquillité et la beauté de ses paysages, je m'oppose donc au projet éolien de Beaune d'Allier.
Contribution n°60 (Web)
Déposée le 7 décembre 2025 à 14h23
Contribution n°59 (Web)
Déposée le 7 décembre 2025 à 14h22
Contribution n°58 (Web)
Déposée le 6 décembre 2025 à 09h12
Document joint
Contribution n°57 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 18h09
Les paysages, les chemins de randonnée ,le cadre de vie ,la valeur du patrimoine naturel et bâti ! Ce serait anéantir le travail de mise en valeur du patrimoine par l'association culturelle de la commune de Beaune !
Contribution n°56 (Web)
Déposée le 5 décembre 2025 à 08h55
De plus, après consultation du document 2024-ARA-AP-1667 de la mission régionale d'autorité environnementale, nous constatons qu'aucunes de ces recommandations ne sont prises en compte dans les documents présentés dans l'étude publique (par exemple impacte des ombres sur les habitations les plus proches).
Dans ces conditions, comment se prononcer sur un projet avec un tel impact ? Nous exigeons de la Société Voltalia qu'elle refasse ses études d'impact sur nos biens situé au 860 et 868 route de Montlebec à Beaune d'Allier;
Nous nous interrogeons aussi sur la viabilité financière d'un tel projet quand une des éoliennes doit être bridée la plupart du temps et que les mesures du vent ont été réalisées à 200 m d'altitude plus haute. Nous ne pouvons que douter de la sincérité des documents fournis par Voltalia et de respecter une étude conforme, complète et respectant la loi.
Dans ces conditions nous sommes hautement défavorables à ce projet.
Merci de prendre en compte nos considérations.
Document joint
Contribution n°55 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 19h07
La France est un des pays au monde qui a la particularité de produire l’électricité la moins carbonée avec plus de 90 % de l’énergie électrique non émettrice de gaz à effet de serre , grâce à son nucléaire et à son hydraulique . L’électricité globale en France ne produit que 6 % de C02 .
La DGEC (Direction générale industrie et Climat ) reconnait que 60 % des aides publiques vont pour le seul secteur électrique qui est déjà décarboné !
Les aides profitent majoritairement à l’éolien .Elles privent donc beaucoup d’autres secteurs , bâtiment transport qui en auraient le plus besoin et qui génèrent plus de la moitié des émissions de C02 .
Le fonctionnement intermittent des éoliennes rend leur couplage indispensable avec des centrales à GAZ, productrice de C02
La filière GAZ –EOLIENNE est devenue un des principaux facteurs de croissance d’émission de gaz à effet de serre !!!!
C’est l’énorme paradoxe et l’incroyable illusion de l’éolien. : Plus il y a d’éoliennes , plus on pollue car le vent n’est pas une énergie renouvelable , c’est une énergie intermittente aléatoire et non pilotable et plus cher nous payons notre électricité !
Question à la commission d’enquête : Existe-t-il une étude récente validée par les services de l’état démontrant un potentiel éolien indéniable basé sur des mesures de force de vent probante sur la commune de Beaune d’Allier pouvant justifier une demande d’autorisation environnementale par Voltalia ?
Dans un dossier de plus de mille pages , le pétitionnaire se contente seulement d’ évoquer des mesures de vent prises à Saint Gervais d’Auvergne situé à plus haute altitude 725 m , soit 200 m d’altitude de plus qu’à Beaune et à Vichy situé bien plus au sud et à plus basse altitude . Aucun relevé périodique de mesure de vent sur site n’apparait au dossier, ,ce qui n’est pas légal laissant ainsi le champs libre au pétitionnaire de présenter un plan d’affaire sans véritable fondement .
En effet : le potentiel de production annuel des 3 éoliennes est de : 9 MW X 24h x 365j = 78840 MWh
Le chiffre d’affaire moyen annuel sur les 4 premières années pleines ressort à 1490 000€ /an avec un prix du MWh de 65 € .
Le nombre de MWh produit ressort à 1490 000€ /65€ =22 923 MWh /an
Le Taux de charge = 22 923 MWh / 78840 MWh = 29 % !!!!! sans tenir compte des mesures de bridage et de l’obsolescence des éoliennes conduisant à diminution de production avec le temps ; résultat exagérément surévalué quand la moyenne nationale est de 22 % avec une majorité des parcs éoliens situés dans les régions Nord et Est France bien plus ventées !
Dans ces conditions ,le chiffre d’affaire s’écroule mettant en perte le projet et conduisant le pétitionnaire à ne pas pouvoir tenir ses engagements , notamment le démantèlement en fin de parcours.
En vous remerciant de tenir compte de mon avis négatif sur ce point du projet parmi bien d’autres , recevez mes meilleures salutations
Bruno Mercier
Contribution n°54 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 18h14
-Impact sur la paysage dans cette region de tourisme avec atteinte à la biodiversité , nuisances d'installation , coût et difficulté de desinstallation non evalués pour le proprietaire du site d'implantation .
-Pollution lumineuse et sonore pour les residants
-Nuisance pour les oiseaux
-Energie fournie non permanente qui necessite d'autres installations pour prendre le relais
-Energie trop chère :preference pour les centrales nucleaires qui fournissent une energie permanente et tres bon marché .
Contribution n°53 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 15h43
Je suis totalement CONTRE ce projet d’éoliennes industrielles.
Nous sommes dans une région verdoyante avec une faune à protéger.
Les inventaires réalisés sur la ZIP et à proximité ont permis de recenser de nombreuses espèces animales, notamment des amphibiens dont certains sont classé comme « vulnérable » tel que le sonneur à ventre jaune et qui est d’enjeu FORT et est également inscrit à l'Annexe II de la Directive Habitats/Faune/Flore et est protégé au titre de l'Article 2 de l'Arrêté du 19 novembre 2007 fixant les listes des amphibiens et des reptiles protégés, la rainette verte d’enjeu MODERE qui est « quasi menacé » tout comme le triton marbré. Des reptiles, come le lézard des murailles, lézard à deux raies ou même la couleuvre à colliers sont des espèces protégées par l’Arrêté du 19/11/2007 et ont été vu sur la ZIP et risque de voir leurs milieux naturels détruis lors des travaux.
En ce qui concerne l’inventaire des oiseaux, des espèces nicheuses diurnes et nocturnes, des rapaces et des oiseaux hivernants/migrateurs. Quarante-six espèces d'avifaune nicheuse diurne ont été identifiées. Enjeu Fort ou modéré pour ¼ d’entre eux et risque de voir leurs nids, terrains de chasses détruis ou couloirs migratoires devenir mortel.
La ZIP va devenir aussi mortel pour les chauves-souris qui voles à plus de 30 m du sol pour chasser et qui seront tapés par les pales d’éolienne. La pipistrelle commune, la pipistrelle de Kuhl et la Barbastelle d’Europe sont en enjeu fort.
C’est pour préserver notre environnement que ce projet de doit pas se faire.
Contribution n°52 (Web)
Déposée le 3 décembre 2025 à 15h42
1. Une étude des zones humides non conforme et dépassée
L’étude utilisée pour identifier les zones humides date de 2021, ce qui la rend obsolète, et elle n’a été réalisée qu’à partir de l’observation de la végétation. Or, la loi impose d’analyser aussi les sols, ce qui n’a pas été fait. La société porteur du projet, ne peut pas repousser à plus tard les vérifications nécessaires pour confirmer la présence ou l’absence de zones humides. La loi impose que l’étude d’impact soit complète au moment du dépôt et qu’elle contienne toutes les analyses obligatoires. Toute vérification réalisée après coup est interdite. Rien que ce point constitue une faute très grave qui justifie à lui seul un refus du projet.
2. Absence totale d’analyse des ombres portées
Le dossier n’étudie pas l’impact des ombres projetées par les pales, alors que des habitations se trouvent à proximité. Cet effet peut créer une gêne importante au quotidien pour les habitants (clignotement dans les fenêtres, stress, nuisances visuelles). L’absence d’analyse sérieuse est un point très préoccupant et qui justifie, lui aussi, un refus du projet.
3. Problèmes acoustiques annoncés dans le dossier
Les documents reconnaissent que des dépassements de bruit sont probables selon la météo et l’orientation du vent. Cela signifie que les éoliennes ne seraient conformes qu’en étant bridées, ce qui montre clairement que l’emplacement n’est pas adapté.
4. Une étude paysagère insuffisante
Les photomontages fournis sont de mauvaise qualité et ne permettent pas de comprendre l’impact réel du projet sur les paysages du secteur. Des vues importantes manquent, alors que les éoliennes seraient visibles de loin et transformeraient durablement le paysage local.
5. Des inventaires faune/flore incomplets ou trop anciens
Une partie des inventaires naturalistes remonte à plusieurs années et ne reflète plus la réalité d’aujourd’hui. Les enjeux pour les oiseaux et les chauves-souris sont pourtant importants dans ce secteur, mais ils ne sont pas correctement pris en compte.
6. Une société porteuse du projet sans capacité financière propre
Ce projet ne démontre à aucun moment en quoi il répond à un véritable besoin local. Il s’agit d’un projet porté par un opérateur privé, dont la motivation est avant tout financière, sans bénéfice concret, mesurable ni durable pour les habitants. La société créée pour porter ce projet n’a quasiment aucune capacité financière. Tout repose sur un financement extérieur, ce qui pose question pour l’entretien, la gestion à long terme et le démantèlement futur des machines. Cela signifie que la commune et les habitants prendraient les risques, tandis que les bénéfices seraient captés à l’extérieur. Le projet apparaît donc davantage conçu pour garantir un rendement économique à la société exploitante que pour apporter un véritable avantage à Beaune-d’Allier. Les nuisances resteraient ici, les profits partiraient ailleurs.
Conclusion
Le projet présente trop d’incertitudes, d’erreurs et de manques pour être accepté. Entre les études obsolètes, les éléments essentiels absents, les nuisances probables et l’impact environnemental mal évalué, les conditions ne sont pas réunies pour autoriser ces installations. Pour toutes ces raisons, je demande que ce projet soit refusé afin de garantir la protection des habitants, du paysage et du patrimoine naturel de Beaune-d’Allier.