Les contributions

Contribution n°48 (Web)

Par Matt Randle
Déposée le 13 décembre 2025 à 19h48
1 - Atteinte aux chauves-souris, espèces strictement protégées, et paradoxe juridique de la protection de la biodiversité

Les chauves-souris [...]
1 - Atteinte aux chauves-souris, espèces strictement protégées, et paradoxe juridique de la protection de la biodiversité

Les chauves-souris (chiroptères) constituent un groupe d’espèces strictement protégées sur l’ensemble du territoire national, en application de l’article L.411-1 du Code de l’environnement, de la directive européenne Habitats-Faune-Flore (92/43/CEE) et des arrêtés ministériels en vigueur. Le département des Vosges est reconnu comme un territoire particulièrement favorable à ces espèces, tant par la diversité des milieux que par la présence de nombreux gîtes et corridors écologiques.

À ce titre, toute destruction, même involontaire, d’un individu de chauve-souris, toute perturbation de ses sites de reproduction ou de ses aires de repos est pénalement sanctionnée. L’article L.415-3 du Code de l’environnement prévoit en effet que la destruction d’un spécimen d’espèce protégée expose son auteur à des sanctions pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, y compris en l’absence d’intention délibérée.

Or, il est aujourd’hui largement documenté que les éoliennes industrielles provoquent une mortalité significative de chauves-souris, par collision directe ou par barotraumatisme, phénomène reconnu par les services de l’État et la littérature scientifique. Cette mortalité n’est ni marginale ni exceptionnelle, mais prévisible, répétée et structurelle, et concerne des espèces à très faible taux de reproduction. À l’échelle nationale, plusieurs dizaines de milliers de chauves-souris seraient ainsi tuées chaque année du fait des parcs éoliens en exploitation.

Il en résulte un paradoxe juridique manifeste : alors qu’un particulier serait lourdement sanctionné pour la mort d’un seul individu, un projet industriel peut être autorisé en pleine connaissance du fait qu’il entraînera des mortalités régulières et cumulées d’espèces strictement protégées. Cette situation interroge la cohérence et l’effectivité de la protection de la biodiversité telle que prévue par le droit de l’environnement.

Dans un territoire comme celui des Vosges, caractérisé par une forte sensibilité chiroptérologique, ce constat impose une exigence renforcée de justification du projet. Il appartient au porteur de projet de démontrer strictement que les conditions de dérogation prévues à l’article L.411-2 du Code de l’environnement sont réunies, à savoir l’existence d’une raison impérative d’intérêt public majeur, l’absence de solution alternative satisfaisante et le maintien de l’état de conservation favorable des populations concernées.

2 - Déséquilibre entre intérêts privés et impacts collectifs

Le projet repose sur un modèle économique dont les bénéfices directs sont captés par un nombre très limité de propriétaires, tandis que les impacts négatifs — paysagers, environnementaux, agricoles, touristiques et liés aux travaux — concernent une population beaucoup plus large, sans compensation identifiée.

Le dossier ne démontre pas que les retombées économiques locales permettent de compenser les nuisances durables induites par le projet, ni que celui-ci s’inscrit dans un équilibre satisfaisant entre intérêts privés et intérêt collectif à l’échelle du territoire concerné.

Les nuisances générées par la phase chantier apparaissent sous-évaluées, tant en durée qu’en intensité, alors que les travaux s’étaleront sur plusieurs mois, voire plusieurs années, et affecteront durablement la circulation, la tranquillité et la sécurité locales : durée réelle des travaux minimisée, convois exceptionnels, trafic poids lourds.

Depuis quelques années, notre territoire mise sur le développement touristique avec l’obtention du label Forêt d’Exception® Darney-La Vôge. L’absence dans le projet d’analyse socio-économique locale approfondie ne permet pas d’apprécier la proportionnalité du projet au regard de ses impacts réels sur l’attractivité touristique, le cadre de vie et la biodiversité. C’est un tourisme basé sur la nature, les paysages non-alterrés pour les amoureux des oiseaux, de la faune et de la flore. Ce projet est donc mortifère pour nos communes. Les amoureux de la nature ne viendront plus observer les oiseaux car ceux-ci ne vivront plus ici. Qui dit moins d’oiseaux, dis moins de touristes ou d’acheteurs de maisons à rénover pour redynamiser les communes.

""Après 3 ans de réflexion et de travail de 18 commissions, le 25 septembre 2023, une délégation composée de Pierre Sylvestre (Maire de Monthureux-sur-Saône), Christian Vitu (Maire de Raon-aux-Bois), Véronique Marcot (Maire de Xertigny), Pascal Triboulot (FIBOIS Grand Est) et des représentants de l’ONF et du territoire a présenté la candidature Darney-La Vôge, Forêt d’Exception® au Comité national d’orientation forêt d’Exception®.

Le 9 octobre 2023, à la suite d’un avis favorable du Comité national d’orientation Forêt d’Exception®, la Directrice générale de l’ONF a attribué ce label à Darney-La Vôge. C’est la 16ème forêt française à être labellisée. Cependant, la Forêt d’Exception® Darney-La Vôge est l’exception dans l’exception du fait de sa dimension : 35 000 ha répartis sur 81 communes du Sud-Ouest des Vosges et de la part importante de forêts communales dans cette candidature.

Depuis le début, les communes du territoire occupent une place centrale dans ce projet. Le label Forêt d’Exception® vient récompenser une candidature portée par les maires, l’ONF et FIBOIS Grand Est et co-construite avec les forces vives du territoire. Elle fut le fruit de deux années de réflexion nourrie par de nombreuses réunions de concertation et expériences tirées d’actions pilotes. La démarche est simple : mettre en valeur tous les aspects du remarquable patrimoine forestier de La Vôge au profit du développement de ce territoire rural.

Elle s’articule autour de trois axes :
- protéger les écosystèmes forestiers et favoriser leur résilience au changement climatique
- dynamiser l’économie de la filière forêt-bois du territoire en s’appuyant sur les savoir-faire locaux et l’innovation technologique
- accueillir le sport, les loisirs, l’éducation, la culture et valoriser le patrimoine local en forêt dans le respect des écosystèmes et des activités forestières.
La Forêt d’Exception® Darney-La Vôge se veut être la démonstration des bénéfices d’une multifonctionnalité assumée et exemplaire pour les territoires forestiers ruraux.

Le 28 janvier 2023, pour montrer leur engagement et le sérieux de leur démarche, l’ensemble des acteurs de la Forêt d’Exception® Darney-La Vôge, dont une grande majorité de communes, ont signé un contrat de projet pour la période 2023-2027. Ainsi, ils ont choisi d’unir leurs efforts au profit du territoire de La Vôge au travers d’un programme d’action commun. La plus emblématique est la mise en place d’un Fonds forestier territorial auquel contribueront tous les signataires pour financer la réalisation d’actions environnementales et sylvicoles volontaristes d’une charte sylvicole.""

Notre territoire a une vocation rurale, paysagère et patrimoniale et l’étude ne chiffre rien, il y a donc une carence sur l’étude d’impact. Quel sera t-il sur le tourisme ? La population va subir une perte collective irréversible.
L’attrait de notre territoire sera complètement perdu.

En l’absence de démonstration d’un équilibre réel entre les bénéfices privés générés par le projet et les impacts collectifs durables qu’il induit, le projet apparaît insuffisamment justifié au regard des exigences de proportionnalité et de conciliation des intérêts posées par le droit de l’environnement.


3 - L’étude d’impact ne répond pas aux exigences des articles L.122-1 et R.122-5 du Code de l’environnement.

Les photos montages prises de Mont-les-Lamarche sont trompeuses. Les photos sont prises en grand angle, ce qui induit des éoliennes beaucoup plus petites que dans la réalité. Le village est à moins de 2 kms d’une éolienne de 150 m de haut. Celle-ci sera certainement bien plus présente dans le paysage que proposé. En comparaison la statue de la liberté fait 93m de haut.

4 - Insuffisance de l’information et défaut de participation effective du public

Le porteur de projet indique avoir organisé une réunion d’information en août 2021.
Or, cette réunion s’est tenue dans un contexte de restrictions sanitaires, à une période estivale peu propice à la participation du public, sans que la commune de Mont-les-Lamarche, située à moins de 2 kilomètres du site projeté, n’ait été conviée ou informée.

Cette carence a privé une partie significative de la population directement concernée par les impacts visuels, sonores et paysagers du projet d’une information précoce et effective, en méconnaissance de l’article 7 de la Charte de l’environnement et de l’article L.123-1 du Code de l’environnement.

En conséquence, la procédure d’information préalable ne peut être regardée comme ayant permis une participation effective du public, ce qui entache la procédure d’un vice substantiel et justifie un refus du projet ou, à tout le moins, une reprise complète de l’instruction.

5 Atteinte au paysage rural et risque d’effet de saturation

L’implantation de cinq éoliennes industrielles de grande hauteur dans un paysage rural jusqu’ici préservé constitue une transformation majeure et irréversible du cadre paysager local.

L’analyse des effets cumulés se limite à une présentation descriptive et ne permet pas d’apprécier l’impact global du développement éolien à l’échelle du territoire. Cette carence est particulièrement problématique pour les chauves-souris, dont les déplacements s’effectuent à grande échelle et pour lesquelles l’effet cumulatif de plusieurs parcs est déterminant.

L’autorisation d’un premier parc éolien crée un effet d’appel susceptible de favoriser l’implantation progressive d’autres projets similaires dans les espaces interstitiels entre villages, conduisant à terme à un effet d’encerclement des zones habitées. Cette problématique de saturation paysagère, pourtant reconnue par la jurisprudence administrative, n’est pas suffisamment analysée dans le dossier, alors qu’elle conditionne l’acceptabilité du projet à l’échelle du territoire.

6 - Insuffisante démonstration de l’intérêt public au regard des alternatives locales

L’implantation d’un parc éolien dans un secteur à forte sensibilité environnementale, notamment pour la biodiversité, ne peut être regardée comme neutre.

Le dossier n’apporte pas la démonstration qu’il n’existerait pas d’autres solutions de production d’énergie moins carbonée, plus adaptées au territoire et présentant des impacts moindres. L’existence d’autres filières énergétiques locales, telles que la méthanisation ou d’autres formes de production décentralisée, montre que l’éolien n’est pas l’unique option envisageable pour contribuer à la transition énergétique, ce qui justifie une analyse comparative absente du dossier.

7 - Insuffisance de l’évaluation de l’empreinte carbone et du bénéfice climatique réel du projet

L’étude d’impact ne comporte aucune évaluation chiffrée de l’empreinte carbone globale du projet. Aucun bilan carbone ni analyse du cycle de vie n’est fourni, alors même que le projet implique des travaux lourds de terrassement, des fondations en béton, la création ou le renforcement de voies d’accès, l’implantation d’un poste électrique et un raccordement au réseau.

Il est en outre explicitement indiqué que l’impact environnemental du raccordement électrique externe, notamment vers le poste de Darney, ne peut pas être évalué à ce stade et sera traité ultérieurement.

Cette exclusion empêche toute appréciation globale et sincère des émissions de gaz à effet de serre générées par le projet.

L’étude se limite à des considérations générales sur un impact positif en matière de régulation climatique, sans démonstration chiffrée ni comparaison entre les émissions induites par le projet et celles effectivement évitées.

Dans ces conditions, le public n’est pas mis en mesure d’apprécier la réalité du bénéfice climatique annoncé, ce qui constitue une insuffisance de l’étude d’impact au regard des exigences de l’article L.122-1 du Code de l’environnement.

8 - Production réelle vs production théorique

Qu’en est-il de la production énergétique que cette implantation va pouvoir produire, sachant qu’elle sera très régulièrement bridée. Quelle sera sa production d’électricité ? Ne sera t-elle pas que minimale.

L’étude d’impact présente une production électrique annuelle théorique du parc, mais ne fournit aucune estimation de la production réelle après prise en compte des mesures de bridage prévues, notamment les arrêts nocturnes et saisonniers destinés à limiter les impacts sur les chauves-souris ainsi que les éventuels bridages acoustiques.

En l’absence de recalcul intégrant ces contraintes, il n’est pas possible d’apprécier le niveau réel de production du projet, ni de vérifier si celui-ci demeure proportionné au regard de ses impacts environnementaux et paysagers. Cette lacune fragilise la justification du projet, dès lors que les bénéfices énergétiques annoncés pourraient être très inférieurs aux valeurs affichées.


En conclusion, l’accumulation de ces insuffisances m'empêche d’apprécier de manière sincère et complète tant les impacts réels du projet que les bénéfices énergétiques effectivement attendus. En l’état, le projet apparaît disproportionné au regard de ses effets environnementaux, paysagers et territoriaux et je m'y oppose.

Contribution n°47 (Web)

Par Francois Jobard Président de l'association VIGIEOLIENNE
Déposée le 13 décembre 2025 à 18h36
Veuillez trouver ci dessous en fichier PDF l'avis de l'association VIGIEOLIENNE concernant l'enquête publique relative au projet [...]
Veuillez trouver ci dessous en fichier PDF l'avis de l'association VIGIEOLIENNE concernant l'enquête publique relative au projet éolien de la Colonne Saint Joseph sur les communes de Isches et Serecourt.

Document joint


Contribution n°46 (Web)

Anonyme
Déposée le 13 décembre 2025 à 10h51
La comcom de Darney Monthureux c'est bien comme ça qui faut l'appeler, ne fait rien pour notre canton mais sait bien nous trouvé pour [...]
La comcom de Darney Monthureux c'est bien comme ça qui faut l'appeler, ne fait rien pour notre canton mais sait bien nous trouvé pour coller des éoliennes au bord de la route de Serécourt Isches malgré le beau point de vue et comme par hasard dans le champ du vice président pour remplir son porte monnaie. Il n'y a donc pas de vent entre Monthureux et Darney et ça aurait été moins loin du poste de racordement. Stop aux magouilles ils se moquent de nous.

Contribution n°45 (Web)

Par Limaux Laurent
Déposée le 12 décembre 2025 à 16h42
Avons nous des engagements des sociétés exploitantes concernant le démontage et recyclage des éoliennes en fin de vie quand elles [...]
Avons nous des engagements des sociétés exploitantes concernant le démontage et recyclage des éoliennes en fin de vie quand elles ne seront plus utilisées ?

Contribution n°44 (Web)

Par URION Sylvain
Déposée le 11 décembre 2025 à 19h51
Originaire de Isches, habitant à Tignécourt, et travaillant dans la gestion forestière sur le secteur Vosges ouest, je connais bien [...]
Originaire de Isches, habitant à Tignécourt, et travaillant dans la gestion forestière sur le secteur Vosges ouest, je connais bien notre territoire et y suis très attaché.
Je suis contre ce projet qui est un non-sens.
Vous trouverez mes remarques dans le fichier ci-dessous.

Document joint


Contribution n°43 (Web)

Par Francine
Déposée le 11 décembre 2025 à 08h07
Outre que nos paysages sont défigurés, les nuisances de l'éolien sont nombreuses dont, le bruit (idem le suplice de la goutte d'eau), [...]
Outre que nos paysages sont défigurés, les nuisances de l'éolien sont nombreuses dont, le bruit (idem le suplice de la goutte d'eau), les infrasons qui ne font pas partie de ceux avec lesquels l'humain a évolué, les 1500 tonnes de béton par pylone qui tuent la faune de la trame brune, la prédation des grands oiseaux dont ceftains protégés (rien à voir avec la prédation des chats ...), la prédation par barotraumatisme des chiroptères qui a déjà perdu 90 % de leur population. L'inutilité des aérogénérateurs pour la décarbonation (La France a déjà largement décarbonné son énergie), j'ajoute que l'éolien produit peu et de façon très aléatoire. La puissance installée n'a aucune commune mesure avec sa restitution (moins de 20 %). L'éolien a un coût faramineux pour les français (voir les factures d'électricité et la ligne s'y rapportant) et le montant pharao ique des subventions. Les contrats eux-mêmes des promoteurs éoliens avec la France et l'Europe sont un scandale puisque les promoteurs éoliens ont des garanties de revente de l'électricité qu'il y ai production où pas par leurs machines.

Contribution n°42 (Web)

Par Muriel Randle
Déposée le 10 décembre 2025 à 19h31
J'habite Mont-lès-lamarche et j'ai été très surprise par le projet.

5 éoliennes entre Isches et Serécourt ? Impossible. Nos élus [...]
J'habite Mont-lès-lamarche et j'ai été très surprise par le projet.

5 éoliennes entre Isches et Serécourt ? Impossible. Nos élus et notre Com Com ont bien trop à coeur notre faune, nos oiseaux, nos chauve-souris, notre territoire et sa quiétude. Cette zone doit rester préservée.

Je lis que ce projet a potentiellement été voté par seulement 3 personnes lors d'un conseil communautaire.
Je rejoins d'autre personnes et invite ces dernières à lister les bénéfices pour notre territoire sachant que nous allons tous être impactés.

Les dégâts que ces travaux vont engendrer sont énormes !
Je lis ensuite qu'un raccords jusqu'à Darney, donc sur 25 kms est prévu. Encore une fois, ces travaux vont dégradés tellement d'endroits.

Pour quel bénéfice exactement ?

En regardant le dossier de la Mission Régionale d'autorité environnementale, on peut lire en page 11 concernant le Milan Royal que "la sensibilité pour cette espèce est donc potentiellement très forte"

En page 16, concernant les Noctules et les Pipistrelles "D’où la nécessité d’un bridage des éoliennes pour réduire le risque de mortalité des chiroptères"

En page 16, on peut lire également les détails du bridage :
"bridage des éoliennes pour les chauves-souris et les oiseaux :
◦ du 1er avril au 15 novembre, correspondant à la période d’activité des chiroptères, du
1er avril au 31 octobre, complétée par la première quinzaine de novembre, afin de couvrir par la même occasion la période de migration postnuptiale de l’avifaune ;
◦ par des températures supérieures à 13 °C ;
◦ par des vitesses de vent inférieures à 7 m/s ;
◦ de 1 h avant le coucher du soleil à 1 h après le lever du soleil.
Ce bridage permet de couvrir un peu plus de 90 % de l’activité des chiroptères en altitude"

Est-ce vraiment le bon endroit d'implantation ?

En page 18, "L’Ae recommande de trouver un autre site avec moins d’impacts pour les oiseaux et les chauves souris, un nouveau dossier devant lui être soumis pour un nouvel avis."

Qu'en est-il des impactes sur notre santé ? le bruit, les basses fréquences, les perturbations du sommeil, les ondes magnétiques.

Je m'oppose clairement à ce projet qui ne comporte que des inconvénients.

Document joint


Contribution n°41 (Web)

Anonyme
Déposée le 10 décembre 2025 à 13h08
Résidant de temps à autre à Mont les Lamarche nous sommes désolés d'apprendre que nous allons avoir la vue sur un parc éolien et sa [...]
Résidant de temps à autre à Mont les Lamarche nous sommes désolés d'apprendre que nous allons avoir la vue sur un parc éolien et sa pollution lumineuse la nuit.
En fallait-il encore un ? Il y en a déjà partout autour de nous,le soir ça clignote de partout.
Nous ne comprenons pas les conseils municipaux de Serecourt et d’Isches qui acceptent de sacrifier la zone Natura 2000 et de défigurer le beau paysage de notre territoire qui ne leur appartient pas et que nous devons léguer tel quel à nos enfants.
Tout cela pour de supposées retombées financières même pas chiffrées,et parfois personnelles puisque des élus sont directement dans le projet ce qui n’est pas très normal.

Et que dire de la comcom qui nous coûte très cher et qui nous tient le double langage tourisme et éoliennes , lamentable !

Contribution n°40 (Web)

Anonyme
Déposée le 10 décembre 2025 à 11h51
Dans cette affaire on peut regretter la décision insensée des communes mais aussi les agissements incohérents de la comcom qui d'un [...]
Dans cette affaire on peut regretter la décision insensée des communes mais aussi les agissements incohérents de la comcom qui d'un côté veut jouer la carte du tourisme et investit beaucoup d'argent des contribuables pour cela (Belle Forêt de Darney, Forêts d'exception, avec de louables intentions, je cite : " accueillir le sport, les loisirs, l’éducation, la culture et valoriser le patrimoine local en forêt dans le respect des écosystèmes et des
activités forestières "
Et d'un autre côté elle favorise la destruction de nos paysages, pourtant premier atout du tourisme.
Là le" en même temps" ne marche pas.
Comme je suis originaire de Serécourt, je connais parfaitement la région, et je vois mal un parc éolien dans cette magnifique vallée avec une superbe vue sur les massifs des Hautes Vosges et des Vosges Saônoises.
On peut aussi regretter qu'une éolienne soit construite sur une propriété d'un vice-président, cela ne peut pas permettre un débat objectif et ouvre les portes à toutes les suspicions y compris celle d'un conflit d'intérêts.
Il est urgent que ces élus se responsabilisent pour le bien vivre dans nos campagnes et arrêtent ce projet éolien.

Contribution n°39 (Web)

Anonyme
Déposée le 9 décembre 2025 à 23h20
Originaire d’Isches et profondément attachée à ce village, je tiens à exprimer mon opposition au projet d’implantation d’éoliennes [...]
Originaire d’Isches et profondément attachée à ce village, je tiens à exprimer mon opposition au projet d’implantation d’éoliennes sur notre territoire, notamment en raison de sa localisation en zone Natura 2000.

**1. Préservation de la biodiversité et du patrimoine naturel**
Isches fait partie d’un site Natura 2000, reconnu pour sa richesse écologique et sa biodiversité exceptionnelle. L’installation d’éoliennes industrielles risquerait de perturber les écosystèmes fragiles, les corridors biologiques et les espèces protégées qui y vivent. La fragmentation des habitats et les nuisances sonores et visuelles pourraient avoir des conséquences irréversibles sur la faune et la flore locales.

**2. Impact sur le paysage et le cadre de vie**
Le paysage d’Isches, marqué par son authenticité et sa tranquillité, est un patrimoine à préserver. Les éoliennes, par leur taille et leur caractère industriel, dénatureraient durablement ce cadre de vie, altérant ainsi l’attractivité touristique et la qualité de vie des habitants.

**3. Alternatives et cohérence territoriale**
Si la transition énergétique est nécessaire, elle doit s’inscrire dans une logique de cohérence territoriale et de respect des spécificités locales. Il existe d’autres moyens de produire de l’énergie renouvelable, moins impactants pour les zones protégées et les paysages ruraux.

**4. Concertation et respect des habitants**
Enfin, je regrette que la concertation avec les habitants n’ait pas été suffisamment approfondie. Les projets d’une telle envergure doivent s’appuyer sur une large adhésion locale, ce qui n’est manifestement pas le cas aujourd’hui.

Pour toutes ces raisons, je demande l’abandon du projet éolien à Isches et la recherche de solutions énergétiques plus respectueuses de notre environnement et de notre patrimoine.

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