Contribution n°117 (Web)
Par LADEVIE Cécile
Déposée le 13 décembre 2025 à 12h26
Déposée le 13 décembre 2025 à 12h26
Mr Le Commissaire Enquêteur,
Je souhaite apporter une rectification à ma Contribution 114.
Il s'agit d'une confusion de ma part.
C est le Cabinet Geoprojet de St Amant Tallende et non Argos.
En vous priant de m excuser.
Ça ne change rien à ma désapprobation à la réalisation de ce projet destructeur.
Bien cordialement, Mme Ladevie
Je souhaite apporter une rectification à ma Contribution 114.
Il s'agit d'une confusion de ma part.
C est le Cabinet Geoprojet de St Amant Tallende et non Argos.
En vous priant de m excuser.
Ça ne change rien à ma désapprobation à la réalisation de ce projet destructeur.
Bien cordialement, Mme Ladevie
Contribution n°116 (Web)
Anonyme
Déposée le 13 décembre 2025 à 10h16
Déposée le 13 décembre 2025 à 10h16
Je me prononce contre ce projet qui amène à détruire un si beau territoire. Les routes ne sont pas dimensionnées pour accueillir le trafic de camion. Le projet va engendrer pollution,destruction de la biodiversité sur cet espace et rompre la tranquillité.
Contribution n°115 (Web)
Par ALEXANDRE LAROCHE
Déposée le 11 décembre 2025 à 16h14
Déposée le 11 décembre 2025 à 16h14
Contribution en faveur du projet d’ouverture d’une carrière de pouzzolane
Madame, Monsieur,
En tant qu’entrepreneur et habitant de la région, je souhaite exprimer mon soutien au projet d’ouverture de la carrière de pouzzolane actuellement soumis à consultation. À mes yeux, ce projet représente une opportunité importante pour notre territoire, tant sur le plan économique que technique et environnemental.
1. Un levier significatif pour l’emploi local
L’ouverture de cette carrière permettra la création d’emplois directs et indirects : extraction, transport, maintenance, gestion de site, mais aussi services de proximité. Dans un contexte où de nombreuses communes rurales peinent à maintenir une activité économique durable, l’arrivée d’un nouvel acteur industriel constitue un atout précieux. Ce projet contribuera à fixer des emplois dans la région, notamment pour les jeunes travailleurs.
2. Une ressource naturelle indispensable
La pouzzolane est une ressource naturelle essentielle, largement utilisée dans le secteur du BTP, de l’environnement et de l’aménagement. Ses propriétés mécaniques, filtrantes et drainantes en font un matériau très recherché. Disposer d’une source locale permettrait de limiter les trajets de transport et, par conséquent, l’empreinte carbone liée à l’acheminement des matériaux.
3. Un dynamisme économique pour tout le territoire
Au-delà des emplois créés, cette carrière contribuera à renforcer l’activité d’entreprises locales : artisans, transporteurs, entreprises de matériaux, paysagistes, filières agricoles (utilisation en drainage et amendement) et acteurs publics. Les retombées économiques se diffuseront largement, soutenant la vitalité de notre territoire.
4. Un matériau de haute qualité pour de nombreux travaux
Reconnu pour ses qualités techniques exceptionnelles — légèreté, résistance, capacité drainante, stabilité — la pouzzolane est un matériau polyvalent. Elle est utilisée dans la construction, le génie civil, la protection des sols, le traitement de l’eau, les aménagements paysagers et agricoles. Encourager une production locale de ce matériau de qualité facilitera la réalisation de nombreux projets dans notre région, tout en garantissant un approvisionnement fiable et durable.
Pour l’ensemble de ces raisons, j’apporte mon soutien à l’ouverture de cette carrière de pouzzolane, convaincu qu’elle contribuera au développement économique et environnemental de notre territoire.
Je vous remercie pour l’attention portée à ma contribution.
Madame, Monsieur,
En tant qu’entrepreneur et habitant de la région, je souhaite exprimer mon soutien au projet d’ouverture de la carrière de pouzzolane actuellement soumis à consultation. À mes yeux, ce projet représente une opportunité importante pour notre territoire, tant sur le plan économique que technique et environnemental.
1. Un levier significatif pour l’emploi local
L’ouverture de cette carrière permettra la création d’emplois directs et indirects : extraction, transport, maintenance, gestion de site, mais aussi services de proximité. Dans un contexte où de nombreuses communes rurales peinent à maintenir une activité économique durable, l’arrivée d’un nouvel acteur industriel constitue un atout précieux. Ce projet contribuera à fixer des emplois dans la région, notamment pour les jeunes travailleurs.
2. Une ressource naturelle indispensable
La pouzzolane est une ressource naturelle essentielle, largement utilisée dans le secteur du BTP, de l’environnement et de l’aménagement. Ses propriétés mécaniques, filtrantes et drainantes en font un matériau très recherché. Disposer d’une source locale permettrait de limiter les trajets de transport et, par conséquent, l’empreinte carbone liée à l’acheminement des matériaux.
3. Un dynamisme économique pour tout le territoire
Au-delà des emplois créés, cette carrière contribuera à renforcer l’activité d’entreprises locales : artisans, transporteurs, entreprises de matériaux, paysagistes, filières agricoles (utilisation en drainage et amendement) et acteurs publics. Les retombées économiques se diffuseront largement, soutenant la vitalité de notre territoire.
4. Un matériau de haute qualité pour de nombreux travaux
Reconnu pour ses qualités techniques exceptionnelles — légèreté, résistance, capacité drainante, stabilité — la pouzzolane est un matériau polyvalent. Elle est utilisée dans la construction, le génie civil, la protection des sols, le traitement de l’eau, les aménagements paysagers et agricoles. Encourager une production locale de ce matériau de qualité facilitera la réalisation de nombreux projets dans notre région, tout en garantissant un approvisionnement fiable et durable.
Pour l’ensemble de ces raisons, j’apporte mon soutien à l’ouverture de cette carrière de pouzzolane, convaincu qu’elle contribuera au développement économique et environnemental de notre territoire.
Je vous remercie pour l’attention portée à ma contribution.
Contribution n°114 (Web)
Par LADEVIE
Déposée le 11 décembre 2025 à 12h28
Déposée le 11 décembre 2025 à 12h28
Monsieur Le Commissaire Enquêteur,
Je trouve indécent et déplacé que la DRH de l'entreprise Chavaz se permette de mettre une contribution sans préciser l'entreprise pour laquelle elle travaille.
Je cite "Je connais cette société, je connais ces valeurs et je sais dire que c’est une société avec un savoir-faire historique dans l’exploitation des gisements de pouzzolane qui met aussi l’humain au cœur de ses préoccupations, pour offrir au territoire, des emplois directs et indirects associés"
Mr Lenégre nous a précisé qu il y aurait 2 salariés sur la carriere, et qu ils viendraient de la carrière de St Ours Les Roches.
Ou encore "Nous avons la chance d’avoir, sur notre territoire, un matériau volcanique". Ça n est pas son territoire dont elle cautionne la destruction mais bien le notre.
Enfin "Dans une ère où l’enjeu écologique est essentiel, il est important de souligner que la pouzzolane est une pierre locale et patrimoniale". Justement, merci de nous laisser profiter d'un site préservé qui est dans le Parc Régional des Volcans, en Zone Natura 2000, Zico (Zone Impo pour la Conservation des Oiseaux) et ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique).
Je serai curieuse d'avoir accès à l' étude Argos qui révèle que le gisement du Sarran est soit disant le meilleur.
Ils ont oublié d évaluer les risques liés au transport, énorme lacune à mes yeux.
C est surtout le plus isolé et ils pensaient massacrer tranquillement notre Sarra, sans contestation.
Merci de l'intérêt que vous porterez à ma contribution.
La carrière c'est non !
Cf Contribution 98
Je trouve indécent et déplacé que la DRH de l'entreprise Chavaz se permette de mettre une contribution sans préciser l'entreprise pour laquelle elle travaille.
Je cite "Je connais cette société, je connais ces valeurs et je sais dire que c’est une société avec un savoir-faire historique dans l’exploitation des gisements de pouzzolane qui met aussi l’humain au cœur de ses préoccupations, pour offrir au territoire, des emplois directs et indirects associés"
Mr Lenégre nous a précisé qu il y aurait 2 salariés sur la carriere, et qu ils viendraient de la carrière de St Ours Les Roches.
Ou encore "Nous avons la chance d’avoir, sur notre territoire, un matériau volcanique". Ça n est pas son territoire dont elle cautionne la destruction mais bien le notre.
Enfin "Dans une ère où l’enjeu écologique est essentiel, il est important de souligner que la pouzzolane est une pierre locale et patrimoniale". Justement, merci de nous laisser profiter d'un site préservé qui est dans le Parc Régional des Volcans, en Zone Natura 2000, Zico (Zone Impo pour la Conservation des Oiseaux) et ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique).
Je serai curieuse d'avoir accès à l' étude Argos qui révèle que le gisement du Sarran est soit disant le meilleur.
Ils ont oublié d évaluer les risques liés au transport, énorme lacune à mes yeux.
C est surtout le plus isolé et ils pensaient massacrer tranquillement notre Sarra, sans contestation.
Merci de l'intérêt que vous porterez à ma contribution.
La carrière c'est non !
Cf Contribution 98
Contribution n°113 (Web)
Par Catherine Lecomte
Déposée le 10 décembre 2025 à 22h46
Déposée le 10 décembre 2025 à 22h46
Pour quels intérêts financiers particuliers (si bien anonymisés sous la présidence des "carrières de France ") devrions-nous soumettre le territoire de plusieurs milliers d'habitants à une totale dénaturation de leur environnement, à une déperdition de valeur paysagère, écologique et économique irréversible ?
Combien d'ardoisiens vivant ou traversant la ville basse pour se rendre en bord de couze, au centre de loisirs, au terrain de sport, au cimetière, devront le faire au péril de leur vie?
Ce projet de carrière est totalement inepte à tous points de vue.
Combien d'ardoisiens vivant ou traversant la ville basse pour se rendre en bord de couze, au centre de loisirs, au terrain de sport, au cimetière, devront le faire au péril de leur vie?
Ce projet de carrière est totalement inepte à tous points de vue.
Contribution n°112 (Web)
Par Jean-luc BRUN
Déposée le 10 décembre 2025 à 13h51
Déposée le 10 décembre 2025 à 13h51
Mr le commissaire enquêteur,
Je rédige cette contribution pour exprimer clairement mon désaccord au projet local de la société privée "Pouzzolane du Sarran". J'habite Ardes. Retraité, je suis conseiller municipal.
Je souhaite tout d'abord par ce canal rapporter l'un de vos propos important tenus lors de la première réunion d'information que vous dirigiez en mairie de Rentière pour expliquer le projet, de manière à en informer les futurs rédacteurs : « Pour que les accords ou désaccords au projet rédigés sur cette adresse mail soient mieux pris en compte par la préfecture qui sera décisionnaire, il est nettement préférable de les déposer en vous identifiant. Éviter la formule 'anonyme'. En plus des noms et adresses, il est bon de préciser d'éventuelles particularités ; Élu, commerçant, chef d'entreprise, profession spéciale ….plus concernés par les gênes diverses. C'est par ce canal que les remontées seront le plus efficace ».
Je suis d'accord en tous points avec les nombreuses remarques faites sur différents thèmes par les rédacteurs opposés au projet qui ont déjà rédigé.
Vous aurez déjà noté la rareté des personnes favorables à l'exploitation de la carrière.
Nous étions malheureusement peu nombreux le samedi 8 novembre 2025 à la mairie de Rentière, pour participer à la première réunion d'information du public que vous dirigiez. Le manque d'information sur ce rendez-vous, et surtout son annonce de dernière minute, n'y était pas étranger !
En résumé, les présents ont bien compris que le projet en cours depuis six ans était lui, déjà bien prêt, avec début d'exploitation possible en juin 2026. Enfin, comme on nous le présentait !
Quant aux conséquences sur le trafic routier poids lourds engendré, nous n'avons eu que peu de réponses, si ce n'est finalement un ; "il s'agit de la compétence du Département, nous sommes une société, nous sommes là pour nos affaires, il y a un besoin de matière", de la part de Mr CHAVAZ responsable à France Carrière. On nous a susurré qu'une étude était en cours justement au niveau du Département, chiffrée à 6 millions d'euros, pour adapter les routes à l'éventuel trafic supplémentaire généré, rien bien sûr n'étant voté. Tout le monde connaît l'état des finances publiques et la rapidité de leur dégradation. Le bruit circule que le département n'est pas prêt à mettre la main à la patte s’agissant d'un intérêt privé. La majorité des présents sont partis écœurés, entre autre par le sentiment d'avoir été mis devant le fait accompli !
Le bébé bien caché, même auprès des élus locaux(!), a rapidement permis dans les jours qui ont suivi, la création d'un collectif d'opposition qui a organisé une première réunion d'information à la mairie d'Ardes. Gros travail déjà et succès pour lui, dans le calme, l'analyse et le souci du dialogue.
Idem quelques jours plus tard à la Mairie de St-Germain Lembron où la participation était plus importante, les présents étant aussi surpris qu'à Ardes, et finalement très majoritairement opposés au projet. Les gens apprenaient que les conseils municipaux d'Ardes et Augnat, communes traversées par le flux poids lourds, avaient déjà voté contre à l'unanimité. La grogne locale monte. Une pétition « contre » circule, comptabilisant à ce jour 585 signatures ….
Mes ajouts ou questions :
- Développement économique : Pouvez vous, Mr le commissaire, préciser quel type de développement économique la carrière et son flot de camions vont-ils générer localement ? La carrière de Mazoires dont les semi-remorques empruntent déjà l'axe Ardes – St-Germain-Lembron - Autoroute, fourni déjà des entreprises ou collectivités du secteur, départementales et un peu plus ! Par ailleurs, on nous annonce la création de 2 emplois sur site. Bien. Peut-être un troisième en administratif(?). Création d'emplois locaux ou délocalisés de la carrière de St-Ours Les Roche ou autres carrières de la zone Unesco condamnées à fermer à court terme ? Mr LENEGRE expliquant que les transports de la marchandise seront intégralement assurés par les clients, il n'y aura aucun emploi de chauffeur.
- Activité touristique : Quelques rares optimistes misent sur un éventuel développement touristique local lié à un éventuel projet aux abords du site(!?). Ne croyez vous pas qu'il y a déjà tout ce qu'il faut sur les sites de Lemptegy et Vulcania. dédiés au volcanisme ? Pour Rentière, quoi d'autre qu'un volcan d'abord défiguré, puis un jour, quasi éventré jusqu'à son sommet ?
- Circulation routière: Sur le parcours prévu pour le transport de la pouzzolane, je voudrai ajouter que ce ne sont pas seulement les agglomérations d'Ardes et St Germain Lembron qui verront leurs flux de circulation grandement augmenter, avec la gêne journalière occasionnée durant 30ans, et les dangers en découlant. C'est l'ensemble des territoires de ces deux anciens chef lieux de Canton qui seront impactés, puisque tous les habitants de leurs villages et hameaux doivent emprunter l'axe « Montagnes, Ardes, St-Germain Lembron », afin de rejoindre la plaine, l'autoroute et Issoire ou Brioude. Même problème pour les habitants du secteur de Dauzat-Sur-Vodable et Solignat qui descendent sur Issoire. Gageons d'ailleurs que cette Sous-Préfecture ne rêve pas du même flux de 44 tonnes qui l'attend !
Qu' a conclu l'étude réalisée en 2020 dans le cadre du "programme National Ponts" au sujet de celui qui enjambe la Rivière la Couze à Ardes, sur le tracé du CD 23 ? Lors de cette étude était-il prévu un flux ''44 tonnes'' aussi important que celui annoncé ?
Comment ne pas craindre une augmentation rapide et exponentielle du trafic poids lourds déjà estimé, puisque vous nous avez vous même expliqué la fin d'exploitation programmée des carrières situées dans la zone classée « patrimoine mondiale par l'UNECO » sur le site de la chaîne des Puys, ainsi que la demande nationale de pouzzolane en hausse, due notamment à des besoins dans de nouveaux domaines ? Ces deux paramètres ne devraient-ils pas théoriquement et automatiquement entraîner aussi une hausse d'activité pour la carrière de Mazoires et celle de son trafic camions ?
- Sécurité routière : Concernant les inquiétudes déjà exprimées sur le sujet, je tiens à vous rapporter l'information apprise lors de la réunion tenue en mairie de St-Germain Lembron et organisée par le collectif, qu'il y a moins de trois ans, un accident s'est produit dans cette agglomération mettant en cause un poids lourd et un piéton, malheureusement décédé. Est-on obligé d'instaurer dans cette étroite traversée déjà très compliquée matériellement parlant, d' une longueur de deux kilomètres, comprenant la zone commerçante, le passage de dizaines de camions supplémentaires / jour ?
Vous nous avez dit qu'une étude préliminaire dans divers domaines a été réalisée sur 30 sites potentiels, avant qu'ait été retenu celui de la commune de rentières. Don acte.
Par contre, quiconque connaît ici la réalité du terrain sur les routes du trajet choisi, leurs sinuosités, leurs dénivelés, leurs largeurs, leurs conditions de circulation hivernale, surtout pour celles des poids lourds, ne peux comprendre le choix du tracé choisi, qui autoriserait l'exploitation de la carrière.
Il est du coup, fortement permis de douter des 29 autres études sur le sujet.
Comprenant bien qu'il faille répondre aux besoins en pouzzolane, ne serait-il pas intéressant d'approfondir ces études afin de trouver un lieu plus propice ?
N'y aurait-il pas ailleurs, un accès à la matière qui n'oblige pas des semi-remorques de 44 tonnes à faire 46 kms de petites routes départementales, dont les trois quart en zone montagne, pour accéder à un axe routier important ? ….qui éviterait de traverser 2 anciens chefs lieu de canton déjà victimes du trafic de la carrière de Mazoires, ainsi que d'autres villages, sans parler du passage dans un grand quartier d'Issoire ?
En mairie de Rentière, Mr Le commissaire, vu les réactions dans la salle, vous avez émis la volonté fort louable d'organiser une réunion d'information intermédiaire avant celle prévue au mois de janvier. Dans le secteur elle est attendue avec impatience. Vous nous avez dit vouloir la programmer pour début décembre. Ce jour, 09 décembre, vous ne nous avez toujours pas communiqué la date. Qu'en est-il ?
Comptant sur vos réponses et remontées d'informations en préfecture.
Respectueusement
Jean-luc Brun
Je rédige cette contribution pour exprimer clairement mon désaccord au projet local de la société privée "Pouzzolane du Sarran". J'habite Ardes. Retraité, je suis conseiller municipal.
Je souhaite tout d'abord par ce canal rapporter l'un de vos propos important tenus lors de la première réunion d'information que vous dirigiez en mairie de Rentière pour expliquer le projet, de manière à en informer les futurs rédacteurs : « Pour que les accords ou désaccords au projet rédigés sur cette adresse mail soient mieux pris en compte par la préfecture qui sera décisionnaire, il est nettement préférable de les déposer en vous identifiant. Éviter la formule 'anonyme'. En plus des noms et adresses, il est bon de préciser d'éventuelles particularités ; Élu, commerçant, chef d'entreprise, profession spéciale ….plus concernés par les gênes diverses. C'est par ce canal que les remontées seront le plus efficace ».
Je suis d'accord en tous points avec les nombreuses remarques faites sur différents thèmes par les rédacteurs opposés au projet qui ont déjà rédigé.
Vous aurez déjà noté la rareté des personnes favorables à l'exploitation de la carrière.
Nous étions malheureusement peu nombreux le samedi 8 novembre 2025 à la mairie de Rentière, pour participer à la première réunion d'information du public que vous dirigiez. Le manque d'information sur ce rendez-vous, et surtout son annonce de dernière minute, n'y était pas étranger !
En résumé, les présents ont bien compris que le projet en cours depuis six ans était lui, déjà bien prêt, avec début d'exploitation possible en juin 2026. Enfin, comme on nous le présentait !
Quant aux conséquences sur le trafic routier poids lourds engendré, nous n'avons eu que peu de réponses, si ce n'est finalement un ; "il s'agit de la compétence du Département, nous sommes une société, nous sommes là pour nos affaires, il y a un besoin de matière", de la part de Mr CHAVAZ responsable à France Carrière. On nous a susurré qu'une étude était en cours justement au niveau du Département, chiffrée à 6 millions d'euros, pour adapter les routes à l'éventuel trafic supplémentaire généré, rien bien sûr n'étant voté. Tout le monde connaît l'état des finances publiques et la rapidité de leur dégradation. Le bruit circule que le département n'est pas prêt à mettre la main à la patte s’agissant d'un intérêt privé. La majorité des présents sont partis écœurés, entre autre par le sentiment d'avoir été mis devant le fait accompli !
Le bébé bien caché, même auprès des élus locaux(!), a rapidement permis dans les jours qui ont suivi, la création d'un collectif d'opposition qui a organisé une première réunion d'information à la mairie d'Ardes. Gros travail déjà et succès pour lui, dans le calme, l'analyse et le souci du dialogue.
Idem quelques jours plus tard à la Mairie de St-Germain Lembron où la participation était plus importante, les présents étant aussi surpris qu'à Ardes, et finalement très majoritairement opposés au projet. Les gens apprenaient que les conseils municipaux d'Ardes et Augnat, communes traversées par le flux poids lourds, avaient déjà voté contre à l'unanimité. La grogne locale monte. Une pétition « contre » circule, comptabilisant à ce jour 585 signatures ….
Mes ajouts ou questions :
- Développement économique : Pouvez vous, Mr le commissaire, préciser quel type de développement économique la carrière et son flot de camions vont-ils générer localement ? La carrière de Mazoires dont les semi-remorques empruntent déjà l'axe Ardes – St-Germain-Lembron - Autoroute, fourni déjà des entreprises ou collectivités du secteur, départementales et un peu plus ! Par ailleurs, on nous annonce la création de 2 emplois sur site. Bien. Peut-être un troisième en administratif(?). Création d'emplois locaux ou délocalisés de la carrière de St-Ours Les Roche ou autres carrières de la zone Unesco condamnées à fermer à court terme ? Mr LENEGRE expliquant que les transports de la marchandise seront intégralement assurés par les clients, il n'y aura aucun emploi de chauffeur.
- Activité touristique : Quelques rares optimistes misent sur un éventuel développement touristique local lié à un éventuel projet aux abords du site(!?). Ne croyez vous pas qu'il y a déjà tout ce qu'il faut sur les sites de Lemptegy et Vulcania. dédiés au volcanisme ? Pour Rentière, quoi d'autre qu'un volcan d'abord défiguré, puis un jour, quasi éventré jusqu'à son sommet ?
- Circulation routière: Sur le parcours prévu pour le transport de la pouzzolane, je voudrai ajouter que ce ne sont pas seulement les agglomérations d'Ardes et St Germain Lembron qui verront leurs flux de circulation grandement augmenter, avec la gêne journalière occasionnée durant 30ans, et les dangers en découlant. C'est l'ensemble des territoires de ces deux anciens chef lieux de Canton qui seront impactés, puisque tous les habitants de leurs villages et hameaux doivent emprunter l'axe « Montagnes, Ardes, St-Germain Lembron », afin de rejoindre la plaine, l'autoroute et Issoire ou Brioude. Même problème pour les habitants du secteur de Dauzat-Sur-Vodable et Solignat qui descendent sur Issoire. Gageons d'ailleurs que cette Sous-Préfecture ne rêve pas du même flux de 44 tonnes qui l'attend !
Qu' a conclu l'étude réalisée en 2020 dans le cadre du "programme National Ponts" au sujet de celui qui enjambe la Rivière la Couze à Ardes, sur le tracé du CD 23 ? Lors de cette étude était-il prévu un flux ''44 tonnes'' aussi important que celui annoncé ?
Comment ne pas craindre une augmentation rapide et exponentielle du trafic poids lourds déjà estimé, puisque vous nous avez vous même expliqué la fin d'exploitation programmée des carrières situées dans la zone classée « patrimoine mondiale par l'UNECO » sur le site de la chaîne des Puys, ainsi que la demande nationale de pouzzolane en hausse, due notamment à des besoins dans de nouveaux domaines ? Ces deux paramètres ne devraient-ils pas théoriquement et automatiquement entraîner aussi une hausse d'activité pour la carrière de Mazoires et celle de son trafic camions ?
- Sécurité routière : Concernant les inquiétudes déjà exprimées sur le sujet, je tiens à vous rapporter l'information apprise lors de la réunion tenue en mairie de St-Germain Lembron et organisée par le collectif, qu'il y a moins de trois ans, un accident s'est produit dans cette agglomération mettant en cause un poids lourd et un piéton, malheureusement décédé. Est-on obligé d'instaurer dans cette étroite traversée déjà très compliquée matériellement parlant, d' une longueur de deux kilomètres, comprenant la zone commerçante, le passage de dizaines de camions supplémentaires / jour ?
Vous nous avez dit qu'une étude préliminaire dans divers domaines a été réalisée sur 30 sites potentiels, avant qu'ait été retenu celui de la commune de rentières. Don acte.
Par contre, quiconque connaît ici la réalité du terrain sur les routes du trajet choisi, leurs sinuosités, leurs dénivelés, leurs largeurs, leurs conditions de circulation hivernale, surtout pour celles des poids lourds, ne peux comprendre le choix du tracé choisi, qui autoriserait l'exploitation de la carrière.
Il est du coup, fortement permis de douter des 29 autres études sur le sujet.
Comprenant bien qu'il faille répondre aux besoins en pouzzolane, ne serait-il pas intéressant d'approfondir ces études afin de trouver un lieu plus propice ?
N'y aurait-il pas ailleurs, un accès à la matière qui n'oblige pas des semi-remorques de 44 tonnes à faire 46 kms de petites routes départementales, dont les trois quart en zone montagne, pour accéder à un axe routier important ? ….qui éviterait de traverser 2 anciens chefs lieu de canton déjà victimes du trafic de la carrière de Mazoires, ainsi que d'autres villages, sans parler du passage dans un grand quartier d'Issoire ?
En mairie de Rentière, Mr Le commissaire, vu les réactions dans la salle, vous avez émis la volonté fort louable d'organiser une réunion d'information intermédiaire avant celle prévue au mois de janvier. Dans le secteur elle est attendue avec impatience. Vous nous avez dit vouloir la programmer pour début décembre. Ce jour, 09 décembre, vous ne nous avez toujours pas communiqué la date. Qu'en est-il ?
Comptant sur vos réponses et remontées d'informations en préfecture.
Respectueusement
Jean-luc Brun
Contribution n°111 (Web)
Anonyme
Déposée le 9 décembre 2025 à 21h41
Déposée le 9 décembre 2025 à 21h41
Je suis contre le projet de carrière car il y a assez des randonneurs pour effrayer la faune, polluer les abords de chemins et qui plus est se mettre à cueillir les fleurs, les champignons comme si la nature leurs appartenaient. Bien sur ça fait vivoter deux ou trois locations de gîte qui sont souvent en difficulté. Donc laissez nous tranquille il n’y a rien à voir dans notre secteur, allez plutôt sur le merveilleux Sancy où tout est aménagé pour les touristes, ou vers la godivelle, saint alyre…. Ce n’est pas pour rien que le département n’a jamais rien fait en aménagements routier, et que les zones blanches internets mobiles perdurent. A l’image d’Ardes sur couze laissez nous mourrir en paix.
Contribution n°110 (Web)
Par Marie Demoulin - Directrice Générale - Parc Animalier d'Auvergne
Déposée le 9 décembre 2025 à 16h59
Déposée le 9 décembre 2025 à 16h59
Monsieur le Commissaire Enquêteur,
En tant que Directrice Générale du Parc Animalier d’Auvergne, je souhaite exprimer notre position quant au projet de carrière du Sarran. Celle-ci repose sur plusieurs interrogations majeures qui concernent directement nos missions de conservation, l’identité du territoire et la sécurité de nos publics.
1. Doutes concernant l’impact du bruit, des explosions et des vibrations sur les espèces menacées que nous hébergeons
Le Parc Animalier d’Auvergne héberge des espèces parmi les plus menacées au monde, d’ici 2028 nous n’hébergerons que des espèces menacées. Certaines d’entre elles sont extrêmement sensibles au stress sonore et aux perturbations brutales. Dans le passé, nous avions déjà constaté par exemple les effets négatifs sur nos animaux en termes de nuisances sonores liées au survol du Parc par des avions militaires et avions travaillé avec la sous-préfecture d’Issoire, et obtenu, de faire interdire le survol du Parc. Dans ce contexte, l’idée qu’une activité de minage et un trafic quotidien de camions puissent s’implanter à proximité immédiate soulève pour nous un doute important quant aux conséquences potentielles sur le bien-être de nos animaux.
2. Doutes quant à la compatibilité du projet avec l’identité naturelle et préservée du territoire
Le Parc s’inscrit dans un territoire reconnu pour son environnement exceptionnel, qui constitue un support essentiel à notre activité pédagogique, touristique et de sensibilisation. Nous contribuons à la mise en valeur de cette nature préservée, laquelle attire chaque année un public familial en quête de calme et d’authenticité. Plus de 100 000 personnes viennent chercher ce calme chaque année à Ardes-sur-Couze. L’implantation d’une activité industrielle lourde, en contradiction avec l’image de nature préservée portée par le Cézallier, nous paraît soulever une question de cohérence profonde. Nous avons du mal à imaginer comment un tel projet pourrait s’intégrer sans altérer l’attractivité écologique et touristique du secteur.
3. Doutes liés à l’impact du trafic de poids lourds sur la sécurité des routes donnant accès au Parc Animalier d'Auvergne
La départementale (D125 puis D214) qui relie Ardes sur Couze à St Germain Lembron est une route relativement étroite et dangereuse par nature. Nos 100 000 visiteurs en moyenne dont plus de 10 000 scolaires dans environ 400 bus scolaires visitent le Parc chaque année. Ces bus empruntent les mêmes routes que celles qui seraient utilisées par les camions de la carrière, des routes déjà étroites et complexes à certains moments de l’année, et c’est sans compter les centaines de véhicules particuliers qui circulent sur ces routes chaque jour pendant les vacances scolaires. L’ajout d’un trafic lourd quotidien soulève pour nous un doute sérieux quant aux conditions de sécurité et d’accessibilité pour nos visiteurs et pour les scolaires que nous recevons.
Conclusion
Même si certaines incertitudes demeurent, les doutes que nous soulevons touchent directement :
1. la protection d’espèces menacées particulièrement sensibles au stress,
2. la cohérence environnementale et touristique du territoire,
3. la sécurité des scolaires et des visiteurs sur les routes d’accès.
Pour ces raisons, le Parc Animalier d’Auvergne se positionne contre ce projet, estimant qu’il comporte des risques et des incohérences trop importants pour le territoire et pour nos missions.
Marie DEMOULIN
Directrice Générale du Parc Animalier d'Auvergne
En tant que Directrice Générale du Parc Animalier d’Auvergne, je souhaite exprimer notre position quant au projet de carrière du Sarran. Celle-ci repose sur plusieurs interrogations majeures qui concernent directement nos missions de conservation, l’identité du territoire et la sécurité de nos publics.
1. Doutes concernant l’impact du bruit, des explosions et des vibrations sur les espèces menacées que nous hébergeons
Le Parc Animalier d’Auvergne héberge des espèces parmi les plus menacées au monde, d’ici 2028 nous n’hébergerons que des espèces menacées. Certaines d’entre elles sont extrêmement sensibles au stress sonore et aux perturbations brutales. Dans le passé, nous avions déjà constaté par exemple les effets négatifs sur nos animaux en termes de nuisances sonores liées au survol du Parc par des avions militaires et avions travaillé avec la sous-préfecture d’Issoire, et obtenu, de faire interdire le survol du Parc. Dans ce contexte, l’idée qu’une activité de minage et un trafic quotidien de camions puissent s’implanter à proximité immédiate soulève pour nous un doute important quant aux conséquences potentielles sur le bien-être de nos animaux.
2. Doutes quant à la compatibilité du projet avec l’identité naturelle et préservée du territoire
Le Parc s’inscrit dans un territoire reconnu pour son environnement exceptionnel, qui constitue un support essentiel à notre activité pédagogique, touristique et de sensibilisation. Nous contribuons à la mise en valeur de cette nature préservée, laquelle attire chaque année un public familial en quête de calme et d’authenticité. Plus de 100 000 personnes viennent chercher ce calme chaque année à Ardes-sur-Couze. L’implantation d’une activité industrielle lourde, en contradiction avec l’image de nature préservée portée par le Cézallier, nous paraît soulever une question de cohérence profonde. Nous avons du mal à imaginer comment un tel projet pourrait s’intégrer sans altérer l’attractivité écologique et touristique du secteur.
3. Doutes liés à l’impact du trafic de poids lourds sur la sécurité des routes donnant accès au Parc Animalier d'Auvergne
La départementale (D125 puis D214) qui relie Ardes sur Couze à St Germain Lembron est une route relativement étroite et dangereuse par nature. Nos 100 000 visiteurs en moyenne dont plus de 10 000 scolaires dans environ 400 bus scolaires visitent le Parc chaque année. Ces bus empruntent les mêmes routes que celles qui seraient utilisées par les camions de la carrière, des routes déjà étroites et complexes à certains moments de l’année, et c’est sans compter les centaines de véhicules particuliers qui circulent sur ces routes chaque jour pendant les vacances scolaires. L’ajout d’un trafic lourd quotidien soulève pour nous un doute sérieux quant aux conditions de sécurité et d’accessibilité pour nos visiteurs et pour les scolaires que nous recevons.
Conclusion
Même si certaines incertitudes demeurent, les doutes que nous soulevons touchent directement :
1. la protection d’espèces menacées particulièrement sensibles au stress,
2. la cohérence environnementale et touristique du territoire,
3. la sécurité des scolaires et des visiteurs sur les routes d’accès.
Pour ces raisons, le Parc Animalier d’Auvergne se positionne contre ce projet, estimant qu’il comporte des risques et des incohérences trop importants pour le territoire et pour nos missions.
Marie DEMOULIN
Directrice Générale du Parc Animalier d'Auvergne
Contribution n°109 (Web)
Anonyme
Déposée le 9 décembre 2025 à 15h09
Déposée le 9 décembre 2025 à 15h09
Encore un projet qui va défigurer notre environnement , qui va massacrer un endroit préservé ou il fait bon vivre et tout cela pour de l'argent. Ne laissons pas aboutir ce projet.
Contribution n°108 (Web)
Par Morin Christiane
Déposée le 9 décembre 2025 à 09h41
Déposée le 9 décembre 2025 à 09h41
Le creusement de la carrière pourrait perturber le captage d'eau potable situé très près et alimentant les hameaux de Zanières, La Roche et Rentières .
Aucun test d'écoulement des eaux n'a été fait .
Cette carrière diminuerait la valeur de mes propriétés situées sur la commune de La Chapelle Marcousse .
Aucun test d'écoulement des eaux n'a été fait .
Cette carrière diminuerait la valeur de mes propriétés situées sur la commune de La Chapelle Marcousse .
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