Contribution n°54 (Web)
Déposée le 15 décembre 2025 à 20h39
Contribution n°53 (Web)
Déposée le 15 décembre 2025 à 13h04
C’est un village où nous avons la chance d’avoir des etrangers qui viennent rénover nos maisons pour leur vacances…
Contribution n°52 (Web)
Déposée le 14 décembre 2025 à 18h25
Comme le pétitionnaire a manifestement minimisé au maximum les effets négatifs de son projet il s'est donc bien gardé de présenter un photomontage réalisé depuis le haut du village, par exemple depuis derrière la mairie, ce qui était la moindre des choses par transparence et respect des habitants.
J'ai alors moi-même élaboré un document que je vous joins mettant en évidence l'impact visuel de l'éolienne 5 sur la rue du Chêne où j'habite.
Vous pourrez, Madame, constater la parfaite exactitude de ce document puisqu'à partir d'un profil altimétrique (ou topographique) réalisé sur Géoportail il suffit d'ajouter, en respectant l'échelle, 150 mètres, soit la hauteur de ces monstres, à l'altitude du lieu d'implantation. A partir de là il est facile de mettre en évidence la partie masquée par le relief et d'en déduire la partie visible. Il en ressort que le rotor (ensemble des pales et de la nacelle) des éoliennes 3, 4 et 5 sera pratiquement entièrement visible des rues situées plus haut (Grande Rue habitations côté Nord, Rue Neuve) et un peu moins Rue du Chêne comme le montre mon schéma. Le rotor des éoliennes 1 et 2 sera entièrement visible, certes avec moins d'impact car plus éloignées.
L'impact visuel sur le village est donc loin d'être nul avec toutes les conséquences qu'il peut entraîner : disgrâce visuelle permanente bien sûr, mais surtout dépréciation inévitable de nos biens immobiliers, ce qui est intolérable.
Il faut que les élus sachent que les citoyens ne leur ont pas donné un chèque en blanc et qu'ils ne peuvent pas décider seuls d'un projet qui a des répercutions gravissimes sur toute la collectivité. Nos paysages et la biodiversité constituent un bien commun et ils n'ont aucun droit de l'impacter. D'autre part, la plupart des conseillers, si ce n'est pas tous, qui se sont montrés favorables au projet, n'en connaissent même pas les tenants et les aboutissants ! ont-ils seulement pris connaissance du projet ? ont-ils lu les préconisations de la MRAE ? on peut en douter fortement à la réflexion de certains d'entre eux ! c'est très grave !
Avec l'expression de mes meilleurs sentiments.
Document joint
Contribution n°51 (Web)
Déposée le 14 décembre 2025 à 18h16
Contribution n°50 (Web)
Déposée le 14 décembre 2025 à 11h32
que la moitié de l'éolienne vient par route en général du danemark, et l'autre moitié de chine
par voie maritime !!! . Les inconvénients sont multiples : champ magnétique généré par l'alternateur, baisse des valeurs immobilières . Une éolienne dure en moyenne 20 ans , les
premières sont à remplacer ou détruites : qui enlève les 1500 tonnes de béton dans le sol ?
Enfin , étant breton résidant à isches , j'ignorai que la commune était particulièrement venteuse: si il y avait déjà une éolienne , elle serait à l'arrêt depuis 6 semaines ( ça ne fait pas
beaucoup de kilowatts )
Contribution n°49 (Web)
Déposée le 14 décembre 2025 à 08h36
• Aux élus locaux : Maires, Communauté de communes :
1) D’un côté vous développez l’économie locale basée sur le tourisme vert et la défense de l’environnement.
Pour preuve, l'exemple de la forêt de Darney toute proche qui est labellisée Forêt d’exception :
Gouvernance notamment par un comité des maires regroupant 81 communes du sud-ouest vosgien.
Sur le site internet de la Communauté de communes Vosges côté sud-ouest, on peut lire :
« Le label Forêt d'Exception®, un gage d'excellence
L'Office national des forêts mène dans les forêts publiques une politique de mise en valeur ambitieuse, à la hauteur de leur renom, concrétisée par l'attribution à certaines d'entre elles, d'un signe de reconnaissance : le label Forêt d'Exception®. Le partage de l'espace forestier et l'équilibre entre ses différentes fonctions (environnementale, sociale, économique) conduit l'ONF à développer en concertation avec tous les partenaires du territoire associé à ces forêts, des actions innovantes.
Darney-la-Vôge : une Forêt d'Exception® et l'emblème d'une sylviculture remarquable
Après 3 ans de réflexion et de travail de 18 commissions, le 25 septembre 2023, une délégation composée de Pierre Sylvestre (Maire de Monthureux-sur-Saône), Christian Vitu (Maire de Raon-aux-Bois), Véronique Marcot (Maire de Xertigny), Pascal Triboulot (FIBOIS Grand Est) et des représentants de l’ONF et du territoire a présenté la candidature Darney-La Vôge, Forêt d’Exception® au Comité national d’orientation forêt d’Exception®.
Le 9 octobre 2023, à la suite d’un avis favorable du Comité national d’orientation Forêt d’Exception®, la Directrice générale de l’ONF a attribué ce label à Darney-La Vôge. C’est la 16ème forêt française à être labellisée. Cependant, la Forêt d’Exception® Darney-La Vôge est l’exception dans l’exception du fait de sa dimension : 35 000 ha répartis sur 81 communes du Sud-Ouest des Vosges et de la part importante de forêts communales dans cette candidature.
Depuis le début, les communes du territoire occupent une place centrale dans ce projet. Le label Forêt d’Exception® vient récompenser une candidature portée par les maires, l’ONF et FIBOIS Grand Est et co-construite avec les forces vives du territoire. Elle fut le fruit de deux années de réflexion nourrie par de nombreuses réunions de concertation et expériences tirées d’actions pilotes. La démarche est simple : mettre en valeur tous les aspects du remarquable patrimoine forestier de La Vôge au profit du développement de ce territoire rural.
Elle s’articule autour de trois axes :
- protéger les écosystèmes forestiers et favoriser leur résilience au changement climatique
- dynamiser l’économie de la filière forêt-bois du territoire en s’appuyant sur les savoir-faire locaux et l’innovation technologique
- accueillir le sport, les loisirs, l’éducation, la culture et valoriser le patrimoine local en forêt dans le respect des écosystèmes et des activités forestières.
La Forêt d’Exception® Darney-La Vôge se veut être la démonstration des bénéfices d’une multifonctionnalité assumée et exemplaire pour les territoires forestiers ruraux.
Le 28 janvier 2023, pour montrer leur engagement et le sérieux de leur démarche, l’ensemble des acteurs de la Forêt d’Exception® Darney-La Vôge, dont une grande majorité de communes, ont signé un contrat de projet pour la période 2023-2027. Ainsi, ils ont choisi d’unir leurs efforts au profit du territoire de La Vôge au travers d’un programme d’action commun. La plus emblématique est la mise en place d’un Fonds forestier territorial auquel contribueront tous les signataires pour financer la réalisation d’actions environnementales et sylvicoles volontaristes d’une charte sylvicole ».
2) De l’autre côté vous voulez implanter des éoliennes synonymes de destruction de l’environnement, de la biodiversité, du paysage, du cadre de vie de la population.
Avec en plus : détournement des terres agricoles de leur vocation principale, déforestation probable pour le raccordement électrique externe jusqu’au poste de Darney, risques sur la santé, en particulier à cause des infra sons.
La politique de l’éolien est totalement à l’opposé de la politique du tourisme vert et de défense de l’environnement.
Alors arrêtez de vous contredire, soyez cohérents, et prenez les bonnes décisions pour notre magnifique territoire rural.
Contribution n°48 (Web)
Déposée le 13 décembre 2025 à 19h48
Les chauves-souris (chiroptères) constituent un groupe d’espèces strictement protégées sur l’ensemble du territoire national, en application de l’article L.411-1 du Code de l’environnement, de la directive européenne Habitats-Faune-Flore (92/43/CEE) et des arrêtés ministériels en vigueur. Le département des Vosges est reconnu comme un territoire particulièrement favorable à ces espèces, tant par la diversité des milieux que par la présence de nombreux gîtes et corridors écologiques.
À ce titre, toute destruction, même involontaire, d’un individu de chauve-souris, toute perturbation de ses sites de reproduction ou de ses aires de repos est pénalement sanctionnée. L’article L.415-3 du Code de l’environnement prévoit en effet que la destruction d’un spécimen d’espèce protégée expose son auteur à des sanctions pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende, y compris en l’absence d’intention délibérée.
Or, il est aujourd’hui largement documenté que les éoliennes industrielles provoquent une mortalité significative de chauves-souris, par collision directe ou par barotraumatisme, phénomène reconnu par les services de l’État et la littérature scientifique. Cette mortalité n’est ni marginale ni exceptionnelle, mais prévisible, répétée et structurelle, et concerne des espèces à très faible taux de reproduction. À l’échelle nationale, plusieurs dizaines de milliers de chauves-souris seraient ainsi tuées chaque année du fait des parcs éoliens en exploitation.
Il en résulte un paradoxe juridique manifeste : alors qu’un particulier serait lourdement sanctionné pour la mort d’un seul individu, un projet industriel peut être autorisé en pleine connaissance du fait qu’il entraînera des mortalités régulières et cumulées d’espèces strictement protégées. Cette situation interroge la cohérence et l’effectivité de la protection de la biodiversité telle que prévue par le droit de l’environnement.
Dans un territoire comme celui des Vosges, caractérisé par une forte sensibilité chiroptérologique, ce constat impose une exigence renforcée de justification du projet. Il appartient au porteur de projet de démontrer strictement que les conditions de dérogation prévues à l’article L.411-2 du Code de l’environnement sont réunies, à savoir l’existence d’une raison impérative d’intérêt public majeur, l’absence de solution alternative satisfaisante et le maintien de l’état de conservation favorable des populations concernées.
2 - Déséquilibre entre intérêts privés et impacts collectifs
Le projet repose sur un modèle économique dont les bénéfices directs sont captés par un nombre très limité de propriétaires, tandis que les impacts négatifs — paysagers, environnementaux, agricoles, touristiques et liés aux travaux — concernent une population beaucoup plus large, sans compensation identifiée.
Le dossier ne démontre pas que les retombées économiques locales permettent de compenser les nuisances durables induites par le projet, ni que celui-ci s’inscrit dans un équilibre satisfaisant entre intérêts privés et intérêt collectif à l’échelle du territoire concerné.
Les nuisances générées par la phase chantier apparaissent sous-évaluées, tant en durée qu’en intensité, alors que les travaux s’étaleront sur plusieurs mois, voire plusieurs années, et affecteront durablement la circulation, la tranquillité et la sécurité locales : durée réelle des travaux minimisée, convois exceptionnels, trafic poids lourds.
Depuis quelques années, notre territoire mise sur le développement touristique avec l’obtention du label Forêt d’Exception® Darney-La Vôge. L’absence dans le projet d’analyse socio-économique locale approfondie ne permet pas d’apprécier la proportionnalité du projet au regard de ses impacts réels sur l’attractivité touristique, le cadre de vie et la biodiversité. C’est un tourisme basé sur la nature, les paysages non-alterrés pour les amoureux des oiseaux, de la faune et de la flore. Ce projet est donc mortifère pour nos communes. Les amoureux de la nature ne viendront plus observer les oiseaux car ceux-ci ne vivront plus ici. Qui dit moins d’oiseaux, dis moins de touristes ou d’acheteurs de maisons à rénover pour redynamiser les communes.
""Après 3 ans de réflexion et de travail de 18 commissions, le 25 septembre 2023, une délégation composée de Pierre Sylvestre (Maire de Monthureux-sur-Saône), Christian Vitu (Maire de Raon-aux-Bois), Véronique Marcot (Maire de Xertigny), Pascal Triboulot (FIBOIS Grand Est) et des représentants de l’ONF et du territoire a présenté la candidature Darney-La Vôge, Forêt d’Exception® au Comité national d’orientation forêt d’Exception®.
Le 9 octobre 2023, à la suite d’un avis favorable du Comité national d’orientation Forêt d’Exception®, la Directrice générale de l’ONF a attribué ce label à Darney-La Vôge. C’est la 16ème forêt française à être labellisée. Cependant, la Forêt d’Exception® Darney-La Vôge est l’exception dans l’exception du fait de sa dimension : 35 000 ha répartis sur 81 communes du Sud-Ouest des Vosges et de la part importante de forêts communales dans cette candidature.
Depuis le début, les communes du territoire occupent une place centrale dans ce projet. Le label Forêt d’Exception® vient récompenser une candidature portée par les maires, l’ONF et FIBOIS Grand Est et co-construite avec les forces vives du territoire. Elle fut le fruit de deux années de réflexion nourrie par de nombreuses réunions de concertation et expériences tirées d’actions pilotes. La démarche est simple : mettre en valeur tous les aspects du remarquable patrimoine forestier de La Vôge au profit du développement de ce territoire rural.
Elle s’articule autour de trois axes :
- protéger les écosystèmes forestiers et favoriser leur résilience au changement climatique
- dynamiser l’économie de la filière forêt-bois du territoire en s’appuyant sur les savoir-faire locaux et l’innovation technologique
- accueillir le sport, les loisirs, l’éducation, la culture et valoriser le patrimoine local en forêt dans le respect des écosystèmes et des activités forestières.
La Forêt d’Exception® Darney-La Vôge se veut être la démonstration des bénéfices d’une multifonctionnalité assumée et exemplaire pour les territoires forestiers ruraux.
Le 28 janvier 2023, pour montrer leur engagement et le sérieux de leur démarche, l’ensemble des acteurs de la Forêt d’Exception® Darney-La Vôge, dont une grande majorité de communes, ont signé un contrat de projet pour la période 2023-2027. Ainsi, ils ont choisi d’unir leurs efforts au profit du territoire de La Vôge au travers d’un programme d’action commun. La plus emblématique est la mise en place d’un Fonds forestier territorial auquel contribueront tous les signataires pour financer la réalisation d’actions environnementales et sylvicoles volontaristes d’une charte sylvicole.""
Notre territoire a une vocation rurale, paysagère et patrimoniale et l’étude ne chiffre rien, il y a donc une carence sur l’étude d’impact. Quel sera t-il sur le tourisme ? La population va subir une perte collective irréversible.
L’attrait de notre territoire sera complètement perdu.
En l’absence de démonstration d’un équilibre réel entre les bénéfices privés générés par le projet et les impacts collectifs durables qu’il induit, le projet apparaît insuffisamment justifié au regard des exigences de proportionnalité et de conciliation des intérêts posées par le droit de l’environnement.
3 - L’étude d’impact ne répond pas aux exigences des articles L.122-1 et R.122-5 du Code de l’environnement.
Les photos montages prises de Mont-les-Lamarche sont trompeuses. Les photos sont prises en grand angle, ce qui induit des éoliennes beaucoup plus petites que dans la réalité. Le village est à moins de 2 kms d’une éolienne de 150 m de haut. Celle-ci sera certainement bien plus présente dans le paysage que proposé. En comparaison la statue de la liberté fait 93m de haut.
4 - Insuffisance de l’information et défaut de participation effective du public
Le porteur de projet indique avoir organisé une réunion d’information en août 2021.
Or, cette réunion s’est tenue dans un contexte de restrictions sanitaires, à une période estivale peu propice à la participation du public, sans que la commune de Mont-les-Lamarche, située à moins de 2 kilomètres du site projeté, n’ait été conviée ou informée.
Cette carence a privé une partie significative de la population directement concernée par les impacts visuels, sonores et paysagers du projet d’une information précoce et effective, en méconnaissance de l’article 7 de la Charte de l’environnement et de l’article L.123-1 du Code de l’environnement.
En conséquence, la procédure d’information préalable ne peut être regardée comme ayant permis une participation effective du public, ce qui entache la procédure d’un vice substantiel et justifie un refus du projet ou, à tout le moins, une reprise complète de l’instruction.
5 Atteinte au paysage rural et risque d’effet de saturation
L’implantation de cinq éoliennes industrielles de grande hauteur dans un paysage rural jusqu’ici préservé constitue une transformation majeure et irréversible du cadre paysager local.
L’analyse des effets cumulés se limite à une présentation descriptive et ne permet pas d’apprécier l’impact global du développement éolien à l’échelle du territoire. Cette carence est particulièrement problématique pour les chauves-souris, dont les déplacements s’effectuent à grande échelle et pour lesquelles l’effet cumulatif de plusieurs parcs est déterminant.
L’autorisation d’un premier parc éolien crée un effet d’appel susceptible de favoriser l’implantation progressive d’autres projets similaires dans les espaces interstitiels entre villages, conduisant à terme à un effet d’encerclement des zones habitées. Cette problématique de saturation paysagère, pourtant reconnue par la jurisprudence administrative, n’est pas suffisamment analysée dans le dossier, alors qu’elle conditionne l’acceptabilité du projet à l’échelle du territoire.
6 - Insuffisante démonstration de l’intérêt public au regard des alternatives locales
L’implantation d’un parc éolien dans un secteur à forte sensibilité environnementale, notamment pour la biodiversité, ne peut être regardée comme neutre.
Le dossier n’apporte pas la démonstration qu’il n’existerait pas d’autres solutions de production d’énergie moins carbonée, plus adaptées au territoire et présentant des impacts moindres. L’existence d’autres filières énergétiques locales, telles que la méthanisation ou d’autres formes de production décentralisée, montre que l’éolien n’est pas l’unique option envisageable pour contribuer à la transition énergétique, ce qui justifie une analyse comparative absente du dossier.
7 - Insuffisance de l’évaluation de l’empreinte carbone et du bénéfice climatique réel du projet
L’étude d’impact ne comporte aucune évaluation chiffrée de l’empreinte carbone globale du projet. Aucun bilan carbone ni analyse du cycle de vie n’est fourni, alors même que le projet implique des travaux lourds de terrassement, des fondations en béton, la création ou le renforcement de voies d’accès, l’implantation d’un poste électrique et un raccordement au réseau.
Il est en outre explicitement indiqué que l’impact environnemental du raccordement électrique externe, notamment vers le poste de Darney, ne peut pas être évalué à ce stade et sera traité ultérieurement.
Cette exclusion empêche toute appréciation globale et sincère des émissions de gaz à effet de serre générées par le projet.
L’étude se limite à des considérations générales sur un impact positif en matière de régulation climatique, sans démonstration chiffrée ni comparaison entre les émissions induites par le projet et celles effectivement évitées.
Dans ces conditions, le public n’est pas mis en mesure d’apprécier la réalité du bénéfice climatique annoncé, ce qui constitue une insuffisance de l’étude d’impact au regard des exigences de l’article L.122-1 du Code de l’environnement.
8 - Production réelle vs production théorique
Qu’en est-il de la production énergétique que cette implantation va pouvoir produire, sachant qu’elle sera très régulièrement bridée. Quelle sera sa production d’électricité ? Ne sera t-elle pas que minimale.
L’étude d’impact présente une production électrique annuelle théorique du parc, mais ne fournit aucune estimation de la production réelle après prise en compte des mesures de bridage prévues, notamment les arrêts nocturnes et saisonniers destinés à limiter les impacts sur les chauves-souris ainsi que les éventuels bridages acoustiques.
En l’absence de recalcul intégrant ces contraintes, il n’est pas possible d’apprécier le niveau réel de production du projet, ni de vérifier si celui-ci demeure proportionné au regard de ses impacts environnementaux et paysagers. Cette lacune fragilise la justification du projet, dès lors que les bénéfices énergétiques annoncés pourraient être très inférieurs aux valeurs affichées.
En conclusion, l’accumulation de ces insuffisances m'empêche d’apprécier de manière sincère et complète tant les impacts réels du projet que les bénéfices énergétiques effectivement attendus. En l’état, le projet apparaît disproportionné au regard de ses effets environnementaux, paysagers et territoriaux et je m'y oppose.
Documents joints
Contribution n°47 (Web)
Déposée le 13 décembre 2025 à 18h36
Document joint
Contribution n°46 (Web)
Déposée le 13 décembre 2025 à 10h51
Contribution n°45 (Web)
Déposée le 12 décembre 2025 à 16h42